A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
A NTOINE B OMMIER
Propriétés de la matrice de diffusion, 2-amas 2-amas, pour les problèmes à N corps à longue portée
Annales de l’I. H. P., section A, tome 59, n
o3 (1993), p. 237-267
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237
Propriétés de la matrice de diffusion, 2-amas 2-amas,
pour les problèmes à N corps à longue portée
Antoine BOMMIER
Centre de Mathématiques de l’École Polytechnique,
91128 Palaiseau Cedex, France
Vol. 59, n° 3, 1993, Physique théorique
RÉSUMÉ. - On étudie la
régularité
del’amplitude
de diffusion 2-amas 2-amas pour lesproblèmes
à N corps àlongue portée.
ABSTRACT. - We
study
theregularity
of the 2-clusters-2-clusters diffu- sionamplitude
for Nbody problems
withlong
range interactions.1. INTRODUCTION
Nous étudions dans ce travail certaines
propriétés
de la matrice de diffusion 2-amas 2-amas pour lesproblèmes
à N corps avec despotentiels
à
longue portée (i. e.
décroissant à l’infinien ] x ] ~P p > 0).
Nous obtenonsen
particulier
des résultats sur larégularité
du noyau de cette matrice. Ce genre de résultats n’étaient connusjusqu’ici,
pour despotentiels
àlongue portée,
que pour leproblème
à deux corps.Cependant
on remarqueintuitivement que le fait de se limiter au cas 2-amas
2-amas,
c’est-à-direau cas où le
système
se scinde auxtemps proches
de l’infini en deux amas, luiimpose
d’avoir unedynamique
semblable à celle d’unproblème
à deuxcorps. Il n’est donc pas
surprenant
que la théorie de la diffusion dans ce Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique - 0246-0211 1Vol. 59/93/03/$4.00/ O Gauthier-Villars
238 A. BOMMIER
problème particulier s’apparente,
par ses méthodes et sesrésultats,
à celledéveloppée
pour leproblème
à deux corps. Ce travails’inspire
enparticu-
lier des travaux de Isozaki-Kitada
([I-K1], [I-K2]) qui démontrent,
dansle cadre du
problème
à deux corps àlongue portée,
une formule dereprésentation
de la matrice de diffusionS (À)
utilisant des modificateursindépendants
dutemps
et larégularité
de son noyau. Nous allons ici étendre ces résultats auproblème
considéré. Pour cela nous démontrerons dans unpremier temps
des estimations sur les valeurs au bord de larésolvante, qui
nous seront utiles pour établir une formule dereprésenta-
tion similaire à celle de Isozaki-Kitada. Nous construirons ensuite
soigneu-
sement les modificateurs intervenant dans la définition des
opérateurs d’onde,
afin depouvoir
suivre dans sesprincipaux
traits la démarche de Isozaki-Kitada[I-K2].
Des résultats
analogues
à ceux que nousobtenons,
maisse limitant au
problème
à courteportée,
ont été obtenus simultanément etindépendamment
par Erik Skibsted dans[Sk].
2.
HYPOTHÈSES, NOTATIONS, RAPPELS, RÉSULTATS
2.1.
Hypothèses
Nous considérons le hamiltonien à N corps dans !Rn:
où les
potentiels Vu
sontsupposés
vérifier leshypothèses
suivantes :2.2. Notations
On
reprend
engauche partie
les notationsemployées
usuellement dans l’étude duproblème
à N corps, que nousrappelons
ici.Dans un
premier temps
onsépare
defaçon
tout à faitclassique
lemouvement du centre de masse, ce
qui
nous ramène à l’étude du hamilto- nienH=2014A~+V(~) opérant
surL2 (X)
où X estl’espace
et
l’opérateur
deLaplace-Beltrami
associéà la
métrique q (x, y) _ ~ yi)-
Henri Poincaré - Physique théorique
Pour a,
unedécomposition
en k amas(i.
e. unepartition
de cardinalk,
...,
de {1,
...,N})
on note :Xa
représente l’espace
des variables internes aux amas, alors queXa représente l’espace
des variables externes, variables décrivant laposition
relative des centres de masse de chacun des amas.
On pose :
On a :
ce que l’on notera
plus
courammentHa
= -0394| Xa
+Ha,
Ha étant le hamilto-nien - + va
(~) opérant
surL2 (X~).
Pour
chaque décomposition
en k amas, on note03C3a=03C3pp (Ha)
etia =
U ab U {0 }
lespectre purement ponctuel
et l’ensemble des seuilsb c a, b#a
du hamiltonien interne Ha.
On
appelle
canal de réaction la donnée d’unedécomposition
en deuxamas, a, et d’un vecteur propre, de
Ha,
de valeur propre Dans la suite nous nous limiterons au cas où s~ n’est pas un seuil de Ha. Afin dene pas
compliquer
excessivement certaines démonstrations et la construc- tion desopérateurs
d’onde nous supposerons aussi que 8~ est une valeur propresimple.
Pour un intervalled’énergie
A et un canal de réaction donnés nousnoterons 03C003B1
laprojection orthogonale
sur le vecteur et pal’application
définie par :Nous
rappelons
que sous leshypothèses (Hl),
et sous la condition ia,Wa.
est à décroissanceexponentielle
en xa(voir
l’article[F-H]).
Comme nous utiliserons à
plusieurs reprises
le calculpseudo-différentiel
de
Weyl,
nous enrappelons
iciquelques
notations essentielles. Le lecteur désireux d’avoirplus
deprécisions
pourra sereporter
auxchapitres
18.4et 18 . 5 du livre de Hôrmander
[Ho].
Pour une
métrique (bx, Õç)
sur T* X et une fonctionm
(x, ç) (T* X) données,
onappelle
S(m, g)
la classe desymboles
Vol. 59, n° 3-1993.
240 A. BOMMIER
définie par :
On définit la
quantification
deWeyl
d’unsymbole a
de classe S(m, g)
par :
Si g est a variation lente et
03C3-tempérée, m
à variationlente,
cequi
seratoujours
vrai dans les cas que nous considérerons(cf. [Ho] 18 . 4),
onpeut
construire un calculsymbolique
dans la classeS (m, g) (cf [Ho] 18 . 5).
Nous utiliserons les notations
adA (B)
pour le commutateur[A, B], (~
pour
(1
+1
x~) 1~2,
R(z)
pour(H - z) -1
et cos(x, ç)
pourx, ~
.Nous définissons les
normes . ~~
sur 9(ER")
par :et nous
appellerons
les espaces de Sobolev obtenus parcomplétion
Pour
chaque
canal de réaction (X on définit une transformée de Fourierassociée,
comme suit :Soit
(À)
E B(LS (Xa), L2 (Sâ -1 )), s > 1 /2, À
> s, défini par :où F
f
est la transformée de Fourier de1:
c’est-à-dire :On note
9fi l’espace
de HilbertL2
+(0); L2 (Sâ-1))
etff cx
E B(L2 (Xa); 3Ù)
donné par :ff ex
seprolonge
en, ununique opérateur
unitaire etV f, gEL; (Xa) :
D’autre
part
pour toute fonction k :Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
2..3.
Rappels
On trouve dans une définition des
opérateurs
d’onde àpartir
demodificateurs
indépendants
dutemps
pour leproblème
à deux corps àlongue portée
se faisant à l’aide des solutions del’équation
eikonale.Donnons en ici un bref aperçu. Dans cet article Isozaki et Kitada montrent que, dans le cas du
problème
à deux corps avec unpotentiel
V(x)
vérifiantles
hypothèses (H 1 ),
pour tout~>0, 201410’7~1,
il existe R > 0 et~
des fonctionsréelles,
de classe C~ surtels que :
Ils définissent alors une
fonction §
par :et les modificateurs J par :
Ho
étant le hamiltonianlibre,
lesopérateurs
d’onde sont donnés par :Remarques. -
Pour leproblème
à courteportée, ( > 1), Wang
aproposé
dans
[W2]
une construction améliorée des fonctions de Celles-ci,
tout en vérifiant lespropriétés (2.3)
et(2.4)
ont pouravantage
de redonner par(2.5)
lesopérateurs
d’ondeusuels,
obtenus dans ce cas enprenant
J = 1. Comme nous n’utilisons par la suite que lespropriétés (2. 3)
et
(2. 4)
nous pouvons utiliser cette construction dès que p > 1. Cela nouspermet
enparticulier
de faire le lien avec la théorie usuelle de la diffusion pour lesproblèmes
à courteportée,
et de retrouver ainsi les résultats de Skibsted.- Dans le cas du
problème
àlongue portée,
contrairement auproblème
à courte
portée,
la définition desopérateurs
d’onde n’est pasunivoque.
La relation exacte existant entre les
opérateurs
d’onde d’Isozaki-Kitada et ceux de Dollard reste unproblème
ouvert, mais aucunargument physique
ne
permet
d’établir unepréférence
entre les deuxtypes
de définitions.Cependant
la méthode d’Isozaki-Kitada offre certainsavantages
techni-ques. En
effet,
si l’onajoute
à cette constructionquelques améliorations,
que l’on
peut
trouver dans~I-K 2],
la limite(2. 5)
devient trèsrapidement convergente
dans la classe deSchwartz, G (!?"), convergeant
alors ent-k
Vol. 59, n° 3-1993.
242 A. BOMMIER
pour tout C’est cette
propriété
essentiellequi permet
l’étude de larégularité
desamplitudes
de diffusion.2.4. Résultats
Pour
plus
declarté,
nous donnons ici lesprincipaux
résultats obtenus dans cet article etindiquons
où le lecteur pourra sereporter,
dans le texte,pour en trouver les démonstrations. _
Nous commençons par énoncer des estimations sur les valeurs au bord de la résolvante :
THÉORÈME 2. 1. - Soient :
. 6a,
.
Q±a
desopérateurs pseudo-différentiels opérant
surL2 (Xa),
desymboles
~(~ ~a)
tels que :et
.
des opérateurs pseudo-différentiels opérant
surL2 (Xb) vérifiant
deshypothèses similaires,
obtenues desprécédentes
enchangeant
les indices a et b.Alors
~l~ N
*,
s >l-1 2,
J un intervalle compact de R ne rencontrant pas 03C3 U i ’l’ensemble des valeurs propres et des seuils de
H,
il existe C E fF~ telle quepour tout et
Ce théorème est démontré dans la section 3.
DÉFINITION 2.1. - Pour oc
et 03B2
des canaux de réaction donnés et A unintervalle
d’énergie
compact inclus dans]sup (cC!, 813)’
+00[,
ondéfinit
lesopérateurs
d’ondeW;
et lesopérateurs
dediffusion SC!, 13 (A)
par :Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
les
opérateurs
i étant lesmodificateurs
dont on trouve la construction dans la section 4.On
appellera
alorsopérateur
dediffusion,
que l’on noteraSa,
fJ’ toutopérateur vérifiant
la relation suivante :pour tout
compact A
c]sup E~),
+00[.
On trouvera la
justification
d’une telle définition dans la section 4. Le choix des modificateursJa, est
en fait l’élément essentiel de notretravail,
nous
permettant
d’obtenir sanschanger
lesopérateurs
d’onde de bonnes~ estimations sur leur convergence.
DÉFINITION 2. 2. - On
définit
la matrice dediffusion ~«, ~ (À)
par :et nous noterons
8b, À)
son noyau,8b
variant dansSa
etSb,
lessphères
unités de T *Xa
et T*Xb,
et À étantl’énergie.
Nous montrons dans la section 5 la formule de
représentation
suivante :THÉORÈME 2 . 2. - Avec les
hypothèses (H 1 )
et lesdéfinitions précé-
den tes en notant
Ta,
i =Ha
on obtient pour tout À E]Sup (E(X, lE« 1J ~) :
Enfin le théorème
suivant, qui
constitue notreprincipal résultat,
donneles
propriétés
du noyau de la matrice de diffusion.THÉORÈME 2. 3. - Sous les
hypothèses (H 1 ),
et en supposant en outreque E0152 et
EJJ
sont des valeurs propres nondégénérées
deHa
etHb, 0~, À)
est unefonction
de classe en8b, À)
sur :(i) .@ l = {
À E]sup ["’-(cr U -r),
ma ESa, 03B8b
E si(c ’est-
à-dire si les canaux de réaction d’avant et
après di, ffusion
sontdistincts).
ii ) .@2 = {
À E + 00-r), sa’ eb E Sb~ ma =#=
sicr =
~3 .
Dans ce cas il existe C telle que :
La démonstration de ce théorème se trouve dans la section 6. Notons
au passage que
l’hypothèse supplémentaire
faite sur la nomdégénérescence
des canaux de réaction n’est pas
indispensable,
maissimplifier
sensiblement l’écriture de la démonstration. Nous renvoyons le lecteur à la remarque suivant laproposition
4.1 pourplus
deprécisions
à cesujet.
Vol. 59, rT 3-1993.
244 A. BOMMIER
3. ESTIMATIONS MICRO-LOCALES SUR LES VALEURS AU BORD DE LA
RÉSOLVANTE
Dans cette section nous démontrons le théorème
2 . 1, qui
est unegénéra-
lisation au
problème
à N corps des estimations micro-locales sur les valeursau bord de la résolvante obtenues dans
[J]
pour leproblème
à deuxcorps. Ces dernières montrent que si l’on
prend
desopérateurs pseudo-
différentiels
P ±
localisant dans larégion
entrantepourP’,
et dans larégion
sortante pourP +,
c’est-à-diresupportés
dans larégion
03BE)~03C3>0)
alors pour tout et touts>l-1 2
il existetel que pour tout Im
(z)
> 0Notre
problème
ici estlégèrement différent,
car notrelocalisation,
caracté-risant les
régions
entrantes et sortantes, neportera plus
sur les variablesglobales (x, ç)
mais seulement sur les variables externes(xa, ça)’
bien quel’on ait par ailleurs une certaine
localisation,
de naturedifférente,
sur lesvariables internes
(xa, ~),
due au fait que chacun des deuxfragments
estsupposé
être dans un état lié. Enparticulier,
il n’estplus possible
d’utiliserici la méthode de Mourre pour obtenir des estimations du
type (3 . 1 )- (3.3)
le commutateur desopérateurs Dxa
+Dxa . jcj
et H n’étantpas
positif.
Nous allons contourner cette difficulté en constatant(lemme 3 .1 ), qu’à partir
des localisations sur les variables internes et externes que l’on a, onpeut
se ramener à des localisations dans les variablesglobales
dutype (=L~.~7(~~(~), 81),
et engénéralisant
par la suite les résultats de
[J]
aux cas où l’on a ce genre de localisation(lemmes
3.2 et3 . 3).
Une fois ces lemmes établis la démonstration du théorème 2. 1 tient enquelques lignes.
On la trouvera tout à la fin de cette section.LEMME 3 . 1. - Soient 0 Õ
1,
ce et 03C3a tels que0,
et 03C3a - 03C3 si.
Q ±
desopérateurs pseudo-différentiels de symboles
q ±(x, ç)
tels que :.
Q;
desopérateurs pseudo-différentiels
desymboles qâ (xa, 03BEa)
tels que :et
alors
Remarque. -
Le résultat reste bien sûr vrai si onpermute
les termesQ ± (x~ Dx)~ Q~ Dxa) > .
Démonstration du lemme 3 . 1 . - La démonstration du
lemme,
écrite ci-dessous consiste à constater que, du fait de la
présence
du terme Pa.,qui projette
sur un canal de réaction à deuxfragments donné,
onpeut ajouter
à
l’expression (3.4)
différentsopérateurs pseudo-différentiels
de tronca-ture. Un
simple
calculsymbolique,
dans une classed’opérateurs
appro-priée,
donne alors le résultat.Dans la suite x est une fonction C~
(R)
telle que :et
VN
lesopérateurs
x>~N Q
+(x, Dx) Qâ (xa,
p« dont on veut montrerqu’ils
sont bornés.On choisit d’autre
part
une constantepositive K,
suffisammentgrande
pour que 1-
x
pa = 0.Introduisons les troncatures nécessaires :
2022
(i )
Troncatureen xa> - ~ x~03C4,
1- ô i03B4,
E 03C3aK+ 1 Soit
pa
projetant
sur un vecteur propre deHa,
à décroissanceexponentielle
en~,
on a :En utilisant cette même
propriété
del’opérateur
~« on constate aisément queVol. 59, n° 3-1993.
246 A. BOMMIER
est un
opérateur
borné. Et ainsi pour tout entier Nl’opérateur BN
étant borné..
(ii)
Troncatureen (~)~K.
On pose :
c.
(03BEa)
e Sf 1, d03BE2a 03BEa~2) et, d’aprés
le choix de K,
pour tout N e N
- où
BN
est unopérateur
borné..
(iii)
Troncatureen ( ~ ) ~ (
x)CX,
0 a 1- TOn pose
(1 -
c3(x, 03BE))
étantsupporté
dans larégion x~~(1/203BEa~) l’opérateur
2 /
(1
2014 c3(x, Dxa)) x ~N ( Dxa ~(-N/03B1)
est borné. D’autrepart,
par larégularité
du
potentiel,
on a pour tout N e f~JL’opérateur (1-
c3(x,
est doncborné,
et ainsi pour tout entier Noù
B~
est unopérateur
borné.Nous allons maintenant terminer la démonstration à l’aide du calcul
symbolique.
Les
symboles Q + {x, 03BE), (Q: (Xa, 03BEa)
cl{x)),
C2(03BEa),
C3(x, ç)
sont tousdans la classe
S 1,
+xi 2 s - 2
danslaquelle
un calculsymbo-
lique
devientpossible.
La constante de Planck est alorsh=x~1-03B4-03C4.
D’autre
part
l’intersection dessupports
de cessymboles
est vide. En effetsupposons que :
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
alors
et (x, ~)) ~
Ainsi on montre que pour tout N
Q~ Dx) Opw ~Qâ la)
c,(x))
C2 C3(~ DJ = ~ (( x ~ ~)
ce
qui
termine la démonstration du lemme.LEMME 3.2. - Soient
. 5
8 1 07 16
.
Q ±
desopérateurs pseudo-différentiels de symboles q ± (x, 03BE)
tels que :et
. A le
générateur
desdilatations,
A= 2 1 ( x . D x
+Dx. x),
et PA ±
lesprojec-
teurs spectraux de A sur R
± .
Alors V m, s > 0
Il ~
x>s Q ± (x, Dx)
Aim I IL2
+ 00.Démonstration du lemme 3.2. - On démontrera le lemme pour
;jc/Q’’ (x,
le(x,
étant simi-laire.
Pour la démonstration nous commencerons par définir
À
unopérateur positif, appartenant
à une certaine classed’opérateurs pseudo-différentiels
que nous
préciserons
etégal
àA,
modulo des termespetits,
dans larégion
où est
supporté Q + (x, ~).
Ceci nouspermettra
par la suite d’utiliser un calculsymbolique
avec lesopérateurs Q ±,
nous donnant les résultatsespérés.
Posons
No
tel queVol. 59, n° 3-1993.
248 A. BOMMIER
.
(i) Commençons
donc parpréciser
la construction deÀ.
Soit
oû x
est une fonction de troncature, de classe telle quex =1
sur] -
oo ,1] et x
= 0 sur[2, + oo [.
On a :
Soit al
(x, ç)
= ao(x, ç) + C ( x )No ç ) - No
où le choix de C seraprécisé
par la suite.
D’après l’inégalité
deFefferman-Phong (cf [Ho] 18.6.6), ~Ci(=R
telque :
B v i ~
Or on montre dans
l’appendice
Al que V8>0 BC~
tel que :et ainsi pour C assez
grand :
ce
On notera dorénavant
a (x, ~) = al (x, ç)
pour un tel C.D’après
cequi précéde ã(x, ç)
a lespropriétés
suivantes :De
plus
on montre enappendice
que :(A2) À
est essentiellementauto-adjoint
sur~ (~").
On notera encorepar
À
la réalisationauto-adjointe
deÀ.
Annales de l’Institut Henri Poincaré - théorique
(A3)
Pour tout Im(z) # 0 et p~R l’opérateur (Â - z) -N
estcontinu de dans
Hp+N(4Ô-3),p+N(4Õ-3)
de norme.
(ii)
Utilisons alors lespropriétés
deÀ,
à savoir que~(Â~l)=0,
etque
(A - Â) Q +
est un termepetit,
pour achever la démonstration du lemme.Posons f- (À)
= x-(À) . À > -2
où :/eS((~) ~ dÀ2 ) . On peut
donc construire (c~ [G]
et [H-S])
une
B
À)2 /
extension presque
analytique f~C~(C) de/_
telle que:Et on sait alors que pour tout
opérateur
G nonborné, auto-adjoint,
on a :Pour démontrer le lemme il suffit de montrer que V n, SE f~
Or en
reprenant (3 . 6),
commeA >_ 1,
..Et il suffit donc de montrer
qu’il
existe des constantes C et M telles que pour tout z EÉcrivons :
et estimons chacun de ces termes.
Vol. 59, n° 3-1993.
250 A. BOMMIER
Pour les
premiers
termes :et sont des
symboles supportés
dans larégion
oùainsi
(x, Dx)) (A - Ã)
est unopérateur pseudo-différentiel
declasse :
et en utilisant
(3. 5)
on a,V p e
R :Pour le dernier terme :
et
d’après (3.5)
~
de norme inférieure à K’ , avec
a’==(N+1) (6 520145)~ No,
pourIm(z)
N assez
grand.
Ainsi
d’aprés (3.7)
et(3.8),
pourtout p
e Ret de norme :
Il suit alors
immédiatement, No
étantsupérieur à m + s,
queest dans B
(L2 (f~n))
avec le mêmetype
demajoration
pour la norme, cequi
termine la démonstration du lemme.LEMME 3 . 3. - Soient
Q ± (x, Dx)
desopérateurs pseudo-différentiels vérifiant
leshypothèses
du lemmeprécédent.
Alors pour tout l E tout réel
s > l - 1 2
et tout intervalle[a, b] de
nerencontrant ni les valeurs propres ni les seuils du hamiltonien H il existe telle que pour tout et
Re (z)
E[a, b] ~
on ait :Démonstration du lemme 3.3. - On
peut reprendre
la démonstration du théorème 4. 3 de[J]
en utilisant les résultats du lemmeprécédent,
etles résultats abstraits obtenus dans
[M]
et[J]
que l’onrappelle
par lelemme suivant :
LEMME 3 . 4. - Sous les mêmes
hypothèses
surl,
s et z, il existeCi
E Rtelle que l’on
ait, uniformément
par rapport à z :Pour démontrer
(3.9)
nous commençons par introduire une fonction de troncaturex (H).
Soit x
une fonction de troncature telleque x =1
sur[a, b]
etsuppx
c[a -1, b + 1 ].
Lesfonctionsh
définies sur R par :sont toutes de classe S
«
À-1
’d03BB2 03BB~2)
et de semi-normes bornées uni- formément parrapport
à z pourRe (z)
GI etlm (z)
0. Enreprenant
une construction similaire à
(3 . 6)
on montre aisément que lesopérateurs
~
x~S _ (H) ~ x ~ -s
sont bornés pour tout réel s, uniformément parrapport
à z.Écrivons
alors :expression qui
ne faitapparaître
que desopérateurs
uniformément bornés parrapport
à z. Onpeut
doncremplacer R (z)
parx (H) R (z)
dans(3. 9).
Nous
développons
alors :Vol. 59, n° 3-1993.
252 A. BOMMIER
ce
qui, d’aprés
les lemmesprécédents
ne faitapparaître
que desproduits
et sommes
d’opérateurs bornés,
uniformément parrapport
à z, dans le domaine considéré.On démontre de même
(3.10).
Pour montrer
(3 . 11 )
nous introduisons de même?A + P 1 = 1 de part
et d’autre du terme R
(z)1,
cequi
donne enposant u= ( A )> :
ce
qui,
làaussi,
ne faitapparaître
que desopérateurs bornés,
uniformément parrapport
à z.C.Q.F.D.
Démonstration du théorème 2. 1. - Soit
Q: (x, Dx)
desopérateurs
vérifiant les
hypothèses
du lemme3.1,
avec 03C30.D’après
ce lemme ilvient,
Dour o assez
petit, V N ~NEt pour démontrer le théorème il suffit d’utiliser les résultats du lemme 3.3
appliqués
àQ±=(1-Q~1)
et le fait que pour touts>l-1 2,
( x) -s
R(zY 3c )’’’
est unopérateur
borné(résultat
de[M]).
4. CONSTRUCTION DES
OPÉRATEURS
D’ONDEPour un canal de réaction a donné la définition la
plus
naturelle desopérateurs d’onde,
au vu de la méthodedéveloppée
dans[1-K 2]
et de lasimilarité du
problème
considéré avec leproblème
à deux corps, semble être :où les modificateurs
J’, , sont
définis exactement comme dans le cas d’un Hamiltonien à deux corps avec unpotentiel
d’interactionla (xa).
En effetl’idée
sous-jacente
à cette définition est que pour destemps grands
ladynamique
dusystème,
scindé en deuxfragments,
estproche
de celle que l’on obtiendrait en considérant chacun des deuxfragments
comme uneparticule ponctuelle.
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
Avec cette définition des modificateurs
Ja,
onpeut
montrer sans diffi-culté
majeure
l’existence desopérateurs
d’onde et lacomplétude asymptoti-
que sous le seuil à trois amas.
Cependant
les estimations que l’on obtientsur
Ja, qui permettent
d’évaluer enquelque
sorte larapidité
de convergence des
opérateurs d’onde,
sont insuffisantes pour obtenir les résultats énoncés.On obtient en effet :
où les
Pi (xa, ~Q) (i = 1 , 2)
sont desopérateurs pseudo-différentiels supportés
dans les
régions ~a) ^_r
::f::( -1 )‘,
alors que l’on souhaiterait obtenir des estimations dutype
pour démontrer la
régularité
du noyau de la matrice de diffusion.Pour avoir de telles estimations nous allons construire des modificateurs
un peu
plus fins,
tout enimposant,
biensûr,
que lesopérateurs
d’ondesoient eux
inchangés.
L’idée de l’amélioration de ces modificateurs est due à E. Skibsted.Pour cela nous cherchons des modificateurs
la, j
de la formeoù les
m j (Xa, ~a)
sont dessymboles
à valeurs dans B(L2 (X~)),
et la fonction~a, ~
définie par :les fonctions
(j)~
étant construites comme dans[I-KI], ayant
despropriétés
similaires(2.3)
et(2.4),
c’est-à-dire telles queV(~~)eQ~(R~ ±(~):
.S~ ± (R, d, cr)
étant les ensembles définis par :De par ces
propriétés,
lesopérateurs
ont pourexpression :
Vol. 59~ n° 3-1993.
254 A. BOMMIER
où
/
dans
Q(R, [On
utilise ici lapropriété (4 . 2).]
Nous commençons donc par énoncer laproposition suivante,
que nous démontrerons à la fin de cette section.PROPOSITION 4 . 1. - Sous les
hypothèses (H 1 )
il existe pouri =1,
2 dessymboles (xa, ~a)
de classe S( 1 ,
+d,~ a 2 2
à valeurs dans2
Ça >
2B
(L2 (Xa)), définis
sur Q(R, d, ~
tels quem~ (xa, ~a)
etWa, J (xa, ~a), défini
par(4 . 5), véri,f’ient, uniformément
par rapport â1 E [d, M]
lesconditions suivantes :
Il nous suffit alors pour obtenir des modificateurs satisfaisants de recol- ler les fonctions
m~ ,
enposant :
où les fonctions
x ±, xo et
Xi 1 sont des fonctions de troncature de classe Coo telles que, avec08~1 :
Les modificateurs
J a, j
obtenus par(4. 1)
àpartir
de ces fonctions ontalors les
propriétés
voulues. Eneffet,
par la condition(i)
de laProposition 4. 1,
lesopérateurs
d’onde sontidentiques
à ceuxplus usuels,
obtenus en
prenant rna, ~ =1.
Enparticulier
lesopérateurs
d’onde sontindépendants
desparamètres crt,
et 5. D’autrepart
par lacondition
(ii)
et la construction(4 .1 )
on a :où
P~
est unopérateur pseudo-différentiel
de classeAnnales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
supporté
dans larégion
où cos(xa, ~a)
EÕ, cr~
+8].
Ainsi en choisis-sant convenablement 8 on
peut imposer,
à notreguise,
àl’opéra-
teur
P~
d’êtresupporté
dans unerégion
sortante(cos (xa, ~)~1)
ou dansune
région
entrante(cos (xa, ~)~ 2014 1).
Démonstration de la
proposition
4 . 1 . - Notations : Pour des raisons de clarté de notation nous omettrons lesindices j
et ± au cours de ladémonstration de cette
proposition.
On écrira aussiquand
cela neporte
pas à confusion m au lieu dem (xa, ~a) ~).
On notera enfinQ=Q(R,~ ±(~),
=(xa) qui
est un vecteur de f~n (N -2),
etNote : Nous remarquerons que si 8~ était une valeur propre
multiple
deHa la construction
logique
serait la même enprenant
pour leprojecteur
sur le sous-espace propre
correspondant. Cependant ~,«
ne seraitplus
dansce cas un vecteur de 2) mais un
opérateur
matriciel. La démonstration de cetteproposition,
tout engardant
à peuprès
la même structure, nécessiterait alors une écriture bienplus
lourde. C’est la raison pourlaquelle
nous avonspris
leparti
de nous limiter aux valeurs propresimples
de Ha.
On cherche les fonctions vérifiant les conditions de la
proposition
sousla forme m = m + n avec :
la condition
(ii)
s’écrit alors :modulo des termes
qui
sont des9((x)"~)
pour tout Ne N.Cherchons des solutions de
(I)
sous la forme de séries formelles :sommes dont nous
préciserons
le sensultérieurement.
En définissant les
opérateurs Ro
etRi
parVol. 59, n° 3-1993.
256 A. BOMMIER
et en
développant (Ia (x) - la (xa))
en série deTaylor,
onpeut
écrire formel- lement lesystème (I)
et la condition(ii)
ainsi :Nous allons construire par itération une solution du
système (II)
et montrerque les mk ainsi obtenus s’écrivent :
les mk et nk, i étant des
symboles
décroissant à l’infinien ~) ~ ~,
lesMk, des opérateurs
de B(L2 (Xa))
etles ik
des entiers.Plus
rigoureusement
définissons :et F la. sous
algèbre d’opérateurs agissant
surL2 engendrée
parTa
etles
opérateurs
demultiplication
par lescomposantes
de xa. On montre dansl’appendice
A4 que F 1ta est un sous-espace vectoriel de B(L2 (X~)).
De
plus
il estclair, d’après
leshypothèses (Hl)
sur lespotentiels,
et le faitque 03BEa
estpris
dans uncompact,
que pour toutk,
i E N on a :Annales de l’Institut Henri Poincaré - théorique
Nous construisons d’autre
part Ro
un inverse linéaire deRo,
deEk
dansEk-l’
pour tout k > 1 et un élément mo deEo
tel queet
(4 .14)
Pour cela on remarque
(se reporter
à[W],
parexemple)
que si l’on notep (t, Xa, a
le flotça). V x a
tel quep(0, a = x
on a, depar les
propriétés de ~ :
et
Ainsi
est bien défini sur
Q,
vérifie les conditions(4.14),
et est unsymbole
declasse S
(1,
+d§f ,
En outre(mû §a)-1)
EEo .
De même pour tout mk E
Ek,
k > 1est défini et est un élément de
Ek - l
vérifiantRo (Ra mk)
= mk.Il est alors aisé de constater, en utilisant les
propriétés (4.8)
à(4. 13)
que les suites définies par :
sont des solutions de
(II)
telles quemk
EE~
etnk
EEk
(x)F 1tex
pour tout entier k > 0.Vol. 59, n° 3-1993.
258 A. BOMMIER
Pour achever la démonstration il ne nous reste
plus qu’à
ressommer cessuites à l’aide d’une fonction de troncature x de Coo
(f~+)
telle quex (x) =
1pour
xl
etX(x)=O
pourx >_ 2.
On pose :où ~
et les constantesCk
sont choisies de telle sorte que m(xa, 03BEa)
soit unsymbole
de classeS 1 , B 2 + .
m (Xa, ~a)
vérifie alors les conditions de laproposition
1.C.Q.F.D.
5. FORMULE DE
REPRÉSENTATION
DE LA MATRICE DE DIFFUSION
Dans cette section nous établissons le théorème
2. 2, qui
donne uneformule de
représentation
de la matrice dediffusion, analogue
à celleobtenue dans
[I-K 1]
pour leproblème
à deux corps. Si notre démarcheest en
quelque
sortecalquée
sur celle de[I-KI]
nous sommescependant
amenés à utiliser
quelques arguments
différents pour enjustifier
larigueur.
Le
point
essentiel est en effet de contrôler uniformément en Im(z)
> 0 des termes de la forme(H - z) -1 Ta,
lesopérateurs
iet
Tb,j
étant définis par(4 . 6),
pourpouvoir
passer à la limite Im(z)
- 0au cours du calcul. Ceci est rendu
possible
par les résultats des sections 3 et 4.On calcule pour commencer :
car les
images
deW:
etW~
sontorthogonales
pour et car(I - i)
estcompact
dansL2 (Xa).
Ainsi :On notera :
S0152, f} (A)
=S0152, f} (A) - ~«, ~ P« P«
Et on a, en
posant Ta,
;=HJ, ; - J~ Ha
p
~~) J ~ g) = ((W1 - W~ ) ~
/* -t- ~
Appelons Il
et12
les deuxintégrales
se trouvant dans le dernier terme de cetteégalité.
En faisant intervenir lesopérateurs
transformée deFourier F03B1
et définis dansl’introduction,
en utilisant(2 .1 )
et(2. 2)
on obtient :
Choisissons ici les constantes
8, crt
et intervenant dans la définition desopérateurs
d’onde de telle sorte queTa,
i s’écrive comme la sommed’un terme
petit (i. e.
pour toutN E N)
et d’unopérateur pseudo-différentiel supporté
dans unerégion
sortante, et queTb, j
s’écrivecomme la somme d’un terme
petit
et d’unopérateur pseudo-différentiel supporté
dans unerégion
entrante. On a vu à la fin de la section 4 que cela estpossible. D’après
les estimations sur les valeurs au bord de larésolvante,
obtenues dans le théorème2 . 1,
on obtient alors desmajorations
uniformes en Im(z)
> 0 pour les termes pour tout ~>0. En utilisant cela pours > 1
et la définition des et il est clair que l’onpeut
passer à lalimite
pour ~~0
dansl’intégrale Il.
Enposant
il vientd’après (2 . 2) :
Vol. 59, n° 3-1993.
260 A. BOMMIER
Et pour la deuxième
intégrale :
on en déduit que :
/~ t
Avec la définition 2. 2 il vient :
ce
qui
donne le résultat du théorème 2. 2.’ ’ ’ "
6.
DÉMONSTRATION
DUTHÉORÈME
2.3La formule
(5.1)
nouspermet
de définir au sens des distributions le noyau de la matrice de diffusion(ma’ 6~ À)
il vient :%l’)
a S‘eb
+ 4 l 1t((Ît, - (À -
2l/4~(M
1- M2)
avec
Les
paramètres
et 8 étant choisis comme dans la sectionprécédente,
lesopérateurs pseudo-différentiels Dxa)
intervenant dans(4.6), qui
sont à valeursopérateurs,
vérifient les conditions desupport
du théorème 2.1.Quitte
à lesmultiplier
par des fonctions de troncature,appartenant
à la classed’opérateurs pseudo-différentiels S 1, B 2 + d~2 a 2 2 et de support
un peu plus large
on peut
utiliser
les conclusions du théorème 2.1. On en déduit que les opérateurs
support
un peuplus large
onpeut
utiliser les conclusions du théorème 2.1. On en déduit que lesopérateurs
sont bornés pour tout N et Il est clair alors que le terme
Mi
est de classesur 221,
ses dérivéess’obtenant directement de
(6.1).
Pour étudier la
régularité
deM2
nousdistinguons
deux cas :.
(i) a=l=b
En
particulier,
est borné pour toutN e fil,
et, auvu de
(6.2), M 2
est de classe Coosur D1.
.
(ii)
a=bEn reprenant les définitions des
opérateurs
etTa,
~ données par(4 . 1 )
et
(4.4),
on obtient :Il vient alors :
avec
Or on
sait,
de par lespropriétés (4.3)
et(4.6),
que r~)
est unsymbole
de classe
S (~)’B20142014~2014 ) et au vu de l’égalité (6.3),
il est clair que
B
B
/M2
est de classe Coo sur si et sur~~
siIl ne nous reste donc
plus qu’à
montrer que dans ce dernier cas on abien
l’inégalité (2.7).
Pour cela nousrappelons
ci-dessous un résultat de[I-K2] (théorème 4.1):
LEMME 6.5. - Soient
0§~1,
un s ym-bole de classe S
( x~-v, 20142014 ),
etÁ
lafonction définie
par:Alors :
Ce lemme
appliqué
à(6 . 3),
donnealors directement
l’inégalité (2. 7)
et achève ainsi la démonstration du théorème 2 . 3.Vol. 59, n° 3-1993.