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PROBL`EME 1

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

PROBL`

EME 1

- Un sous-ensemble de matrices orthogonales Partie I - Un exemple en dimension 2

1. On a χApλq  λ2 t2 et les valeurs propres ´etant les racines de χA sont SppAq  tit, itu.

2. On v´erifie par calcul que

pI2 Aq1  1 1 t2  1 t t 1 On en d´eduit que R 1 1 t2  1 t2 2t 2t 1 t2

Les colonnes de R sont clairement orthogonales. Leur norme vaut 1 (carp1  t2q2 4t2  p1 t2q2) et donc R est orthogonale. Son d´eterminant ´etant ´egal `a 1, on en d´eduit que RP SO2pRq o`u SOnpRq est

le groupe sp´ecial orthogonal d’ordre n. 3. Un calcul permet de v´erifier que

pI2 Rθq1 1 2p1 cospθqq  1 cospθq sinpθq  sinpθq 1 cospθq

Le calcul matriciel donne alors

M  1 1 cospθq  0 sinpθq  sinpθq 0

Partie II - Matrices antisym´etriques et matrices orthogonales

4. On suppose BC CB. En multipliant `a gauche et droite par C1, on obtient C1B  BC1. 5. On a tpAXqX tpλXqX  λ n ¸ i1 |xi|2

et par ailleurs, en utilisant le fait que A est r´eelle,

tpAXqX tXtAX  tXAX tXpAXq  λtXX  λ n ¸ i1 |xi|2 Comme n ¸ i1

|xi|2  0 (car X est non nul) on a λ  λ ce qui prouve que λ est imaginaire pur.

On a ainsi SppAq € iR.

6. En particulier,1 n’est pas valeur propre de A et In A est donc inversible. Comme In A et In A

commutent, la question 4 donne

pIn AqpIn Aq1  pIn Aq1pIn Aq

On a de plus (puisquetpMNq tNtN ettpM1q  ptMq1)

RtR  pIn Aq1pIn AqpIn AqpIn Aq1

CommepIn Aq et pIn Aq commutent, on conclut que RtR In et donc RP OnpRq.

7. D’apr`es les propri´et´es du d´eterminant et comme la matrice A est antisym´etrique, detpRq  detpIn Aq detpIn Aq  detptpI n Aqq detpIn Aq  detpIn Aqq detpIn Aq  1

(2)

8. On a

tAtpI

n RqtpIn Rq1  pIntRqpIn tRq1 pIn R1qpIn R1q1

Un calcul simple montre que

pIn RqpIn R1q  In R R1 In pR  InqpIn R1q

en multipliant par l’inverse depIn R1q `a droite et l’inverse de pIn Rq `a gauche, on en d´eduit que tA pI

n Rq1pR  Inq  A

ce qui montre que A est antisym´etrique.

9. On se propose ici de r´epondre `a la question en construisant explicitement la matrice cherch´ee en se servant de la partie I. Il est n´eanmoins possible de r´epondre `a la question par analyse-synth`ese en prouvant l’existence de A sans la construire explicitement.

Dans une base orthonorm´ee directe de premier vecteur orientant et dirigeant l’axe, on connait la matrice de la rotation r. En notant P la matrice de passage de la base canonique `a cette base adapt´ee, on a P P O3pRq (changement de b.o.n.) et P1RP   1 0 0 Rθ

Posons t tanpθ{2q (qui existe puisque θ  0rπs) et B   0 0 0 C o`u C   0 t t 0 . Un calcul par blocs montre que I3 B est inversible et que

pI3 Bq1   1 0 0 pI2 Cq1 puis que pI3 Bq1pI3 Bq   1 0 0 pI2 Cq1pI2 Cq

Avec la premi`ere partie, on obtient (il faut changer B enB et donc t en t et pI3 Bq1 etpI3 Bq

commutent) pI3 Bq1pI3 Bq       1 0 0 0 1 t 2 1 t2  2t 1 t2 0 2t 1 t2 1 t2 1 t2    Or, 1 t 2 1 t2  cospθq  cospθq et 2t 1 t2  sinpθq et donc pI3 Bq1pI3 Bq  P1RP On en d´eduit que R P pI3 Bq1pI3 BqP1  pI3 Aq1pI3 Aq avec A  P BP1

(3)

PROBL`

EME 2

- Etude d’une famille d’endomorphismes´ 1. (a) Soit vP E. On a pM  IdEqpv q  pM  IdEqpM IdEqpvq  pM2 IdEqpvq  0E pM IdEqpvq  pM IdEqpIdE Mqpvq  pIdE  M2qpvq  0E On en d´eduit que v P F et vP F. (b) Soitpv, wq P F  F. On a Mpvq  v et Mpwq  w et donc pv|wq  pMv|wq  pv|Mwq  pv|wq Ceci montre quepv|wq  0 et donc que F `KF.

Par ailleurs, si v P E alors v  12v 12vP F F et donc E€ F F. La r´eciproque est imm´ediate et ainsi

E  F `KF (c) Soit vP F . On a (avec pH4q et Mpvq  v) pM IdEqpT pvqq  M  T pvq T pvq  T  Mpvq T pvq  T pvq T pvq  0E et donc Tpvq P F. Ainsi TpF q € F. Soit vP F. On a (avecpH4q et Mpvq  v) pM  IdEqpT pvqq  M  T pvq  T pvq  T  Mpvq  T pvq  T pvq  T pvq  0E et donc Tpvq P F . Ainsi T pFq € F . On en d´eduit que T2pF q  T pT pF qq € T pFq € F et de mˆeme T2pFq  T pT pFqq € T pF q € F 2. Soit 0¤ k ¤ 2m. On a ImpTk 1q  TkpImpT qq € ImpTkq

Supposons, par l’absurde, que cette inclusion soit une ´egalit´e. On aurait alors ImpTk 2q  T pImpTk 1qq  T pImpTkqq  ImpTk 1q. Par r´ecurrence simple, on en d´eduirait que :

ImpTkq  ImpT2mq  ImpT2m 1q  t0Eu.

Comme T2m n’est pas l’application nulle, ceci est contradictoire. On a donc ImpTk 1q  ImpTkq

3. On a des espaces emboˆıt´es strictement et, en passant aux dimensions

2m 1 dimpImpT0qq ¡ dimpImpT1qq ¡    ¡ dimpImpT2m 1qq  0

On a ainsi 2m 2 entiers naturels en progression strictement croissante de 0 `a 2m 1. 0, 1, . . . , 2m 1 est la seule telle progression et donc

@k P t0, . . . , 2m 1u, dimpImpTkqq  2m 1  k

Par th´eor`eme du rang, on en d´eduit que

(4)

4. Soit 0¤ k ¤ 2m 1. Comme 0LpEq T2m 1 T2m 1k Tk, on a ImpTkq € kerpT2m 1kq.

Par ´egalit´e des dimensions (question pr´ec´edente),

ImpTkq  kerpT2m 1kq

5. On a dimpImpTkqKq  2m 1  dimpImpTkqq  k et dimpImpTk1qq  2m 2  k. Si les deux espaces

´etaient en somme directe (par l’absurde), la somme de leurs dimensions serait inf´erieure `a celle de E, c’est `a dire 2m 1, ce qui est faux (elle vaut 2m 2). On en d´eduit que

ImpTkqKX ImpTk1q  t0Eu

Soit z  0E dans cet ensemble. On a donc z P ImpTkqK  kerpT2m 1kqK. Comme un espace et

son orthogonal sont en somme directe, leur intersection est r´eduite `a t0Eu. Comme z  0E, z R

kerpT2m 1kq et donc T2m 1kpzq  0. 6. On a pIdE αT2q  m ¸ k0 p1qkαkT2k  m ¸ k0 p1qkαkT2k m ¸ k0 p1qkαk 1T2k 2  m ¸ k0 p1qkαkT2k m 1¸ j1 p1qjαjT2j  IdE  p1q2m 1αm 1T2m 2  IdE

On en d´eduit (pas besoin de faire la composition dans l’autre sens pour des endomorphismes en dimension finie) que IdE αT2 P GLpEq et que

pIdE αT2q1  m ¸ k0 p1qkαkT2k 7. On a 0E P G et G € E. Si x, y P G et λ P R alors

- x λyP ImpT q car x, y P ImpT q.

- @v P E, Spx λy, vq  Spx, vq λSpy, vq  0.

Ainsi, x λyP G et G est stable par combinaisons lin´eaires. C’est finalement un sous-espace de E. Soit uP G X kerpT q. On a @v P E, Spu, vq  0 et donc pu|T pvqq pT puq|vq  0. Comme u P kerpT q, ceci donne@v P E, pu|T pvqq  0. Mais u P ImpT q (car u P G) et il existe v tel que u  T pvq. Pour ce v, on trouve quepu|uq  0 et donc que u  0. On a montr´e que

GX kerpT q  t0Eu

8. pv, wq ÞÑ pT pvq|T pwqq est clairement bilin´eaire sym´etrique et positive. Soit v P G tel que pT pvq|T pvqq  0. On a alors Tpvq  0 et donc v P G X kerpT q et donc v  0E. L’application est donc d´efinie positive.

C’est finalement un produit scalaire sur G. 9. (a) On proc`ede par r´ecurrence.

- Initialisation : le r´esultat est imm´ediat pour k 0 (M  M).

- H´er´edit´e : supposons le r´esultat vrai jusqu’`a un rang k¥ 0. On a alors

M Tk 1 pM  Tkq  T  p1qkTk M  T  p1qkTk pT  Mq  p1qk 1Tk 1 M ce qui prouve le r´esultat au rang k 1.

(b) Soit vP ImpTkq ; il existe u P E tel que v  Tkpuq. On a alors Mpvq  p1qkTkpMpuqq P ImpTkq. Soit vP kerpTkq. On a TkpMpvqq  p1qkMpTkpvqq  0 et Mpvq P kerpTkq.

(5)

10. En particulier kerpT q est stable par M. Or, kerpT q est de dimension 1 et il existe e  0E tel que

kerpT q  Vectpeq. On a alors Mpeq P kerpT q qui est multiple de e, c’est `a dire que e est vecteur propre pour M . Or, X2 1 annule M et les seules valeurs propres possibles pour M sont donc 1 et 1. On a ainsi Mpeq  e ou Mpeq  e. Dans le premier cas, kerpT q € F et dans le second kerpT q € F. 11. (a) Soit zP F. On a vu que T2mpzq P F(car Fstable par T2). Mais on a aussi T2mpzq P kerpT q €

F (car T2m 1 0

LpEq). Comme F` F , T2mpzq  0.

(b) On vient de voir que F€ kerpT2mq  ImpT q. En passant `a l’orthogonal, on en d´eduit que ImpT qK € pFqK  F

Notons T1 (resp. M1) l’endomorphisme induit par T (resp. M1) sur ImpT q. M1 et T1 v´erifient les mˆemes hypoth`eses que M et T (si ce n’est que l’on n’est pas en dimension paire car ImpT q est de dimension 2m mais cela n’a pas ´et´e utilis´e dans ce qui pr´ec`ede). ImpT2qKX ImpT q s’interpr`ete comme ImppT1q2qK. On reprend alors le raisonnement avec T1 mais en tenant compte du fait que la dimension de l’espace est paire :

- Soit v P F . En vertu de la question 1.c, pT1q2m1pvq P F. Or, pT1q2m  0LpImpT qq, donc

pT1q2m1pvq P kerpT1q € kerpT q € F par hypoth`ese. Ainsi, pT1q2m1pvq P F X F t0 Eu.

- On a ainsi prouv´e que F € kerppT1q2m1q  ImpT1q, d’o`u ImpT1qK€ F K  F. En r´esum´e,

ImpT2qKX ImpT q € F

(c) Soit z un ´el´ement non nul de ImpT qK. On a

@u P G, pT pzq|uq  Spz, uq  pT puq|zq  0 car Spz, uq  0 (u P G) et pT puq|zq  0 (z P ImpT qK). Ainsi, Tpzq P GK.

Par ailleurs, kerpT q  ImpT2mq € ImpT q donc ImpT qK € kerpT qK. Ainsi, z P kerpT qK et, comme z 0E, zR kerpT q.

(d) C’est le mˆeme r´esultat que 11(c) appliqu´e `a z P pImpT1qqK, avec les notations introduites `a la question 11(b).

12. On se place dans le cas o`u kerpT q € F , l’autre cas (kerpT q € F) ´etant similaire (les rˆoles de F et F sont intervertis).

Comme ImpT qK est de dimension 1 0, on peut trouver w1 P ImpT qK non nul. Les questions 11.b et

11.c donnent w1 P F , T pw1q P GK et Tpw1q  0E. De plus ImpT2q € ImpT q donne, en passant `a

l’orthogonal, ImpT qK € ImpT2qK et ainsi w1P ImpT2qK.

La question 5 donne l’existence de w2 0E dans ImpT2qKXImpT q. Les questions 11.b et 11.d indiquent

que w2P F, Tpw2q P GK et Tpw2q  0E.

pw1, w2q v´erifie alors pAq, pBq, pCq et est donc une paire caract´erisante de G.

13. pT pw1q, T pw2qq est une famille libre car ce sont des ´el´ements non nuls dans F et F qui sont en

somme directe. Comme ce sont des ´el´ements de GK, cet espace est au moins de dimension 2. On en d´eduit que

dimpGq  2m 1  dimpGKq ¤ 2m  1

Il faut ˆetre plus pr´ecis. On remarque que G € ImpT q et on a donc ImpT qK € GK. ImpT qK est de dimension 1 et on note ε une base de cet espace. pε, T pw1q, T pw2qq est aussi une famille libre car

εP VectpT pw1q, T pw2qqK. On a donc en fait

dimpGq ¤ 2m  2 14.

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