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Etude théorique des alternances pair-impair dans les propriétés des amas Cn, C+n et C- n linéaires

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00209909

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209909

Submitted on 1 Jan 1984

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Etude théorique des alternances pair-impair dans les propriétés des amas Cn, C+n et C- n linéaires

P. Joyes, M. Leleyter

To cite this version:

P. Joyes, M. Leleyter. Etude théorique des alternances pair-impair dans les propriétés des amas Cn, C+n et C- n linéaires. Journal de Physique, 1984, 45 (10), pp.1681-1688.

�10.1051/jphys:0198400450100168100�. �jpa-00209909�

(2)

Etude théorique des alternances pair-impair

dans les propriétés des amas Cn, C+n et C-n linéaires

P. Joyes et M. Leleyter (*)

Laboratoire de Physique des Solides, Bât. 510, Université Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France (Reçu le 6 décembre 1983, révisé le 30 mars 1984, accepté le 5 juin 1984)

Résumé.

2014

Nous étudions les amas de carbone linéaires Cn, C+n, C-n (n ~ 7). Nous analysons d’abord la stabilité et l’énergie d’ionisation des Cn. Dans cette dernière étude il apparaît qu’il faut aller au-delà du modèle « à un

électron » de Pitzer et Clementi pour rendre compte des résultats expérimentaux (pas d’alternance des énergies

d’ionisation avec n). L’introduction des corrélations diélectroniques est faite à l’aide de la méthode de Gutzviller étendue aux petits amas, technique décrite dans d’autres travaux. Nous montrons aussi que, dans le cas de C3,

il faut envisager l’ionisation d’un niveau 03C3 et non 03C0 comme pour les autres Cn. En tenant compte de ces nouveaux éléments le calcul des stabilités de Cn, C+n et C-n est effectué ; l’accord avec les résultats expérimentaux, obtenus par sublimation (Cn, n impairs plus stables) par source à étincelle (C+n, n impairs plus abondants) et par émission

ionique secondaire (C-n , n pairs plus abondants), est satisfaisant. Pour montrer comment, en émission ionique (et

aussi par source à étincelle car les deux techniques donnent en général les mêmes résultats), la stabilité d’une espèce

donnée est reliée à son intensité d’émission nous discutons les mécanismes d’émission. Nous montrons en parti-

culier que la charge positive de bout de chaîne qui apparaît sur les Cn avec n impair peut être importante pour favoriser la création d’ion C-n avec n pair.

Abstract.

2014

We study the linear carbon aggregates Cn, C+n, C-n (n ~ 7). We first analyse the stabilities and the ionization potentials of Cn. In the latter study it appears that it is necessary to go beyond the « one-electron » model of Pitzer and Clementi to reproduce experimental results (no alternation with the parity of n of the ionization

potentials). We introduce the dielectronic correlations by using a Gutzwiller technique adapted to small aggregates.

This method is developed in other works. It also appears that, in the case of C3, the ionized level is of 03C3 type, not of 03C0 type as for the other Cn studied. By taking these new factors into account we calculate the stabilities of Cn, C+n

and C-n and find a satisfactory agreement with experimental results : in Cn, odd n’s are more stable ; in C+n, odd n’s

are more abundant in spark source discharge ; in C-n, even n’s are more abundant in SIMS. To show how in SIMS (but also in spark source discharge because the two techniques give, in general, the same spectra) the stability of a given aggregate is related to its intensity in the mass spectrum, we discuss the emission mechanism. In particular,

we show that the positive charge located on the end-atom of the Cn chains when n is odd may be important in the production of C-n clusters with an even number of atoms.

Classification

Physics Abstracts

36.40201379.20N201331.20P

1. Introduction.

L’etude des petits agr6gats metalliques (ou inor- ganiques) constitue un domaine de recherche en

plein d6veloppement. Sur le plan experimental en particulier, les nouvelles techniques de fabrication d’amas a 1’etat libre deviennent de jour en jour plus

efficaces. On produit des amas neutres en cellule de

Knudsen a tres haute temperature [1 a 3] ou par jet supersonique effusif [4, 5] ou ensemence [6 a 11]. On

peut 6tudier sur ces particules diverses proprietes ;

leur magnétisme par une technique de Stem et

Gerlach [12], leur structure electronique : etats de Rydberg [13], energies de cohesion [1 a 3], d’ionisation

[1, 4, 5, 14]. Une autre information provient de 1’exa-

men de leur spectre de masse (obtenu apres ionisation

par un faisceau croise d’electrons ou de photons)

dont les intensites presentent souvent des periodicites remarquables. Par exemple, les Sb’ sont syst6matique-

ment plus intenses pour n = 4 p (p entier, 1 % p z% 60) [8] ce qui suggere l’idee que, I’amas est constitue de

tetraedres Sb4 accoles autout d’un ion Sb4 .

D’autres techniques permcttent de produire directe-

ment des amas ionises. On peut citer parmi celles-ci :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0198400450100168100

(3)

1682

1’emission ionique secondaire (SIMS) [15, 16], les

sources a 6tincelle [17] et 1’evaporation de champ à partir de pointes liquides (LMIS) [18,19J. Les spectres de masse presentent, la aussi, des caract6ristiques

int6ressantes : periodicite dans les intensites ou pics remarquables. Les ions simples (Cu:, Agn , Au’) des

m6taux nobles, par exemple, presentent un comporte-

ment en dent de scie avec renforcement pour n impair [18, 20, 21], effet observe aussi, jusqu’A n - 30, pour les Agn [22]. Les Nn sont plus intenses pour n pair [23], les On pour n = 3 p + 2 (p entier 1 p 9) [24].

Dans cet article consacr6 au carbone nous aurons

l’occasion de citer les resultats exp6rimentaux pour

les amas neutres et ionises de cet element. De nombreux

papiers ont ete r6cemment publi6s sur ces particules [25, 26]. Au plan fondamental, le carbone a une impor-

tance particuliere car des amas carbon6s de type HC5N ou HC7N ont ete mis en evidence dans le milieu interstellaire [27, 28]; certaines propri6t6s,

comme leur forme, ont pu alors être d6termin6es.

Le carbone fait aussi partie de ces elements qui, a des temperatures accessibles par chauffage, donne, par

sublimation, des amas [23, 29]. Des arguments thermo-

dynamiques [30] montrent que cette propriete appa- rait pour les amas dont 1’energie de cohesion par atome n’est pas trop inferieure a celle du solide massif :

on ne sait pas produire ainsi des amas de m6taux de transition.

Nous rappellerons, dans le premier chapitre, les

resultats exp6rimentaux concemant 1’energie de cohe-

sion des Cn et montrerons comment les interpreter

dans le cadre du modele « a un electron » de Pitzer et Clementi [31]. Au chapitre suivant, nous 6tudierons

les energies d’ionisation des Cn et, du point de vue th6orique, nous verrons que l’on doit prendre en

compte les correlations di6lectroniques. On examinera

ensuite les C+ et C- produits en emission ionique

secondaire ou par source a 6tincelle et l’on rappellera

a cette occasion le m6canisme de formation des amas

qui semble jouer un role important dans les effets observes. 11 existe aussi des resultats sur les Cn +

que nous 6voquerons en fin d’article.

2. Structure ilectronique des Cn.

2. 1 RTSULTATS EXPTRIMENTAUX.

-

Dans 1’article de Berkowitz et al. [32] les amas sont produits a 1’etat

neutre a tres haute temperature (irradiation laser) puis ulterieurement ionises ; leurs intensites montrent une alternance jusqu’a C7, avec amas de n impair plus abondants. Les resultats obtenus par chauffage

direct (T - 2 600 K) [29] confirment ce resultat.

Ces donnees sont port6es figure 1 . 11 existe d’autres spectres obtenus par irradiation laser qui donnent le

meme type de r6sultat [33].

Pour certains elements, on ne peut relier simplement

les intensites mesur6es apres ionisation aux abon- dances des neutres car il peut se produire sous 1’effet

Fig. 1.

-

Ions C’ obtenus par ionisation de Cn neutres (laser [32], sublimation [29]).

[C’ ions obtained by ionizing neutral Cn (laser [32], subli-

mation [29].]

du faisceau ionisant des reactions de fragmentation.

Nous pensons que dans le cas d’amas a energie de

liaison 6lev6e ces phenomenes sont peu importants.

Ainsi, pour le cuivre (6nergie de liaison de Cu2 : 2,05 eV), les spectres de masse obtenus par ionisation ult6rieure d’amas neutres [10] sont nettement diffe-

rents des spectres, 6voqu6s plus haut, d’ions mole- culaires foumis directement [20] (ils ne presentent

pas d’alternances); on peut donc penser qu’ils refletent

les intensites des neutres.

Dans le cas du carbone (6nergie de liaison de C2 : 3,6 eV), on admettra aussi que les alternances de la

figure 1 repr6sentent les variations d’abondance des

amas neutres dont par consequent les stabilites sont

syst6matiquement plus 6lev6es pour n impair. La fagon precise dont interviennent les stabilites dans les

pressions partielles, par l’intermediaire de la fonction de partition, est decrite par des modeles thermody- namiques [31].

Z . 2 MODTLE DE PITZER ET CLEMENTI [31 ] . ALTERNANCE

DES STABILITES DES Cn.

-

Dans le modele de Pitzer et Clementi on suppose d’abord que la forme des Cn

est lin6aire. Dans ce travail, nous ne retiendrons aussi que cette forme qui nous semble bien representer

les molecules de carbone quand n est petit (n :5 10).

A part le calcul de Whiteside et al. [34], qui obtient

pour C4 une forme plane (losange) legerement plus

stable (de 0,26 eV) que la forme lin6aire (pour C3

ces memes auteurs obtiennent une forme lin6aire [35]),

les autres travaux sur cette question obtiennent

comme forme la plus stable [36, 37], ou adoptent pour

representer Cn [38], une forme lin6aire.

En dehors de ces resultats theoriques, il existe des

(4)

arguments exp6rimentaux. En astrophysique, 1’examen

des spectres de rotation des amas HCnN cites plus

haut a permis de remonter a leur forme qui est lineaire [27, 28]. Par ailleurs, les etudes de C,, U et C,, Th (faites en cellule de Knudsen [2, 3] ont permis d’obtenir

les variations des energies de liaison avec n et de

demontrer qu’il s’ajoutait une seule liaison quand

n augmentait d’une unite (1’atome etranger est en

bout de chaine pour n 3).

On peut comprendre aussi que, lorsque le nombre

d’atomes de 1’amas est petit, le carbone prenne

1’hybridation sp lineaire plutot que sp2 ou sp3. En

effet, faire passer un atome de l’etat fondamental a 1’etat hybride « coute » une energie d’autant plus

6lev6e que l’hybridation est plus complete (dans

l’ordre : sp, sp2, sp3). Ces demiers etats ne sont sta- bilis6s que lorsque s’etablissent des liaisons entre atomes mais, pour les tres petits amas, le nombre

maximum de liaisons possibles par atome est forc6- ment petit et 1’amas se place par consequent dans

1’etat de plus basse hybridation.

Les amas 6tant en hybridation sp, 2 n + 2 electrons de valence se placent sur (n - 1) niveaux J liants et sur deux niveaux Q de bout de chaine il reste 2 n - 2 electrons qui se placent sur des niveaux 1t.

Ce schema simplifié a ete confirme dans ses grandes

Fig. 2.

-

Niveaux d’energie de CS et C6 obtenus par un calcul self-consistant de type CNDO [60]. En accord avec le

modele de Pitzer et Clementi [31], il y a 2(n - 1) electrons Q liants, 2 x 2 6lectrons a de bout de chaine et 2(n - 1 )

electrons n. HOMO designe le niveau occupe de plus haute energie, LUMO le niveau inoccupe de plus basse energie,

at les niveaux de bout de chaine.

[Cs and C6 energy levels obtained by a CNDO self-consistent calculation [60]. In agreement with the Pitzer and Clementi model [31] there are (2(n - 1) Q bonding electrons, 2 x 2 a

electrons on end-atom levels and 2(n - 1) n electrons.

HOMO is the highest energy occupied level, LUMO the

lowest energy inoccupied level, a, the end-atom levels.]

lignes par des calculs self-consistants comme le montre la figure 2.

On voit, d’apres ce qui precede, que les amas neutres a n impair auront un nombre d’electrons rc multiple

de 4 et donc une structure 6lectronique complete ;

il apparaitra, par contre, une couche ouverte pour n

pair. En consequence, 1’accroissement 4J d’6nergie electronique 7c, E’ : 4J = I En - E:-1 I, est plus

eleve pour n impair (voir tableau I). Si l’on suppose

que les autres contributions a 1’energie de 1’amas pro- venant des electrons 6 et des repulsions entre noyaux

varient lineairement avec n, on voit que la stabilite des amas de n impair est plus 6lev6e.

Tableau I.

-

Valeurs de A: = E’ - E:-1 obtenues par le modele de Pitzer et Clgmenti en unitgs de [ fl [.

[4J = I En - En -1 ( values obtained with the Pitzer and Clementi model, in units.]

Le ph6nom6ne precedent de stabilisation par les electrons 1C est en fait courant en chimie organique.

Par exemple, dans 1’6tude des polyenes, les molecules

ou les ions (comme CsH0160-) a couche 1C complete presentent des stabilites remarquables [39]. On peut rappeler aussi que le meme effet apparait dans les

bandes « s » de valence des amas de m6taux a 1 electron de valence par atome ; on explique ainsi les altemances, evoquees au chapitre 1, dans les intensites d’emission des ions de type Cu’ [20].

3. Prise en compte des correlations dielectroniques.

3.1 ETUDE DES POTENTIELS D’IONISATION DES Cn.

-

Quand les amas Xn formes a partir d’un element X donne presentent altemativement, lorsque n varie,

une couche ouverte et une couche fermee on peut s’attendre, dans le cadre d’un modele a un electron,

a ce que les potentiels d’ionisation soient syst6mati- quement plus 6lev6s pour la couche complete. Ceci

est bien observe pour Nan [5] mais pas pour Cn (tableau II). Nous allons examiner si cette diff6rence de comportement peut provenir des correlations

dielectroniques dont on sait qu’elles sont importantes

pour les electrons 1C du carbone et faibles pour les elements m6talliques cites plus haut.

Nous avons utilise pour cela 1’hamiltonien de Hubbard ou l’on se limite aux correlations intra-

atomiques U(U > 0). Avec les notations habituelles

[40] il s’ecrit :

(5)

1684

Tableau II.

-

Valeurs de AI,, = 1 n -1 n _ 1 en eV;

1 re ligne : valeurs experimentales (pour 13 Ref [58]

pour les autres Ref [59]) ; 2e ligne : résultats du modele de Pitzer et Clémenti (avec #= -2,35 eV ) ; 3e ligne :

calcul de type Gutzwiller (avec 3 = - 2,35 eV;

U = 5,5 eV) ou I’on considere que pour 4 n 7 c’est un niveau 1t qui s’ionise, pour n = 3 c’est un

niveau a. La valeur obtenue pour A14 si l’on suppose que pour n = 3 le niveau ionisg est 7r, est A14 = 1,61 eV .

[A In = In

--

In-1 values (in eV) ;1 st row : experimental

results (13 Ref. [58], others Ref. [59]) ; 2nd row : results

of the Pitzer and Clementi model with f3 = - 2.35 eV ;

3rd row : Gutzwiller type calculation (with f3 =

-

2.35 eV ; U = 5.5 eV) where, for 4 n 7, the

ionized level is of 1t type and of a type for n = 3.

The value obtained for An when it is supposed that the

ionized level is of 7r type for C3 is 014 = 1,61 eV.]

où pest une energie de transfert (p 0). On supposera, pour simplifier, que les deux groupes d’61ectrons nx et

ny sont ind6pendants : pour un Cn donne, chaque

bande 7r est donc peuplee de (n - 1) electrons. Le

rapport U II P est assez eleve ; par exemple, dans le cas

des polyenes ou ce type d’hamiltonien est aussi utilise

[41, 42] il vaut Ull # I - 2,34, valeur que nous pren- drons aussi ici. On ne peut plus, alors, employer pour decrire les electrons 7c une m6thode ou le terme de correlation serait pris en perturbation et la methode

variationnelle de Gutzwiller [73] apparait comme

un outil tres utile. Signalons que nous l’avons deja appliquee a 1’etude des energies d’ionisation de certains polyenes comprenant jusqu’a 34 atomes de

carbone et que la comparaison aux resultats exp6ri-

mentaux est satisfaisante [44]. Nous ne donnerons pas une description de la technique de calcul (exposee

en [40]) et presenterons seulement les resultats dans leurs grandes lignes.

II est d’abord possible de juger de l’aptitude de la

methode de Gutzwiller a decrire les effets des corr6la- tions sur une grande gamme de valeurs de U (contraire-

ment aux methodes de perturbations limitees à U/[ fl [ z% 1 ou à I P [/U z% 1 selon que l’on prend le

deuxieme ou le premier terme de (1) en perturbation).

Pour cela, nous avons porte, figure 3, les energies

d’ionisation « exactes » obtenues pour U = 0 (me-

thode « a un electron ») et pour U = oo. Dans ce

demier cas, on se place a la limite envisagee par

Nagaoka [45] et la technique utilisee est decrite en [46]. On note que les energies d’ionisation altement

Fig. 3.

-

Energies d’ionisation des Cn dans 1’hypothese ou

le niveau ionise est du type 1t. Les resultats sont donnes en

unite de 3 pour diff6rents U /1 PI; Eat est 1’energie d’un

electron atomique p.

[C,, ionization energies when the ionized level is of 1t type.

The results are given in I P units for various values of VI PI; ; Eat is the energy of an atomic p electron.]

pour U = 0 et n’altement plus pour U = oo. Sur la

figure 3 on voit bien que les cas Ull P I = 2,34 et U II P I = 5 presentent un comportement interm6diaire

ce qui permet de suivre comment disparait 1’alternance.

Physiquement, ceci est du a ce que 1’effet des corr6- lations est plus fort lorsque la couche est complete

car il y a alors un nombre d’electrons de spin T et de spin I egaux. Ce facteur s’oppose et detruit (pour U 6lev6) 1’effet « a un électron» qui donne une stabilite plus forte aux couches completes.

Revenons aux valeurs AI,, des variations d’6nergie

d’ionisation entre Cn et C,,- . Elles sont donnees

tableau II (pour A,4 voir legende) avec les valeurs du modele « a un electron » ; on a utilise fl = - 2,35 eV,

valeur employee pour les polyenes [44]. Comme

d’autres auteurs [38], nous nous sommes limites,

dans ce travail, aux cas n > 2

Le cas de C3 m6rite d’8tre etudie specialement.

Nous allons voir que le niveau occupe de plus haute energie n’est pas de type a mais Q. 11 faut donc reprendre

dans ce cas le calcul de 1’energie d’ionisation.

Etudions la position des niveaux Q. Dans un calcul

« a un electron » il faut, pour decrire la bande 6, une

int6grale de transfert Pa intersite et une int6grale de

transfert DQ intrasite. Nous avons pris, comme en [47], P, = - 7,03 eV et A6, = - 4,35 eV, par ailleurs la

difference entre les niveaux moyens 7c et J vaut

-

4,35 eV.

Ce type de probleme peut se traiter analytiquement

(6)

[48, 49] pour une chaine ouverte de n atomes. On trouve alors pour C3 que le niveau occupe le plus 6lev6

est un niveau de bout de chaine. Pour n > 3 c’est un

niveau n. Pour calculer 1’energie d’ionisation de C3

nous avons inclus les correlations 6lectroniques.

Pour les electrons Q, les valeurs des int6grales de

transfert sont plus grandes ou de l’ordre de 1’6nergie

de correlation (que nous avons supposee 6gale a celle prise pour les electrons 7r : U = 5,5 eV), on peut donc utiliser une m6thode de perturbation. Alors, au

1 er ordre, le terme de correlation pour une bande a de n atomes, avec NT electrons de spin T et NJ de spin I s’6crit :

On obtient ainsi pour 1’energie d’ionisation de C une

valeur plus faible que celle calculee precedemment.

La valeur de A,4 ainsi obtenue et les valeurs des autres

AIN, (bande 1t, m6thode de Gutzwiller) reportees

tableau II, sont en meilleur accord avec 1’experience

que les valeurs « a un electron ».

3.2 STABILITTS DES CN. - Il convient de s’assurer que les modifications du chapitre precedent ne detruisent

pas les altemances « a un electron » obtenues cha-

pitre 2.1. Tout d’abord, la demi6re remarque sur C3

n’a aucun effet puisqu’on considere des amas neutres et que l’ordre des energies n’intervient pas. On peut toujours supposer que les contributions des electrons Q et des repulsions entre noyaux varient lineairement

avec n. Il suffit donc de recalculer les A’ = I E; - En-l I

en tenant compte des correlations. Les resultats sont

portes tableau III. On voit que 1’accroissement de stabilite dans le passage n - I - n est toujours plus

eleve pour n impair. Nos resultats sont aussi compares

a ceux d’un calcul de 1’accroissement d’6nergie totale

Tableau III.

-

Valeurs de An = En - En-l I en eV :

lre ligne, calcul de type Gutzwiller (fl = - 2,35 eV, U = 5,5 eV ) ; 2e ligne, variation d’energie totale A’ n

obtenue par Ewing et al. [38] ; 3e ligne, valeur obtenue dans ce travail pour A(voir texte).

[A n = I En - En - I values (in eV) ; 1 st row : Gutz-

willer type calculations (f3 = - 2.35 eV, U = 5.5 eV) ;

2nd row : total energy variation 4j obtained by Ewing et al. [38] ; 3rd row : 4 j values obtained in this

work (see text).]

.A’ n fait par Ewing et al. [38] (avec orbitales de polari- sation). Pour cela on ecrit, en accord avec l’hypothese

de linearite des contributions a et nucleaires, que

d n = d n + C (ou C repr6sente l’accroissement du

aux deux contributions precedentes) ; C est fixe par

ajustage pour n = 4, on trouve C = - 0,63 eV. Les

deux autres valeurs montrent un accord satisfaisant.

4. Etude des Cn et Cn .

4.1 RESULTATS EXPTRIMENTAUX ET DISCUSSION.

-

Les spectres de masse port6s figure 4 ont 6t6 obtenus par

source a 6tincelle pour C+ (methode qui donne en- general les memes resultats que l’emission ionique

Fig. 4.

-

Intensit6s des ions C’ et CN emis par un echan- tillon de graphite; C’ : source a etincelle [54], C- : emission ionique.

[Intensities of C’ and C- ions emitted from a graphite target; C’ : spark source [54], C- : SIMS.]

secondaire) et par emission ionique secondaire pour

C-. On note un renforcement des C’ avec n impair

et des Cn avec n pair. Nous allons discuter ces effets par la suite; il est cependant bon de noter qu7au-deli

de n - 10, les courbes semblent passer d’une periode

« 2 » a une p6riode «4». Cette transition est parti-

culièrement nette dans les resultats pr6sent6s en [26].

Ceci peut etre du au passage de 1’hybridation sp a sp’ :

un cycle benzenique nouveau « se boucle » chaque fois qu’on ajoute 4 atomes (n = 10, 14, 18, etc...) provo- quant ainsi un accroissement de stabilite. Il faut noter que, d’apres Hoffman [36], cet effet peut aussi s’ititer-

pr6ter par l’apparition de chaines fermees comme

(7)

1686

forme plus stable pour n = 10, 14, 18 etc..., alors que pour les autres valeurs de n la chaine est ouverte.

Revenons au probleme des C’ et C- avec n 10.

Pour expliquer les renforcements d’intensit6 il faut

rappeler le m6canisme d’emission. Quand il s’agit

de la formation d’un dimere c’est 1’energie potentielle

du systeme ion-atome Ed(r) (ou r est la distance) qui

intervient dans le m6canisme. On 6crit [50] que, pour

qu’il y ait acbrochage d’un atome sur un ion mono- atomique secondaire, il faut qu’au moment de la sortie de 1’atome 1’energie cin6tique dans le centre de masse

du systeme atome-ion soit inferieure a 1’energie poten- tielle. Cette condition, appliqu6e a toutes les possi-

bilites de sortie, c’est-a-dire ecrite pour toute valeur de r, s6lectionne les atomes s’accrochant a l’ion.

Pour les polymeres, on peut etendre le modele qui, cependant, se complique a cause du grand nombre

de variables mises en jeu. Une fagon de simplifier le probleme est de supposer qu’il y a accrochages

successifs des atomes sur un centre de nucleation que l’on supposera ponctuel meme s’il est deja form6 de plusieurs atomes. Pour calculer la probabilite de formation d’un X’ a partir d’un Xn-1 1 c’est alors

1’energie Ed[r(X:-I - X)] qui intervient. 11 est plus simple de supposer que cette fonction est isotrope et

ceci meme a petite distance ou r(X+ 1

-

X) ne peut

plus etre qu’une « distance moyenne » de X aux

differents elements de X:-1. Or cette fonction prend

la valeur du gain de stabilite d n dans le passage n - 1 -+ n pour r(Xn 1 - X) egal a une « distance moyenne »

d’equilibre. On comprend que, lorsque ce gain de

stabilite est important, l’accrochage sera plus efficace

pour toute la region de distances r(X" 1- X) proche

du minimum et, la formation de X,’ eliminant des

X+ 1, on pourra observer une intensite plus forte pour

X+ que X+ 1. Ce modele a deja ete applique a 1’emis-

sion de Cu3 [51] qui est tres intense (plus forte que Cu2

et meme que Cu + ), le calcul montre bien comment les

intensites d’6mission dependent des stabilites. Ici, on

s’attend donc a obtenir des valeurs de 1’accroissement de stabilite des ions positifs An, + plus forts pour n

impair et de meme des d n- - plus forts pour n pair. Si

l’on suppose qu’il y a linearite des contributions Q et nucl6aires a 1’energie ,totale, ces effets ne ptuvent provenir que des electrons 7C et apparaitre sur les .1:’+

et .1:’ - . Les resultats du calcul sont report6s tableau IV.

Ils correspondent aux previsions pour les C- et, à partir de A’5, + pour les Cn (quoiqu’on n’obtienne

pas une remontee pour A7 + par rapport a A6 + mais

une valeur legerement inferieure). Le cas de A4 +,

contraire aux previsions, demande a etre r6examin6 a la lumiere de la discussion pr6c6dente faite pour

1’energie d’ionisation. Nous avons donc repris le calcul

de 1’accroissement d’energie 6lectronique des elec-

trons 7T et 6, soit A ’n "ff , +, en tenant compte du fait que pour C3 c’est un niveau (1 qui s’ionise. Nos resultats,

obtenus avec le meme jeu de constantes et la meme m6thode que celle decrite au chapitre 3.1, sont portes

tableau IV. On voit que 1’accroissement d’energie

Tableau IV.

-

Valeurs de A n ’, ’ et A n ’, - en e V obtenues

par le calcul de type Gutzwiller (1 e et 3e lignes). Le cal-

cul incluant les électrons 6 donne pour A des valeurs élevées car les répulsions nucléaires ne sont pas consi-

derees ; on a vu au chapitre 3 que les deux contributions

se compensaient sensiblement (C= -0,63 eV). Pour per-

mettre une comparaison plus aisée entre les deux

calculs on a donc retranché au A:a, + obtenu une quantité

arbitraire constante (64,64 eV) (fixée par ajustage au

An, + pour n = 5) les valeurs sont portées en 2e ligne.

[A n + and A n values (in eV) obtained by a Gutzwiller type calculation (lst and 3rd) rows). The calculation which includes 6 electrons gives large values for A because the repulsion due to the nuclei are not consi- dered ; in chapter 3 we have seen that the two factors nearly compensate each other (C = - 0,63 eV). To

allow an easy comparison between the different results

we therefore have subtracted to the A:a,+ values an arbitrary constant (64.64 eV) fixed by fitting to the A n ’, + for n = 5. The values are given on 2nd row.]

6lectronique pour n = 4 est maintenant conforme

aux previsions.

11 apparaitra, au chapitre suivant, qu’un examen plus pouss6 du m6canisme de formation des amas

permet d’avancer d’autres arguments expliquant les

alternances.

4.2 FORMATION D’AMAS PAR ACCROCHAGE Cn - C +

ET Cn - C-.

-

11 est vraisemblable qu’il se forme en

meme temps que les amas ionises des amas neutres, observes pour d’autres elements [52]. 11 est donc possible d’envisager la formation de C’ ou C- par accrochage d’un Cn - , sur un ion C + ou C - . Dans le

cas du carbone, ce m6canisme va pouvoir §tre tres

efficace a cause d’une particularite des amas neutres.

Ces demiers en effet, pour un nombre d’atomes impair, presentent une distribution de charges non uniforme (multipolaire), les atomes de bout de chaine etan,t charges positivement. Par exemple, la charge positive

de cet atome dans C3, obtenu par Ewing et al. [38],

est de 0,245 1 e 1; Clementi et al. arrivent a un r6sultat du meme ordre 0,198 1 e [53]. Les amas a nombre

d’atomes pair ont une distribution plus uniforme.

On voit donc que dans 1’axe de l’amas Cn - , (de n - 1

impair), direction par laquelle doit arriver C + ou C -

pour former un ion lin6aire, il existe un fort potentiel

(8)

r6pulsif (respectivement attraction pour C+ (respec-

tivement C). Ce potentiel est beaucoup plus fort que le potentiel de polarisation qui apparait quand la

distribution d’electrons est uniforme en l’absence de l’ion. 11 va conduire a la formation d’amas Cn avec n pair. Correlativement, aucun amas C’ de n pair ne se

formera ainsi. Ce mecanisme suppl6mentaire de pro- duction de Cn avec n pair explique peut-8tre la

nettete de 1’effet experimental.

5. Conclusion.

D’autres themes d’6tude sur les amas carbon6s restent a d6velopper. En premier lieu sur les Cn + [26, 54]. Il est a noter que, pour ces especes, le d6pouille-

ment des spectres de masse est difficile car les amas

C2 n apparaissent dans la meme region du spectre

que les C:. 11 faudrait avoir recours alors aux combi-

naisons d’isotopes mais le carbone n’est pas, de ce

point de vue, un element favorable.

11 existe aussi de nombreux resultats sur les systemes Xp C’ ou X est un atome etranger (azote, halogene,

metal de transition). En particulier, les amas de type

XC+ presentent, selon la nature de X, la meme alter-

nance ou un renversement par rapport aux C+.

Ces effets etudies en’ [55, 56] s’expliquent par la prise

en compte de 1’electronegativite de X.

Le carbone conduit naturellement aussi a envisager

1’etude plus g6n6rale des elements du groupe IV ou existent un grand nombre de r6sultats publi6s [47, 57]

ou en cours d’elaboration.

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