V ALLÈS
Démonstration de ce théorème et de quelques autres, ainsi que de leurs analogues relatifs au tétraèdre
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 18 (1827-1828), p. 113-123
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RESOLUES. II3
Muation qui
revient à laprécédente (~).
Démonstration de
cethéorème et de quelques
autres, ainsi que de leurs analogues relatifs
au
tétraèdre;
Par M. VALLÈS, élève Ingénieur des ponts
etchaussées.
TTIÉORÊME
I..~esparallèles à
deux des côtés d’untrian~le ,
menées par un
quelconque
despoints
dutroisiéme, partagent
ce triarl-gle
en deux ar~tr~e,~ T/ et T ~~ et unpara~i~lo~ra~rne P
-tels~qu’un
a~’~~nonstrat~on. Soit= SS~IS//
( fig. 2 ~i
letriangle
doni ils’agit’.*
Soit C un
point pris
arbitrairement sur le côté ~~5~~~ de cetriangle ,
par
lequel
on a mené lesparallèles CA~ ,
CA~~ à ses deux autrescôtés,
se terminant à.ces mêmes côtés. Cesparallèles
diviseront letriangle
en deux autresCA~S/~ CA//S// ,
que nousreprésenterons respectivement
parT~ ,r
TII et en - unparallélogramme
CS que ngu-5représenterons
par P. Posons en outreCS~-===~ ~
CS~==~~~(*) Plusieurs élèves du
collége royal
deMontpellier,
auxquels le théorèmea été proposé , l’ont démontré de l’une et de l’~~rtre manière. Il est dd à l’élève Ch. Sicard, du
collége
de S.te-Barbe, à Paris, qui a démontré en outreque PB.PB~PB~==PC.PC~PC~
J. D. G
y~. ~~777. i6
En considérant CA~ comme la base commune de P et ’TI leurs hauteurs seront
proportionnelles à
AIS etA/S/ ,
d’où il résultequ’on
auraPar une semblable
raison,
on aura’
d’où en
multipliante Sinlp1ifiant ~
chassant le dénominateur et trans-posant
co~nme nous l’avions annoncé.
T.~d~’0~.~.~’~L
Il. Lesparallèles
aux trois côtés d’untriangle,
conduites par un même
point pri,s
arbitrairement dans son irlté-rieur, partagent
letriangle
en troisparallélo~ r~ammes P, P’ ,
Pl//et en trois
triangles respectïvernent opposés T -, ~’~,
$~’~~,
telsqu’on
aDémonstration. C’est une
conséquence
toute naturelle de ce que lessystèmes
de surfacesT~ , ’ fi~~
etP, ~’~~ , ~’’
etPl , T,
TI et~’~~
( fig. 3 )
se trouvent exattement dans le cas des trois surfaces du Théorème 1.Si,
> entre ces troiséquations,
on élimine tout à tour deux des troisquantités T, r’, 1",
il viendraEn divisant ces dernières deux à
deux ~
onparvient
à cetté doubleéqu ation
,.
II5
Enfin en extrayant la racine
quarrée
duproduit
deséquations pri- ïnitives ~
onparvient
à~’~c~aation
’
qui
estprécisément
cellequi
étaitproposée
àdéluontrer.
~‘~~’~~.~~~~
III. Lesplans parallèles
à deux desfdces
Junté-.Iraèdre ,
cc~ndazts par un~r~elcan~ue
des~r~tnts
de l’a; étc svivar~tlaql(elle
seeot~~ent
ses deux autresf uces , paricigezzt
le t~tr~rcjdreen deux autres
T/ ,
T n et en r~n he.~a~E~rel~e~ta~~ne ~ ,
tronc deprisuze qu adrangii laire ,
dont une des aré~es Is~térales estnull~ ~
tels que
~~~,~aor~s~r~~~or~.
SoitSS’S~f~rn ~ fig. 4 )
le tétraèdre dont ils’agit.
Par un
point C ,
ypris
arbitrairement sur l’arêteS~S’~,
soient con-duits les
plans ACB’ A~CB~ ~ respectivement parallèles
aux facesss//S/// , ss/s/// .
tqui contiennent
l’arêteSS,///, opposée
à S~S~~,Ces
plans
diviseront le tétraèdre donné en deux autresS~A~CB~ ~ S~rA~’C ~« ?
que nousreprésenterons respectivement
parTI, Ti~ ,
etun corps hexaèdre
heptagone,
terminé par les deuxparallélogram-
mes
CS, CS~,
les deuxtriangles A~CB~
AIICBI/ et les deux tra-pèzes SA’.~~5~«, SA~~~’l5ru; lequel
corps que nousreprésenterons
par
Q,
n’est autrequ’un
tronc deprisme quadrangulaire,
dont unedes arètes latérales est nulle.
Soit
conduit ,
par CB’ etCA~ ~
unplan coupant
en D l’arêteSS";
ceplan divisera
le corpsQ
en deuxprismes ria n guI n ires,
l’ l1 n.que nous
représenterons
parP,
ayant pour ses deux bases A~~GBfQUESTIONS
et
SAI’D ;
etl’autre,
que nousreprésenterons
parP/// , ayant -pOl1~
~es deux bases A~CB/~et DB/-S"’. Posons ei-l,-îii
CS’ -,a’,
CS~=~~Nous aurons d’abord "
En considérant le
triangle
AICR’ comme la base commune duprisme triangulaire
P etdu tétraèdre TI ,
leurs hauteurs seront pro-portionnelles
à AIS et~.~5~ ~
de sortequ’un
auraPour une semblable
raison ,
on aura aussiEn considérant ~~5~~~ comme la base du tétraèdre
TI,
ce tétraè-dre aura même hauteur que le
prisme .P~ ;
de sorte que Pl~~ sera à TI comice letriple
de l’aire dutriangle
~~~~~~D est à l’aire du trian-gle
~’~B’A~.Mais,
parce que cestriangles
sontsemblables ,
leurs aire.sont
proportionnelles
auxquarrés
de leurs côtés’homologues ;
desorie
qu’on
aura ,Pour tfhe semblable
raison)
on aura aussiRESOLUES.
II7~Prenat~t ,
tour à tour y lasomme
deséquations -(2-)
et(~) ~
etcelle des
équations (3)
et r(5 J.,
en ayantégard à l’équation (1) ,
il viendra
~ou ~ en
chassant
lesdénominateurs, transposant
et ordonnantPrenant successivement la somme des
produits
de ceséquations,
d’abord par 3TI/ et
.~~ 9 puis par Q
et.-3T~ ,
eu divisant1~
pre- mier résultat par ~f~ et le secondp~r a~ 2
il viendrad’où -’
-enmultipliant
membre à membre et divisant para~~« ~
~~ bien
enfin ,
endéveloppant , réduisant, transposant
etordonnant
Or,
cetteéquation
a deux racinesImaginaires qui
ne sauraientconvenir à la
question qui
nous occupe En neprenant
donc quesa racine
réelle ,
on aurasimplement
comme l’annonce leti~éorérne,
T~~~’D~~N~’~
l~~’. Lesplans
conduits par un mêmepoint, pris
arbitrairement dans l’iniériei-,r de la base d’un
tétraèdre, paral-
lélement à ses trois autres
faces, partagent
ce tétraèdre en trois au-tres tétraèdres
~’r , T//> ’T ~rr ,
trois he~uPdr~e~~hepta~ ones , re,,’çpec-
ti~aement
opposés Q/, C~rr, C~’r!, lesquels
sont des troncs deprismes triang~ulcrires , ayant
une arête latéralenulle ,
etenfin
unparâllé- lipipède P ,
telsqu’on
aDémonstration. Les trois
premières équations
résultant tout na-turetlement de ce que chacun des trois
systèmes
de corpsT/1,
T//,/et
Q/Y’ T///,
T/ etQl’/, T/,
rl// etQI//
se trouve dans le mêmecas que les trois corps du ~~~//2~
III;
laquatrième
seule a be-soin d’être déin(-)îitrée.
Pour y
parvenir,
soit S’b"-S"’( fige 5 )
la base du tétraèdredonné,
et soit 0 lepoint pris
arbhratremeut dans son intérieur parlequel
on a conduit desplans respectivement parallèles
à ses troisautres
faces ;
cesplans
coupant leplan
de ta base suivant les droitesRESOLUES.
II9Les
triangles A’OB’, A"OB",
A"’OB"’ seront les bases de nostrois tétraèdres dont nous supposerons les sommets
respectifs
enCI cil,
,C"’ , et
que nousreprésenterons respectivement par, 1"
y~
jT~ AlorsOC’, OC" 1
©C"’ seront les trois arêtes d’un mêmeangle
duparallélipipède P;
et cetangle
sera évidemmentégal
àchacun des
angles C’ , C",
C"’ des tétraèdresr, ~’’n
9 r~lais , lorsqu’un parallélipipède
et un tétraèdre ont unangle
triè-dre
égal
le volume duparallélipipède
est au volume dutétraèdre,
comme six fois le
produit
des trois arêtes duparallélipipède qui
comprennent
l’angle
dont ils’agit,
est auproduit
des trois arêtesqui
comprennent son
égal
dans le tétraèdre. En observant donc que leparallélipipède
P a une arête commune avec chacun des tétraèdres?B 1-Y¡, ~’’n· ,
et que ces trois tétraèdres sontsemblables ,
on aura«Mais ,
si l’onreprésente
part’, 111,
t tlll les basesrespectives des
tétraèdres
T," TII, T111 1
etpar pl, pl/ ,11111
lesparallélogrammes opposés OS/,
OSIIE,OS~ ~ qui
avec ettxcomposent
la base du te--t&4~dr,e proposé,
on auraéquâions qllÎ, comparées
auxprécédentes-,
l-eschangent
encelles-ci"
dbntr le
produit
estMais,
par le-théorème l~ ,
on, a¿donc,
en. substituant et chassant ledénoininateitr,-,
B
comme l’annonce le
théorème. -
.,
De ces
quatre
~~~.a~~.~t~.4 ~fv:r Inn;. t-f. 7~iYy i~~, déduireplusieurs
autres;~t 1.9 S y ~âSlL~d~$ ~s~~4~. ~~!’~:L~n ,1’,uB£
~A ~..1.’x.i.61~~4~6i~~4 ces v~.1eurs
dans les trois.prel’Qièrt?s )
· t-t cliaSs8nt les- dé- 2 Là. . ~,, 1 i~iidrîtIl;
En éliminant entre ces
équations
~~~~~qUt:1eûnqut?s
desqnanlitps
"f L -- 11 ¡ / - s J/ - l
troisième d’ ;. d~e-méme et on auM~’
~~‘f ~~’
~~’9~ ~~
j’;Jr ~J a
trûuHèrneisparü~ifa
ü (:l!e-lltenle et on Q~ra~.l~F~~~.~ ~‘~.~ ~
~. Les‘ ~~‘a~s con~li,(;tç ~~~~~~~é~n~nt
auxfaces
d-*u,n
t~;~r~a~dre ,
~:~~ unf~~~~~~~e ~oi~t ~~~i~
u~~i~~azreme~t dans son~g~~~t‘~~u~’ i l~r~~~~ti~‘‘ c~’’~.~£~~"e~~dT~’
en1~~~~or~’~ parties
dontquatre
~ , ~ ~ , IP// »
~’>~, sont desparallélipipèdes ayant
chacun unangle
~ri~~’~~e
co~~rr~u~ ‘a~e~, l’ui ;~~ ~~a~~re‘ au~res. ‘~ ~- ~~‘, ‘ ~’l~,
’~«~ sont des~~~ro~d~#es
qui
lui sontsemblable.,,r,
etqui
sontrespectivement
op-~r~a~s ~ ces ~a~alié~ipip~des ; enfin
les sixdernières
que nous dé-signerons ~at~ ~ pp’ ) , ( ~P~J ) ~ ~ ~‘~!! ~ ~ ~ ~P~~r ~ ’ ~ ~ y~~ ~ ~ ~ ~npnt ~ ~
~ui~x~rr~
le~parallé~~~ip~d~s entre le~~~x. ~~s
elles sea~rou~er~~t situées,
sor,,,t des troncs de
prismes 9r~adra~~u~ui~°es ~ ayant une ar~te
la-Tom. ~~’,~~1.
J 7 ’
téràle
nulle ;
et on a, er~tre cesquatorze parties, les dix
relationssuiva~zie,r : ,
Démonstration. Ces relations résultent tout
naturellement
de ceque les
quatre systèmes
desept
corpsse
trouvent,
les uns parrapport
aux autres,dans
le cas duth~o·
rème
,~~’.
’ "RES 0 LUE S.
I23De ces relations on peut en déduire une multitude
d’autres, parttài lesquelles
nous nous contenterons designaler
lesplus
remar-quables.
En extrayant la racine
cubique
duproduit
desquatre dernières,
on
~btient ~ sur-le-champ,
!
rÎ
Si,
entre ces mêmesquatre
dernièreséquations,
on élimine tourà tour trois des
quatre quantités T, TI, TII , Tit~,
ou aura, On tire encore de ces
équations,
en lesmultipliant
parT,
t7e,
~‘« , ~’~~~ ,
etremarquant qu’alors
leurs seconds membres ’devien-nent