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Comparaison des sections efficaces des réactions (p, n) et (p, pn) induites sur le thorium par des protons de 30 à 150 MeV

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HAL Id: jpa-00236607

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236607

Submitted on 1 Jan 1962

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Comparaison des sections efficaces des réactions (p, n) et (p, pn) induites sur le thorium par des protons de 30

à 150 MeV

M. Lefort, G.N. Simonoff, X. Tarrago

To cite this version:

M. Lefort, G.N. Simonoff, X. Tarrago. Comparaison des sections efficaces des réactions (p, n) et

(p, pn) induites sur le thorium par des protons de 30 à 150 MeV. J. Phys. Radium, 1962, 23 (2),

pp.123-123. �10.1051/jphysrad:01962002302012300�. �jpa-00236607�

(2)

123.

LETTRES A LA RÉDACTION

COMPARAISON DES SECTIONS EFFICACES DES RÉACTIONS (p, n) ET (p, pn)

INDUITES SUR LE THORIUM PAR DES PROTONS DE 30 A 150 MeV Par M. LEFORT, G. N. SIMONOFF, X. TARRAGO,

Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Orsay (Seine-et-Oise).

LE JOURNAL PC PHYSIQUE 1’fT Le RAPÏUM TOMP 23, FÉVRIER 1962?

Au cours de l’étude des diverses réactions nucléaires

susceptibles d’être produites sur le thorium par des

protons d’énergies allant de 30 à 150 MeV, nous avons

mis en évidence une grande disproportion entre les

sections efficaces de

Les techniques d’irradiation, de mesure du flux de protons, de séparation des éléments thorium et protac- tinium, ont été décrites en détail par ailleurs [1]

P.3’Th a été suivi par ses désintégrations P- détectées

avec un compteur cloche à paroi mince. On a mesuré

le rendement de 232Pa T 1/2 = 1,31 j) par 232U accumulé comme produit de filiation et détecté par ses rayons alpha ( T 1/2 = 74 ans). Le tableau montre les

valeurs obtenues à diverses énergies pour la formation

de 231 Th et 232 Pa. On a calculé les sections efficaces

,

des réactions (p, pn) à -40, 82 et 150 MeV, en supposant deux mécanismes possibles :

a) interaction directe du proton incident avec un neutron et émission du proton et du neutron ; b) le

proton incident en traversant le noyau laisse une

énergie d’excitation suffisante pour l’évaporation d’un

neutron.

En considérant selon la méthode mise en oeuvre par

Metropolis et al. [2] un noyau à puits de potentiel

carré avec ro = 1,35 on obtient les valeurs calculées de 19 + 6 mb et 22 ± 6 mb à 82 et 155 MeV, environ

10 fois et 6 fois plus faibles que les sections efficaces mesurées pour 23’Th.

Par contre les valeurs calculées pour la réaction (p, n)

à 82 et 150 MeV où le transfert par choc direct du

proton en neutron est le seul phénomène possible,

donnent un accord excellent entre calcul et expériences,

si l’on tient compte des approximations et incertitudes.

Nous avons pensé que l’isotope 231Th observé n’était pas essentiellement formé par réaction (p, pn) et qu’en particulier une partie provenait de la filiation de 23’Ac, isotope émetteur fic récemment découvert [3] et dont

la vie moyenne (T = 20 m) est courte devant la durie

de la séparation chimique du thorium. Cependajht

d’autres essais de séparation rapide nous ont montré

que la fraction attribuable à une réaction (p, 2p)231Ac

ne pouvait dépasser 20 % à 82 MeV et qu’à cette énergie la section efficace (p, pn) + (p, d) restait d’au

moins 160 mb. Il est difficile d’estimer exactement

l’importance de la réaction (p, d). On a essayé de le

faire d’après les résultats d’Hadley et York [4] qui

ont mesuré la section eflïcace des doutons lbrs du bombardement de plomb par des neutrons de 90 MeV,

Ils ont trouvé 75 mb, dont 44 mb émis vers l’avant dans un angle à 45°. Il est clair que les deutons émis à

un grand angle ne sont pas produits par un phénomène

de pick-up direct et que l’énergie laissée.dans le noyau

a nécessairement provoqué l’évaporation de neutrons supplémentaires, de sorte que les reactions corres-

pondantes sont du type (p, dnx). On peut donc penser que la contribution maximale de la réaction (p, d)

dans la valeur observée à 82,MeV pour le thorium est

d’.une quarantaine de mb. Il reste encore plus de lO mb pour la seule réaction (p, pn).

Cette divergence importante, opposée à l’accord

satisfaisant pour la réaction (p, n), s’ajoute à une

série de résultats de même nature sur les réactions

(p, pn) dans une série de noyaux de Z moyens [5].

Il est à noter que la différence entre expériences et

calculs va croissant avec le Z des nuclides. Plusieurs

tentatives d’explication qualitative ont été formulées,

il sera notamment intéressant de comparer les données

précédentes avec les résultats des calculs de Montecarle

sur des noyaux à bords diffus, entrepris avec de nou-

velles machines [6].

TABLEAU

Lettre reçue le 27 octobre 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LEFORT (M.), SIMONOFF (G. N.) et TARRAGO (X.), Nucl.

Physics, 1961, 25, 216.

[2] METROPOLIS (N.), BIVINS (R.), STORM (M.), TURKEVICH (A.), MILLER (J. M.) et FRIEDLANDER (G.), Phys. Rev., 1958,110,185.

[3] TAKAHASHI (K.) et MORINAGA (H.), Nucl. Physics, 1960,

133.

[4] HADLEY et YORK, Phys. Rev., 1950, 80, 345.

[5] Voir par exemple MARKOWITZ (S. S.), ROWLAND (F. S.)

et FRIEDLANDER (G.), Phys. Rev., 1958, 112, 1295.

STROHAL (P. P.) et CARETTO (A. A.), Phys. Rev., 1961, 121, 1815. BELMONT (E.) et MILLER (J. M.),

J. Physique Rad., 1954, 95, 1554. CARETTO (A.) et WIIG (E. O.), Phys. Rev., 1959, 115, 1238. YULE (H. P.)

et TURKEVICH (A.), Phys. Rev., 1960, 117, 1591.

[6] FRIEDLANDER (G.) et MILLER (J. M.), Communication personnelle.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01962002302012300

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