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ANALYSE II, 2010-2011, 2e bachelier ing´enieur civil Examen du 10 janvier 2011— Solutions (r´esum´e) Version: January 11, 2011 (V1: 01/01/11)

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ANALYSE II, 2010-2011, 2e bachelier ing´enieur civil Examen du 10 janvier 2011— Solutions (r´esum´e)

Version: January 11, 2011 (V1: 01/01/11)

THEORIE Question 1

(a) Enoncer ce que l’on appelle repr´esentation int´egrale de Cauchy d’une fonction holo- morphe et de ses d´eriv´ees. Les hypoth`eses et notations doivent ˆetre clairement exprim´ees.

(b) Enoncer et d´emontrer le th´eor`eme de Liouvillerelatif `a la caract´erisation des fonctions holomorphes dansC avec bornation “polynomiale”. Les hypoth`eses et les r´esultats utilis´es dans la preuve doivent ˆetre clairement exprim´es.

Question 2

Dans le cadre de la transformation de Fourier des fonctions int´egrables dansR, ´enoncer la propri´et´e appel´eeTh´eor`eme de transfert.

Solution: voir cours et notes de cours.

EXERCICES Question 1

1.1) On fixe un rep`ere orthonorm´e de l’espace. On consid`ere la surface S constitu´ee des points de la sph`ere centr´ee `a l’origine et de rayon1, dont les coordonn´ees cart´esiennes sont positives et telles que l’abscisse soit sup´erieure ou ´egale `a l’ordonn´ee, soit, analytiquement:

S=

(x, y, z) : x2+y2+z2= 1, x≥0, y≥0, z≥0, x≥y

� .

On consid`ere aussi la fonction vectorielle f(x, y, z) = [x, z� +x, z].

(a) Repr´esenter la surface S.

(b) D´eterminer un param´etrage injectif r´egulier de la surface S.

(c) En sp´ecifiant l’orientation que vous choisissez, d´eterminer la valeur de l’expression

� �

S

rot(f�)•�n dσ

o`u�n d´esigne la normale unitaire `a la surface orient´ee.

1.2) On fixe un rep`ere orthonorm´e du plan et on consid`ere la courbe d’´equation cart´esienne 4x2+y2= 4.

(a) Repr´esenter la courbe dans un rep`ere orthonorm´e.

(b) Si C d´esigne la partie de la courbe situ´ee dans le quatri`eme quadrant, d´eterminer la valeur de l’int´egrale suivante, en sp´ecifiant l’orientation que vous choisissez

C

xdy

Solution 1.1) (a) et (b) : la surface est une partie de la sph`ere centr´ee `a l’origine et de rayon 1; un param´etrage injectif et r´egulier de cette surface est donn´e par

φ(ϕ, θ) = [cos� ϕsinθ,sinϕsinθ,cosθ)], ϕ∈[0, π/4], θ∈[0, π/2].

Il s’ensuit qu’un vecteur normal `a S au point de param`etresϕ, θ est

N(ϕ, θ) =� Dϕφ(ϕ, θ)� ∧Dθφ(ϕ, θ) =� −sinθ [cosϕ sinθ,sinϕ sinθ,cosθ].

(2)

Ce vecteur est orient´e “vers le sens de la concavit´e” (ie vers “l’int´erieur” de la sph`ere).

Une repr´esentation de la surface est la suivante

0.0

0.5

1.0 X 0.0

0.2 0.4

0.6 Y 0.0 0.5 1.0

Z

(c) Un calcul direct de rotationnel (en utilisant la d´efinition) donne (rot �f)(x, y, z) = [−1,0,1].

Cela ´etant, en utilisant la d´efinition d’une int´egrale sur une surface ainsi que l’orientation d´efinie par la normale ci-dessus (auquel cas�n= N(ϕ,θ)

N(ϕ,θ)� ), on obtient successivement

� �

S

rot(f�)•�n dσ =

π/4 0

π/2 0

[−1,0,1]•N(ϕ, θ)� dϕdθ

=

π/4 0

π/2 0

cosϕ sin2θ−sin(2θ) 2

� dϕdθ

=

�� π/4 0

cosϕ dϕ

� �� π/2 0

sin2θ dθ

−π 8

π/2 0

sin(2θ)dθ

= �

sinϕ�π/4 0

�� π/2 0

1−cos(2θ)

2 dθ

+ π

16

�cos(2θ)�π/2 0

=

√2 2

π 4 − π

8

= π

8

�√ 2−1�

Solution 1.2) (a) La courbe d’´equation cart´esienne 4x2+y2 = 4 est l’ellipse centr´ee `a l’origine, de grand axeY repr´esent´ee ci-dessous

�1.0 �0.5 0.5 1.0X

�2

�1 1 2 Y

(b) Un param´etrage r´egulier injectif de la courbeC orient´ee dans le sens contraire des aiguilles d’une

montre est le suivant �

x=x(t) = cost

y=y(t) = 2 sint t∈�

−π 2,0�

. En utilisant la d´efinition des int´egrales curvilignes, on obtient

C

xdy=

0

−π/2

x(t)Dty(t)dt=

0

−π/2

2 cos2t dt=

0

−π/2

(1 + cos(2t))dt=π 2

(3)

D’autres possibilit´es de param´etrage peuvent bien sˆur ˆetre utilis´ees. En voici deux exemples.

- (i)x=x, y=y(x) =−√

4−4x2,x∈[0,1];

C

xdy=

1 0

xDxy(x)dx= 4

1 0

x2

√4−4x2dx=. . .=π 2 - (ii)x=�

1−y2/4, y=y,y∈[−2,0];

C

xdy=

0

2

x(y)dy=

0

2

x(y)�

1−y2/4 dy=. . .= π 2

Question 2

2.1) On donne les fonctionsf ,g etl par

f(z) =e1/z2, g(z) = 1−cosz

z4 , l(z) =sin(πz) 1−z2 (a) O`u ces fonctions sont-elles holomorphes?

(b) Quels sont leurs z´eros? Quelles en sont les multiplicit´es respectives?

(c) Quelles sont les singularit´es isol´ees? De quels types sont-elles?

(d) D´eterminer le r´esidu en chacune des singularit´es isol´ees.

(e) D´eterminer le d´eveloppement de Laurent en chacune des singularit´es isol´ees.

Solution. Cas de la fonctionf.

(a) La fonctionf est holomorphe dansC0et ne se prolonge pas en une fonction holomorphe en 0 car sa limite en 0 n’est pas finie5.

(b) La fonctionf n’a pas de z´ero car la fonction exponentielle ne s’annule pas.

(c), (d), (e) Vu ce qui pr´ec`ede, la seule singularit´e isol´ee def est 0. De plus, en utilisant la d´efinition de la fonction exponentielle, on a directement le d´eveloppement

f(z) = 1 +

+

m=1

1 m!

1

z2m, z�= 0 donc le d´eveloppement de Laurent est

f(z) =h(z) +H

�1 z

, z�= 0 avec h(z) = 1, H(Z) =

+∞

m=1

Z2m m! .

Il s’ensuit que 0 est singularit´e essentielle (carH n’est pas un polynˆome) pourf et que le r´esidu def en 0 est nul (car le coefficient deZ dansH est nul).

Cas de la fonctiong.

(a) Vu son expression, la fonctiongest holomorphe dansC0. De plus, `a partir du d´eveloppement en s´erie de Taylor de la fonction cosinus en 0, on a

cosz= 1−z2 2 +z4

4! +z6 G(z), z∈C avecGholomorphe dansC. Il s’ensuit que

g(z) = 1 2z2 − 1

4!−z2G(z), z∈C0.

Ainsi limz→0g(z) =∞, ce qui implique quegne se prolonge pas en une fonction holomorphe en 0.

(b) Les z´eros du num´erateur sont les nombreszk = 2kπ, k∈Zcar on a cosz= 1 si et seulement s’il existek∈Ztel quez= 2kπ. De plus, ces z´eros sont de multiplicit´e 2 carD(1−cosz)|z=zk= sinzk = 0 etD2(1−cosz)|z=zk = coszk= 1. Pour tout entier non nulk, on peut donc ´ecrire

g(z) = (z−zk)2Q(z)

z4 , z∈C0

5en fait, elle n’existe pas car, par exemple, limz0,z∈Rf(z) = +∞, limz0,iz∈Rf(z) = 0

(4)

avecz�→Q(z)/z4 holomorphe au voisinage dezk etQ(zk)/z4k�= 0. Les z´eros degsont donc les nombres zk = 2kπ, k∈Z0et ils sont chacun de multiplicit´e 2.

(c), (d), (e) Vu ce qui pr´ec`ede, la seule singularit´e isol´ee de g est 0. De plus, en utilisant le d´eveloppement de Taylor de la fonction cosinus (cf ci-dessus), on a

g(z) = 1 2z2 − 1

4!−z2G(z), z∈C0 avecGholomorphe dansC. Il s’ensuit que le d´eveloppement de Laurent est

g(z) =h(z) +H

�1 z

, z�= 0 avec h(z) =−1

4!−z2G(z), H(Z) =Z2 2 .

Il s’ensuit que 0 est un pˆole d’ordre 2 pourg (car H est un polynˆome de degr´e 2) et que le r´esidu deg en 0 est nul (car le coefficient deZ dansH est nul).

Cas de la fonctionl.

(a) Vu son expression, la fonctionl est holomorphe dansC\ {−1,1}. De plus, on a

z→−lim1l(z) = lim

z→−1

sin(πz)−sin(−π) (z−(−1)) (1−z) =1

2Dsin(πz)|z=1= cos(−π)

2 π=−π 2 et

zlim1l(z) = lim

z1

sin(πz)−sin(π) (z+ 1) (1−z) =−1

2Dsin(πz)|z=1=−cos(π) 2 π=π

2 doncl se prolonge en une fonction holomorphe en−1 et 1.

(b) Les z´eros du num´erateur sont les entiers; ceux-ci sont de multiplicit´e 1 (pour le num´erateur) car Dsin(πz)|z=k=πcos(kπ)�= 0 quel que soit l’entierk. Cela ´etant, comme limz→±1l(z)�= 0 (cf ci-dessus), les entiers−1 et 1 ne sont pas des z´eros del. Par contre, tout autre entierkest un z´ero de multiplicit´e 1 pourl car au voisinage dek, on peut ´ecrire

l(z) =(z−k)L(z) 1−z2

avecz�→L(z)/(1−z2) holomorphe au voisinage de l’entierket L(k)/(1−k2)�= 0.

(c) Vu ce qui pr´ec`ede, il n’y a pas de singularit´e isol´ee. Les points (d) et (e) sont donc sans objet ici.

Question 2 (suite)

2.2) Soit γ le bord du carr´e centr´e `a l’origine, de cˆot´es parall`eles aux axes et de longueur de cˆot´e ´egale `a 2. On consid`ere qu’on parcourt ce bord “aire `a gauche” et qu’on utilise un param´etrage injectif. D´eterminer la valeur des int´egrales suivantes

��

γ

z dz

� ,

γ�z dz,

γ�(z− |z|) dz

2.3) D´eterminer la valeur de l’int´egrale suivante par “m´ethode de variables complexes”

+ 0

1 x4+ 1dx

Solution. 2.2) : voir l’examen du mois d’aoˆut 2009

2.3): voir notes de cours, autres questionnaires d’examen (et r´ep´etitions, cours de l’automne 2010 pour des calculs analogues)

Question 3

3.1) D´eterminer les transform´ees de Fourier (−,+) des fonctions f et g suivantes (en ex- plicitant et justifiant les calculs qui y conduisent)

f(x) =χ[1,1](x) =

� 1 six∈[−1,1]

0 sinon. , g(x) =e−|x|, x∈R

(5)

3.2) En d´eduire la valeur de l’int´egrale

R

sinx

x e−|x| dx

3.3) Montrer que les fonctions uetv suivantes sont orthogonales dansL2([0,2π]) u(x) =eix, v(x) =e−ix

Solution. 3.1) La fonctionfest la fonction caract´eristique d’un intervalle born´e; elle est donc int´egrable surR. Pour touty�= 0 on a alors

Fy±f =

1

1

e±itydt= 2

1 0

cos(yt)dt= 2

�sin(yt) y

t=1 t=0

= 2siny y .

Il s’ensuit que

Fy±f =

� 2 siy= 0 2sinyy siy�= 0

La fonctiong est continue surRet limx→±∞x2g(x) = 0; elle est donc int´egrable sur R. Cela ´etant, pour tout r´eely, on a successivement (en se servant encore de la parit´e de fonctions)

Fy±g =

Re±ixye−|x|dx= 2

+ 0

cos(xy)ex dx

= 2�

�� + 0

e−x(1+iy) dx

= 2�

� 1 1 +iy

= 2

1 +y2.

3.2) Vu ce qui pr´ec`ede et en utilisant le th´eor`eme de transfert, on obtient directement

R

sinx

x e−|x|dx = 1 2

RFxf g(x)dx = 1 2

Rf(x)Fxg dx =

1

−1

1

1 +x2dx= 2 arctg 1 =π 2. 3.3) Les fonctions donn´ees sont continues surR; elles sont donc de carr´e int´egrable sur tout intervalle born´e. Cela ´etant, en utilisant la d´efintion du produit scalaire dansL2([0,2π]), on a directement

< u, v >=

0

u(x)v(x)dx=

0

eixeix dx=

�e2ix 2i

0

= 0.

Question 4 Pourquoi l’affirmation suivante est-elle correcte?

Si f est holomorphe dans C et telle que limz→∞f(z) = 0, alors f est identiquement nul.

Solution. Comme la limite def `a l’infini est nulle, il existe une constanteR >0 telle que

|f(z)| ≤1 ∀z, |z| ≥R.

Par ailleurs,f est continu dans C, donc born´e sur toute boule. Il s’ensuit qu’il existe C >0 tel que

|f(z)| ≤C ∀z∈C.

Le th´eor`eme de Liouville (cf question de th´eorie de cet examen) permet donc de dire quef est constant.

Comme sa limite est nulle `a l’infini, cette constante est nulle. D’o`u la conclusion.

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