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Centre d’Aide par le Travail de Moulins

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(1)

Centre d’Aide par le Travail de Moulins

et son annexe de Borny

PROJET D’ÉTABLISSEMENT 2004-2009

Diffusion : Conseil d’administration …

DDASS …

Comité d’entreprise …

Délégués du personnel …

Etablissement …

(2)

AVANT-PROPOS

Le 2 janvier 2002 a été un temps fort pour le secteur médico-social. En effet, la réforme de la loi régissant les institutions du secteur nécessite un repositionnement non seulement en terme de relation avec les autorités de tutelle, mais aussi une réflexion sur nos modes de prise en charge des populations qui nous sont confiées.

1

Dans les institutions médico-sociales, le secteur des personnes handicapées représente près de 40 % de la population accueillie, juste après le secteur des personnes âgées. La prise en charge des adultes handicapés représente pour sa part 14 %.

Le secteur associatif joue un rôle clé dans le secteur du handicap, il y gère près de 90 % des places.

Le projet de loi comprend un nombre de 64 articles, dont 10 chapitres nouveaux. Il s’articule autour de 3 grands thèmes :

L’affirmation de la place des usagers et de leurs familles

L’actualisation et l’élargissement des missions sociales et médico-sociales Le renforcement de la régulation et de la coopération dans le secteur

Dans les articles de la section 2 (Droits des usagers), l’article L.311-8 traite du projet d’établissement. La rédaction de ce document entre dans ce cadre, il reprend la trame proposée par le groupe de travail « Projet d’établissement » mis en place à l’initiative de la DDASS Moselle, suivi par mademoiselle GEYER, inspectrice et madame BRICHE, assistante sociale.

Je voudrais faire apparaître qu’au-delà des réformes engagées, il est un secteur qui évolue de manière constante et défavorablement à nos établissements, c’est celui du renforcement des contraintes budgétaires et la diminution régulière de nos lignes de crédit.

Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui, au travers de différents groupes de travail, ont contribué à l’ébauche, à la rédaction et enfin à la finalisation de ce document.

Nous sommes prêts à mettre en œuvre les propositions qui sont décrites en fonction des lignes de crédit qui nous seront allouées.

1

N° 37 - Sénat Session ordinaire de 2001-2002 / M Paul BLANC

(3)

SOMMAIRE

A. PRÉAMBULE...5

1. L’association gestionnaire. ...5

1.1. Présentation...5

1.2. Les établissements. ...6

2. Le CAT de Moulins-Borny. ...6

2.1. Situation géographique...6

2.2. Contexte économique local : METZ...9

B. LES MISSIONS DE L’ÉTABLISSEMENT. ...10

1. Le cadre de référence. ...10

2. La population accueillie à ce jour. ...10

2.1. Origine du handicap principal. ...10

2.2. Pyramide des âges. ...11

2.3. Origine géographique des ouvriers...11

2.4. Repartions par sexe...12

2.5. Ancienneté dans la structure. ...13

2.6. Le type de prise en charge en dehors du CAT. ...13

2.7. Étude de la population accueillie. ...13

2.7.1. La démarche de l’UNAPEI. ...13

2.7.2. Variables du modèle. ...14

2.7.3. La définition des 5 groupes MAP. ...15

2.7.4. La grille AGGIR...15

2.7.5. La population du CAT Moulins-Borny. ...16

3. L’hébergement...16

4. Les objectifs de l’établissement...17

C. L’ORGANISATION. ...18

1. Les modalités d’organisation de la vie quotidienne. ...18

1.1. Les horaires de travail. ...18

1.2. Les périodes de fermeture...18

1.3. L’aménagement du temps de travail...18

1.4. Les repas. ...18

1.5. Les transports. ...19

2. Le traitement de la partie commerciale. ...20

3. Les ateliers de production. ...21

3.1. Descriptif...21

3.1.1. À Moulins. ...21

9 Atelier de mise sous plis, routage, imprimerie. ...21

9 Atelier valisettes, classeurs en priplack. ...22

9 Atelier tampographie et sérigraphie. ...22

9 Atelier espaces verts. ...23

(4)

9 Atelier maroquinerie...23

9 Atelier conditionnement sous-traitance...23

9 Atelier découpe. ...24

9 Atelier plastique, soudure haute fréquence. ...24

9 Atelier entretien...25

3.1.2. À Borny. ...25

9 Atelier espaces verts. ...25

9 Atelier nettoyage des sacs postaux. ...26

9 Atelier menuiserie. ...26

9 Atelier plastique. ...27

9 Atelier conditionnement. ...27

9 Atelier carton plastique. ...27

3.2. Répartition des ouvriers par atelier...28

3.3. Mobilité interne pour les ouvriers...28

9 De l’ouvrier...29

9 De l’encadrement...29

4. La rétribution des ouvriers. ...29

4.1. Répartition des ouvriers par taux...29

4.2. Politique de rémunération...29

5. La réunion de synthèse. ...30

5.1. Organisation de la réunion...30

5.2. Les participants...30

5.3. Préparation et déroulement de la synthèse. ...30

6. Les activités de soutien. ...31

6.1. Les soutiens de type I...31

6.2. Les soutiens de type II...31

D. L’ENCADREMENT, LE PERSONNEL. ...33

1. Organigramme et missions...33

1.1.1. Missions principales du moniteur d’atelier : ...33

1.1.2. Missions principales de l’éducateur de soutien :...34

1.1.3. Missions principales du chef d’atelier : ...35

1.1.4. Missions principales de la psychologue :...36

1.1.5. Missions principales de l’assistante sociale :...38

9 Au niveau du Conseil d’Administration ...38

9 Au niveau de la Commission d’Admission ...38

9 Au niveau des CAT : chargé des relations avec les familles ...38

9 Au niveau des foyers de Scy-Chazelles et Varize ...38

9 Au niveau du S. A. V. S. ...38

9 Au niveau de l’ensemble des structures de I’AFAEDAM ...38

2. Statistiques sur le personnel. ...39

2.1. Répartition homme - femme ...39

2.2. Répartition cadre - non cadre ...39

2.3. Emplois créés dans le cadre de l’ARTT...39

2.4. Pyramide des ages. ...40

2.5. Ancienneté dans la structure. ...40

2.6. Répartition par emploi...41

3. Le plan de formation...41

(5)

3.1. Vue globale sur les services à l’adhérent. ...41

3.2. Plan de formation : principes généraux. ...43

3.3. Les étapes d'élaboration du plan ...43

3.3.1. Former, pourquoi ? ...43

3.3.2. Former à quoi ?...43

3.3.3. Former qui ?...43

3.3.4. Former comment ?...43

3.3.5. Former quand ? ...44

4. La communication et la coordination. ...44

4.1. Le point fixe. ...44

4.2. La réunion « Dossier COTOREP »...45

4.3. Réunion « Sociale »...45

4.4. Réunion « Synthèse » ...46

4.5. Réunion « Soutien » ...46

4.6. Réunion « Commission ouvriers »...46

4.7. Réunion « Atelier » ...47

E. LES MOYENS TECHNIQUES. ...48

1. Établissement de Moulins...48

1.1. Le sous-sol. ...48

1.2. Le rez-de-chaussée. ...48

1.3. Le premier étage...49

1.4. Le second étage. ...49

1.5. Les combles...49

2. Etablissement de Borny...50

2.1. le rez-de-chaussée. ...50

2.2. Le premier étage...50

F. LA PRISE EN COMPTE DU TH ET DE SA PAROLE...51

1. L’accueil...51

1.1. La liste d’attente...51

1.2. L’admission...51

1.3. L’arrivée dans l’établissement. ...51

2. Le projet individuel...52

3. Sa participation à la vie de l’établissement...52

4. La bientraitance dans l’établissement. ...52

4.1. Quelques définitions. ...52

4.2. La procédure...53

4.3. La notion de bientraitance. ...55

G. LES PERSPECTIVES. ...59

1. En terme de personnel. ...59

1.1. Les cadres. ...59

1.1.1. Les cadres de direction...59

(6)

1.1.2. Le poste de psychologue. ...59

1.1.3. La prise en charge dans les ateliers. ...59

2. En terme d’investissements...60

2.1. Tableau financier sur cinq ans...60

3. En terme d’amélioration de la prise en charge. ...61

3.1. Les transports. ...61

3.2. Les temps partiels...61

4. En terme d’organisation...61

4.1. Le regroupement de moyens...61

H. ANNEXES. ...62

1. Décret 77-1546 du 31 déc. 1977 ...62

2. Loi 2002-2 du 2 janv. 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale (1) ...65

3. Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 ...87

4. Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 ...88

5. Déclaration des droits des personnes handicapées...92

TABLES DES ILLUSTRATIONS Figure 1 : Origine du handicap. ...10

Graphique 1 : Pyramide des ages (au 18 mars 2004) ...11

Graphique 2 : Ancienneté dans la structure (au 18 mars 2004)...13

Graphique 3 : Rémunération CAT (juin 2003)...29

Tableau 1 : Origine géographique des usagers (au 18 mars 2004) ...12

Tableau 2 : Répartition par sexe (au 18 mars 2004) ...12

Tableau 3 : Prise en charge hors CAT (au 18 mars 2004)...13

Tableau 4 : Répartition MAP (au 10 mai 2004) ...16

Tableau 5 : Répartition GIR (au 10 mai 2004) ...16

Tableau 6 : Répartition par atelier (au 18 mars 2004)...28

(7)

A. PRÉAMBULE.

1. L’association gestionnaire.

1.1. Présentation.

2

L’AFAEDAM, Association Familiale pour l’Aide aux Enfants et adultes Déficients de l’Agglomération Messine, est une association régie par la loi locale du 19 avril 1908, inscrite au registre des associations du tribunal d’instance de Metz, volume XXI, numéro 5 en date du 27 avril 1961.

L’association a pour but l’étude et la défense, au point de vue matériel et moral, des intérêts généraux des familles d’enfants et d’adultes déficients mentaux de l’agglomération messine et notamment :

D’informer l’opinion et les pouvoirs publics et d’en obtenir, tant sur le plan législatif que sur le plan financier, les moyens de réaliser l’éducation et le développement complet des enfants et adultes déficients mentaux de ces familles.

De réunir les familles pour l’étude en commun des problèmes de cette éducation adaptée et pour la création d’un climat familial favorable à l’épanouissement de tous ; ce but sera recherché avec le concours éventuel de tous les professionnels susceptibles d’apporter leur aide et leurs compétences.

D’aider, de promouvoir, de créer et de gérer, en plein accord avec les organismes publics, semi-publics ou privés intéressés, tous établissements et services susceptibles d’assurer l’accueil, les soins, l’éducation scolaire et professionnelle et l’insertion des enfants et adultes déficients mentaux

De faciliter les rapports entre les familles et les services administratifs pour toutes les questions de prise en charge, d’aide matérielle, etc.…

De se préoccuper de l’avenir des enfants déficients mentaux et de rechercher tous les moyens susceptibles d’assurer leur insertion dans la collectivité.

Dans tous les cas, l’association ne poursuit aucun but lucratif, politique ou religieux.

L’adresse postale de l’association est la suivante : AFAEDAM Siège associatif 108, Rue de Jouy 57 160 MOULINS LES METZ

℡ 03.87.65.89.90

2

Statuts AFAEDAM

(8)

Afin de renforcer l’efficacité de son action auprès des pouvoirs publics et de coordonner ses efforts, l’association adhère à l’UDAPEI, Union Départementale des Amis et Parents d’Enfants Inadaptés mentaux de la Moselle.

1.2. Les établissements.

Les établissements de l’AFAEDAM se sont créés au fur et à mesure des besoins des populations qui y sont accueillies. Le premier établissement a été mis en place pour accueillir des enfants déficients.

Arrivés à 20 ans, les jeunes adultes nécessitaient une prise en charge par une mise au travail : création de CAT.

Les établissements de type foyer ont été ensuite mis en œuvre.

1961 - Location d’un centre à Jussy pour créer un IMP

1963 - Construction de l’institut médico-éducatif « La Roseraie » à Jussy 1967 - Création de l’institut médico-professionnel à Jussy et mise en place

d’un SESSAD, Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile 1968 - Ouverture du centre d’aide par le travail de Moulins

1975 - Ouverture du foyer « Foch » à Metz

1981 - Ouverture du centre d’aide par le travail « Le Moulin du Pont de Pierre » à Varize

1984 - Ouverture du foyer de Varize

1989 - Ouverture du centre des « Vacons » à Montigny

Ouverture de l’annexe de Borny du centre d’aide par le travail de Moulins

1990 - Location d’un appartement à Vallière, annexe du foyer de Varize 1994 - Construction du foyer « Les Peupliers » à Scy-Chazelles

Projet de création d’un foyer occupationnel

Projet de création d’une structure pour adultes handicapés vieillissants Aujourd’hui, des besoins nouveaux se font sentir. Quel devenir pour les adultes atteignant l’âge de la retraite et sortant de CAT ? Quelles solutions pour les adultes dont la capacité de travail s’affaiblit au fil du temps ?

L’AFAEDAM a des projets pour répondre à ces besoins nouveaux.

2. Le CAT de Moulins-Borny.

2.1. Situation géographique.

Le centre d’aide par le travail de Moulins est localisé dans la périphérie de la zone de la

rotonde de Moulins les Metz. Cette localité est contiguë à la banlieue de Metz Sud. La

(9)

structure est à 15 minutes du centre de la ville de Metz et à proximité de l’autoroute A31 qui est l’axe Nord Sud Thionville Metz Nancy.

L’annexe de Borny est située dans la zone industrielle de Borny, communauté urbaine

de METZ.

(10)

Ce centre, à l’est de l’agglomération messine, est proche des échangeurs routiers A31

et A4 et de la voie rapide accédant au centre-ville.

(11)

2.2. Contexte économique local : METZ.

Nombre de commune(s)

47

Superficie

en km² 363

POPULATION

Population

sans doubles comptes en 1999 (1)

322 526

Densité de population

(habitants au km²) en 1999 (1)

890

Variation de la population

taux annuel moyen entre 1990 et 1999 (1) + 0,26 dont variation due au solde naturel

taux annuel entre 1990 et 1999 + 0,55

dont variation due au solde migratoire

taux annuel entre 1990 et 1999 - 0,30

Population estimée

au 1er janvier 2000 (2) ND

LOGEMENT

(3)

Nombre total de logements

en 1999 139 163

Part des résidences secondaires

(y.c les logements occasionnels) en 1999

0,9

REVENUS FISCAUX

(4)

Revenu net imposable moyen

en 1999 13 442,3

Part des foyers fiscaux imposés

en 1999 50,7

EMPLOI-CHÔMAGE

Emploi total

(salarié + non salarié) au lieu de travail en 1999 (3)

139 424

dont emploi salarié au lieu de travail en 1999

129 489

Variation de l'emploi total

taux annuel moyen entre 1990 et 1999 + 0,22

Emploi total estimé

au lieu de travail au 31 décembre 2000 (5)

ND

Nombre de demandeurs d'emploi

(catégories 1 + 6) au 31 décembre 2001 (6)

13 967

Taux de chômage

(au sens du BlT - révisé le 05/09/2002) au 30 juin 2002

ND

ENTREPRISES- ETABLISSEMENTS

(7)

Nombre d'établissements

au 1er janvier 2001

12 240

-Industrie 1 147

-Construction 1 208

-Commerce et réparations 3 753

-Services 6 132

dont 10 salariés et plus 1 304

dont 500 salariés et plus 9

ND : information non disponible

S : information couverte par le secret statistique Sources :

(1) Insee - Recensements de la population (population légale) (2) Insee - Estimations de population - données provisoires (3) Insee - Recensements de la population (exploit. principale) (4) Direction générale des impôts - IRPP

(5) Insee - Estimations d'emploi - données provisoires (6) ANPE

(7) Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS

© Insee date demise à jour : 25 octobre 2002

(12)

B. LES MISSIONS DE L’ÉTABLISSEMENT.

1. Le cadre de référence.

La loi n° 2002-2

3

(Annexes page -65-) du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale en fixe le cadre législatif.

Les différents décrets et arrêtés viennent compléter cette loi.

Le cadre de référence des missions des centres d’aide par le travail est fixé par la législation et notamment par le décret 77-1546 1977-12-31 JORF du 12 janvier 1978 (Annexes page -62-).

4

Le premier agrément de l’établissement a été obtenu en 1968. La capacité d’accueil autorisé est de 160 places à ce jour. La répartition se fait par moitié sur le site de Moulins et par moitié sur celui de Borny.

Le numéro FINESS de l’établissement est le 570 004 994.

2. La population accueillie à ce jour.

2.1. Origine du handicap principal.

Figure 1 : Origine du handicap.

Le graphique ci dessus indique les origines principales des handicaps des personnes accueillies dans la structure.

Il faut noter la difficulté à définir le handicap initial, en effet, des troubles associés peuvent se superposer à cette évaluation.

3

Journal officiel de la République Française du 3 janvier 2002 – NOR : MESX0000158L

4

Les CAT en Lorraine – Répertoire des CAT et de leurs activités de production – DRASS de Lorraine Maladie mentale : 22

Souffrance natale : 6

Déficience motrice : 3 Déficience visuelle : 1

Déficience intellectuelle : 126

Trauma crânien : 2

(13)

2.2. Pyramide des âges.

0 5 10 15 20 25 30

Ag e

Moulins 0 3 7 11 10 13 17 13 6 0

Borny 0 9 20 8 13 9 13 5 2 0

<20 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 >=60

Graphique 1 : Pyramide des ages (au 18 mars 2004)

2.3. Origine géographique des ouvriers.

Borny AUGNY 1

BAN ST MARTIN 1

FAMECK 1

FLEVY 1

JUSSY 1

LA GRANGE AUX BOIS 1

LA MAXE 2

LORRY MARDIGNY 1

MARANGE-SILVANGE 1

MARLY 3

METZ 5

METZ Ancienne ville 3

METZ Bellecroix 4

METZ Borny 3

METZ Devant les Ponts 3

METZ Magny 1

METZ Patrotte Metz Nord 1 METZ Plantières Queuleu 1

METZ Sablon 6

METZ Vallière les Bordes 2

MONTIGNY LES METZ 9

MONTOIS FLANVILLE 1

(14)

MOULINS LES METZ 2

MOYEUVRE-GRANDE 1

POMMERIEUX 1

SCY CHAZELLES 10

ST JULIEN LES METZ 4

TALANGE 2

WOIPPY 7

Total 79

Moulins ARRY 1

ARS S/ MOSELLE 3

BAN ST MARTIN 1

GORZE 1

JOUY AUX ARCHES 1

LONGEVILLE LES METZ 2

MARLY 4

MARS LA TOUR 1

METZ 7

METZ Borny 1

METZ Dvt.L.Ponts 4

METZ Plantières Queuleu 1

METZ Sablon 5

METZ Vallière les Bordes 2 MONTIGNY LES METZ 18

MOULINS LES METZ 3

NOVEANT s/ MOSELLE 2

ROMBAS 1

ROZERIEULLES 1

SCY CHAZELLES 21

Total 80

Tableau 1 : Origine géographique des usagers (au 18 mars 2004)

2.4. Repartions par sexe.

Sexe Homme Femme Total

Borny 57 22 79

Moulins 31 49 80

Total 88 71 159

Tableau 2 : Répartition par sexe (au 18 mars 2004)

(15)

2.5. Ancienneté dans la structure.

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

A n cienneté

Moulins 5 18 5 10 15 17 7 3 0

Borny 11 30 5 5 8 16 3 1 0

<5 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 >=40

Graphique 2 : Ancienneté dans la structure (au 18 mars 2004)

2.6. Le type de prise en charge en dehors du CAT.

Type Total

Logement autonome sans SAVS 20 Logement autonome avec SAVS 21 Famille (y compris famille d’accueil) 86 Foyer d’hébergement de CAT 32 159 Tableau 3 : Prise en charge hors CAT (au 18 mars 2004)

2.7. Étude de la population accueillie.

L’établissement utilise un outil spécifique d’évaluation du besoin d’accompagnement distribué par l’ UNAPEI : le modèle d’accompagnement personnalisé ou MAP.

2.7.1. La démarche de l’UNAPEI.

5

Les travaux du groupe d’évaluation émanent de plusieurs constats.

En premier lieu, diverses associations affiliées à l’union ont pu constater que dans le cadre de l’attribution de certaines allocations, dont l’allocation compensatrice pour tierce personne, la grille AGIR était utilisée.

Cet outil est employé depuis la mise en place de la prestation spécifique dépendance, créée par la loi du 24 janvier 1977 concernant les personnes de plus de 60 ans présentant une perte d’autonomie.

Cette grille était totalement insuffisante pour évaluer les besoins d’accompagnement.

5

Les cahiers de l’UNAPEI – Etudes et actes – MAP pages 6-12

(16)

En second lieu, il apparaît que dans la plupart des textes de préparation de la révision de la loi du 30 juin 1975, la notion d’évaluation des personnes était, à juste titre, incontournable.

L’UNAPEI a conduit cette démarche avec la volonté de réintroduire la personne au centre du dispositif, de réaliser un outil d’évaluation applicable à toute personne handicapée mentale, qu’elle vive en institution, dans une famille d’accueil, chez ses parents, à son propre domicile, avec pour méthode que la démarche parte de l’observation de ce que la personne fait seule dans son environnement et non de ce qui est réalisé par les accompagnants.

2.7.2. Variables du modèle.

Relations et comportements

R1 Communication décodée R2 Sociabilité

R3 Comportement psycho-affectif R4 Conscience de soi

R5 Rapport au danger R6 Conventions sociales R7 Sexualité

R8 Rapport à la nourriture R9 Agressivité

Activités Domestiques et sociales (AGGIR) D1 Gestion

D2 Cuisine D3 Ménage D4 Transport D5 Achats

D6 Suivi de la santé D7 Activité de loisir

Aptitudes observées dans l'exercice d'activités E1 Constance, continuité

E2 Suivi des procédures E3 Exécution

E4 Anticipation, initiative E5 Réalisation qualitative E6 Utilisation d'objets E7 Adaptation, formation

Activités mentales et corporelles (AGGIR) C1 Cohérence

C2 Orientation C3 Toilette C4 Habillage C5 Alimentation C6 Elimination C7 Transferts

C8 Déplacement intérieur C9 Déplacement extérieur C10 Communication à distance Pôle sensoriel

C1 Voir

C2 Entendre

C3 Parler

(17)

2.7.3. La définition des 5 groupes MAP.

MAP 1 : les personnes nécessitent un accompagnement total et permanent, du fait de troubles importants du comportement et/ou de la relation ainsi que d'une forte perte d'autonomie pour les actes de la vie domestique et sociale. Cet accompagnement est aussi indispensable pour éviter leur mise en danger et/ou celle d'autrui.

MAP 2 : les personnes ont besoin d'une stimulation et d'une surveillance fortes et pérennes dans les actes de la vie domestique et sociale. Elles ont des difficultés pour s'adapter à leur environnement (géographique, humain, matériel).

MAP 3 : les personnes nécessitent un accompagnement pour les acquisitions peu sûres et nécessitant en permanence des consolidations de pratiques pour la réalisation des actes de la vie quotidienne. Du fait de leurs difficultés à apprécier le danger, prendre des initiatives, concevoir la notion de temps, elles demandent des conseils et un accompagnement régulier pour la réalisation de toute activité.

MAP 4 : les personnes sont capables de bonnes adaptations sociales et de mesurer les dangers. Leurs besoins ponctuels d'aide et de stimulation concernent l'ensemble des activités de la vie quotidienne. Cependant la perception et l'acceptation de leur handicap sont incertaines rendant leur fiabilité aléatoire.

MAP 5 : les personnes sont susceptibles d'organiser leur vie quotidienne et de gérer leurs relations avec l'environnement grâce à un accompagnement léger de soutien si nécessaire. Capables d'une adaptation sociale, elles ne présentent pas de risque de mise en danger. Leur handicap est perçu et accepté.

2.7.4. La grille AGGIR.

Les six groupes iso ressources ou GIR prévus par la grille AGGIR peuvent être schématiquement caractérisés de la manière suivante :

GIR 1 : correspond aux personnes confinées au lit, dont les fonctions mentales sont gravement altérées et qui nécessitent une présence indispensable et continue d'intervenants.

Dans ce groupe se trouvent également les personnes en fin de vie ; GIR 2 : regroupe deux catégories majeures de personnes :

-celles qui sont confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions mentales ne sont pas totalement altérées et qui nécessitent une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante,

-celles dont les fonctions mentales sont altérées, mais qui ont conservé leurs capacités à se déplacer ;

GIR 3 : correspond, pour l'essentiel, aux personnes ayant conservé leur autonomie mentale, partiellement leur autonomie locomotrice, mais qui nécessitent quotidiennement et plusieurs fois par jour des aides pour leur autonomie corporelle.

La majorité d'entre elles n'assument pas seules l'hygiène de l'élimination anale et

urinaire.

(18)

GIR 4 : comprend deux catégories de personnes :

-celles n'assumant pas seules leur transfert mais qui, une fois levées, peuvent se déplacer à l'intérieur du logement. Elles doivent parfois être aidées pour la toilette et l'habillage.

Une grande majorité d'entre elles s'alimentent seules, celles n'ayant pas de problèmes locomoteurs, mais devant être aidées pour les activités corporelles et pour les repas ;

GIR 5 : comprend des personnes assurant seules leurs déplacements à l'intérieur de leur logement, s'alimentant et s'habillant seules. Elles ont besoin d'une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage ;

GIR 6 : se compose des personnes qui n'ont pas perdu leur autonomie pour les actes discriminants de la vie courante.

2.7.5. La population du CAT Moulins-Borny.

CAT MAP Nombre

Borny 1 3

Borny 2 8

Borny 3 33

Borny 4 16

Moulins 1 3

Moulins 2 15

Moulins 3 30

Moulins 4 13

Moulins 5 1

Tableau 4 : Répartition MAP (au 10 mai 2004)

CAT GIR Nombre

Borny 3 1

Borny 4 17

Borny 5 21

Borny 6 21

Moulins 3 5

Moulins 4 9

Moulins 5 22

Moulins 6 26

Tableau 5 : Répartition GIR (au 10 mai 2004)

3. L’hébergement.

L’hébergement n’est pas possible au sein de la structure en elle même.

L’ AFAEDAM s’est toutefois donné les moyens d’assurer l’hébergement des travailleurs

du CAT au travers de deux structures distinctes :

(19)

• Le foyer d’hébergement de Scy-Chazelles Résidence « les peupliers »

1, Rue de l’Etang

57 160 Scy-Chazelles

• Le foyer d’hébergement de Varize

Foyer « Moulin du pont de pierre »

57 220 Varize

4. Les objectifs de l’établissement.

L’objectif principal de l’établissement est la prise en charge d’adultes déficients intellectuels et leur intégration sociale par le biais de la valeur travail.

Nous oeuvrons par la mise en place d’un accompagnement social adapté aux besoins et aux degrés de handicap, à tenter de rendre la personne prise en charge plus autonome.

Nous nous donnons les moyens de veiller au respect des droits de la personne

handicapé tout en rappelant ses devoirs.

(20)

C. L’ORGANISATION.

1. Les modalités d’organisation de la vie quotidienne.

1.1. Les horaires de travail.

L’accueil des ouvriers du CAT est assuré de 8h30 à 17h00 du lundi au jeudi et de 8h30 à 16h00 le vendredi.

Un temps de pause pour les ouvriers est mis en place de 10h00 à 10h15 et de 15h00 à 15h15. Le repas est pris entre 12h00 et 13h00.

1.2. Les périodes de fermeture.

Ces périodes sont habituellement fixées en été et à Noël. Les ouvriers bénéficient de 5 semaines de congés payés. Trois semaines sont généralement bloquées au mois d’août (avec possibilité de fonctionnement d’une équipe restreinte sur certaines activités à cette période), une semaine est figée sur la période des vacances de Noël. La semaine restante est à disposition des ouvriers, de leur famille et des personnels éducatifs des foyers.

1.3. L’aménagement du temps de travail.

Nous ne sommes pas favorables à la mise en place de temps partiel pour les ouvriers, en effet, il est difficile de concilier notre vocation qui est la prise en charge d’adultes déficients intellectuels sur un temps de présence réduit de ceux-ci

Nous avons par contre mis en place avec le concours de la médecine du travail, des mi-temps thérapeutiques. Certains de nos ouvriers, après une absence maladie de longue durée ou pour un passage difficile ponctuel, ont besoin d’un aménagement de leur temps de travail. Dans ce cas, le mi-temps est mis en place sur une période donnée et doit permettre un retour progressif à un horaire de travail standard.

1.4. Les repas.

Les repas sont un moment important de la journée. C’est le plaisir de se retrouver pour un moment de convivialité autour de la table.

À Moulins, le repas est confectionné le matin même. À Borny, c’est un système de

liaison froide qui est mis en place avec livraison chaque jour.

(21)

Le temps disponible pour le repas est d’une heure. Cependant, on constate que la plupart des ouvriers mangent rapidement et souhaitent vaquer ensuite à des activités qui sont considérées comme activités de soutien de second type. L’encadrement est alors à disposition des ouvriers par rotation de 12h00 à 12h30 ou de 12h30 à 13h00.

Le temps du repas proprement dit n’est pas considéré comme du temps de travail ni comme du temps de soutien.

À Moulins comme à Borny, un système de planning de menus sur 6 semaines est en place avec une alternance période d’hiver et période d’été.

Les menus sont validés par une diététicienne en partenariat avec notre prestataire de service. Une commission « menu » est en place composée en partie de représentants des ouvriers.

Des animations autour du repas sont programmées tout au long de l’année.

Sur demande, des menus spécifiques peuvent être servis. En effet, certains de nos ouvriers étant de confession musulmane souhaitent pouvoir bénéficier de repas « sans porc ». Il est également possible de mettre en place des menus régimes spécifiques sur prescription médicale détaillée.

1.5. Les transports.

Les ouvriers travaillant au CAT s’y rendent de différentes façons. Pour les plus autonomes, le transport découle de cette autonomie par l’utilisation du train, des circuits de transport en commun, du cyclomoteur, de la bicyclette ou de la voiturette. Ce mode de transport concerne 24 personnes.

Le CAT a mis en place un circuit de ramassage en partenariat avec un prestataire local. Ces circuits composés de 4 autobus ramassent régulièrement 115 ouvriers.

2 ouvriers utilisent les services du GIHP pour convenance personnelle, rapidité et sûreté du transport, 9 ouvriers sont convoyés par les parents.

10 ouvriers utilisent un mode de transport mixte.

Durant le transport, l’encadrement n’est pas présent. La prise en charge débute à l’arrivée au CAT.

Le transport n’est pas considéré comme du temps de soutien, il n’entre pas dans les

horaires de fonctionnement de l’établissement.

(22)

2. Le traitement de la partie commerciale.

Un cadre technico-commercial fait partie de l’effectif du CAT et est affecté financièrement dans le budget commercial.

6

Il relève directement du directeur du centre pour lequel il intervient. C’est un ambassadeur de l’établissement auprès de la clientèle. Il explique les contraintes de la production en CAT.

Sa fonction se décline en différents chapitres en fonction des besoins des différents sites :

La fonction commerciale :

En fonction des besoins exprimés par la direction et en liaison avec les chefs d’atelier, il a pour mission générale

9 La prospection et la recherche de nouveaux clients.

9 Le suivi de la clientèle existante et du fichier client.

9 Le conseil au client de manière à obtenir l’adéquation entre ses besoins et la capacité de production des établissements.

9 L’étude du produit au niveau faisabilité, coût, étude matière première. En fonction des différents paramètres, il définit un prix de vente.

9 La relation client - fournisseur. Il recherche les moyens extérieurs non disponibles au CAT pour la réalisation de la commande.

9 Le passage de la commande.

La fonction technique :

En partenariat avec le chef d’atelier

9 La définition du descriptif du produit.

9 La rédaction de la fiche de fabrication.

9 Le verrouillage de la faisabilité et du prix.

9 La recherche des nouveaux produits aux meilleurs coûts.

9 Il participe à la gestion du stock en proposant les matières disponibles en stock et en orientant le client.

9 Il assure le maintien des mises à jour fournisseurs.

En liaison avec les moniteurs d’atelier

9 La gestion des programmes de fabrication et des délais.

6

Fiche de poste « Cadre technico-commercial » - Réf : Commercial_REMIER_010129.doc

(23)

9 Les difficultés techniques par rapport à la demande client.

9 Le suivi de la qualité du produit.

La mission financière :

9 Participe à la réalisation du budget gestion commerciale.

9 Gestion de l’échéancier client et des retards de règlement.

9 Analyse la solvabilité client avant prise de commande.

9 Négociation des prix avec certains fournisseurs.

9 Suivi de la rédaction des documents concernant la part main d’œuvre.

Lors de la recherche de nouveaux travaux, le critère déterminant est la capacité technique de nos ouvriers et la rentabilité commerciale de l’action.

3. Les ateliers de production.

3.1. Descriptif.

Les activités des différents ateliers doivent concilier deux principes de base, la réalité économique et la possibilité pour nos ouvriers de réaliser le travail demandé.

La mission de recherche de nouveaux marchés et la pérennisation des marchés existants sont confiées à un cadre technico-commercial. Il étudie la faisabilité, réalise l’étude de prix en partenariat avec le chef d’atelier, définit un délai et s’assure de la satisfaction du client.

Le centre de Moulins est orienté sur une activité principale de sous-traitance, l’annexe de Borny mixte la sous-traitance et les activités d’espaces verts.

3.1.1. À Moulins.

9 Atelier de mise sous plis, routage, imprimerie.

C’est un atelier qui peut convenir à différents degrés de handicap. On y réalise le pliage

de documents, la mise sous enveloppe, le collage d’étiquettes adresse, le classement,

l’affranchissement, mais aussi la reprographie et la reliure.

(24)

Les points forts de l’atelier sont, la disposition des postes de travail qui est judicieuse et qui permet un travail en petits groupes, les équipements les plus bruyants sont isolés, les ouvriers peuvent prendre du travail à d’autres ateliers en cas de manque de commande.

Le point faible est la difficulté à approvisionner quotidiennement l’atelier en travail. Les commandes ne peuvent êtres planifiées à long ou moyen terme.

9 Atelier valisettes, classeurs en priplack.

Le travail consiste à découper la matière première sur une presse, à détourer, à plier, à assembler et à conditionner, mais aussi à monter des mécanismes entrant dans le produit fini. C’est un atelier ou l’on travaille majoritairement assis.

Le point fort est la constance de l’activité qui permet de réguler les temps creux de l’activité routage, mais aussi la possibilité pour l’ensemble des ouvriers de tourner sur différents postes de travail.

Le point faible est la constance des gammes de fabrication qui permet peu de diversité.

9 Atelier tampographie et sérigraphie.

Cet atelier permet le marquage d’une production propre à l’atelier comme les objets publicitaires (stylo, briquet, casquette, sac…) mais aussi du marquage interne en collaboration avec d’autres ateliers (classeurs, agendas…).

Le point fort de l’atelier est la forte technicité utilisée. Elle permet à des ouvriers ayant

plus de capacités d’y trouver un travail varié, intéressant et valorisant.

(25)

Le point faible est l’utilisation d’encres et de solvants dans un local peu spacieux, mais aussi la difficulté intellectuelle et physique sur certains postes.

Cet atelier nécessite une prospection permanente de la clientèle pour une faible valeur ajoutée.

9 Atelier espaces verts.

Entre dans le domaine de compétence des personnels d’espaces verts, la création, le jardinage et l’entretien pour des clients particuliers, des entreprises ou des collectivités locales.

Les points forts de ce travail sont la planification des marchés de l’année, la forte valeur ajoutée de l’activité, la possibilité de sortir les ouvriers et de leur faire rencontrer des personnes extérieures au CAT.

La difficulté majeure est la nécessité de travailler par tous les temps, mais aussi le remplacement des adultes vieillissants faisant partie de l’équipe. C’est aussi les difficultés d’apprentissage de nombreuses techniques (bêchage, tonte, débroussaillage…) et la nécessité de mettre en place un taux d’encadrement très fort par rapport au travail en atelier.

9 Atelier maroquinerie.

Une grande variété d’objets est réalisée dans cet atelier, de la pochette en passant par le sous-main, le porte-document, les sacs, mais aussi les agendas qui représentent une grosse partie de la production annuelle.

L’atelier vient d’être rénové, il est spacieux, lumineux et bien agencé.

Dans cet atelier, les compétences des ouvrières sont maîtrisées et les postes sont affectés en conséquence.

L’avenir de l’atelier est cependant compromis par le faible taux de remplacement possible et les difficultés que peuvent présenter certaines tâches (utilisation de machine à coudre, mesure, découpe manuelle, assemblage.)

9 Atelier conditionnement sous-traitance.

Géographiquement, cet atelier partage la surface avec l’atelier maroquinerie. Cet

atelier permet la fourniture de prestations de service diverses et variées.

(26)

Les travaux qui y sont réalisés sont d’une approche plus simple et sont adaptés à nos ouvriers dont la déficience est la plus grande.

Là aussi, une prospection de la clientèle au quotidien est nécessaire pour assurer la pérennité de l’activité.

9 Atelier découpe.

Atelier particulier puisque la production propre se limite à deux activités ponctuelles (encapsulation de produits capillaires et découpe de joint).

L’autre partie de l’activité consiste à découper la matière nécessaire à l’approvisionnement des ateliers maroquinerie et plastique et à assurer certains marquages en sous-traitance pour ces mêmes ateliers.

Le groupe est homogène et deux ouvriers sont en charge d’assurer une partie du service et de l’entretien des bâtiments avec les agents de service.

9 Atelier plastique, soudure haute fréquence.

L’intérêt majeur de l’atelier est la polyvalence des ouvriers sur un outil de production très varié dans les équipements mis en œuvre, mais aussi dans les matières et les gammes de production.

Le marché concurrentiel des produits fabriqués nécessite une stratégie commerciale

agressive en terme de prix de vente qui diminue d’année en année la valeur ajoutée générée

par l’atelier.

(27)

Les équipements vieillots doivent se remplacer dans un contexte pas forcément favorable en terme de marché.

9 Atelier entretien.

Sont réalisés des travaux de second œuvre en bâtiment pour les établissements de l’association.

Le type d’activité nécessite un fort taux d’encadrement, mais la diversité des activités traitées (papier peint, peinture, carrelage, électricité…) permet un travail continu de l’atelier et génère une réelle économie sur les budgets de fonctionnement.

3.1.2. À Borny.

9 Atelier espaces verts.

À Borny comme à Moulins, le descriptif de l’atelier est le même. Il me semble utile de préciser que sur le site de Borny l’activité espaces verts se décline en trois équipes distinctes.

Entre dans le domaine de compétence des personnels d’espaces verts, la création, le jardinage et l’entretien pour des clients particuliers, des entreprises ou des collectivités locales.

Les points forts de ce travail sont la planification des marchés à l’année, la forte valeur ajoutée de l’activité, la possibilité de sortir les ouvriers et de leur faire rencontrer des personnes extérieures au CAT.

La difficulté majeure est la nécessité de travailler par tous les temps, mais aussi le

remplacement des adultes vieillissants faisant partie de l’équipe. C’est aussi les difficultés

(28)

d’apprentissage de nombreuses techniques (bêchage, tonte, débroussaillage…) et la nécessité de mettre en place un taux d’encadrement très fort par rapport au travail en atelier.

9 Atelier nettoyage des sacs postaux.

L’activité consiste à dépoussiérer des sacs postaux, à les classer et à les conditionner, mais également à vérifier leur intégrité, à retransmettre aux services de la poste les courriers et colis retrouvés lors du nettoyage.

L’atelier est un lieu d’initiation au travail intéressant pour les nouveaux admis de par l’utilisation des compétences diverses des ouvriers en fonction de l’activité.

Le point négatif est le fait de travailler pour un mono client qui nous obligerait à trouver une autre activité si sa stratégie venait à changer.

9 Atelier menuiserie.

Atelier dans lequel les ouvriers trient les palettes détériorées, procèdent à leur démontage et au rangement des morceaux obtenus et assemblent ces pièces pour obtenir une nouvelle patelle fonctionnelle.

On réalise également ponctuellement des restaurations de meubles et la fabrication d’emballage en bois.

L’atelier est enrichissant de par la diversité des tâches proposées, il permet de développer les capacités des ouvriers.

(29)

Le point faible de l’atelier est l’utilisation de machines dangereuses (scies, perceuses, clouteuses…) qui nécessitent une approche constante et pointue de la sécurité sur le poste de travail.

9 Atelier plastique.

L’intérêt majeur de l’atelier est la polyvalence des ouvriers sur un outil de production très varié dans les équipements mis en œuvre, mais aussi dans les matières et les gammes de production.

Le marché orienté en grande partie vers l’industrie sidérurgique subit de plein fouet la réorganisation de ce secteur industriel.

C’est un atelier qui nécessite un investissement lourd, du stock de matière première pour une perspective à long terme incertaine.

9 Atelier conditionnement.

Cet atelier permet la fourniture de prestations de service diverses et variées.

Les travaux qui y sont réalisés sont d’une approche plus simple et sont adaptés à nos ouvriers dont la déficience est la plus grande.

Là aussi, une prospection de la clientèle au quotidien est nécessaire pour assurer la pérennité de l’activité.

9 Atelier carton plastique.

Atelier en perte de chiffre d’affaires sur la partie carton, mais qui permet d’assurer le

travail de la partie plastique.

(30)

L’activité carton est destinée à l’industrie.

3.2. Répartition des ouvriers par atelier.

Borny Stagiaire 3

Mme ALLARD Entretien 2

Sous-traitance 13

M BABIC Menuiserie 5

M BOHN Carton-Plastique 12

M BOLSIGNER Sacs postaux 12

M FASANO Espaces verts 6

M PETIT Plastique 13

M REMY Espaces verts 7

M VILLEVAL Espaces verts 6

Total

Borny 79

Moulins Mme BERNARDING Maroquinerie 7

M BONOMO Plastique 11

Mme FROMHOLTZ Sous-traitance 8

M GIACOMELLI Entretien 4

Mme GRANDCLAUDE Routage 13

M HEMMER Espaces verts 6

M LUQUET Decoupe 6

Decoupe Entretien 2

M THOMAS Priplack 14

M VOINSON Marquage 9

Total

Moulins 80

Tableau 6 : Répartition par atelier (au 18 mars 2004)

3.3. Mobilité interne pour les ouvriers.

La mobilité interne existe pour les ouvriers, aussi bien dans un changement de poste dans l’atelier que dans un changement d’atelier.

Ces changements sont générés à la demande :

(31)

9 De l’ouvrier.

Lors des différents entretiens formels ou informels avec le moniteur référent, la psychologue, l’assistante sociale, le chef d’atelier, la monitrice de soutien ou le directeur.

La demande est discutée lors de la synthèse de l’ouvrier, si elle correspond à un réel projet d’évolution professionnelle, la décision est prise de procéder au changement. La performance de l’ouvrier dans son atelier d’origine n’est pas un frein à ce changement.

9 De l’encadrement.

Il peut s’avérer que les capacités professionnelles d’un ouvrier évoluent au fil du temps, l’encadrement doit alors proposer les changements opportuns à l’épanouissement de l’ouvrier dans son travail.

Ce changement est discuté en équipe et s’il est validé est présenté à l’ouvrier.

4. La rétribution des ouvriers.

4.1. Répartition des ouvriers par taux.

0 10 20 30 40 50 60

Salair e

Moulins 0 0 2 6 28 31 13 0 0

Borny 0 0 8 22 17 25 8 0 0

<2,5% 2,5-5 5-7,5 7,5-10 10-12,5 12,5-15 15-17,5 17,5-20 >=20

Graphique 3 : Rémunération CAT (juin 2003)

4.2. Politique de rémunération.

À son arrivée au CAT, l’ouvrier est accueilli en période de stage. Cette première phase de trois mois doit permettre d’évaluer ses capacités et son intérêt pour les différents ateliers qui lui auront été proposés. Cette période d’essai n’est pas rémunérée, elle peut éventuellement être renouvelée pour une nouvelle période de trois mois si l’évaluation initiale n’est pas concluante.

À l’issue de cette période, l’évaluation est transmise à la COTOREP, l’ouvrier est affecté à un atelier de production et son salaire est porté à 76.23 €.

Le résultat généré par la gestion commerciale doit permettre une évolution (dans un

sens ou dans un autre) des salaires des ouvriers.

(32)

5. La réunion de synthèse.

Un groupe de travail début 2002 s’est réuni pour mener une réflexion sur la réunion de

« synthèse ».

Ce groupe composé de professionnels volontaires pour réfléchir sur ce thème avait pour mission de définir ce que l’on entend par le terme de synthèse, qui y participe, à quel rythme ? Un langage commun et une procédure ont été établis, cette étude a été diffusée à l’ensemble du personnel.

5.1. Organisation de la réunion.

Nous avons mis en place deux types de synthèse.

La synthèse ponctuelle : demandée par un professionnel au directeur sous couvert du chef d’atelier et qui correspond à une problématique identifiée et urgente concernant un ouvrier.

La synthèse institutionnelle : une demi-journée est bloquée chaque semaine pour se réunir et discuter des ouvriers. Elles ont lieu le mardi après-midi en alternance les semaines paires à Moulins et les semaines impaires à Borny. Un planning réalisé par le chef d’atelier et discuté en équipe est diffusé à l’encadrement.

Le nombre de synthèse par après-midi est limité à deux.

Cette procédure permet de parler de tous les ouvriers d’une façon complète et approfondie tous les 24 mois.

5.2. Les participants.

• Le directeur

• Le chef d’atelier

• Le moniteur référent de l’ouvrier

• L’éducatrice de soutien

• L’assistante sociale

• La psychologue

Une secrétaire assiste à la réunion pour la prise de note et la rédaction du compte rendu. Celui-ci est soumis aux différents partenaires pour lecture, compléments d’information et validation.

Les participants extérieurs à l’établissement (référents de l’ouvrier dans les foyers, le SAVS …) sont invités par écrit par le directeur.

5.3. Préparation et déroulement de la synthèse.

Le dossier du résident est complété à chaque nouvelle synthèse par la fiche d’observation remplie par le moniteur référent de l’ouvrier, par les évaluations des éducatrices de soutien et par le compte rendu de synthèse.

Le déroulement de la synthèse reprend les points suivants :

(33)

• La demande de synthèse

• La présentation des participants

• L’historique de la personne et les données d’anamnèse

• La problématique actuelle

• Les propositions émanant de la réflexion

• Le projet individuel

• Le mode de restitution à l’ouvrier

Le projet individuel mis en place à l’issue de la synthèse doit encore être approfondi, une formation sur ce point est inscrite à l’ordre du jour du plan PROMOFAF 2003.

Dans ce projet sont étudiés les souhaits émis par l’ouvrier, les actions individuelles de soutien à mettre en œuvre, les stages éventuels ou les changements d’atelier, les formations nécessaires, mais aussi les besoins en rencontres avec la famille, les modes d’hébergements envisagés pour le futur.

6. Les activités de soutien.

6.1. Les soutiens de type I.

" Ils entrent sous la notion large d’activités professionnelles au côté des activités proprement productives, sont ceux qui concourent à la mise au travail et à mettre le travailleur handicapé à même d’exprimer de la manière la plus profitable pour lui sa faculté de travailler : formation, préparation au travail, recyclage, éducation gestuelle, encadrement technico-éducatif permanent, etc… Ils peuvent être selon le cas : social, éducatif, médical, psychologique… "

6.2. Les soutiens de type II.

" Correspondant à ce que le décret appelle activités extra-professionnelles ; il peut s’agir d’organisation de loisirs, d’activités sportives, d’ouverture sur l’extérieur, d’initiation à la vie quotidienne etc… "

Dans chaque établissement, une éducatrice est en charge de cette activité. Elle s’y consacre à plein temps. Les ouvriers se rendent dans l’atelier de soutien en fonction d’un planning prévisionnel discuté en équipe.

La démarche mise en place est de sortir au maximum l’activité de soutien du CAT et de

travailler en partenariat avec des organismes extérieurs.

(34)

Les grandes activités actuelles sont :

• Le patin à glace

• Le yoga

• L’utilisation de l’informatique

• La découverte de l’environnement

• L’entraînement à l’écriture et à la lecture

• Les activités domestiques (cuisine, ménage …)

Chaque activité fait l’objet d’une fiche projet, d’un suivi pédagogique et d’une évaluation.

Entrent également dans ce cadre les activités physiques et sportives mises en place par notre professeur d’EPS.

• Piscine

• Football

(35)

D. L’ENCADREMENT, LE PERSONNEL.

1. Organigramme et missions.

AFAEDAM Conseil d’administration

Président : M RICORD

AFAEDAM Comité de gestion Président : M TOURNOIS

AFAEDAM CAT MOULINS BORNY Directeur : M RUPPERT

CAT MOULINS Chef d’atelier : M CARRIERE

CAT BORNY Chef d’atelier : M LOPES AFAEDAM

Commercial : M REMIER

AFAEDAM Assistante sociale : Mme ENGEL CAT MOULINS BORNY

Psychologue : Mme DUVAL HEE

Moniteurs atelier : 10 Routage - Imprimerie Tampographie - Sérigraphie

Priplack Espaces verts Maroquinerie Conditionnement

Découpe Plastique Entretien Educatrice : 1 Soutien extraprofessionnel Professeur de sport : 1

EPS

Moniteurs atelier : 9

Espaces verts Sacs postaux Menuiserie

Plastique Carton Conditionnement Educatrice : 1 Soutien extraprofessionnel Professeur de sport : 1

EPS Administratifs : 2

Accueil-Secrétariat Secrétariat-Compta

Agents de service : 2

Agents de service : 2 Administratif : 1 Accueil-Secrétariat-Compta

1.1.1. Missions principales du moniteur d’atelier :

Le moniteur d’atelier est un professionnel formé à un métier manuel. Il a pour vocation de faire passer son savoir aux adultes handicapés et de leur donner une éducation gestuelle en vue de maîtriser certains savoir-faire ainsi que de gérer une ligne de production commerciale. Il participe à des actions de soutien professionnel (type I) et social (type II).

Les adultes dont il a la charge sont des personnes avec une déficience mentale.

Certains présentent des troubles associés (comportement, handicap physique, social…).

Le moniteur d’atelier est en contact permanent avec les adultes dont il a la charge. Il travaille à valoriser les potentialités des personnes qui lui sont confiées. Selon l’atelier, il peut avoir à mettre en œuvre un outillage spécifique composé de machines ou d’instruments manuels.

L’activité du moniteur d’atelier nécessite des échanges permanents avec l’ensemble de l’équipe pour une approche globale du travailleur handicapé et de son projet individuel. Le moniteur d’atelier participe à certaines réunions institutionnelles, il doit parfois consigner par écrit ses observations.

Le moniteur d’atelier rend compte directement au chef d’atelier des problématiques

qu’il rencontre dans l’atelier.

(36)

Le moniteur d’atelier peut-être amené à rencontrer les clients qui confient des missions ou des productions à l’établissement, il en informe le technico-commercial.

1.1.2. Missions principales de l’éducateur de soutien :

La mission principale de l’éducatrice de soutien est de faciliter, développer, stimuler les capacités de socialisation du travailleur handicapé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement.

En priorité, les interventions se font sur un travail de groupe, mais des activités individuelles peuvent être menées à la demande et en adéquation avec les besoins du travailleur handicapé.

L’activité nécessite des échanges permanents avec l’ensemble de l’équipe pour une approche globale du travailleur handicapé.

Le matériel nécessaire aux activités de soutien est validé avec le chef d’atelier. Celui-ci est informé en temps réel de l’état du matériel confié et des besoins éventuels.

La prise en charge :

À l’arrivée d’un travailleur handicapé et régulièrement au cours de sa vie professionnelle au CAT, l’éducatrice de soutien réalise avec l’ouvrier un bilan individuel et définit un projet individuel à mettre en œuvre dans le cadre des activités de soutien. Ce projet est complémentaire au projet élaboré dans le cadre professionnel.

Elle recherche ensuite les moyens d’application.

Le soutien est un lieu d’expression et d’échanges permettant de révéler et de découvrir ses capacités physiques et intellectuelles, de mettre en œuvre des supports et des moyens mis à disposition au quotidien dans la vie de tous les jours, de s’ouvrir vers l’extérieur.

L’éducatrice de soutien propose, conçoit et anime les actions permettant de répondre au projet global.

Elle rend compte au chef d’atelier de son emploi du temps, du programme de la semaine et des sorties prévues.

Missions particulières :

Dossiers COTOREP : l’éducatrice de soutien provoque les synthèses nécessaires à la gestion des dossiers COTOREP et veille au respect des délais en vigueur.

Commission travailleurs handicapés : elle informe des dates de réunion mises en place par le directeur. Elle prépare avec les travailleurs handicapés l’ordre du jour. Elle assiste et aide à l’expression lors de la réunion.

Elle établit avec les travailleurs handicapés un compte rendu et le soumet au directeur.

Elle explique les différents points évoqués aux travailleurs handicapés qui le souhaitent.

(37)

1.1.3. Missions principales du chef d’atelier :

Le chef d’atelier relève directement du directeur du centre dont il est par délégation le remplaçant désigné en cas d’absence de ce dernier.

Sa fonction se décline en différents chapitres : La production :

En liaison avec les différents moniteurs d’atelier, il a pour mission générale

L’organisation des ateliers et le contrôle de leur fonctionnement sur le plan technique, des ressources humaines et des moyens.

La définition des priorités dans l’exécution des commandes, le contrôle des livraisons et le suivi de la qualité.

La coordination des activités techniques communes.

Il participe à l’élaboration et au suivi des budgets ainsi qu’à l’étude et au contrôle des prix de revient.

L’approvisionnement, la gestion des stocks de matières premières et des consommables de production.

Il veille à la mise en applications des activités de soutien professionnelles et extra- professionnelles.

Il veille à l’hygiène du travail et à la prévention des accidents en particulier sous l’angle de la propreté et du rangement dans les ateliers. Il prend garde à la conservation des moyens de lutte contre l’incendie, au respect des différentes consignes de sécurité.

Il rend compte régulièrement à la direction de la marche de l’établissement. Il informe des problèmes de discipline, d’application du règlement intérieur qu’il peut rencontrer.

Il assure le suivi de la relation client.

Les ressources humaines :

Coordinateur dans ce domaine, sa mission se décline ainsi

Il assure la gestion du planning de présence pour l’ensemble des moniteurs et des agents de production.

Il assure la communication entre les moniteurs et la direction, entre les moniteurs eux- mêmes et avec le commercial. Il anime une réunion hebdomadaire avec les moniteurs.

Il veille à l’information de la personne qui le remplace pendant ses absences.

La prise en charge :

Il a un rôle d’animateur. C’est une référence en ce qui concerne

L’intégration et l’épanouissement des ouvriers handicapés à leur poste de travail.

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Il engage une réflexion permanente sur l’amélioration des conditions de travail de l’ouvrier handicapé.

Il est la personne ressource dans la collecte des informations concernant les ouvriers handicapés. Il réfère à la direction la nécessité de réaliser une synthèse avec la famille et/ou les partenaires sociaux.

Il propose les changements d’atelier en fonction des compétences des ouvriers handicapés.

1.1.4. Missions principales de la psychologue :

Le psychologue clinicien et pathologique a pour spécificité de s'intéresser surtout à la maladie mentale, aux troubles psychiques et en lien avec l'Inconscient. Il observe des signes, (comportements, attitudes, discours) afin d'essayer de leur donner un sens en référence à l'histoire individuelle des personnes et ce, afin de leur permettre de se la réapproprier par les mots.

Il s'agit aussi de les aider à se libérer de certaines souffrances anciennes et actuelles qui s'expriment de manière très diverses et qui s'inscrivent souvent dans le corps à défaut de pouvoir se symboliser verbalement.

Il s'agit de créer un cadre favorisant l'émergence d'une parole.

En définissant un cadre, on peut définir une relation qui énonce ce qu'on est en droit d'attendre (en terme de comportements, attitudes, participation, implication), on définit les règles de communication qui vont prévaloir dans la relation ; ce que nous faisons et selon quelles modalités (le comment). Le cadre a pour fonction d'anticiper et de prévoir la mise en sens en délimitant un processus de symbolisation ou de représentation mentale.

La pratique analytique doit s'éloigner de tout discours idéal, qui pourrait être porteur d'idéologies et trop général car elle a pour objet le sujet, le singulier, lequel ne doit pas être réifié d'une quelconque manière. L'écoute flottante telle que l'a définie Freud doit permettre l'émergence de l'Inconscient et des désirs. L'Inconscient est ce que la raison et la conscience ne peuvent s'emparer ou admettre. (Cf : censure) Souvent le trouble psychique n'est pas relié à la gravité du conflit interne mais à l'impossibilité pour le sujet de se le représenter et de le communiquer. On peut ramener le trouble psychique à un trouble de la communication et de la relation à l'autre.

Le psychologue peut solliciter et être sollicité (dans les CAT) par :

- les Travailleurs Handicapés : là, il faut repérer, comprendre leurs modalités de fonctionnement, les mécanismes de défense, les angoisses à l’œuvre, parfois il faut anticiper certaines de leurs réactions ou passages à l'acte. Analyser leur demande de paroles et entendre au-delà de ce qui est dit ou communiqué.

- les moniteurs, les éducateurs, les éducatrices de soutien sur le registre de la prise en charge de l’ouvrier tant sur le plan du travail que sur celui de l'être.

- l'assistant social en travail de partenariat car il incarne le lien, l'articulation privilégiée

entre les familles et le CAT, entre l'intérieur et l'extérieur de l'Institution.

Références

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