• Aucun résultat trouvé

Evaluation pharmacologique de quelques analogues acycliques de Cromakalim

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Evaluation pharmacologique de quelques analogues acycliques de Cromakalim"

Copied!
45
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

ffi

,Ttft€f

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATTQT]E ET POPITLAIRE MINISTEREDEL,ENSEIGNEMENTSI]PERIEUREETDELARECIIERCIIE

SCIENTIFIQUE

MEMOIRE

En vue de l'obtention du dipldme de Master en chimie OPtion : Chimie Pharmaceutique

THEME

Evaluation pharmacorogiques de quelques analogues acycliques de '^' I'J'

Cromakalim 5nl'

Present6 Par :

ALIOUA Imen

BOUBENDIR Nesrine

Devant le iurY:

Mr. SAHRAKhalil

Mno. MECI{OUCffi Nadia ME". TABII Nauoel

r![.c.8

1!{.A.A M.A.A

Pr6sident Encadreur

Examinatrice

Universit6 de Jiiel Universit6 de Jiiel Universit6 de Jiiel

qffi

<< Ann6e universitair e ZOLB 12019 >

(3)

"%"?"g4"%.d..i"%;?.J:"."%"oo"%"%"g"o."?"i"%"%4.?.4"g"?"%"oo"%f""9&

:d

3"

&

o%

&

&

f.

o%

3.

3.

&

&

"."

&

&

o%

:"

d,o

"i

"%

.""

.."

p"

.".

.i

-.%

...

"%

d.

.i

o"o

Terminer ce trovail

Nous exprimons nos sincires remerciements :

AnosparentslnalleurcontributiontrnurchaquetrqvailquenTusgvons"ff""tui Nowvoudronstdmoignerdenosremerciementsetnosgrntitudesdnousencadreur madameME1EnUCEE.N,pourlaconfiancequ'ilnousauccoraie,sonassistance' saDisponibilit|,sacomprihensionetsesconseilsquim'ontbeaucoupaid6draaliser

Remercienunts

Nous remercions DIEU qui nous domd laforce et la patience pour

ce TrartsiL

NowremercionsvivementmonsieurSAflRA.KM.C.Bl'(Jniversit6deJijel,quinous fait I'honnew de Prisider ceiury'

Nous remercionsvivement modameTABTI.N I}[A.Al'lmiversit, de Jijel, d'ottoir

accePti d'examiner ce travail'

NousremercionsaussiDr.EABll'l|.SetDnII|HWEL.Adenousavoirafferttow lesdispositionsnicessairesdlarialisotiondecetrwail.

Nousvoufuionseleprimernossincdresremerciementsawcresponsahlesdu laboratoiredeptqrtochimieetdepharmacologie(LPP)delafacult{dessciences

exactes et informatique de l,tmtversit| de Jijel, qu,ils ont facilit, la rialisation de ce trwail'

Nousremercionsdgalementfutrtelacommunautddudipartementdechimiedela facutti des sciences exactes et informatique de I'universiti de Jiiel : enseignants'

administrateurs,1tudiants'com'nenowsaluonschaleureusementtousnos compagnons de mdmoire' Merei Beaucoup'

(4)

Sommaire

Listes d'abrdviations Liste des tableaux

Liste des figures

.-....-...' 0l

Introduction

Chapitre I : Synth0se bibliographie

I.1. Cromakalim....-..--... """""""""02

I.2. Aotivit6 antioxydante """"""""' 03

I.2.1. Les radicaux libres """"""""" 03

I.2.l.l.principaux radicaux libres""""' """"""' 03

l.2.2.Lesfiess oxydant""' """"""""04

l.2.3.Lesantioxydants """"""""""' 05

l.z.3.l.Les antioxydants enzymatiques """""""" """""""' 05

1.2.3.2.Iis antioxydants non enzrymatiques """"" """"""" 05

I.2.4. Mdthodes de determination de 1'activit6 antioxydante """""""" 06 l.2A.l.t e t€st de DPPH"' """""""" 06

1.2.4.2.Le test d'ABTS """""""""" 07

1.2.4-3.Test de la rdduc'tion du fer FRAP 1.2.4.4. Test de TRAP...

09 I.2.4.5.Pi6geage du radical super oxyde O/- """"""

-'-V OS

1.2.4.6.Pi€geage du peroxyde d'hydro gdne " " " " " " "'

(5)

I.2.5. D6termination d'IC50 """""" 09

I.3. L'activitd antibactdrienne """""' 09

I.3.1. Ddfinition des bactdries """"' 10

I.3.2. Les antibiotiques."""""""' ""' 10

I.3.3. Mode d'action des antibiotiques """"" ""' 10

ChaPitre II : Mat6riel et m6thodes

II.1. Synthdse des mol6cules cibles"""" """"""'""" """""" 12

II.2. Evaluation de l'activit6 antioxydante """" 13

ll.2.l.Prdparation de la solutiontestde """"""" 13

tl.z.z.Le pouvoir rdducteur FRAP """""""""" 13

II.2.3.Le radical DPPH"""' """"""'14

ll.2.4.Test de I'ABTS """"""""""" 15

II.3. Evaluation de l'activitd antibactdrienne """"""" """" 15

tr.3.1. Antibiogramme"""""""" """ 15

ns-z.Preparation des solutions de produittestd """"' """' 16

tr.3.3. Souches bactdriennes utilisd """""""""" 17

tr.3.3.1. Esclrcrichia coli """""' """'17

II.3.3.2. Pseudomonas aeruginosa """"""""""' 17

tr.3.3.3. Staptrylococcus aureils """'17

Ij.3.4.Milierx de culture" """"""""17

tr.3.5. Pr€paration de l'inoculum ""'17

II.3.6. Ensemencement """"""""""' 18

... 18

1I.3.7 .Lecture des r6sultats """"""""

(6)

Chapitre III : R6sultats et discussions

[I.1. R6sultats de l'activit6 antioxydante """""' 19

m.1.1. Pouvoir rdducteur de fer """ 19

ilI.l.2.Pi6geage de radicale DPPH """""""""'20

III.1.3. Pidgeage de radical cationique ABTS """"""""""" 20

III.2. R6sultats de l'activit6 antibact6rienne """22

Conolusion """"""""""'24

R6fdrences biblio graPhies Rdsum6

(7)

Liste d'abr6viations

ABTS'+ 2,2-Azinobis 3#thyle'BenzoThiazoline-6-Sulphonate

AND Acide ribonucldique

ATP Addnosine triPhosPhate

BHT butYlehYdroxYtoludne

Cys La CYsteine

DMSO DimdthYlesulfoxYde

DO Densit6 OPtique

DPPH 2' 2-DiPhenyl-l-Picryl hydrazyl

e Electron

EOR EsPdce rlactive de I'oxYgdne FeClr Chlorure ferrique

Fu2* Ion ferreux

Fe$ Ion fenique

FRAP Potentiel Rdducteur du Fer (Fenic Reducing-Antioxydant Power)

Glu Acide glutamique

Gly GlYcine

GSH Gldathion'

g1 Anion d'hYdrogdne

H Heure

F12Oz PeroxYde d'hYdrogdne'

IC-so concenfiation inhibitice de 50%

(8)

KCI

KrFe (CN)o I\tDGA Oz

oi-

OH PI ROO' SD mg Min ml mM mm MnOz NBT nm TBEQ TRAP

Chlorure de Potassium Fenicyanure de Potassium

Acide Nor DihYdro Guai Aretique I'oxygEne singulet

Anion super oryde Radical hydroxYle Pourcentage d' inhibition Radical pyroxYle

Division Standard Milligramme Minute Millilitre Mili molaire

Millimdte

Le dioryde de manganOse Nifio-bleu de tetazolium Nano-mdtre

Terti obutyl ehYdroquinon e

Telomeric Repeat Amplification Protocol Microgramme

Microlitre Micro molaire Ultra-Violet Pourcentage Fg

pl

FIT4

uv

Vo

(9)

tistes des tableaux

Tableau 01 : Structure chimique des composds testds.... """""""""t2

Tableau 02 : Pr6paration de la solution mdre et les dilution """"""""13

Tableau 03 : Prdparation des solutions des produits testds"""' """16

Tableau 04 : Valeures des IC5s exprimdes en pglml des produits test6s

Comparativementavecl'acideascorbiquedansletestd'ABTS.-...'.---..."21 Tableau 05: Activitds antibact6riennes des produits MN4, MNll et MN12

sur fiois souches bactdriennes " " " " " " ""23

(10)

Liste des figures

Figure 01 : Figure 02 : Figure 03 : Figure 04 : Figure 05 Figure 06 tr'igure 07 Figure 0E

Figure 09

FigurelO:

Figure 11

F'igure 12

Figure 13 :

Figure 14 Frgure 15:

Fr$re 16

(11)

"g

oo"

4 4

"i

:

"i

oi .g

I ntr o d u ctio n g i n tfr al e

3i

t:

&

"%

3"

&

;o

6%

31

&

.%

,:

30

;'1

o%

&

&

&

&

&

&

o%

&

&

&

&

o%

&

"."

&

.%

(12)

Les antioxydants sont des molecules capables d'interagir sans danger avec les radicaux libres et de mettre fin i la rdaction en chaine avatrt que les moldcules vitale n'endommag6es.

Ces systdmes antiorydants interviennent en protdgeant les cellules des dommages oxydatifs induits par les radicaux libres. Le principe de leur emploi est pour prdvenir I'apparition et le d6veloppement de certaines maladies dans lesquelles sont impliquds des ph6nomdnes oxydatifs semble sdduisant [1-3].

Aujourd'hui, La chimie medicinale a progressd avec la synthdse de nouvelles moldcules de plus en plus specifique d faible toxicitd. Les antioxydants sont trds utilisds dans des domaines agro-alimentaires et cosmdtiques pour prdvenir contre l'oxydation de I'oxygdne de I'air, et la recherche en ce domaine est un enjeu particuliBrement important.

C'est pourquoi, nous nous sommes intdressds d 6tudier l'activitd antioxydante de quelques d6riv6s acycliques de Cromakalim.

Nofie fiavail sera prdsentd oorlme suit: le premier chapifie contie,lrt une recherche bibliographique sur I'activit€ antioxydant et les diffdrentes classifications des antioxydants et une vtre gendrale sur l'activitd antibactdriennes et le mode d'action des antibiotique.

Nous avons ensuite abord6 un deuxidme chapite l'6hrde sur lme s6rie de ddriv6s de cromakalim portd une fonction thio-uree ou urde diji synthdtisd pour dvaluer leur effet antioxydant in vitro par la mesure de pouvoir rdducteur de fer, Pi6geage du radical libre DPPH et Pi6geage du radical cation ABTS*, ainsi que leur effet antibactdrien sur les frois souches bac.tdriennes E Coli ATCC25922, Pseudomonas aeruginosa ATCC27893 et Staplrylococcas mreus ATCC2 5 9 2 i.

Le toisiime chapife de nofie favail comporte une prdsentation des r6sultats obtenus qui seront suivis d'une discussion et d'une conclusion gdnfirale.

f ---- I

lll: tt"

(13)

fr:-dDo::::?.-i-rDo::::.e.-1.oo.'-i8=:-;8::og-:;g:do:og:::1Joo-:oo:":-g:=oo ;g- do:-''ig:-:;o 1

4t:

i,".

ll 'tr li

1t"

ir4

li

4

lrli tg ll il

&6

ilil ii lg

I

ir l"!.

ii il ir

!".

ii li

ii

ilg ll

li

il

;o"

lr dBji

f.

tl|i Chapitre I

cot Synthise

Jt" bibliographie

tic.

j

!i t

?

a:

t t J:

|:

4

i|,

1'.

i:

f,.

i.

?:

Ji ii

:',

li

tl.j

i.-"c.-cs-=..$.--:e"--%.--a-....6.:%"-.%":%"_%..-9'.:.%o.'.'=€..=.€...'.'%..-%"..-.9f...."j.$.-."3

31

&

I

;"g

3.

rl

)

.ll

&

.;;

.:.

il

I,

f.

ii 33

L

c%

,i

&

il

:

i

o$

&

&

i

&

I

;.

i

.T

.;.

i oc

)

...

l

l

I

31

&i,

;l

il 3.

&

ii

3;

;r

o%

-9.'-:c3.-. e3=.. e3--€--$"-, 93 ... "3 - . Se .,

(14)

Chapttre I synthbse bibliogaphie I.1. Le Cromakalim

Le cromakalim est le prototype de la famille des benzopyranes, est un activateur spdcifique des canaux potassiques dont le mdcanisme d'action a 6t6 6lucid6 par Wuton et Coll.Unetelle activite d'abord decouverte dans le muscle lisse vasculaire, est d6monfree ainsi dans les moddles de I'hypertension.

Le BRL 38227 (3S, 4R) (figurel), l'dnantiomdre de cromakalim, subit actuellement l'6valuation clinique chez les patients asthmatiques[4].

Frgure 0l: Stucture chimique du cromakalim BRL 38227.

Plusieurs analogues du cromakalim ont 6t6 synthdtis6so rdcemment, deux grandes sdries

de composds relids structurellement au cromakalim et ses d6rivds ont dt6 synthdtis6s en ajoutant une fonction hybride eomme I'uree, ou la thio-ur€e, en position 4 du cycle benzopyranique (f igure2) 15,61.

D'autres analogues acycliques ont 6te synthdtisds (figure 2) et 6valuds sur les anneaux d'aortes de rdpr€sentant en effet des activitds vasodilatatrices importantes.

+"

Nc\y.-a-l*.-oH

\oL"+

-6-'-*\

tl

| | ,smpUAetion uol&ubirc

v

x\-\,.^^"sA1nr-Rtir

VLoR,

Y-S, ()

Figure02: Pharmacomodulations effectu6s sur le Cromakalim.

^,Jt_,-O

ItriF"

(15)

Chapitre I sy nt h is e bib I io grap h ie I.2.Activitd antiorydante

L'oxydation fait partie d'une rdaction d'oxydordduction qui transftre des dlectrons d'une substance vers un agent oxydant. Cette rdaction peut produire des radicaux libres qui entrainent des r6actions en chaine desfiuctrices. Les antioxydants sont capables de stopper ou de retarder ces r6actions en chaine en se r6duisant avec les radicaux libres et annihilant ainsi leur action. Ces propri6tds se trouvent beaucoup dans les familles des thiols et des phdnols [7].

I.2.l.Les radicaux libres

Un radical libre est une espdce chimique possddant un dlectron c6libataire sur sa couche p6riph6rique. Dans les phdnomdnes de stress oxydatif, les radicaux libres qui interviennent ont une propridtd caractdristique coflrmune, celle d'avoir un dlectron cdlibataire sur un atome d'orygdne. Ceci leur confbre la d6nomination de radicaux libres < centrds >> sur I'oxygdne Plusieurs 6l6ments peuvent 6fre d I'origine de radicaux libres. Les sources des radicaux libres sont nombreuses [8],

Llr.,r-ttr.r

R.rdical libre

Frgure 03 : Neutralisation d'un radical libre par un antioxydant.

I2.l.l.Principaux Radicaux libres

o Espdces r6actives de I'orygine

Les espdces rdactives de l'orygdne (ERO), en particulier le radical hydroxyle (OFt) et super oxyde (Oz-') ainsi que le peroxyde d'hydrogdne (HzOz), sont impliquds dans tous les ph6nomdnes de shess oxydanr Ce dernier se manifeste lors de nombreux ddsordres pathologiques tels que, par exemplq les maladies cardiovasculaires, le diabdte ou les maladies nernod6gdn6ratives [9].

oo 'i \

slt1 gtt

ial i ,"'

(16)

Chapilre f synthbse bibliogaphie Dans l'organisme une partie de l'oxygdne moldculaire peut capter de manidre univalente et sdquentielle un dlectron conduisant alors la formation du chef de file des espOces oxygdndes rdactives : l'anion super oxyde (Oz+ E I O2") UIl.

Peroryde d'hydrogdne est un produit plus stable que le radical super oryde.

Il diffiise facilement au travers des membranes hydrophobes d cause de son 6tat non ionisd et non chargd. Il participe i la production d'espdces fds r6actives comme le radical hydroxyle (OH) et son action est plus importante comme initiateur de la cytotoxicitd des radicaux libres plutdt qu'en tant qu'espdce rdactive [11].

r Radicalhydroxyle(OH-)

Il est formd par la dCgradation du peroxyde d'hydrogdne en prdsence de mdtaux de fransition sous leur forme rdduite. Ainsi, le peroxyde d'hydrogdne associd i du fer ferreux

conduit d la rdaction de Fe,nton :

HzOz+ F'e 2++ OH'-+OH - + Fe 3+

Le peroryde d'hydrogdne peut 6galement r6agir avec le radical super oryde aboutissant, li encore, i la production du radical hydroxyle. Ce mecanisme r6actionnel se nomme la rdaction d' Haber-Weiss [12].

HzOz+Oz OH ++ OH +O2

r L'oxyglne singlet (O2)

L'oxygdne (Ot est une molicule bi-radicalaire formee de deux atomes prdsentant sur leurs orbitaux extemes deux dlecuons non apparids. Il est donc zusceptible de capter facilement I puis 2 dlectrons pour 6tre partiellement rdduit en anion superoxyde (Oz'), puis en peroryde d'hydrogene GIzOz). Il est ainsi i l'origine de la formation d'espdces rdactives oxygendes (ROS) [131.

122.1-estress orydant

I€ stress orydant est classiquement d6fini oofirme I'altdration de la balance

oxydantdantioxydants eir faveur des orydants .Il se d6veloppe lorsque les radicaux libres, des moldcules oxydantes, sont produits plus rapidement qutls ne peuvent 6tre neutralisds par I'organisme [4].

(17)

Chapite f sy nthise bibliographie I.23.Les antioxydants

Les antioxydants sont des substances qui inhibent ou ralentissent I'oxydation d'un subsftat. Ils sont prdsents sous de nombreuses formes et peuvent intervenir en prdvention de la formation des radicaux libres, aussi bien que pour participer d leur dlimination (antioxydants primaires et secondaires) [5].

L'organisme dispos des systdmes de protection contre les ERO. La protection doun

antioxydant comprend deux grands systdmes : les antioxydants enzymatiques et les

antiorydants non enzymatiques.

I.2.3.1.Les antio4ydants enzymatiques

Notre organisme possdde des systdmes antioxydan* naturels. Les principaux

mdcanismes de ddfenses sont constitu6s par des enzJmes: le superoryde dismutase, la catalase, la glutathion peroxyde et la glutathion rdductase qui est considdrds comme la premidre ligne de ddfense contre les radicaux oxyg6nds [6].

12.32. Les antioxydants non enzymatiques

Ils incluent tous les antioxydants capables de neutraliser seulement un radical libre par moldcule tels que les vitamines C et E, les carot6noiides, les composds phdnoliques, les flavonoides, I'albumine, I'acide urique, les polyamines, eto.-.. flT.

r Acide urique

L'acide wique est un antiorydant connu pour se lier avec le fer, le cuiwe et piiger

certains radicaux libres. L'augmentation de la concentration en acide urique plasmatique, dans les differents types d'exercices intenses (adrobies ou anadrobies), rdsulterait d'un accdldration du mdtabolisme des purines au niveau du muscle avec activation de la xanthine oxydasen

enrpe bien connue pour produire des radicaux lihes [8].

o Glutathion (GSH)

Le glutathion e.st un tri peptide de forrrule y-Glu-Cys-Gly, dont la pr6sence de la fonction thiol confere au glutathion un rdle d'antioxydant (figure 04) t191.

Le glutathion (GS[I) est le principal compose sulfamide non protdique dans les cellules de mammifbre, joue un r6le important dans la protection de la cellule contre les dommages orydatifs [20].

t; I

i /;"

(18)

Chapitre I syfihAse bibliogrophie

oH o\HS.

lll lH

:Hll I

Nn, O*o\

Figure 04 : Stnrcture chimique de Glutathion

. Coenryme Q10

Lae,oenzyme QlO a 6t6 decouverte par Crane et al. en l957.La coenzyme QlO est une quinone naturelle liposoluble localisde dans les parties hydrophobes des mernbranes cellulaires. Cette enzyme participe au transport des 6lectrons lors de la phosphorylation oxydative dans les mitochondries, protdge du stress oxydatif produit par les radicaux libres T2LI.

H"QtQ

t""-o

o cHa

X'igure 05 : Strucnre chimique de coenzyme QlO.

o Les antioxydants naturels

Les antioxydants naturels sont des substances qui en faible concentration pax rapport i

celle du zubsuat o4ydable qui, de maniere significative, retardent ou emp€chent I'oxydation de ce substraf. Ils peuvent agir en supprimant les ROS ou en empechant leur fomntion ou encor€ en rdparant les dommages causds par ceux-ci [22].

r Les antio4ydants synth6tiques

Il s'agit du butylehydrorytoludne@HQ, du butylehydroryanisole (BHA) et des esters

de I'acide gallique : gallafe de propyle, gallafe doctyle, et de dodecyle. Le BHT est un antioxydant de rupture de chaine, trds effrcace et peu co0teux. Le BHA est un mdlange de deux isomdres de position dont I'effrcacitd est un peu inf6rieure i celle du BHT.

n existe d'au&es antioxydants spthdtiques peu utilisds tels que la TBHQ

(tertiobutylehydroquinone) utilisee pour la conservation des huiles brutes,

i; it" I

(19)

Chapitre I synthEse bihlbgaphie

I'acidenordihydrogualar6tique (NDGA), ce dernier est utilisd dans les produits d usage topique et le 4-hydrorymflthyl2,Gditertiobutylphdnol ou Ionox 100, dont les propridtds antioxydants sont voisines de celles du BHT [231.

L2.4.M6thodes de d6termination de I'activit6 antiorydante in vitro L2.4.1.Test du DPPII

Le DPPIf (oa 2,24iphdnyl-1-picrylhydrazyle) est un radical stable i temp6rature ambiante et de couleur bleue-violet caract6ristique. Sa stabilitd provient de la haute

ddlocalisation des €lectrons n le long de la moldcule. Il est un des premiers radicaux i avoir

6td utilis6 pour 6tudier la relation structure/activitd antioxydante des composds phdnoliques. Il

possdde dans sa sEucfure un dlectron non apparid sur un dome du pont azsts-aznte. Sa particularitd provient de la modification de ses propridtds d'absorption UV/Visible selon son

6tat:laforme rCduite absorbe e 515-518 nm alors que sa forme oxydee ne pr6sente pas de pic d'absorption.

Frgure 06 : Stucture chimique du radical libre de DDPH (2,2 DiPhenyle-1-Picryl- Hydrazyle).

L'efficacitd d'un antiorydant peut €fie mesurde par sa capacitf i rdduire le radical. Ceci s'observait historiquement par le changement de couleur allant du bleu-violet (forme oxydde)

au jaune (forme reduite) [24].

D._,o O.t-rO

I

NH

ffiuiI

+Antimlrdanl-OH +

NO2 NO:

DPPH (violet) DPPHH (Jarme)

+Antiorydant€.

Nor

Frgure 07: Reaction d'un antiorydant avec le radical DPPH.

- ---l

i7lt J7'

(20)

Chapitre I synthise biblbgrsphie

12.42. Test ir I'ABTS

Le radical cation de l'acide 2,2'-azinobis (3-6thylbenzothiazoline-6-sulfonique)

(ABTS.) est stable sous sa forme libre. Ce radical est facilement form6 d partir de I'acide correspondant par oxydation en prAsence de persulfate de potassium. D'autres oxydants peuvent etre utilises, tels que le dioxyde de mangandse (MnO2).

,o,.#Yild0,o,,- ABTS

l-*,r*

-",'#Fnd0,*-

,..dh:/n*,,, ot

Figure 08: Reaction de Formation de radical cation ABTS*

Ce radical est utilis6 pour dvaluer le pouvoir antioxydant de fluides biologiques, de m6langes complexes ou de composds purs. Il est capable de r6agir avec des antioxydants classiques de tlpe phdnols et thiols, mais aussi avec tout composd donneur d'hydrogdne ou d'€lecfron [25].

I.2.43.Tcst de rdduction du fer ou Ferric Reducing Antiorydant Power FRAP

Le test FRAP est une mdthode bas6e sur le changement de coloration lors de la rdduction du fer, de I'ion fenique (Fr') i I'ion ferreux (F"'1 par transfert d'dlecfions. Cett€

r€duction se fait en pr6sence d'un antioxydant. De par la nature de la reaction de rdduction, I'antioxydant doit prdsenter une capacitd de donneur d'6lecfon. Le ftansfert d'alome d'hydrogCne ne s€ra pas le mdsanisme privildgii. L'absorbance est mesurde n 700 nm [26].

12.4.4. Test TRAP

Ce test TRAP (ou Telomeric Repeat Amplification Protocol) est sp€cifique de I'action des antioxydants sur les radicaux peroxyles ROO.. Ces radicaux vont €tre produits par des gdndrateurs de radicaux libres.

Cette mithode permet de quantifier les antioxydants non enzymatiques (glutathion...) ainsi que de mesurer la eapasitf antioxydant du plasrra et du sdrum. En revanche, cette

|-'1l8j t ,07

(21)

Chapitrc I synthhse bibliogrophie mdthode se base sur le fait que chaque possMe un temps de latence avant son

action. Ainsi la corrdlation avec d'autres m6thodes d'dvaluation est particulidrement compliqude [27].

L2.4.5.Pi6geage du radical super oryde (Oz-)

Cet essai Cvalue la capacitd d'un produit i capter un radical libre, I'anion superoxyde Oz'. Ce radical est gdndrd invitro par le systdme hlpoxanthine/xanthine orydase. Dans cette m6thode, le radical reduit le NBT2+ (Nitro-Blue Tdtrazolium) de couleur jaune, en bleu de formazande couleurpoqpre qui absorbe d 560 nm. Ainsi un composd antioxydant capable de capter I'anion superoxyde emp€chera la forrration du bleu de formazan et la solution restera jaune. Les absorbances obtenues perm€tt€nt de calculer un pourcentage dinhibition de la rdduction du NBTc*par rapport d un tdmoin constitud du milieu rdactionnel ddpourvu de composd antioxydant [28].

12.4.6. Piegeage de peroxyde d'hydrogine (IIzOz scavenging activity)

Une des mdthodes les plus colnmunes pour dvaluer la capacit6 du pi6geage du peroryde d'hydrogine est bas6e zur I'absorption de cette molecule dans le domaine de l'UV. Comme la concenftation de HzOz diminue par les composes pi6geurs, la valeur d'absorbance de ce dernier i230 nm diminue dgalement. Ndanmoins il est tout d fait normal que les dchantillons absorbent 6galement i cette longueur d'onde, exigeant ainsi I'exdcution d'une mesure d blanc

r2el.

I.2.5. D6termination de I'ICso

L'ICso ou la concenfiation inhibirice de 50 7du radical libre (aussi appelee EC5spour Efficient Concentrdion SW/o),est ddfinie corlme 6tant la concenfiation d'antioxydant requise pour diminuer la concentration initiale du radical de 50%. Elle est inversement li6e i la

capacitd antioxydant. Plus la valeur de l'IC5s est basse, plus I'activit6 antioxydant d'un compose est grande [301.

13. L'activit6 antibact6rienne

De,puis leur apparition, les antibiotiques sont rest6s le moyen privil6gi6 de lutte confre les infections bactirieirnes. Parmi les nombnerur antibiotiques, les b€taJactames sont i I'heure

actuelle les plus utilisdes [3I].

r--- -t

ieli,r

(22)

Chapitre I ytnZt" UUl"Sr"Pru I3.1. D6finition des bact6ries

Les bactdries sont des micro-organismes unicellulaires classds parmi le procaryote, car ils ne possddent pas de membrane nucl6aire. Ce caractdre les distingue des aufies organismes unicellulaires classds parmi les eucaryotes (champignons, algues, protozoaires).

Les bact6ries ont gdn6ralement un diamdtre inftrieur d I pn. On peut les voir au

microscope optique, i l'6tat ou aprds coloration. Leur forme peut 6tre sph6rique (Cocci), en bdtonnet (bacilles), incurvde (vibrions) ou spiral6e (spirochdtes). Les ddtails de leur structure ne sont visibles qu'en microscopie 6lectronique [32].

_./'

Figure 09: Reprdsentation sch6matique d'une cellule bactdrienne.

I.3.2. Les antibiotiques

Les antibiotiques sont des mol6cules produites par des champignons, par des bactdries, naturels ou par synthdses capables d'inhiber la replication d'une bactdrie (antibiotique bact6riostatique) ou de la tuer (antibiotique bactdricide).

Les principales cibles des antibiotiques sont :

o laparoi bact6rienne (b€talctamines, glycopeptides)

o la synthdse de I'ADN (quinolones, nitro-imidazoles)

o la synthdse prot6ique (macrolides, arninosides, cyclines)

. l'inhibition compdtitive (sulfamdthoxazole et trimdthoprime) [33].

I33. Mode d'action des antibiotiques

Les antibiotiques agissent habituellement soit comme bactdricides (ils tuent les

bactdries) soit comme bact6riostatiques (ils inhibent la croissance bact6rienne et d6truisent les bactdries).

(23)

Chapitre I synthise bibliographie

Inhibition de la synthdse @ tnr,titon de la synth&sa de la paroibact6rienne

@,1r,t""

Figure 10 : Modes d'actions des Antibiotiques.

Les nouveaux types d'antibiotiques, comme les quinolones, provoquent le d6roulement de I'ADN de la bactdrie en interf6rant avec une enzyme bactdrienne qui permet d la longue d la molecule d'ADN de se loger dans une petite cellule. En consdquence, la bactdrie ne pouvant pas se diviser ou produire les enzymes ndcessaires d son activitd normale [31].

mecanrsmes

(24)

l---oco--j oo.-l=Po=::4 ;9:1 po-::-ag- :4:--4

99q d

tr 3"

,, ,'

rr l

ii 3:

&

iil,i. ;-,

:,," ,.c ,,

-"." tlii i

ii4

ii4

*i!4

ir i;4

-ii4

ll lrtl _!..i:

jl 1..

+t^

li'rt

ilti

il

-ii i,".

t'

1r

.._li

il b".

ll ii db ii

-f. i

b

ii t".

I

-e.

ii

ri

t

rb.

t". Chapitre II

4

:

c.

-l: 4

.-r.

I

e

rl

t:

i?.

't

I'

i

- ii b.

os

.:.

3.

&

,:

&

&

31

&

j

&

I

&

;;

&

:

3o

:

3.

q

€.,., %"-,. %" -.- *,. ..".q,.

Matiriels et mithodes

JB

4

c.

_...

,.

t

'c"

t.

-drI

,t

i1

$.

tj

-;gi'

o3

L-cr:9f=.-,$=.'=q"--$"-.-€:-ef=:f,=-.,";-%":_"f.=-F-:%..-!""., =e"..."".--.-.;.,=-9i,-..g....,.9f

Références

Documents relatifs

Démonstration de ce théorème et de quelques autres, ainsi que de leurs analogues relatifs au tétraèdre.. Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 18

L’allégement de la charge nette de trésorerie pour les entreprises dans leur ensemble, induit par un retour à un délai de 60 jours, serait ainsi de l’ordre de 12

• définit comment les constituants d’un système sont reliés les uns aux autres.. • souvent représentée par

chapitre I Etude de l'activitd antioxydant Les antioxydants sont largement pr6sents dans nos aliments, soit sous forme natnrelle, soit sous forme d'additifs utilis6s

Les r6sultats de teste d'activit6 antimicrobienne des compos6s ur6es sur les cinq souches bact6riennes indiqu6es dans le tableau 08 montrent que ces produits n'exercent

Dans notre travail, nous avons le pouvoir antioxydant de tous nos dchantillons par la mdthode de FRAp et la capacitd de pidgeage H2o2 afin de localiser le produit qui

La courbe d'AUG (Figure 13) nous montre des résultats fluctuants et irréguliers après l’administration du composés b10, les pourcentages d’AUG de ce composé sont

- La relaxation de la fibre musculaire lisse de l'aorte de rat induite par le cromakalim, le pinacidil et le diazoxide pourrait résulter en partie de l'interaction de ces drogues