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Vue de Indicateurs et pratique pharmaceutique : Le point de vue des cinq centres hospitaliers universitaires du Québec

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Introduction

On s’intéresse à la mesure de la charge de travail et à la description de la pratique pharmaceutique depuis au moins trois décennies. Le dressement du portrait de cette pratique repose notamment sur l’établissement et la description d’indicateurs d’activités permettant de quantifier la charge de travail. Un indicateur d’activité est une variable qu’on peut mesurer et qui permet de quantifier le degré de réalisation d’une activité. Un indi-cateur peut s’exprimer en terme absolu (p. ex. nombre d’ordonnances), en moyenne (p. ex. délai moyen de trai-tement pour préparer une alimentation parentérale), en taux (p. ex. le pourcentage de mentions inexactes de l’horaire d’administration figurant dans un profil phar-macologique) ou en ratios (p. ex. nombre d’interventions pharmaciens/heures de travail). Le suivi des indicateurs

d’activités peut être réalisé à partir d’un tableau de bord1.

Il n’existe pas de consensus sur les indicateurs d’activi-tés à privilégier en pharmacie.

L’objectif de cet article est de décrire un processus d’échanges et d’analyse consensuelle entre chefs de dé-partements afin d’établir les indicateurs d’activités perti-nents pour juger de la pratique pharmaceutique en éta-blissement de santé.

Description de la problématique

Quelques initiatives ont été menées au Canada afin d’établir des indicateurs d’activités pharmaceutiques. En 1985, le ministère de la Santé nationale et du Bien-être Résumé

Introduction : L’objectif de cet article est de dé-crire un processus d’échanges et d’analyse consen-suelle entre chefs de département afin d’établir les indicateurs d’activités pertinents pour la pratique pharmaceutique en établissement de santé.

Description de la problématique : Bien qu’il existe des normes canadiennes encadrant la descrip-tion de la charge de travail en pharmacie, elles n’ont jamais été utilisées en établissement de santé au Qué-bec. Il n’existe pas d’indicateurs d’activités pharma-ceutiques reconnus et largement utilisés au Québec.

Résolution de la problématique : Dans le cadre des travaux de la table des chefs de département de pharmacie des centres hospitaliers universitaires (CHU) québécois, les cinq chefs ont été invités à déterminer, à partir de leur expertise et de la des-cription des activités réalisées au sein de leur éta-blissement au cours des cinq dernières années, des indicateurs pertinents pour la description de la pra-tique pharmaceupra-tique. La technique utilisée s’inspire de la technique de Delphi. Au total, 69 indicateurs ont été déterminés lors des deux séances de remue-méninges. Ils ont été regroupés selon les cinq axes de la pratique pharmaceutique en établissement de santé, soit les services pharmaceutiques, les soins pharmaceutiques, l’enseignement et la formation, la recherche et la gestion. Nous observons une grande variabilité quant à l’utilisation de ces indicateurs au sein des cinq CHU. Les chefs considèrent qu’il est très facile de décrire 45 de ces indicateurs. De même, ils estiment que 44 des indicateurs proposés peuvent être utiles pour décrire la performance de leur dé-partement.

Conclusion : Il existe peu de données sur la mesure de la charge de travail en pharmacie. La pratique de la pharmacie hospitalière est variée, complexe et en évolution. Cet article décrit un pro-cessus d’échanges et d’analyse de cinq chefs de département de pharmacie ayant permis l’établisse-ment et l’évaluation de 69 indicateurs d’activités pharmaceutiques.

Mots clés : charge de travail, tableau de bord, indicateurs d’activités, pharmacie hospitalière

Jean-François Bussières, B.Pharm., M.Sc., M.B.A., F.C.S.H.P., est chef du département de pharmacie et de l’unité de recherche en pratique pharmaceutique au Centre hospi-talier universitaire Sainte-Justine et professeur titulaire de clinique à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal Patricia Lefebvre, B. Pharm., M.Sc., F.C.S.H.P., est chef du département de pharmacie du Centre universitaire de santé McGill

Denis Bois, B. Pharm., M.Sc., est chef du département de pharmacie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal Marc Vallée, B. Pharm., M.Sc., est chef du département de pharmacie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke Michel Théberge, B. Pharm., M.Sc., est directeur général au Centre hospitalier affilié universitaire Hôtel-Dieu de Lévis Marie-Claude Racine, B. Pharm., M.Sc., est chef du dépar-tement de pharmacie du Centre hospitalier universitaire de Québec

GESTION

Indicateurs et pratique pharmaceutique :

Le point de vue des cinq centres hospitaliers universitaires du Québec

(2)

d) l’idée de générer une unité de base agrégée est réduc-trice, compte tenu de la variété, de la complexité et de l’évolution de la pratique pharmaceutique en établisse-ment de santé.

Au Québec, un projet conjoint de l’Association des hô-pitaux du Québec (AHQ) et de l’Association des pharma-ciens des établissements de santé (A.P.E.S.), en 1994, devait permettre de mesurer la charge de travail et d’ana-lyser les déterminants de la performance des départe-ments de pharmacie. Ce projet n’a toutefois pas obtenu

de financement6. De 1995 à 1999, le ministère de la Santé

et des Services sociaux (MSSS) a rédigé une série de cha-pitres sur les indicateurs et la gestion par résultats, sans toutefois traiter spécifiquement du département de

phar-macie7.

En 2002, les travaux du comité Bédard sur la budgéti-sation et la performance financière des centres hospita-liers ont remis en question le financement des hôpitaux basé sur les prévisions budgétaires en proposant une ap-proche de financement établie sur les coûts par cas

plu-tôt que sur la base historique8. Une telle approche

néces-siterait une meilleure prise en compte des coûts des services et des soins pharmaceutiques en établissement de santé, et sans doute la description d’indicateurs d’ac-tivités pharmaceutiques.

L’AHQ, devenue l’Association québécoise d’établisse-ments de santé et de services sociaux (AQESSS), avait mis en place, dans les années quatre-vingt, le système opérationnel et financier informatisé (SOFI) et dans les années quatre-vingt-dix, le système informatisé

d’amé-lioration de la performance hospitalière (SIAP)9. Le SOFI

propose l’établissement d’indicateurs en fonction des ac-tivités hospitalières et ambulatoires (c.-à-d. coût par ad-mission, coût par jour-présence); le SIAP propose des indicateurs établis en fonction de l’ensemble des types d’usagers de l’établissement. Ces indicateurs financiers ne permettent pas de décrire adéquatement l’activité pharmaceutique parce qu’ils se limitent à des coûts en ressources humaines et matérielles par admission ou jour-présence.

Depuis, l’AQESSS propose différents outils d’analyse et de soutien des activités cliniques et administratives (p. ex. un guide porte sur les tableaux de bord de gestion pour les centres de santé et de services sociaux (CSSS), un autre sur un système d’indicateurs des clientèles am-bulatoires (SICA) pour les centres locaux de services communautaires (CLSC), un autre encore sur un système d’information et d’indicateurs de gestion (SIIG) et un système d’analyse des diagnostics regroupés pour

la gestion)9. De plus, d’autres initiatives privées ont été

développées afin de mesurer l’activité clinique en établis-sement de santé (p. ex. Module d’aide à la gestion de

l’information clinique [MAGICMD])10.

social du Canada a développé un programme national de mesure de la charge de travail afin d’améliorer la

produc-tivité des hôpitaux2. Depuis, l’Institut canadien

d’infor-mation sur la santé (ICIS) a poursuivi la mise à jour et la publication de cette initiative par la publication d’un guide sur les systèmes d’information de gestion (SIG) dans les organismes de santé du Canada (Guide SIG, aussi appelé Système canadien de mesure de la charge

de travail). Ce guide comprend la liste des comptes, un

guide de comptabilité, les systèmes de mesure du travail, les indicateurs, les applications en gestion et le glossaire des termes. Le Guide SIG permet la collecte et la présen-tation des données financières et statistiques sur le fonc-tionnement quotidien des services de santé. La plus ré-cente mise à jour de ce guide concernant la pharmacie

est en vigueur depuis le 1er avril 20012.

Durant les années quatre-vingt-dix, la Société cana-dienne des pharmaciens d’hôpitaux (SCPH) a appuyé le développement d’un logiciel afin d’uniformiser la saisie des données de charge de travail découlant du Guide SIG. Ce logiciel a permis de saisir différentes unités de travail (p. ex. nombre de préparations stériles, nombre d’ordonnances saisies, etc.) afin de permettre le calcul

d’une unité agrégée de production en pharmacie3,4.

Toutefois, ce produit n’est plus disponible en 2010. Dans le Rapport canadien sur la pharmacie

hospita-lière 1997-1998, Rapaport écrivait à propos de la

me-sure de la charge de travail que seulement 58 % des éta-blissements interrogés avaient recueilli des statistiques à

ce sujet en pharmacie5. Rapaport ajoute qu’« Au Québec,

ce pourcentage tombe à 25 %. Soixante-dix pour cent des [établissements] ayant fait état de la charge de travail ont dit s’être servis du Système canadien de mesure de la

charge de travail. Cela correspond à un taux global de

41 % de mise en oeuvre du Guide SIG pour la charge de travail. Aucun des [établissements] du Québec et de Terre-Neuve [ayant répondu au sondage] n’avait suivi les directives du SIG, ce qui s’explique probablement par le fait qu’à peine 9 % des [sondés] ont estimé le système

très utile et que 58 % ne l’ont jugé que quelque peu utile »5.

De plus, Rapaport conclut en indiquant que « la

complé-tude et l’exacticomplé-tude des données semblent décliner »5.

De par notre expérience de gestion, nous pensons que plusieurs facteurs ont aussi contribué à la non-utilisation du Guide SIG au Québec, notamment le fait que a) chaque établissement avait la possibilité de modifier les valeurs de temps attribuées aux différentes unités de mesure établies pour mieux refléter sa pratique – ces modifica-tions limitent la capacité de procéder à des comparai-sons interétablissements; b) le Guide SIG ne tient pas compte adéquatement des activités de soins pharmaceu-tiques; c) l’implantation et la mise à jour d’un système de description de la charge de travail requiert beaucoup de ressources pour détailler et saisir les données, et les avantages d’une telle démarche demeurent méconnus;

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À partir de ces discussions, l’un des chefs a rédigé une liste synthèse des indicateurs recensés et l’a communi-quée par courriel à tous les participants. À partir de la grille des indicateurs retenus, les chefs ont été invités à coter individuellement chaque indicateur a) si l’indica-teur a été utilisé au cours des trois dernières années, b) la capacité de l’établissement à rédiger une description de l’indicateur pour le 31 mars 2008 (1- très facile, 2- fa-cile, 3- diffifa-cile, 4- très difficile) et c) la perception de l’utilité (1- très utile, 2- utile, 3- peu utile, 4- inutile) de l’indicateur dans leur contexte pour définir la mesure de la performance et de la complexité de l’activité pharma-ceutique. Un score moyen inférieur à 2 a été établi comme seuil de décision. Notons que, dans la plupart des cas, les panélistes ont déterminé plusieurs dénomi-nateurs applicables aux indicateurs soumis à la discus-sion.

À partir des cinq grilles cotées, un score moyen obtenu par simple moyenne arithmétique a été calculé pour chaque indicateur. Plus le score moyen était faible, plus les experts estimaient qu’il était facile de décrire l’indica-teur ou utile d’y recourir selon le cas. Les participants devaient coter tous les indicateurs de sorte que la base de calcul soit de cinq dans tous les cas.

Au total, 69 indicateurs ont été déterminés lors des deux séances de remue-méninges. Les indicateurs ont été regroupés selon les cinq axes de la pratique pharma-ceutique en établissement de santé, soit les services pharmaceutiques (distribution), les soins pharmaceu-tiques, l’enseignement et la formation, la recherche et la gestion. Le tableau I présente le profil des indicateurs d’activités pharmaceutiques hospitalières. Tous les indi-cateurs ont été cotés.

Nous observons une grande variabilité quant à l’utilisa-tion de ces indicateurs au sein des cinq CHU, soit une utilisation dans une proportion de 0 % pour cinq indica-teurs, de 20 % pour 14 indicaindica-teurs, de 40 % pour 24 indi-cateurs, de 60 % pour 11 indiindi-cateurs, de 80 % pour 14 in-dicateurs et de 100 % pour un indicateur. Les chefs considèrent qu’il est très facile de décrire 45 de ces indi-cateurs (obtention d’un score moyen inférieur à 2). De même, les chefs estiment que 44 des indicateurs propo-sés peuvent être utiles pour décrire la performance de leur département (obtention d’un score moyen inférieur à 2) pour 44 indicateurs. Enfin, les chefs de CHU consi-dèrent que 40 des indicateurs proposés peuvent être utiles pour décrire la complexité des activités pharma-ceutiques (obtention d’un score moyen inférieur à 2).

Il existe plusieurs facteurs pouvant contribuer à la création d’indicateurs de mesure en pharmacie. Au Ca-nada, le Conseil canadien d’agrément des services de santé a publié en 2008 une nouvelle norme sur la gestion

des médicaments14. De plus, l’Association of Canadian

Academic Healthcare Organization (ACAHO) a subven-En 2001, le ministère de la Santé et des Services

so-ciaux (MSSS) a procédé à une mise à jour du Manuel de

gestion financière, paru en 2001, qui a mené à la création

de plusieurs sous-centres d’activités en pharmacie pour chacune des grandes missions de l’établissement (c.-à-d. 6801 ou déficience motrice, 6803 ou usagers externes, 6804 ou usagers hospitalisés, 6805 ou usagers hébergés, 6806 ou mission CLSC). Ces sous-centres requièrent la ventilation des coûts de la composante professionnelle (c.-à-d. ressources pharmaciens et personnel de soutien)

et de la composante médicaments par mission11. Cette

présentation révisée des états financiers peut permettre le calcul de certains ratios pouvant être utilisés comme indicateurs d’activités pharmaceutiques (p. ex. coût par admission dans un centre d’activité donné). Toutefois, les établissements de santé possèdent peu d’outils pour assurer une collecte uniforme des données relatives à la composante professionnelle.

Enfin, l’A.P.E.S. a mis en place un groupe de travail qui s’est penché sur les indicateurs et tableaux de bord. Ce groupe s’est réuni en 2004 et en 2005 sans toutefois

pu-blier de recommandations et a été dissous depuis12.

Résolution de la problématique

Dans le cadre des travaux de la table des chefs de dé-partement de pharmacie des CHU québécois, les cinq chefs ont été invités à établir, à partir de leur expertise et de la description des activités réalisées au sein de leur établissement au cours des cinq dernières années, des indicateurs pertinents à la description de la pratique pharmaceutique.

La technique utilisée s’inspire de la technique de Delphi, soit une série ordonnée de discussions planifiées entre des participants et dirigées par un animateur. Selon le grand dictionnaire terminologique, cette technique consiste à soumettre une ou plusieurs questions à un certain nombre d’experts, qui y répondent

individuelle-ment13. De l’ensemble des réponses sont tirées des

infor-mations, qui seront soumises, toujours séparément, aux mêmes experts. Ceux-ci pourront être amenés à réajus-ter leur première réponse, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’on parvienne à un accord satisfaisant.

Bien que les personnes puissent se trouver en pré-sence les unes des autres pour discuter, elles peuvent aussi le faire par correspondance. Selon la technique, la participation est limitée à des experts ou à des personnes ayant un intérêt commun pour une question précise, et les groupes sont organisés de façon à ce que chaque par-ticipant apporte un éclairage unique à la démarche. Dans notre cas, nous avons procédé à deux séances de remue-méninges sur les indicateurs pertinents en présence les uns des autres et sous la conduite d’un animateur qui no-tait sur un tableau d’affichage les indicateurs proposés.

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In d ic at eu rs D éfi n it io n s In d ic at eu r C ap ac it é d e P er ce p ti o n d e P er ce p ti o n d e si m il ai re d éj à d es cr ip ti o n a u l’ u ti li d e l’ u ti li d e co ll ig é d an s m o ye n d es l’ in d ic at eu r l’ in d ic at eu r le s C H U sy st èm es e t p o u r d éc ri re l a p o u r d éc ri re l a d o n n ée s p er fo rm an ce co m p le x it é d is p o n ib le s % d e S co re m o ye n p o u r le s 5 p ar ti ci p an ts p ar ti ci p an ts S er vi ce s p h ar m ac eu ti q u es N om br e Le n om br e d’ ac ti on s po ur r éd ig er u ne p re sc ri pt io n d’ un m éd ic am en t p ar u n d’ or do nn an ce s pr at ic ie n au to ri sé e t p ou r la v al id er p ar u n ph ar m ac ie n de l’ ét ab lis se m en t - % p at ie nt s ho sp it al is és c . a m bu la to ir es 20 % 2 2 2, 4 - % m éd ic am en ts in sc ri ts à la li st e m éd ic am en ts é ta bl is se m en ts c . n on in sc ri ts 20 % 1, 4 1, 8 1, 8 - % m éd ic am en ts a ve c av is d e co nf or m it é c. s an s av is 40 % 2, 8 1, 8 1, 6 - % r éd ig ée s pa r m éd ec in s c. r és id en ts /e xt er ne s c. a ut re s pr es cr ip te ur s 0 % 3 2, 8 2, 2 - % is su s de s so in s us ue ls c . r ec he rc he c lin iq ue 40 % 2, 2 2 1, 6 - % is su s de c as c om pl ex es h os pi ta lis és e t e xt er ne s (p . e x. s oi ns in te ns if s, 40 % 2, 4 1, 2 1, 2 né on at ol og ie , h ém at o-on co lo gi e, tr an sp la nt at io n) c . n on c om pl ex es - % is su s d’ or do nn an ce s in di vi du el le s c. c ol le ct iv es 0 % 3 2, 4 1, 2 N om br e de Le n om br e d’ ac ti on s co m po rt an t u ne d ilu ti on , u n pr él èv em en t o u un a jo ut d ’u n pr ép ar at io ns m éd ic am en t o u pr od ui t p ha rm ac eu ti qu e à un a ut re m éd ic am en t o u pr od ui t ph ar m ac eu ti qu e ou c on te na nt ( p. e x. d ilu ti on d ’u n vi al d e cé fa zo lin e 10 g , pr él èv em en t d ’u ne d os e de 2 00 m g de c éf az ol in e) s el on le ty pe - % n on s té ri le , s té ri le n on d an ge re ux , s té ri le d an ge re ux 40 % 2 1, 8 1, 8 - % a ve c au to m at e c. s an s au to m at e 20 % 2, 2 1, 8 2, 4 - % a ve c dé lé ga ti on c . s an s dé lé ga ti on a u pe rs on ne l t ec hn iq ue 0 % 2, 8 2 2, 2 - % v oi es p ar en té ra le s c. v oi es n on p ar en té ra le s 40 % 2 1, 6 1, 8 N om br e de Le n om br e de d os e un it ai re s de m éd ic am en ts ( se lo n le p lu s pe ti t f or m at d e do se s di sp en sé es di sp en sa ti on ) di sp en sé es p ar le d ép ar te m en t d e ph ar m ac ie - % p at ie nt s ho sp it al is és c . a m bu la to ir es 40 % 2, 6 2 2 - % p re m iè re s do se s c. r e-se rv ic es 20 % 2, 8 1, 8 2, 2 - % d os es n om in al es c . n on n om in al es ( p. e x. r és er ve d ’é ta ge ) 0 % 3 2, 6 2, 8 - % p ar v oi es p ar en té ra le s c. n on p ar en té ra le s 40 % 2, 6 1, 6 1, 6 N om br e de Le n om br e de li gn es d e do nn ée s re flé ta nt u ne a ct iv it é in fo rm at iq ue d es b as es d e tr an sa ct io ns do nn ée s ph ar m ac ie u ti lis ée s en s er vi ce s ph ar m ac eu ti qu es ; p ar e xe m pl e, u ne or do nn an ce p eu t m en er à p lu si eu rs tr an sa ct io ns - % p ar ty pe d ’a ct io ns ( p. e x. e nt ré e d’ or do nn an ce a ve c se rv ic e, c es sa ti on 40 % 2 1, 8 2, 8 d’ or do nn an ce , s er vi ce o u re -s er vi ce d e do se u ni ta ir e ou e n lo t, se rv ic e ou re -s er vi ce d e su bs ta nc es c on tr ôl ée s av ec fe ui lle d e dé co m pt e, e tc .) - % p ha rm ac ie n c. p er so nn el te ch ni qu e 20 % 2 1, 8 3, 2 T ableau I :

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In d ic at eu rs D éfi n it io n s In d ic at eu r C ap ac it é d e P er ce p ti o n d e P er ce p ti o n d e si m il ai re d éj à d es cr ip ti o n a u l’ u ti li d e l’ u ti li d e co ll ig é d an s m o ye n d es l’ in d ic at eu r l’ in d ic at eu r le s C H U sy st èm es e t p o u r d éc ri re l a p o u r d éc ri re l a d o n n ée s p er fo rm an ce co m p le x it é d is p o n ib le s % d e S co re m o ye n p o u r le s 5 p ar ti ci p an ts p ar ti ci p an ts N om br e de Le n om br e de li eu x ph ys iq ue s ut ili sé s po ur la d is pe ns at io n de m éd ic am en ts e t po in ts d e le s se rv ic es p ha rm ac eu ti qu es se rv ic es - no m br e de p oi nt s de s er vi ce s av ec p ré se nc e ph ys iq ue d e ph ar m ac ie ns , 80 % 1 1, 8 1, 6 y co m pr is le s sa te lli te s - no m br e de p oi nt s de s er vi ce s dé ce nt ra lis és s an s ph ar m ac ie n (c .-à -d . r és er ve 60 % 2 1, 8 3, 2 d’ ét ag e po ur c lie nt èl e ho sp it al is ée e t a m bu la to ir e + a rm oi re d e nu it ) - % p oi nt s de s er vi ce s dé ce nt ra lis és a ve c ca bi ne ts c . s an s ca bi ne ts 40 % 1 1, 8 2, 6 - no m br e de c ha ri ot s de r éa ni m at io n/ d’ ur ge nc e av ec g es ti on c en tr al is ée de s pl at ea ux d e m éd ic am en ts 40 % 1, 2 2 2, 4 S o in s p h ar m ac eu ti q u es C ou ve rt ur e La p ro po rt io n de ty pe s d’ us ag er s tr ai té s pa r l’é ta bl is se m en t, bé né fic ia nt d e so in s 60 % 1 1, 2 2, 2 en s oi ns ph ar m ac eu ti qu es a ve c pr és en ce d u ph ar m ac ie n au s ei n de l’ éq ui pe tr ai ta nt e ph ar m ac eu tiq ue s - % li ts c ou ve rt s pa r so in s ph ar m ac eu ti qu es ≥ 1 jo ur /s em ai ne 20 % 1, 2 1, 8 2, 6 - % li ts c ou ve rt s pa r so in s ph ar m ac eu ti qu es 5 jo ur s/ se m ai ne 40 % 1, 2 1, 6 1, 6 - % d es c lin iq ue s ex te rn es , y c om pr is l’ ur ge nc e, c ou ve rt es p ar d es s oi ns 20 % 1, 4 1, 8 2, 6 ph ar m ac eu ti qu es ≥ 1 jo ur /s em ai ne - % d es c lin iq ue s ex te rn es , y c om pr is l’ ur ge nc e, c ou ve rt es p ar d es s oi ns 40 % 1, 4 1, 4 1, 4 ph ar m ac eu ti qu es 5 jo ur s/ se m ai ne - % s ec te ur s po ur c as c om pl ex es h os pi ta lis és e t e xt er ne s (p . e x. s oi ns in te ns if s, 40 % 1, 4 1 1 né on at ol og ie , h ém at o-on co lo gi e, tr an sp la nt at io n) c . n on c om pl ex es N om br e de Le n om br e de s ec te ur s cl in iq ue s st ru ct ur és a ve c pr és en ce d u ph ar m ac ie n au s ei n se ct eu rs d e so in s de l’ éq ui pe tr ai ta nt e ph ar m ac eu tiq ue s - % s ec te ur s cl in iq ue s ag ré és p ar F ac ul té s de p ha rm ac ie p ou r st ag es d e 1 er 80 % 1 1, 2 1, 4 cy cl e c. 2 e cy cl e N om br e de Le n om br e de d em an de s ad re ss ée s au p er so nn el d e la p ha rm ac ie p ar le p er so nn el de m an de s so ig na nt o u le s pa ti en ts d’ in fo rm at io n ph ar m ac ot hé - ra pe ut iq ue - pr és en ce /a bs en ce d ’u n ce nt re d ’in fo rm at io n ph ar m ac ot hé ra pe ut iq ue s tr uc tu ré 80 % 1 1, 8 1, 4 - % p at ie nt s ho sp it al is és c . a m bu la to ir es 40 % 1, 6 2, 4 2 T ableau I :

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In d ic at eu rs D éfi n it io n s In d ic at eu r C ap ac it é d e P er ce p ti o n d e P er ce p ti o n d e si m il ai re d éj à d es cr ip ti o n a u l’ u ti li d e l’ u ti li d e co ll ig é d an s m o ye n d es l’ in d ic at eu r l’ in d ic at eu r le s C H U sy st èm es e t p o u r d éc ri re l a p o u r d éc ri re l a d o n n ée s p er fo rm an ce co m p le x it é d is p o n ib le s % d e S co re m o ye n p o u r le s 5 p ar ti ci p an ts p ar ti ci p an ts - % d es d em an de s tr ai té es p ar le c en tr e d’ in fo rm at io n c. p ha rm ac ie p ri nc ip al e 0 % 2, 6 2 2, 6 c. p ha rm ac ie ns d an s éq ui pe s tr ai ta nt es - % d es d em an de s re çu es v er ba le m en t c . p ar é cr it 20 % 1, 4 2, 2 2, 4 N om br e Le n om br e d’ in te rv en ti on s en tr ep ri se s pa r le p ha rm ac ie n et r eq ué ra nt u n ju ge m en t d’ in te rv en ti on s ph ar m ac eu ti qu e d an s le c ad re d e la p ra ti qu e; u ne in te rv en ti on e st u ne a ct io n du ph ar m ac ot hé ra - ph ar m ac ie n vi sa nt à m od ifi er u ne p er ce pt io n, u n co m po rt em en t o u un e fa ço n de pe ut iq ue s fa ir e d’ un in te rv en an t o u d’ un p at ie nt a fin d ’a ss ur er u ne u ti lis at io n op ti m al e de s m éd ic am en ts ; b ie n qu e la m aj or it é de s in te rv en ti on s so ie nt d es ti né es à d es pa ti en ts , e lle s do iv en t i nc lu re le s in te rv en ti on s lié es a ux s er vi ce s, a ux s oi ns , à l’e ns ei gn em en t, à la r ec he rc he e t à la g es ti on - % p at ie nt s ho sp it al is és c . a m bu la to ir es 20 % 2, 2 1, 2 2 - % s el on le ty pe s oi t p ha rm ac ov ig ila nc e, 20 % 2, 2 1, 2 1, 4 bi la n co m pa ra ti f a dm is si on , b ila n co m pa ra ti f c on gé , p ha rm ac oc in ét iq ue , aj us te m en t d e la p ha rm ac ot hé ra pi e, in te ra ct io ns m éd ic am en te us es , r éd ac ti on de p la n de s oi ns , a ut re s - % in te rv en ti on s tr an sm is es d e fa ço n ve rb al e c. é cr it e 20 % 2, 6 2, 4 2, 2 N om br e de Le n om br e de fo is o ù un p ha rm ac ie n re vo it le p at ie nt d an s le c ad re d e se s ac ti vi té s 20 % 2, 4 1, 6 2 su iv is d e de s oi ns p ha rm ac eu ti qu es ; u n pa ti en t p eu t ê tr e vu u ne o u pl us ie ur s fo is pa ti en ts E n se ig n em en t et f o rm at io n N om br e de jo ur s L’ éq ui va le nt d u no m br e de jo ur s de li bé ra ti on r ém un ér és s el on l’ en te nt e co lle ct iv e de p er fe ct io n-po ur u n m em br e du d ép ar te m en t d e ph ar m ac ie ( y co m pr is le s jo ur né es ne m en t ré m un ér ée s, o ù il es t a bs en t d u tr av ai l, no ta m m en t e n ra is on d e dé pl ac em en ts e t pr of es si on ne l le s ac ti vi té s ré al is ée s à ra is on d ’u ne h eu re à la fo is ) po ur a ct iv it és d e pe rf ec ti on ne m en t p ro fe ss io nn el s el on le ty pe - % jo ur s de p er fe ct io nn em en t e n ac ti vi té s in te rn es c . e xt er ne s 40 % 1, 4 2, 4 2, 2 - % jo ur s de p er fe ct io nn em en t e n ac ti vi té s au Q ué be c c. h or s Q ué be c 40 % 1, 6 2, 4 2 N om br e de Le n om br e de jo ur s de p ré se nc e pa r ét ud ia nt p ou r to us le s ét ud ia nt s fo rm és a u jo ur s-pr és en ce dé pa rt em en t d e ph ar m ac ie ét ud ia nt - % jo ur s-pr és en ce a ux é tu di an ts in sc ri ts a ux p ro gr am m es d e ph ar m ac ie a u 60 % 1, 2 1, 2 1, 6 Q ué be c c. a ut re s ét ud ia nt s (a tp , m éd ec in s, é tu di an ts é tr an ge rs ) - % jo ur s-pr és en ce a ux é tu di an ts e n ph ar m ac ie d e 1 er c yc le c . 2 e c yc le 80 % 1 1, 2 1, 4 T ableau I :

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In d ic at eu rs D éfi n it io n s In d ic at eu r C ap ac it é d e P er ce p ti o n d e P er ce p ti o n d e si m il ai re d éj à d es cr ip ti o n a u l’ u ti li d e l’ u ti li d e co ll ig é d an s m o ye n d es l’ in d ic at eu r l’ in d ic at eu r le s C H U sy st èm es e t p o u r d éc ri re l a p o u r d éc ri re l a d o n n ée s p er fo rm an ce co m p le x it é d is p o n ib le s % d e S co re m o ye n p o u r le s 5 p ar ti ci p an ts p ar ti ci p an ts N om br e de Le n om br e de r éu ni on s d’ au m oi ns 4 5 m in ut es a ux qu el le s pa rt ic ip e au m oi ns u n ré un io ns m em br e du d ép ar te m en t d e ph ar m ac ie s el on le ty pe sc ie nt ifi qu es - % r éu ni on s in tr a-dé pa rt em en t d e ph ar m ac ie c . h or s dé pa rt em en t d e ph ar m ac ie 40 % 1, 6 1, 2 2 (p . e x. m éd ic al ) N om br e de Le n om br e de p ré se nt at io ns o ra le s fa it es p ar u n m em br e du d ép ar te m en t d e co m m un ic at io ns ph ar m ac ie or al es - % p ré se nt at io ns in te rn es c . e xt er ne s (h or s ét ab lis se m en t) 40 % 1, 6 1, 4 1, 6 N om br e de Le n om br e de d ’a rt ic le s/ do cu m en ts p ub lié s pa r un m em br e du d ép ar te m en t co m m un ic at io ns de p ha rm ac ie éc ri te s - % d an s pé ri od iq ue s sc ie nt ifi qu es c . a ut re s m éd ia s 40 % 1, 4 1, 4 1, 4 - % d an s pé ri od iq ue s sc ie nt ifi qu es in de xé s P ub m ed c . n on in de xé s P ub m ed 40 % 1, 4 1, 4 1, 4 R ec h er ch e p h ar m ac eu ti q u e N om br e de Le n om br e de p ro to co le s ac ti fs a do pt és p ar le C om it é d’ ét hi qu e de la r ec he rc he pr ot oc ol es d e de l’ ét ab lis se m en t re ch er ch e - pr és en ce /a bs en ce d ’u n se rv ic e st ru ct ur é de s ou ti en à la r ec he rc he 80 % 1 1, 2 1, 2 - % p ro to co le s av ec p ro m ot eu rs e xt er ne s c. p ro m ot eu rs in te rn es 60 % 1, 6 1, 6 1, 8 - % p ro to co le s am or cé s pa r m éd ec in s c. p ha rm ac ie ns c . a ut re s pr of es si on ne ls 60 % 1, 6 1, 6 1, 4 G es ti o n p h ar m ac eu ti q u e La m is e à ni ve au Le d eg ré d ’a tt ei nt e pa r ra pp or t a ux r ec om m an da ti on s/ ou ti ls d ’é va lu at io n de s de la p ra ti qu e di ff ér en ts o rg an is m es - A gr ém en t C an ad a; n or m e su r la g es ti on d es m éd ic am en ts e t a ut re s no rm es / 80 % 1, 2 2 1, 6 cr it èr es d e no rm es p er ti ne nt es à la p ra ti qu e ph ar m ac eu ti qu e - O rd re d es p ha rm ac ie ns d u Q ué be c – R ap po rt d ’in sp ec ti on p ro fe ss io nn el le 40 % 1, 8 2 1, 8 - M in is tè re d e la S an té e t d es S er vi ce s so ci au x (M SS S) – A ut oé va lu at io n du 80 % 1, 4 2 1, 2 ci rc ui t d u m éd ic am en t d an s le d os si er d es s ys tè m es a ut om at is és e t r ob ot is és de d is tr ib ut io n de s m éd ic am en ts ( SA R D M ) - A ss oc ia ti on p ou r la s an té e t l a sé cu ri té a u tr av ai l ( A SS T SA S) ; G ui de d e 60 % 1, 8 2, 2 1 pr év en ti on s ur la m an ip ul at io n de s m éd ic am en ts d an ge re ux - U SP 7 97 – U ni te d St at es P ha rm ac op ei a; d an s l’a tt en te d ’u ne m is e à ni ve au d e 60 % 1, 6 2 1, 4 la n or m e 95 .0 1 de l’ O rd re d es p ha rm ac ie ns d u Q ué be c T ableau I :

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In d ic at eu rs D éfi n it io n s In d ic at eu r C ap ac it é d e P er ce p ti o n d e P er ce p ti o n d e si m il ai re d éj à d es cr ip ti o n a u l’ u ti li d e l’ u ti li d e co ll ig é d an s m o ye n d es l’ in d ic at eu r l’ in d ic at eu r le s C H U sy st èm es e t p o u r d éc ri re l a p o u r d éc ri re l a d o n n ée s p er fo rm an ce co m p le x it é d is p o n ib le s % d e S co re m o ye n p o u r le s 5 p ar ti ci p an ts p ar ti ci p an ts N om br e de Le n om br e de c om it és a ux qu el s pa rt ic ip e ac ti ve m en t a u m oi ns u n m em br e du co m it és a ve c dé pa rt em en t d e ph ar m ac ie pr és en ce d e ph ar m ac ie n - no m br e de m em br es d u ou d es c om it és e xt er ne s à l’é ta bl is se m en t 60 % 1 1, 2 1, 8 - no m br e de m em br es d u ou d es c om it és e xt er ne s à l’é ta bl is se m en t 60 % 1 1, 2 1, 8 N om br e de Le n om br e de r ap po rt s ap pr of on di s su r la g es ti on d es r is qu es e t d on t l ’im pu ta ti on ra pp or ts es t l ié e au x ac ti vi té s du d ép ar te m en t d e ph ar m ac ie in ci de nt s et ac ci de nt s - % r ap po rt s im pu té s au x ac ti vi té s du d ép ar te m en t d e ph ar m ac ie c . 80 % 1, 4 2, 2 2 au tr es in te rv en an ts N om br e de b on s Le n om br e de li gn es d e tr an sa ct io ns /c om m an de s de m éd ic am en ts e t f ou rn it ur es de c om m an de sp éc ia lis ée s en p ha rm ac ie d’ ac ha ts - % p ar d is tr ib ut io n ce nt ra lis ée c . a ch at s di re ct s 60 % 1, 6 2, 6 3, 4 - % m éd ic am en ts d an ge re ux c . n on d an ge re ux 20 % 2, 2 2, 8 3, 2 - % r éf ri gé ré s c. n on r éf ri gé ré s 40 % 2, 2 2, 8 3, 2 - % is su s de s so in s us ue ls c . r ec he rc he c lin iq ue 40 % 1, 8 2, 4 2, 4 G es ti on La r éa lis at io n d’ ac ti vi té s de g es ti on e t d e su iv i d e l’u ti lis at io n op ti m al e de s th ér ap eu ti qu e m éd ic am en ts e n ét ab lis se m en t d e sa nt é - pr és en ce /a bs en ce d ’u n pr og ra m m e st ru ct ur é de g es ti on th ér ap eu ti qu e 80 % 1 1, 4 1, 2 de s m éd ic am en ts - no m br e de r éu ni on s de c om it és d e ph ar m ac ol og ie 10 0 % 1 1, 6 1, 6 - no m br e de r ev ue s d’ ut ili sa ti on d e m éd ic am en ts 80 % 1 1, 4 1, 2 - no m br e d’ év al ua ti on s et d e rè gl es d ’u ti lis at io n de m éd ic am en ts p ro du it es 40 % 1, 2 1, 6 1, 6 A ct iv it é La p ro po rt io n de te m ps p ha rm ac ie n ou a ss is ta nt te ch ni qu e se lo n le s ax es d e ph ar m ac eu ti qu e pr at iq ue e t l es ty pe s de p at ie nt s se lo n le s ax es e t ty pe s d’ us ag er s - pr és en ce /a bs en ce d ’u n jo ur na l d e bo rd p ou r la d es cr ip ti on d es a ct iv it és 20 % 2 1, 2 1, 6 du p ha rm ac ie n - no m br e d’ he ur es r ém un ér ée s ph ar m ac ie n se lo n le s ax es : se rv ic es , s oi ns , 80 % 1, 8 1, 2 1, 2 en se ig ne m en t, re ch er ch e (c om it é d’ ét hi qu e co m pr is ), g es ti on ( ge st io n th ér ap eu ti qu e, g es ti on d es r is qu es c om pr is es ) T ableau I :

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In d ic at eu rs D éfi n it io n s In d ic at eu r C ap ac it é d e P er ce p ti o n d e P er ce p ti o n d e si m il ai re d éj à d es cr ip ti o n a u l’ u ti li d e l’ u ti li d e co ll ig é d an s m o ye n d es l’ in d ic at eu r l’ in d ic at eu r le s C H U sy st èm es e t p o u r d éc ri re l a p o u r d éc ri re l a d o n n ée s p er fo rm an ce co m p le x it é d is p o n ib le s % d e S co re m o ye n p o u r le s 5 p ar ti ci p an ts p ar ti ci p an ts - % h eu re s ré m un ér ée s ph ar m ac ie n se lo n le s ax es : se rv ic es , s oi ns , 60 % 1, 8 1, 4 1, 4 en se ig ne m en t, re ch er ch e, g es ti on - % h eu re s ré m un ér ée s ph ar m ac ie n de st in ée s au x ca s co m pl ex es h os pi ta lis és 80 % 1, 8 1, 4 1 et e xt er ne s (p . e x. s oi ns in te ns if s, n éo na to lo gi e, h ém at o-on co lo gi e, tr an sp la nt at io n) c . n on c om pl ex es - % d es h eu re s ré m un ér ée s as si st an t t ec hn iq ue e t p er so nn el d e so ut ie n 80 % 1, 8 1, 4 1, 4 de st in ée s au x ca s co m pl ex es h os pi ta lis és e t e xt er ne s (p . e x. s oi ns in te ns if s, né on at ol og ie , h ém at o-on co lo gi e, tr an sp la nt at io n) c . n on c om pl ex es Le m éd ic am en t Le c oû t e n m éd ic am en ts e t f ou rn it ur es p ha rm ac ie s el on le s ty pe s de p at ie nt s se lo n le s ty pe s d’ us ag er s - % d es c oû ts d e m éd ic am en ts im pu té s au x ca s co m pl ex es h os pi ta lis és e t 80 % 1, 6 1, 4 1, 2 ex te rn es ( p. e x. s oi ns in te ns if s, n éo na to lo gi e, h ém at o-on co lo gi e, tr an sp la nt at io n) c . n on c om pl ex es T ableau I :

Profil des indicateurs d’activités pharmaceutiques hospitalières (suite)

Indicateur similaire déjà colligé dans les CHU : % de participants ayant utilisé cet indicateur au cours des trois dernières années Capacité de description avec les systèmes et données disponibles : 1- très facile, 2- facile, 3- difficile, 4- très difficile Perception de l’utilité de l’indicateur pour décrire la performance : 1- très utile, 2- utile, 3- peu utile, 4- inutile Perception de l’utilité de l’indicateur pour décrire la complexité : 1- très utile, 2- utile, 3- peu utile, 4- inutile À partir des grilles cotées par les cinq chefs, un score moyen par simple moyenne arithmétique a été calculé pour chaque indicateur

. Plus le score moyen est petit, plus les participants

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de formation, il faut plus que jamais réfléchir à la hiérar-chisation de l’offre pharmaceutique tant sur le plan des services pharmaceutiques, des soins pharmaceutiques, de l’enseignement et de la formation, de la recherche que des activités paracliniques. L’adoption d’un tableau de bord commun à un plus grand nombre d’établissements de santé peut faciliter les analyses comparatives et contribuer à faire de meilleurs choix.

Nos discussions ont mis en évidence l’importance d’adopter un outil de description simple, rapide à utiliser et qui cible des éléments pertinents. En dépit du grand nombre d’indicateurs proposés dans le tableau I, l’un des cinq CHU participants, soit le CHU Sainte-Justine, utilise depuis plus de dix ans un journal de bord dont la complé-tion ne prend que cinq minutes par jour sur papier ou par intranet. Il comprend la proportion de temps de chaque journée du pharmacien dévolue aux services pharma-ceutiques (distribution), aux soins pharmapharma-ceutiques, à l’enseignement et à la formation, à la recherche et à la gestion, le nombre de demandes d’information reçues, le nombre et la nature des interventions effectuées à partir de six catégories (c.-à-d. historique/conseil, modification de la pharmacothérapie, interactions, pharmacociné-tique, pharmacovigilance, continuité de soins) et le nombre de suivis de patients. Ce journal de bord, associé aux données provenant de systèmes informatisés pour la gestion des services, permet le calcul de plusieurs indi-cateurs.

Avec le recul et certaines tentatives de décrire davan-tage d’activités pharmaceutiques, notre démarche révèle l’importance de détailler, pour chaque axe de la pratique, les plus petits dénominateurs communs donnant une perspective continue, cohérente et utile à l’établisse-ment pour que l’on puisse juger des différentes activités pharmaceutiques. Les indicateurs choisis doivent per-mettre de déterminer une unité de mesure préférable-ment indivisible.

Notre réflexion nous amène à proposer les orienta-tions suivantes. Il serait souhaitable : a) que l’A.P.E.S. établisse une liste d’indicateurs clés; b) que l’A.P.E.S pro-pose une structure de gestion des données et un masque de saisie pour que chaque établissement décrive sa pratique; c) qu’une équipe de recherche puisse mener, de son propre gré, une étude afin d’évaluer l’utilité et la faci-lité d’utilisation de l’outil. Alors que cette orientation peut sembler vouloir répéter l’expérience menée précé-demment par la SCPH, l’orientation proposée ne vise pas à définir des unités techniques et un résultat agrégé quantitatif, mais une liste pertinente d’indicateurs qu’il est possible d’évaluer individuellement.

Cette démarche comporte des limites. Elle a été me-née par un groupe réduit de cinq chefs de département de pharmacie des CHU québécois. La sélection des indi-cateurs découle de l’expérience professionnelle et de tionné les activités liées au rapport du Hay Group sur

l’analyse comparative des hôpitaux15. Cette publication

n’est réservée qu’aux établissements membres de l’ACA-HO, qui en assume les frais. Bien que ce rapport com-porte peu de données sur la pharmacie, et même si la validité des données relatives à la pharmacie a déjà été remise en question par des chefs de département au Qué-bec, il s’agit de données comparatives canadiennes de l’activité hospitalière.

En Ontario, le Hospital Report Acute Care proposait en 2001 un modèle d’évaluation de la performance com-portant quatre grandes dimensions (c.-à-d. utilisations cliniques et résultats, performance financière et condi-tions associées, satisfaction des patients, intégration des soins et services, gestion du changement) et 38 indica-teurs ont été développés par l’Association des hôpitaux

de l’Ontario (OHA)16. En Ontario, Lindblad et coll. ont

décrit plus récemment le développement d’un outil infor-matisé pour la description de la charge de travail dans un

établissement de santé en Ontario17.

Au Québec, il existe des outils de description de la charge de travail d’autres groupes professionnels (p. ex. réadaptation, inhalothérapie, physiatrie, psychologie, service social, nutrition clinique, etc.), comme le logiciel

de Gestion des activités professionnelles (GAP)18. Cet

outil n’a toutefois pas été évalué pour la pratique phar-maceutique.

Ainsi, le seul cadre normatif précisant la description des activités pharmaceutiques en vigueur au Québec

dé-coule des normes et pratiques de gestion du MSSS11.

Avec la mise à jour de 2001, il est possible d’établir des ratios de composante professionnelle (c.-à-d. pharma-cien et personnel de soutien) ou de composante médica-ment (c.-à-d. médicamédica-ments et fournitures) par mission, par centres d’activités de l’hôpital (p. ex. soins critiques c. médecine/chirurgie c. hémato-oncologie, etc.) et par volumes d’activités (c.-à-d. admissions ou visites). Toute-fois, ces indicateurs renseignent très peu sur la nature des activités et ne permettent pas de juger de la com-plexité et de la nature des activités pharmaceutiques. Au mieux, un département en pénurie peut sembler perfor-mant, puisqu’il nécessite moins de ressources qu’un autre!

Le tableau de bord proposé par notre démarche ne règle pas la question du choix des indicateurs à l’échelle du Québec. Il a toutefois le mérite de décrire des indica-teurs utilisés par certains CHU et peut ainsi contribuer à alimenter la discussion, notamment au sein des comités régionaux sur les services pharmaceutiques et les tables de chefs de département de pharmacie. Dans un contexte où l’offre est inférieure à la demande, dans un contexte de pénurie de ressources en pharmacie, d’un passage au doctorat professionnel en pharmacie comportant plus de quarante semaines de stage durant les quatre années

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13. Office québécois de la langue française. Grand dictionnaire terminologique [en ligne] http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html (site visité le 4 mars 2010).

14. Agrément Canada. Norme sur la gestion des médicaments. [en ligne] http:// www.accreditation.ca/programmes-d-agrements/achat-de-normes/ (site visi-té le 4 mars 2010).

15. Association of Canadian Academic Healthcare Organizations. ACAHO. [en ligne] http://www.acaho.org/ (site visité le 4 mars 2010).

16. Canadian Institute for Health Information. University of Toronto. Hospital Report Acute Care 2001. A joint initiative of the Ontario hospitals and the Government of Ontario. [en ligne] https://ospace.scholarsportal.info/ bitstream/1873/7002/1/10297864.pdf (site visité le 4 mars 2010).

17. Lindblad AJ, Alleyne A, Howorko J. Development and initial evaluation of a software-based clinical workload measurement system for pharmacists. Can J Hosp Pharm 2007;60:295-301.

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deux séances de discussion de sorte que d’autres indica-teurs plus pertinents ont pu être omis. Les résultats pré-sentés sous forme de score moyen par indicateur/déno-minateur illustre le degré de convergence relatif d’un indicateur à l’autre. Nul doute qu’une étude à plus large échelle pourrait permettre de généraliser ces résultats et de les appliquer à d’autres catégories d’établissement. Conclusion

Il existe peu de données sur la mesure de la charge de travail en pharmacie. La pratique de la pharmacie hospi-talière est variée, complexe et en évolution. Cet article décrit un processus d’échanges et d’analyse de cinq chefs de département de pharmacie ayant permis l’éta-blissement et l’évaluation de 69 indicateurs d’activités pharmaceutiques.

Pour toute correspondance : Jean-François Bussières CHU Sainte-Justine

Département de pharmacie

3175, chemin de la Côte Sainte-Catherine Montréal (Québec) H3T 1C5

Téléphone : 514 345-4603 Télécopieur : 514 345-4820

Courriel : jf.bussieres@ssss.gouv.qc.ca Références

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Abstract

Introduction: The purpose of this article is to des-cribe a consensus process of discussion and analysis among department heads in order to establish rele-vant activity indicators for pharmaceutical practice in health care establishments.

Description of the problem: Even though there are existing Canadian standards that provide a fra-mework for the description of a pharmacy workload, they have never been used in Quebec health care esta-blishments. In Quebec, there are no recognized or wi-dely used indicators for pharmaceutical activities.

Problem resolution: In the context of their consul-tation committee work, the five pharmacy depart-ment heads of the Quebec university hospital centres were asked to determine the relevant indicators for describing pharmaceutical practice, drawing on their expertise and a description of activities carried out in their establishments over the last five years. The tech-nique used was modeled on the Delphi method. In all, 69 indicators were identified during two brainstor-ming sessions. The indicators were then grouped ac-cording to the five areas of pharmaceutical practice in health care establishments—that is, pharmaceutical services, pharmaceutical care, teaching and training, research, and management. A considerable variation was observed in the use of indicators in the five uni-versity hospital centres. Department heads conside-red it quite easy to describe 45 of these indicators. As well, they thought that 44 of the suggested indicators could be useful in describing the performance of their department.

Conclusion: There is little data on measuring pharmacy workload. The practice of hospital pharmacy is varied, complex, and constantly chan-ging. This article describes a process of discussion and analysis undertaken by five pharmacy department heads in order to establish and evaluate 69 pharmaceutical activity indicators.

Key words: workload, checklist, activity indica-tors, hospital pharmacy

Figure

Tableau I :  Profil des indicateurs d’activités pharmaceutiques hospitalières
Tableau I :  Profil des indicateurs d’activités pharmaceutiques hospitalières  (suite)
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