R6publiquu dgOrirone I)6mocratique et poputaire
I
Minist0re de I'Enseignpment sup6rieur et de la Recherche scientilique
I
LTNTVERSITE DE JIJEL
Facult6 des Sciences Exac'tes et Informatique iDdpartement de Chimie
I
i
M6moire de fin {'6tude En vue de l'obtention du Mager II
I
Opfion : Chimie phamraceutique : Science de la matidre
Conposition deJury:
MrBelghobsi Mabrouk Mme Bouchair
Mme Mechouche Nadia
Pr MCB MAA
Pr6sident Examinatrice Encadreur
antioxydante de quelques analogues de portant une fonetion ur6e ou thiourde
Prpsentd par: KRIKET leila
Antde univereitai rc 2017 -201E.
I
R6publique {lg6rienne D6mocratique et populaire
Ministire de I'Enseigniment sup6rieur et de la Recherche scientilique
i
T]NTYERSITE DE JIJEL
A,rl,, ,P++h'a b ,I(
ep Sciences Exactes et fnformatique p6partement de Chimie
Mdmoire de fin d'6tude En vue de l,obtention du Master II Option : Chimie pharmaceutique
Fifiire : Science de la matidre X'acult6 d
i
Evaluation de t'activi{6 antioxydante de quelques analogues de dihydrorybenzopyranF portant une fonction ur6e ou tlhiour6e
I
Composition de Jury:
Mr Belghobsi Mabrouk Mme Bouchair
Mme MechoucheNadia
Pr MCB MAA
Pr6sident Examinatrice Encadreur
nft universitaire 2017 -201t.
I
i
'S.emerciements
I
i
I
Je remercie tout d'abord el,Zen U tuut puissant de rnus avoir donmi la sant6, Ia Patience, la puis$arrce et Ia volontd pour rdaliser ce travail.
i i
Je tenais a remercier Oarticllidrement ma promotrice Mmc MECHO(ICIIE pour : sa humanitL, sapatience et displnibititd ainsi pour les effirts qu'elle a conserti durant la
lrdalisation de ce trovail.
Qu'elle trouve ici I'exlyession de ma reconnaissance et de mon respect.
J'aimerais igolement exprimer mQ gratitude d tous mes enseignants du master 2 surtout Mr
BELGHOBSI d'avoir Atue k prdspent de jury ainsi Mme BOUCHAIR pour ovoir accepte de juger ce travail.
Au mAme fitre, ie tiens aussi a rerlerci| Mr te chef de ddportement Mr BOWJERDA ,Mmc
i
turAHDAB, BouDABy'z et 9ALLAMT pour leurs encouragements.
A totdes les mains m'ont dtd tendus..
Didicaces
J+ [6fre ce travaif d :
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fln
"fl tout
Abr6viations
!: Le produit n I
2 z Le produit n 2
f: Le produit n 3
!: Le produit n 4 5 : Le produit n 5
{ : Le produit n 6
AA: L'Acide ascorbique
rc50: La concentration pour laquerf les radicaux libres se rdduisent itsl % RAP: L'activitd antiradicalaire
I
AEAC :L'activits anti oxydante du,iproduit testd par rapport au standard
Pf: pouvoir antioxydant
i
Ao: Absorbance de FI2O2
.{1: Absorbance de HzOz en prdsenie du produit.
Liste des figures Figure 1
Figure 4:
Figure 2 F'igure 5:
Figure 6:
Figure 7 Figure I
Figure 9
exemples des anti-cance{eux portants une fonction urdes ou thiourdes.
Exemple d'un anti bact{rien.
: Exemple des anti-infectieux.
exemple d'un anti-oxydants.
Structure chimique du ra{ical libre de DDPH Q,2DtPherryle-1-Picryl-lF{ydrazyle.) Modification du DPPH. fors du hansfert dlectronique.
05 05 06 06 10 10
1l 1l t6 l8
Schdma sur la r6action df test FRAP (Fenic reducing antioxidant power) Structure chimique du Trtplox.
Figure 10 : Mecanisme rdactionnel
lintervenant lors du test FRAP entre le complexe ferricyanide fenique Fe (IIf et un arirtioxydant (AH) .
Figure 10: Hystogramme des EACIdes echantillons et de I'acide ascorbique.
Liste des tableaux
Tableau l: principaux nutriments Tableau 2: Composds cibles Tableau 3 : pouvoir rdducteur par Tableau 4: pourcentage d'activitd
Tableau 5: IC50 et RAp des
ydants et leur sources alimentaires
des dirivds urdes et thiourdes avec les
urdes et thiourdes
8
l4 l7 I9
2A
Remerciement Dddicaces
Introduction g1nerale Abrdviations
Liste des figures Liste des tableaux Introduction g6n6rale
Chapitre I :
[. Les ur6es et les thiourdes Ll.Gdndralit6s
I.2. Mdthodes de synthdse des ur6es e{
I.2.1. Synthdse des I
I.2.1.t. Synthdse d d'isocyanate I.2.l.2.Synthdse d
a. Interaction avec b. Interaction avec I.2.l.3.Interaction
des amines
les isocyanates I.2.2.Les thiourees
a. A partir d'omirrc b. A partir d'amine
ableau de matiires
sur les ur6es et les thiourdes
des thiourdes
acide isocyanique ac6toacdtate dthylique
et d'isothiocyanate de carbone disutphide
02 02 02 02 02 03 03 03 03 04 04 04 04 04 05 05 06 06 I.3. Intdreb Biologique des urees et thiourdes
I.3.1. ActivitdAnti
r.3.3.
I.34.Anti thyroifdien L3.s.Anti bactdriens I.3.6. Anti-oxydants
Chapitre : II Les
tr.I.I€ shess oxydant
07
tr.2. Classification des antioxydants
II.2.1 .Classificati des antioxydants par rapport d leur mecanisrne d'action
II.2.I.l.Les primaries
secondaires II.2.I.2.Les
n.2 des antioxydants suivant la nature chimique
II.2.2.l.Les
a. Les enzymatiques
b. Les antiox non enzymatiques c. Les anti synthdtiques II.3. Activitd antioxydante et antiradi
II.3.l.Differente oxydante
II.3.1.1. Test au 11.3.1.2. Tesr de la power)
tr 3.1.3. Mdthode pararneter)
tr.3.1.4. RCduction radical- cation ABTS ou d6termination du TEAC tr.3.1.5. Pidgeage
utilis6 pour ddterminer l,activitd anti
07 07 07 07 08 08 08 08 08 09 09 09
tr.3.1.6. Pi6geage d activiry)
II.3.l.7.Ddtemri du CI50 II.3.1.8.Activird radicalaire ARp
Chapitre Itr et mdthodes
09 du fer FRAP (Ferric reducing-antioxidant l0
TRAP (Total radical-trapping antioxidant 1l
1l l2 t2 t2
13
radical superoxyde (OZ -)
peroxyde dhydrogdne (HzOzscavenging
Itr. l.Synthdse des moldcules Cibles Itr.2. Evaluation de l,activit€ anti
m.2.1. Le pouvoir Ill.2.2.Mdthode de
( FRAP > @educingpowerAssay)
l4
15
l5
pt HzOz l6
ChapitreIV IV.l. Pouvoir r6ducteur du fer (Test fV.2.Ddtermination I'activitd
Conclusion et perspective Rdfdrence bibl io graphique R6sumd
Itat et discussion
: Ferric Reducing Antioxydant power) parpidgeage deHzOz
t7
18
2l
rntuod"ition gdncirule
Introduction
Nous ne pouvons survi sans oxygdne. Rares 6taient ceux qui soupgonnaient rdcemment encore que ce souffle vie pouvait 6galement 6tre mais en rapport avec nombre de maladies. Ce paradoxe de l', est une des phdnomdnes les plus curieux de la nafure.
par I'oxygdne en soi, mais par les espdces oxyg6n6es Ces effets nocifs ne sont pas
rdactives formdes sur place. Cel i se crdent notamment par pertes successives d,un dlectron de lbxygdne mol6culaire conduisant d la formation du rcdical superoxyde, du peroryde d'hydrogdne et du radical yle.
Les antioxydants sont des I moldcules capables d'interagir sans danger avec les radicaux libres et de mettre fin ,i { rdaction en chaine avant que les moldcules vitales ne soient endommagdes' chaque moledute antioxydante ne peut rdagirqu,avec un seul radical libre et par consdquento il faut constfmment refaire le plein de ressources sinon il ya risque d'apparition du stness oxydant, Qli est ddfinit comme un d6sequilibre de ra balance oxydants/antioxydants, entra?nant de{ dommages cellulaires, et correspond d une perturbation
du statut oxydatif intracellulaire, ir{duite soit par production de radicaux libres. soit diminution de la capacitd de ddfense fntioxydant.
Aujourd'hui, les scientifiqueslse trouvent devant I'obligation de chercher de nouveaux moyens de lutte. En effet, ces prob mettent le praticien dans des situations ddlicates zurtout lorsque la vie de malade est
{nise en jeu .La solution de ces probldmes s,avdre donc urgente et impose la recherche de les moldcules. C'est sur cette base que des produits d'origine synthdtiques doivent 6tre di
Dans ce travail, nous int6ress6s d l'dvaluation de I'activitd anti-oxydante de quelques ddrivds acycliques de yranes portant une fonction urde ou thiouree par deux mdthodes diftrentes ainsi
present havail est scindd en deux part
ination de IC5s et l,activitd anti radicalaire. Le La premidre regroupant les principales informations sur les urdes et les thiorees, la notion stress oxydatif et de I'activitd antioxydant sous forme seconde partie, le matdriel utilise et la mdthodologie d'une synthdse bibliographique. Dans
de tnavail, les principaux r6sultats suivie des discussions. A la fin nous achevons notre travail par une conclusion et ve.
,so
Biblit
nthise
,gruphiqule
I
I
i I
I I
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L'hilnitre I
f:
ur les,
ourees/
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eralfies,s
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urees/
I.l.G6n6ratir6s i
i
Les urdes et les thiourdes dont des classes de compos6s organiques ayant la formule gdn6rale (RrRzP ca&Ir) c:x. l{urs structures se ressemblent res unes ar,* autreso l,atome d'oxygdne dans l'urde est remph{de par un atome de soufre dans le thiourde mais leurs propridtds physico-chimiques sont tput d fait differentes.
Les ddriv6s ur6es et Thiourfs prdsentent plusieurs activitds biologiques telles que des agents antibact6riens, anticanc6reuxl antivirarrx cnrinnnrnrroi,,^-+ ^+ ^--t !
I. Les ur6es et les thiour6es
I.2. M6thodes de synthise des L2.1. Synthise des ur6es
L'urde est le premier
Cha itru It G6n6r"lit(! ru.lu, ur6es et thiourds
antivirauxo anticonvulsivant et analgdsique [ll.
et des thiourees
organique synthdtisd en laboratoire, par < W6,hler ) en
1828, e partr de phosgdne ( de carbonyle) et d,ammoniac par une r6action
d'aminolyse. Toutefois, industuiel l'urde est produite par milliards de tonnes par an, en chauffant de I'ammoniac en de dioxyde de carbone [2].
Des mdthodes les sont rapportdes pour synthdtiser I'ur6e et bas6es essentiellement sur la rdaction d'une ine avec un isocyanate ou un agent carbonyld.
I2.1. Synthise i partir d'
La reaction se fait par I' nucldophile de I'eau sur le carbone central de la fonction N{=O. Le produit r6su l'acide carbamique, rlagit avec une seconde mol6cule d'isocyanate pour donner I'urie aprds l'dlimination de COz (schima l) [3,41.
RN=C:O + HzO --+
l**"o
v
*-*-"-o-c..*-RrBfr
HH
Sch6ma I
2
o
*-f-"-otil H
hll o
K:'*'A."-Rr HHtt
I: G6n6ralitds sur les ur6es et thiour6s I.2.2.Synthise i partir des amines
Les urdes peuvent 6tre avec des pr6cautions approprides, d partir des amines en prdsence de diftrents rdactifs I'acide isocyaniques, les isocyanates et les esters
RNH2 r.f rNc:o
-
I I I
I
II Sch6ma 2
I
La condensation des amines ulo"cl l'u"ide isocyanique conduit d des ur6es avec de bons rendements (schdma 2)- Lardaction
l" ruit en milieu acide, mais elle est plus rapide qu,avec les sulfonamides [5]. i
i
b. fnteraction avec I'ac6toac6tate 6tfyfique
La rdaction des amines avec I 6thylique est une mithode efficace pour obtenir les urdes substituees [61. La
acide (schdma 3).
se fait en prdsence d,un catalyseur, une Zlolite
RNH2 + cata$seur
o R-.*-e..N-Rrtl
HHtl
RrNI{z
Sch6ma 3 LZ3. Interaction avec les
Ia condensation d'une amine avec bons rendements pl.
isocyanates conduit i des urdes substituees avec de
-->
Sch6ma 4 3
o
*'*-" ll HI
-N-H
HI
o
tl
/'C'
o
tl
R\N-C
HI
-N-R
HI
RNH2 + RN
1.2.2.Lq thiour6es
a. A partir d'amine aromafique et
Thiour6es ont 6td prdpar6s constante avec 1r0 dquivalent d,am
tT-o +
&
I.3.Intdr6ts Biologique des ur6es et
I: G6n6ralit6s sur les ur6es et thiour6s
'isothioqtanate
ac6ton
-- 1sh-
Sch6ma 5
I'acdtone i la tempdrature ambiante sous une agitation aromatique et 1r0 6quivalent d,dthylisothiocyanate on
H2O, r€{Lx, Hcldih.r6
R,
Sch6ma 6 thiour6es
Les urdes et les thiourdes ont int6r6t biologiques important qui ne peut ()tre ndglig6, ceux-ci sont utilisds dans tous les biologiques et mddicales, elles entrent dans la fabrication des mddicaments qui sert gudrir ou i soulager l'intensit6 de certaines maladies cornme : L,€ cancer, la tyroide, I
Donc elles possddent des les quelle nous citerons :
I3.1. Activit6 Anti *anc6reux
et activitd pharmacologlque remarquable ; parmi
Plusieurs produits i base d' anti-cancireuses cornme :
T"'
a
R
obtient un rendement dlev6 aprds fication par l'6ther p6trolier pl..
b. A partir il'amine et de carbone Les thiourdes sym6triques et
{slmdtriques peuvent Otre prepards par une ftiaction entre une amine et un carbone disulphide, t.'interm6diaire dans ce cas est un ddrivd aminodithiol au lieu d'isothiocyanate [71..
&-NHz *t*Arre
et de thiourdes sont disponible et utilis6s comme des
-La carmustine ou BCNU (chloro6thyl cyclohexyl ni leurs activit6s anti-cancereuses p6n6tration dans le cerveau, d sa agir. (Figurel) tSl.
-La fotdmustine est prescrite dans formes cdrdbrales (Figure l) tSl.
Cha tre I: Gr6n6ralit6s sur les ur6els et thiour6s ylnitroso-urde) et La lomustine ou CCNU
sont utilis6es dans le traitement des tumeurs c6r6brales assur6 respectivement gr6ce d sa liposolubilit6 et it6 de traverser la barridre hdmato-encdphalique pour
traitement du m6lanome malin diss6min6, y compris les
=r\-^-A *, r'ro r1r
Canrrru
Figurelzexemplesdes
I.3.3. Anti-infectieux
Les patients qui sont infections, il dtait donc ndcessaire
I3.4.Anti tyroidien
Le goitre est causd par I
tyroidiens on utilise certains deri (figure 3) I9l.
ie est gu6ri par des mddicaments anti- de la thiouree comme le 2-thiouracile,le carbimazole
€tre utilis6s simultan6ment pour ces cas. A ! cet 6gard, les d6riv6s de thiourde agissent comme une classe prometteuse e la trovirdine et I'isoxyl (figure 2) tSl.
N
5
rr t:to
,-^-,- ttJr- tr--,---*-cr
\---' o Loruustiue
-cllt
l'lo ota .d(
t-^--tty tr-,-4o^crq o cr!
FoEmusdrE
portants unefonction urdes ou thiourdes.
rs de H. I. V ont un plus grand risque d,avoir des d6velopper une seule classe de m6dicaments pouvant
S ,r-\.t--A
N"IL-N"tN-j
Figure 2 : des anti-infectieux.
I: G6n6ralit6s sur les ur6es et thiour6s
4r,rn
ll
oAtvAs
H
2- thiouracile
Exemple d' un anti-tyroidien.
X'igure 3
I.3.5.Anti bactdriens
Les ddrives de thiour6e antibacteriennes comme le I staphylococcus :
Benzoyl-3-
Figure 5:
un grand 3-aryl
potentiel pour agir en
thiouree qui a une
tant que substances
activite contre le
HH
--iFIN
\\.a
,;:-'-1Rr
i:__-:/
1
Figure 4:
l-3-aryl thiouree
mple d'un anti bacterien.
I.3.6. Anti-orydants
Les composds qui em I'oxydation d'autre substances sont appelds anti oxydants dans ces rdactions, les et l'hydrogdne sont transf6r6s i l,agent oxydant.
Ceux-ci peuvent entrainer des radi libres qui peuvent d6truire les cellules, parmi les cette rdaction : Benzoyl-3-parahydroxy phdnyl antioxydants utilisds pour luter
thiour6e, I -phdndthyl-3,piperidine- I - (figure 6) t9l.
.E=\.
1*{ rho,
_\
roxy phdnyl thiour6e.
d'un anti-oxydants.
Ch itre
II
.'LCS T A tioxydants
II.1.Le stress orydant
Un antioxydant est
I'oxydation d'autres substances chim
L'oxydation fait
des dlectrons d'une substance vers u qui entrainent des rdactions en
des cellules, ou bien cerlaines malad les maladies cardiovasculaires...etc.
itre II: Les anti
moldcule qui ralentit ues d leur contact.
ou emp6che
d'une r6action d'oxydor6duction qui transfbre agent oxydant. Cette rdaction peut produire des radicaux destructrices.
t naturellement fabriqu6s par les cellules. Or, face i
ution ou les rayons UV du soleil, la fabrication peut comme les cancers, les maladies neurod6gdndratives, Les radicaux libres (O''; O HOt', RO2', RO) et d'autres espdces non radicalaires ddrivdes de l'oxygdne : peroxyde d hydrogdne (HzOz), acide hypochloreux (HOCI), Ozone (O3), Oxygdne singulet (O2), itrite (ONOO-) qui ne sont pas r6actives mais peuvent 6tre des pr6curseurs de radicaux [10,
Par ailleurs, les radicaux libres certains facteurs comme le tabac. la
6tre augmentee, dds lors, I'excds de libres peut entrainer un vieillissement prematurd
C'est ld qu'interviennent les oxydants: en neuffalisant les radicaux libres, ils et protdgent ainsi I'organisme et lorsqu' il y avait un empOchent la ddgradation des cellu
excis des radicaux libres par rapport antioxydants on parle du stress oxydant fl}l.
IL2. Classilication des antiorydantsr
I
Il.2.l.Classilication de.s antioxydanf lar rapport i leur m6canisme d'action
Ind6pendamment de leur localisalion, les antioxydants peuvent agir e deux niveaux : en pr€venant la formation de radicaux
$ures oxygin6s (groupe l) ou en dpurant les radicaux
libres orygends formcs (groupe zl.l rn compldment de cette double ligne de d6fense, I'organisme est en oufte capable de
fenarer ou d'6liminer les moldcules endomrnag6es par I'attaqueradicalaire [13]. I
I
IL2.l.l.Les antioxydants primaires
I I
Ce genre d'antiorydants peutl inhiber la rdaction d'initiation et la propagation de I'orydation en participant au proc€ssirs d'orydation et en convertissant les radicaux libres vers leurs fonnes inactives. Les antijbxydants primaires sont g6ndralement des composds phenoliques (AH) capables de donner
{rn atome d'hydrogdne au radical libre et le convertir en un composd stable non radicalaire [10,f4J.
| - ,4i,i?
| 7 cli
I
I I
IL2. 1.2.Les antiorydants Englobent une large gamme pro-oxydatifs, des ddsactivateurs de
tre II: Les an
differentes substances chimiques chdlateurs de m6taux 'oxygdne singlet, des pidgeurs de la moldcule d'oxygdne, inhibiteurs des enzymes enzymes antioxydants [15].
Il2.2.Classification des suivant Ia nature chimique 112.2.1. Les antiorydants naturels
Plusieurs substances peuvent en tant qu'antioxydants Elles incluent le b€ta carotdne.
I'albumine, I'acide urique, les ines, les flavonoides, I'acide ascorbique, les composds phdnoliques, la vitamine E...etc. [l
Tableau 1: Principaux nutri antioxydants et leur sources alimentaires [16].
a- Les antioxydants
Les antiorydants enzymatiques dismutase (SOD), la catalase (CAT)
agit principalement de trois enzymes ; la superoxyde
la glutathion peroxydase Ces enzymes ont une action compldmentaire sur la cascade ire au niveau du 02. et du, H2O2 conduisant finalement
moldculaire [17].
d la formation de I'eau et de l, b. Les antioxydants non
ConEairement aux enzymes la plupart de ces composants ne sont pas sylrth6tis€s par I'organisme et doi 6te apportds par I'alimentation. Dans cette cat6gorie
Principaux nutriments antiorydants
Sources alimentaires
Agrume, melon, brocoli, fraise, kiwi, chou, Huile de tournesol, de soja, 0e mffi
cufs et les noix
Ldgumes et fruits orangds et vert foncds Poisson, eufs, viandes, cdrdale
iande, pain complet, ldgume@
Cdr6ales compldtes, baies et cerEE
d'antiorydant nous retrouvons les inesEetCIS].
itre II: Les:r
c. Les antiorydants synth6tiques
Les antioxydants sont gdndralement prepard en laboratoire, et principalement, a partir des
antioxydants naturels dans les
chimique, dans I'industrie alimentaire l'ajout d est une technique compldtement nouvelle [19].
Les antioxydants tel que la gallate propylde (PG) et le
tdtrabutylhydroquinone (TBHQ),
llel.
II.3. Activit6 antiorydante et an
efficaces et moins chers que les antioxydants naturels.
Il n'y a pas une mdthode le par laquelle I'activitd antioxydante peut 6tre mesurd quantitativement le plus souvent, il faut combiner les rdponses de tests diff6rents et compldmentaires pour avoir une i ication sur la capacitd antioxydante Prdfdrentiellement
pour la comparaison de produits imilaires , Plusieurs m6thodes sont utilis6es pour la
ddtermination de I'activitd anti nommdes d'aprds le nom de la substance utilis6e coilrme source de radicaux libres,
ORAC (oxygen radical absorbance
exemple : FRAP (Fenic reducing antioxidant power), ity), TEAC (Trolox 6quivalent antioxidant capacity) ou ABTS Q,2-azinobis 3-ethy ine 6-sulphonate) et DPPH+ Q,2- diphd,nyl-l- picrylhydrazyl) Pidgeage du d'hydrogdne (El2O2 scavenging activity) etc. [19J.
Il:i.1.Difierente m6thodes utitis6 II3.1.1. Test au DPPH
d6terminer I'activit6 anti oxvdante
Le DPPFf (ou l-picrylhydrazyle) est un radical stable i tempdrature ambiante et de couleur bleue istique. Sa stabilitd provient de la haute ddlocalisation des dlectrons n le long de la moldcu
€nrdier la relation structure/activitd
Il est un des premiers radicaux i avoir dtd utilis6 pour ydante des composds phdnoliques. Il possdde dans
sa sEuchre un 6lectron non sur un atome du pont aznte-azrlltu Sa particularite provient de la modification de ses i6tds d'absorption UV/Visible selon son 6tat: la forme rdduite absorbe n 515-518 nm alors sa forme oxydde ne prdsente pas de pic d'absorption.
9
N.N:
II: Les an
Figure 6.. Structure chimique du Iibre de DDP H (2, 2 DiPhenyle- I -picryl-Hydrazyle.) L'effrcacitd d'un antioxvdant €tre mesurde par sa capacitd d rdduire le radical. Ceci s'observait historiquement par le
(forme rdduite).
de couleur allant du bleu-violet (forme oxydde) au jaune
Noz e-
---,--D,
Figure 7 : Modi- du DPPH.lors du trawfert 1lectronique.
{}
-(o N-N
Oo"(-/\
n\
\\7,N-\ ,No'
H ,X
( )orru{ )
= Noz
Jaune
La rdduction du radical
antioxydant peut 6tre suivie par W- Visible, en mesurant la diminution de I'absorbance d 517 nm provoquee par antioxydants [20,21].
II3.l2. Test de la rGduction du fer (Ferric reducing-antioxidant power)
Le test FRAP (ou Ferric ing Ability of Plasma) est une mdthode bas6e sur le changement de coloration lors de la
(Fe') par bansfert d'€lectrons. Cette
nahre de la riaction de rdduction,
d'6lectron. L€ Uansfert d'atome
iduction du fer, de I'ion ferrique (F"r) i I'ion ferreux ion se fait en prdsence d'un antioxydant. De par la 'antioxydant doit prdsenter une capacitd cle donneur
hydrogdne ne sera pas le mdcanisme privil6gi6.
DPPH" Q,2'-diphenyle-l-picryl hydrazyl) par un
L'absorbance est mesurde i 700 nm 1.
10
Cha itre II: Les a
Figure 8 : Schdma sur la de test FRAP (Fenic reducing antioxidant power)
II.3.1.3. M6thode de TRAP (Total ical-trapping antioxidant parameter)
Ce test TRAP (ou Telomeric Amplification Protocol) est sp6cifique de l,action des antioxydants sui les radicaux
g6n6rateurs de radicaux libres.
ROO* Ces radicaux vont 6tre produits par des chlorhydratel ou le AAPHI2,2'
ce test, le BAP f2,2-azo-bis(2-amidinopropane) amidinopropane)l seront utilisds.
Cette m6thode est bas6e la protection fournie par les antioxydants sur la R-phycodrythrine (R-PE) au cours d'une r6action de ddcroissance de la fluorescence de
peroxydation contrdlde. Le potentiel decolorationl23l.
ioxydant est dvalud en mesurant la ddcroissance de la
tr.3.1.4. R6duction du radical- ABTS ou d6termination du TEAC
La mdthode TEAC (Trolox ivalent Antioxidant Capacity) permet de mesurer la c4pacitd d'un candidat i piiger le rad cation ABTS* (obtenu i partir de sels d'ammonium
de I'acide 2,2'-azi iazoline-6-sulfonique). La particularitd de cette m€thode est I'aspect competitif pui la mesure sera compar6 i la capacit6 d'unantioxydant de rdfdrence le Trolox (figure l0). I
6s h vitamine E.
important de noter que le Trolox est un analogge chimique
9 : Stnrctwe chimique du Trolox.
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II: Les an
Le test TEAC est 6galement une colorim6trique oir une ddcoloration de la solution bleue-verte contenant ABTS.* sera lors de la formation de ABTSH+ (couleur bleue
d verte). Cette ddcoloration dgalement 6tre quantifi6e par spectrophotomdtrie (Absorption WA/isible) d 734 nm.
II3.f.5. Pidgeage du radical (o2')
Cet essai 6value la capacit6 n produit i capter un mdical libre, I'anion superoxyde le systdme hypoxanthine/xanthine oxydase. Dans cette
Oz' Ce radical est g6n6rd in vitro
m6thode, le radical r6duit le (Nitro-Blue T6razolium) de couleur jauneo en bleu de formazan de couleur pourpre qui d 560 nm. Ainsi un composd antioxydant capable de capter I'anion superoxyde em la formation du bleu de formazan et la solution restera jaune. Les absorbances obtenues
rdduction du NBT2* par rapport i
composd antioxydant [24].
de calculer un pourcentage d'inhiibition de la
n tdmoin constitud du milieu r6actionnel d6pourvu de
II.3.1.6. Pi6geage du peroxyde dr (Hzozscavenging activity)
Le peroxyde d'hydrogdne est d6rivd non-radicalaire d'oxygdne et considdr6 comme toxique pour les cellules car il la formation des radicaux hydroxyles.
Une des mdthodes les plus peroxyde dhydrogdne est basde sur
conrmunes pour dvaluer la capacit6 du pi6geage du de cette moldcule dans le domaine de I'UV.
Comme la concenfiation de H2O2
de ce dernier A 230nm diminue
inue par les composds pi6geurs, la valeur cl'absorbance
. N6anmoins il est tout d fait normal que les echantillons absorbent 6galement i
mesurc d blanc [25].
longueur d'onde, exigeant ainsi I'ex6cution d'une
113.1.7. Ddtermination du CI50
Le CIso est inversement d la capaciti anti-oxydante d'un compos6, car elle exprime la quantitd requise pour diminuer la concentration du radical libre de SV/o. Plus la valeur de CIso es petfte, plus l'activite anti-oxydante d'un composd est grande.
Les concentrations qui piigent 50% [es radicaux libres ou concentration d'inhibition d 50%
r26t. II
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Il3.1.8.Activit6 anti radicalaire C est l'inverse de I'activit6 anti
RAF lt U50
13
Purtie perimentale7O
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et Mdthodes