REACTION D (p, 2p) n A 156 MeV

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HAL Id: jpa-00213821

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Submitted on 1 Jan 1970

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REACTION D (p, 2p) n A 156 MeV

F. Takeutchi, T. Yuasa, K. Kuroda, Y. Sakamoto

To cite this version:

F. Takeutchi, T. Yuasa, K. Kuroda, Y. Sakamoto. REACTION D (p, 2p) n A 156 MeV. Journal de Physique Colloques, 1970, 31 (C2), pp.C2-186-C2-187. �10.1051/jphyscol:1970263�. �jpa-00213821�

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REACTION D (p, 2p) n A 156 MeV

F . TAKEUTCHI, T. YUASA, K. KURODA et Y. SAKAMOTO Institut de Physique Nucléaire, B . P . No 1 - 9 1 Orsay -

£Asum£_' -^a diffusion quasi-élastique p - p a été étudiée à 156 MeV. Les conditions cinématiques sont complètement définies en mesurant les angles de diffusion des protons émergents S-, 6, et l'énergie cinétique de l'un d'eux E j . Les sections efficaces expé- rimentales d*6"/J/2, ia^ d&, sont comparées avec celles calculées sur la base de l'appro- ximation d'impulsion simple (modèle spectateur) et aussi, avec celles qui ont été calculées en incluant les effets de diffusion multiple et les interactions dans l'état final.

Abstract : Quasi-free p-p scattering has been studied at 156 MeV. The kinematic conditions were completely determined by measuring the angles 9^, 62 °^ emerging protons and the kinematic energy of one of them. The experimental differential cross-sections

£> 9-/da, A02 d.£, were compared to calculations based on the impulse approximation (spectator model) and also including effects of multiple scattering and final state interactions.

L'étude expérimentale de la r é a c - tion D (p, 2p) n en moyenne énergie dans les conditions cinématiques complètes qui incluent des transferts de moment t r è s v a r i é s , nous semblait intéressante pour étudier, à la lumiè- re de l'approximation d'impulsion, des effets qui sont susceptibles d'intervenir dans cette réaction : correction pour les t e r m e s de haut degré du développement en série de diffusions multiples (calcul.Everett [2] ), ondes partiel- les S dans la diffusion nucléon-nucléon dans l'état final (calculs de Cromer [3], Brown et Thorndike [4] et L'Huillier [5] j e t c . . . Nous p r é - sentons un extrait de nos résultats expérimen- taux (qui seront publiés ailleurs) obtenus dans deux séries d'expériences à l'aide d'un faisceau de protons de 156 MeV du synchrocyclotron d'Orsay. Les conditions expérimentales sont à peu près identiques à celles de notre expé- rience préliminaire fl] Les suffixes 0, 1, 2 et 3 se rapportent respectivement aux protons incidents, à ceux émergents et au nucléon de recul (Tableau 1).

Les sections efficaces triplement différentielles : d <T /d-0. dfl dE (expri-

3 , meé : d 6~ exp. ) sont comparées avec celles calculées sur la base du modèle spectateur d &~ (la plus simple approximation 3

* 3 3 d'impulsion). Les rapports d S" là. ff~

r ' c exp. ' S. M.

sont présentés, soit en fonction de E , soit en fonction de E ou encore en fonction de l'énergie relative proton-neutron dans l'état final (la plus petite entre E " et E ' ) . Nous présentons dans la figure 1 - à titre d'exemple - une de ces confrontations pour 9⁼ 45 et 0 - - 52, 5 . Les points blancs et noirs dans cette figure représentent respectivement les collisions où 9 / - 0 et 9 <^0. Cette figure montre le désac-

3 3 cord croissant entre d S- et d f „ , , pour

. exp. S. M.

E V

— 20 MeV. D'autre part, les sections efficaces d 6 ~ „ , , calculées par nous, sont 3

f.M.

comparées à d (r . obtenues par L'Huillier L xi,

qui a tenu compte des p r e m i e r s et deuxièmes termes de la diffusion multiple dans l'interaction p - d en utilisant toujours l'approximation d'impulsion pour relater les premiers t e r m e s aux amplitudes de la diffusion nucléon-nucléon libre, tandis que le second terme a été exprimé, soit par les interactions finales, à l'aide des ondes diffusées <p , par un potentiel central sépara- ble de l'état S, soit en factorisant les matrices t de l'interaction nucléon-nucléon dans l'état final [2j. Ces courbes sont présentées (fig.l)

et expliquent qualitativement le désaccord p r é -

3 3 rel cité entre à o~ et d r , pour E ^ 2 0 IvfeV.

exp. S. M.

Nous avons également comparé / d 0~ "^1

ye, exp.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1970263

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Session 3B C2-187

Tl

^{E (MeV)} TABLEAU 1

E n e r g i e dluri proton émergent ( P ) : E (MeV)

1 . 1

É3 1 MeV) 2,0 3.09 1.61 065 0.48 1.06 2.58 817 11.63

15 -

ID.

E*.r.tt

.

^ES,,¹

0 E i ~ 2

m 80 90 100 110-

einc.

v a r i é e de 25 à 100 intervalle 7, 5

El@ 3

Fig. 1 Fig. 2-a Fig. 2-b

Angle de diffusion Angle de diffusion d e Pl :

'5 I

^{de Pz}^:^e2

( e x p r i m é e ) e t

A,

^d3^cth⁺ ^{d d l}

2 : <exp.

(exprimée : d b t h ) a v e c 3

2

3.d

^rs.^M.

^.

^dE1

(exprimée d u1 ), où d G t h représentent S. M.

C i b l e de D2

fixé à 45Oet52,5O g..

,

^:^O,^{75 m s r}

,

l e s sections efficaces calculées p a r E v e r e t t

121

,

Crorner [3] e t L'Huillier. C e s r é s u l t a t s sont [l] K. KURODA, l?. TAKEUTCHI e t T. YUASA P r o c . Int. Conf. on Nucl. S t r u c t u r e (Tokyo) p r é s e n t é s dans l e s figures 2-a e t 2-b. ( P o u r Sept. 1967, 76. Voir a u s s i MORLET e t ai.

v a r i é de

-

^25O

à

-

^67,5O

intervalle 7,5O

a 2 = 1 , 0 2 5 m s r

2 Nucl. Phys. A 129 (1969), 177.

el 52,5O, nous n'avons que l e s

<L'H

[2] A. EVERETT, Phjrs. Rev. 126 (1962), 831 c o m m e v a l e u r s théoriaues).

D liquide con- tenu dans un 2 cylindre de my-

l a r (50 p) ou de havar (5 p)

4 - 1 8 m m

.e =

^{60 m m}

Cette confrontation expérience

-

.,

131 A. CROMER, Phys. Rev. 129 (1963), 1680 e t ibid 131 (19631, 1680

t h é o r i e confirme que

d ' 5 . M. n'est pas une

[4] CC. N. BROWN e t E . H. THORNDKE bonne approximation, sauf dans l a région de - - UR 875-256 (1968) -Thèse C. N. BROWN

3 (University of R o c h e s t e r ) petits t r a n s f e r t s de moment e t que d T

3 ^exp. _[5] M. L'HUILLIER, Nuclear Phys. A 129

excède d û- dans l e domaine d e s grands

S . M. (1969) 196.

t r a n s f e r t s de moment. L e modèle de type C r o m e r -B rown-LIHuillier explique l ' a l l u r e générale d e s d 3 6- m a i s non p a s en v a l e u r s

exp.

absolues. L e calciil, dans lequel on tient compte d e s ondes p e t d dans l a diffusion nucléon- nucléon dans l'état final e t d'état D dans l e

*

Nous tenons à r e m e r c i e r Melle. L'Huillier de l e s a v o i r calculées a v e c nos conditions

cinématiques.

noyau du deuteron, e s t e n c o u r s