• Aucun résultat trouvé

analyse des interférences linguistiques dans la production écrite: cas des apprenants de quatriéme année moyenne

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "analyse des interférences linguistiques dans la production écrite: cas des apprenants de quatriéme année moyenne"

Copied!
68
0
0

Texte intégral

(1)

1

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université de Jijel -Mohamed Seddik ben Yahya-

Faculté des lettres et des langues

Département de langue et littérature françaises

N

o

de série :

N

o

d’ordre :

Mémoire présenté en vue de l’obtention d’un diplôme de master

Spécialité : Sciences du langage

Thème

Présenté par : Sous la direction de :

Krid Meryem M

me

. KERBOUB Ouidad

Kitatni Wafa

Ayache Moufida

Membre de jury :

Président : Mr. KERBOUB Nassim

Encadreur : M

me

. KERBOUB Ouidad

Examinateur: Mr. BOUDOUHANE Noureddine

2016

Analyse des interférences linguistiques dans la

production écrite :

(2)

1

REMERCIEMENTS

Tout d’abord, Louange à « ALLAH » qui nous a guidés sur le droit

chemin au long du travail et nous a inspirés les bons pas et les justes

réflexes. Sans sa miséricorde ce travail n’aura pas abouti.

Nous tenons à remercier notre professeur et encadreur « KERBOUB

Ouidad », qui malgré le surcharge, a accepté sans réserve, de diriger ce

mémoire. Elle s’y est grandement impliquée par ses directives, et ses

remarques et suggestions, mais aussi par ses encouragements dans les

moments clés de son élaboration.

Nous ne manquerons pas de non plus de dire un grand merci aux

membres de jury qui ont bien voulu accepter d’évaluer ce mémoire à sa

juste valeur, et de nous faire part de leurs remarques surement

essentiels.

(3)

2

Dédicace

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement

et le respect qui j’ai toujours eu pour mes chères parents, ce modeste

travail fruit des sacrifices qu’ils ont consentis pour mon éducation et ma

formation.

A mes chères et adorables sœurs : Nadjia et Lemaya

A mes frères : Nadji, Youssef, Ismail, Moussa et Noureddine

Et à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce modeste travail.

(4)

3

Dédicace

Je dédie ce mémoire à mon cher père ; tu représentes pour moi le

symbole de la bonté par excellence.

A ma maman chérie : Honorable, aimable: tu représentes pour moi la

source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessée de

m’encourager et de prier pour moi.

A mes frères : Abdelouahab, Tarek, Ammar et Mohammed et mes chères

sœurs : Abla et Mounira qui m’ont énormément aidée et à qui je

témoigne affection et ma profonde reconnaissance.

Mon cher mari Rida qui m’a encouragé, je le souhaite tout le succès et

le bonheur du monde et à mon ange Mayar le secret de ma joie

MOUFIDA AYACHE

(5)

4

Dédicace

Je dédie ce modeste travail à ceux qui attendant patiemment le fruit de

leur éducation, à mes chères parents, pour leur confiance, leur conseils,

leurs sacrifices, leurs prières

Je dédie à vos pleurs, à vos sourires, mes belles pensées, que dieu les

garde en bonne santé

A mes chères sœurs : widad, samia, ibtissem et mouna

A mes frères et leurs épouses

A toutes ma famille, mes meilleures amies et a tous qui me connaissent

qui m’aiment

(6)

5

TABLE DES MATIERES

Introduction Générale………..…9

Partie 1 :

partie théorique

Chapitre1 : la situation linguistique en Algérie

1- La situation linguistique algérienne :

A.

Vue générale sur la situation linguistique algérienne...15

B.

La sphère arabophone

1-

l’arabe standard……….………16

2-

l’arabe algérien………….………...….….17

C.

La sphère berbérophone

1-le tamazight et ses variétés……….…....…17

D.

La sphère des langues étrangères

1-le français………..…....18

2-l’anglais………..………....

19

2-Le bilinguisme

A- Définition……….……..19

B- Le bilinguisme tel qu’il se conçoit en Algérie…..……...20

Chapitre 2 : L’analyse contrastive et les interférences

1-L’analyse contrastive

1.1-présentation et données historiques……….23

(7)

6

2 -les interférences linguistiques :

2.1-définition de l’interférence linguistique………..…….25

2.2.1-d’un point de vue psychologique………..……25

2.2.2-d’un point de vue linguistique………..25

2.2.3-d’un point de vue pédagogique………25

3 -transfert et interférence……….…….26

4-typologie des interférences linguistiques

4.1-les interférences phonologiques………..…26

4.1.1-les interférences de type consonantique………...……26

4.1.2-les interférences de type vocalique……….…….27

4.1.2.1-les voyelles orales……….……27

4.1.2.2-les voyelles nasales……….……..27

4.2- les interférences morphosyntaxiques……..……..…….27

4.2.1-l’interférence dans la phrase simple……….……28

4.2.2-l’interférence dans la phrase complexe………28

4.3-les interférences lexico-sémantiques

4.3.1-l’interférence lexicale……….…..29

4.3.2-l’interférence sémantique……….…….30

5-l’analyse des erreurs

5.1-qu’est ce que l’erreur……….………..……….30

5.2-erreur vs faute………...32

5.3-le statut de l’erreur……….……..32

(8)

7

Chapitre

3 :

partie pratique

1- Méthodologie du travail :

1.1 introduction………..………35

1.2 déroulement de l’enquête………..……….. 35

1.2.1 choix de la méthode du travail………. 35

..

1.2.2 lieu, population et échantillon de la recherche

Lieu de la recherche……….………35

Population de la recherche……….….36

1.2.3 description du corpus……….………….36

2 l’analyse et interprétation du corpus

2.1 Technique de l’analyse de données………..….…….37

2.2 analyse du corpus………..……….37

Conclusion générale……..………..…….53

Références bibliographiques..……….…..…… .55

Annexes

(9)

8

Introduction générale

(10)

9

L’ALGERIE, de son histoire, a été marqué par la succession des civilisations qui ont participé au fur et au mesure à la construction d un champ linguistique et culturel diversifié et varié .Cette diversité en matière linguistique contribue à la cohabitation de plusieurs idiomes : l’arabe standard, l’arabe algérien, le tamazight et ses variétés et le français.

Dés la présence coloniale française, La langue du colon a vu l’émergence sur le territoire sociolinguistique algérien où elle était la seule à être enseigné dans les écoles publiques à l’époque. Elle était totalement étrangère aux autres idiomes déjà existants soit par son origine soit par son évolution. La langue française prend une place très importante dans la société ou elle est omniprésente dans tous les secteurs de la vie (l’enseignement, la culture, la technologie, les médias….)

De nos jours, le français est enseigné dés la troisième année primaire. L’enfant suit des cours de français tout au long de son parcours scolaire jusqu'à l’université, où certaines branches techniques et scientifiques sont assurées en langue française malgré la politique linguistique d’arabisation de l’état algérien. M. Achouche à ce propos écrit : « malgré l’indépendance et les actions d’arabisation qui s’en sont

suivies, les positions du français n’ont pas été ébranlées, loin de la, son étude ayant même quantitativement progressé du fait de sa place dans l’actuel système d’éducation. »(1)

Le contact du français aux autres langues est permanent notamment au milieu scolaire, ce qui implique absolument la présence l’un des phénomènes linguistiques négatif appelé l’interférence.

L’objectif primordial de notre étude est de chercher à analyser ce type d’erreur et ses différents types en particulier les plus répandus dans le cycle moyen. Thouraya Ben Amor Ben Hamida écrit a ce propos : « les erreurs interférentielles sont non

seulement une réalité pédagogique qui révèle le degré de maitrise d’une langue de l’apprenant qui les commet, elles constituent aussi une réalité linguistique qui nait

(1) ACHOUCHE.M, 1989.la situation sociolinguistique en Algérie langues et migration. In Centre didactique

des langues et des lettres de Grenoble.cité par BELKACEM,H, 2009 « les interférences lexicales d’ordre

(11)

10

du contact, quelquefois de la confrontation de deux systèmes linguistiques plus au moins étrangers l’un à l’autre »(2)

Dans notre travail de recherche qui s’inscrit dans le cadre d’un mémoire en science du langage l’objectif se basera sur les problèmes qui confrontent les apprenants d’une langue étrangère lors de la réalisation d’une expression écrite, en effet, il nous revient de fournir un travail qui sera intitulé « l’analyse des

interférences linguistiques dans la production écrite des apprenants de quatrième année moyenne ».

Le choix de ce thème est issu par le désir de mettre en évidence les problèmes qui rencontrent les apprenants constamment au cours de l’apprentissage et l’importance de les traiter. En étudiant le module de l’analyse contrastive qui met l’accent sur ces difficultés, nous avons décidé de faire une analyse sur le phénomène d’interférence dans le cadre de notre mémoire de master en faisant notre étude sur les productions écrites réalisées par les apprenants de cycle moyen.

Et pour éclairer et procéder cet intitulé de notre mémoire, nous proposons la problématique suivante :

Comment fonctionnent les interférences chez les apprenants de quatrième année moyenne ?

Et quelles sont les raisons qui poussent les apprenants à commettre ce type d’erreur ?

A la lumière de cette problématique, nous suggérons les hypothèses suivantes : Les interférences peuvent être perçues comme un signe que les apprenants ne possèdent pas toutes les règles de la langue surtout les particularités.

Les interférences peuvent être dues à la complexité de la langue française. Les interférences peuvent être dues à cause d’une comparaison entre les systèmes de deux langues.

(2) BEN AMOR BEN HAMIDA Thouraya, « Erreurs interférentielles arabe-français et enseignement du

(12)

11

Dans le corpus de notre travail de recherche, nous avons choisi d’analyser les productions écrites des apprenants de quatrième année moyenne, le choix de ce public est issu par le désir de mettre en évidence les difficultés provenant de la persistance des lacunes en langue une et de leurs transfert en langue deux. Comme nous l’avons déjà signalé, nous avons choisi la production écrite grâce à l’importance de cette activité d’application, c’est dans l’expression écrite qu’on peut découvrir la multitude erreurs et si l’apprenant arrive à appliquer les règles de langue étrangère ou non.

Notre recherche sera axée sur deux volets :

Le volet théorique : sera composé de deux chapitres, le premier chapitre sera consacrer à donner un aperçu général sur la situation linguistique algérienne, le deuxième chapitre sera consacrer à l’étude qui s’intéresse aux interférences.de manière générale cette partie à pour le but, de décrire et définir les interférences dues au contact de langue selon le point de vue linguistique.

Le volet pratique : nous allons proposer des sujets pour la production écrite, nous transmettrons aux apprenants puis nous allons les corriger afin qu’on peut relever des exemples sur les différentes types des erreurs interférentiels issus d’interchangeabilité entre les langues au milieu scolaire et en les classent sur des tableaux en vue d’une explication possible.

Nous terminons notre recherche par une conclusion générale dans laquelle nous essayons d’exposer le fruit auquel abouti notre travail.

Dans cette conclusion nous faisons part des résultats auxquelles nous sommes arrivées. Lesquels nous ont permis de vérifier et confirmer nos hypothèses de départ.

(13)

12

Partie

(14)

13

(15)

14 La pluralité linguistique du pays nous pousse à faire dans ce premier chapitre un aperçu général sur la situation linguistique algérienne.la première partie du chapitre sera comporter les trois sphères fondamentaux qui règnent le terrain linguistique algérien.la deuxième partie du chapitre sera comporter une définition du bilinguisme et comment il se conçoit en ALGERIE.

1-Vue générale la situation linguistique algérienne :

Le terrain linguistique algérien est caractérisé par la coexistence de plusieurs variétés et système linguistiques. En effet l’ALGERIE comme un bon nombre de pays nous offre un panorama très riche et diversifié en matière de plurilinguisme. Ce plurilinguisme est né par la présence de plusieurs civilisations qui ont marqué l’histoire du pays (phénicienne, carthaginoise, romaine, byzantine, turque, arabe, française).

Tout d‘abord, c’est à partir la civilisation arabo-musulmane que le pays connait une unification d’une part sur le plan linguistique « langue arabe » et d’autre part sur le plan religieux « L’islam » Y.DERRADJI à ce propos affirme : (la conquête

arabe sur la région fut l’un des plus grands, sinon le plus grand des chocs de civilisation qu’ait connus la région avec l’avènement d’une religion, l’islam, et d’une langue, arabe.)(3)

L’assimilation de la culture arabo-musulmane par le peuple à cote de la culture berbère est favorisée par tous les secteurs de la vie «social, économique, administrative… ».et notamment par la dimension sacrée de la langue arabe qui devient peu à peu la langue de fonctionnement des institutions du pays et par la suite la langue officielle de la nation.

Après ce parcours historique varié des invasions, nous pouvons comprendre l’origine d’un bon nombre des mots utilisés jusqu’à nos jours dans le parler algérien et qui explique aussi la diversité des langues dans le paysage linguistique du pays.

(3)DERRADJI. Y et A, 2002, le français en algérie :lexique et dynamique des langues,bruxelles,édition

(16)

15

Parmi ces langue, on a le français, la langue du colonisateur qui reste présent jusqu’à nos jours et gagne d’une place très importante dans la société algérienne ou elle envahit tous les secteurs de la vie à cote de l’arabe classique et les autres idiomes.

En effet, le plurilinguisme, en Algérie, s’organise autour de trois sphères langagières :

A- La sphère arabophone :

Elle est la plus étendu par le nombre de locuteurs mais aussi par l’espace. Elle se structure dans un continuum de registres qui s’échelonnent du registre le plus normé au moins normé

1-L’arabe standard :

En Algérie, cette variété est appelée tantôt arabe standard tantôt arabe scolaire où arabe moderne ; même si les sociolinguistes ne sont pas d’accord sur la dénomination à attribuer à cette langue mais ils sont tout a fait d’accord qu’il s’agit d’une langue de communication d’une élite.

Après l’indépendance l’arabe standard est devenue la langue officielle et nationale pour des raisons politiques et idéologiques plus que linguistiques.

Toutes les constitutions algérienne ont insisté sur le statut de la langue arabe ; la constitution de 1989 dans son article 3 stipule que : « l’arabe est la langue officielle

et nationale »(4).Cette langue n’est pas utilisée couramment par la population dans la vie quotidienne. C’est une langue essentiellement écrite et absolument incompréhensible à l’oral pour un public arabophone illettré. L’Algérie a mis en place l’arabisation par le biais du système éducatif, cela a donné une place importante à cette langue qu’est utilisée dans des situations formelles la littérature, les mass médias…, à ce propos Taleb IBRAHIM KHOULA dit : « il est surtout

vulgarisé par les mass médias écrits et parlés qui contribuent à son expansion et par le même à son uniformisation dans toute l’aire arabophone »(5 )

L’arabe reste donc en dehors de la pratique linguistique quotidienne.

(4) ARTICLE 3 de la CONSTITUTION ALGERIEN 1989.

(5)TALEB ,Ibrahim KHAOULA ,p31.cité dans le journal des hommes libres ,la dépeche de kabylie (6)CHAKER Salem ,imazighen ass-a,bouchéne,ALGERIE,p1.

(17)

16

2-L’arabe algérien :

Est dénommé péjorativement dialecte, c’est la langue majoritairement parlé. Elle est la langue maternelle d’une grande majorité des algériens.

Donc, c’est la langue de l’orale nourrie de nombreux emprunts étrangers. L’intégration de ces emprunts notamment français, est marquée par des flexions phonologiques résultant de l’influence du substrat local.

Par ailleurs, cette langue est éclaté des accents typiques caractérisent les parlers régionaux non écrits et non normalisés, en outre on constate des variations linguistiques propres à chaque région le parler oranais, le parler algérois, parler constantinois, le parler jijilien….

L’arabe dialectal, algérien ou populaire, appelé aussi Tarija, constitue la langue de communication de tous les jours, l’outil d’expression spontané, en effet cette langue est le véhicule d’une culture populaire riche et variée.

C’est la langue du monde affectif des locuteurs de la production culturelle, de l’imaginaire (bon nombre de films, des pièces théâtrales.)

B- La sphère berbérophone :

Elle est constituée par les dialectes berbères

La langue berbère est la langue maternelle d’une communauté importante de la population algérienne. Elle est principalement utilisée en Kabylie comme le souligne SALEM CHAKER :

« En Algérie, la principale région berbérophone est la Kabylie d’une superficie relativement limitée mais très densément peuplée.la Kabylie compte à elle seule probablement plus de deux tiers des berbérophones algériens »(6 )

.dans sa variante la plus répandue d’ailleurs, le kabyle, le dialecte qui couvre une grande partie du centre du pays (Tiziouzou, Béjaia, Bouira, Boumerdes, et Alger). Ce dialecte est éclaté en plusieurs parlers régionaux se distinguant par plusieurs particularités lexicales parfois même syntaxiques.

Dans les Aurès, le chaoui, qui couvre une partie de l’est du pays (Batna, Ain-Mlila, Biskra, Oum el Bouaghi, Ain-Beida) et dans le M’zab, le m’zab, qui couvre Ghardaïa et les autres villes ibadites. Mais aussi le tergui, un dialecte parlé au sud du pays. C’est une langue essentiellement orale qui ne peut être fusionnée avec

(18)

17

d’autres langues comme l’arabe classique ou dialectal mis à part certaines analogies au niveau de la structure « langue de la famille chamito sémitique»( 7).

Grâce à une prise de conscience des berbérophones. Cette langue est devenue nationale depuis 2002 et elle est intégrée par la suite en système éducatif et même introduite à la télévision avec un journal télévisé diffusé en chacune de ses variantes, par ailleurs c’est une branche à l’université (licence en tamazight)

C- La sphère des langues étrangères

Le paysage linguistique algérien a aussi été en contact avec des langues étrangères notamment européennes.

Le cas de l’espagnole dans l’ouest du pays, en raison d’abord de la présence coloniale espagnole durant trois siècles dans la ville d’Oran. Le cas aussi de l’italien dans les villes côtières de l’est, longtemps en contact avec les grands ports italiens (échanges commerciaux..), toutefois c’est le français qui a été gagné d’une place importante après une langue période de la colonisation.

1-Le français

Le français, langue imposée aux algériens, a constituée un des outils fondamentaux utilisés par le pouvoir colonial pour parachever et accélérer l’entreprise de francisation.

Ce processus n’a pas pris fin après l’indépendance mais s’est au contraire élargi à cause de la généralisation de l’enseignement

De nos jours, le français est enseigné en tant que langue étrangère (dés la 3éme année primaire) cependant, cette langue bénéficié d’un statut particulier parmi les autres langues étrangères présentes en ALGERIE,

Asselah Rahal de ce propos affirme que : « dans notre système éducatif le

français garde une bonne position »( 1 8 ).en effet c’est encore la langue d’enseignement des matières scientifiques et techniques à l’université.

Actuellement, après la réforme du système éducatif, l’enseignement de langue française est obligatoire à partir de 3eme année primaire en tant que langue première étrangère c'est-à-dire que le français jouit d’une place privilégiée par rapport aux autres langues étrangères de plus elle est intégrée largement utilisée dans médias (radio, journal télévisé) et la presse écrite.

(7)ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS, langues chamito-sémitiques.

(8) RAHAL Asselah, 2004PLURILINGUISME et MIGRATION, PARIS, édition ,L’HARMETTAN ,p24 (9)TODROV, cohen M,1985 du BILINGUISME, édition DENOEL, p55.

(19)

18

2-L’ANGLAIS :

Aussi est présent dans le champ linguistique algérien, langue étrangère après le français, enseigné dés la première année au collége.les autres comme l’allemand, l’Italie, l’espagnol sont présents au lycée comme des langues étrangères secondes. Actuellement, le champ des langues étrangères ont vu la chance avec l’émergence des écoles privés et les centres culturels.

2-Le bilinguisme

a-Définition

La notion du bilinguisme est composée de deux mots. Le mot vient de l’élément grec bis qui signifié deux ou double, le mot tout entier signifié la présence de deux langues dans une utilisation linguistique.

Le bilinguisme est un phénomène complexe résulte de la cohabitation des langues. D’après le dictionnaire de langue française, le PETIT LAROUSSE le bilinguisme est défini par : « la qualité d’un individu d’une population qui utilise

deux langues différentes ». La majorité des linguistes ne sont pas d’accord sur une

définition précise de ce concept, pour certains, il y a bilinguisme que dans le cas d’une maitrise parfaite des deux langues en cause l comme le montre le propos suivant de TODROV : « le bilinguisme c’est écrire parler et penser »( 9 ) ; pour certains d’autres, le bilinguisme commence dés qu’il y a emploi concurrent de deux langues quelle que soit l’aisance avec laquelle le sujet manipule chacune d’elle. cela est éclairé dans le propos suivant de TABOURET KILLER : « par

plurilinguisme ou bilinguisme, il faut entendre le faite générale de toutes les situations qui entrainent un usage, généralement, parlé et dans certains cas écrit, de deux ou plusieurs langues par un même individu ou même groupe. Langue est prise ici dans un sens très général et peut correspondre à ce qu’on désigne communément comme un dialecte ou un patois »(10).

De ce fait, le bilinguisme peut être subdivisé en plusieurs types selon le degré de la maitrise des deux langues :

Le bilinguisme est dit composé lorsque les deux langues sont utilisées de manière égale

Le bilinguisme est dit asymétrique lorsque les deux langues sont utilisées de manière inégale

(20)

19

Le bilinguisme est dit soustractive lorsque la deuxième langue est valorisée au dépend de la première langue

Le bilinguisme est dit mixte lorsqu’il y a mélange des codes linguistiques

B - Le bilinguisme tel qu’il se conçoit en ALGERIE

La situation linguistique en ALGERIE est bilingue ou plurilingue ou s’affrontent les différents codes linguistiques qui sont en présence. L’arabe algérien et le berbère sont deux langues maternelles; dés son naissance, le jeune algérien se trouve confronter à ces deux codes linguistiques. Néanmoins, certains d’entre eux n’ont affaire, mais officiellement, à l’âge de six ans l’enfant, quelle que soit son origine arabe ou berbère, entre en contact avec l’arabe scolaire, et à l’âge de huit ans, le français, puis l’anglais à l’âge de onze ans.

La coexistence des langues, en Algérie est une réalité sociale vécue quotidiennement où se trouve le contact entre l’arabe dialectal ou le berbère d’une part et d’autre part le français.

De ce fait, nous pouvons décrire le phénomène du bilinguisme, dans notre pays, par le nombre des langues qui sont en présence et par quelques facteurs qui favorisent le contact entre ces langues.

Nous constatons que les langues en concurrence dans le terrain linguistique algérien, où chaque langue remplis une situation bien déterminée. Dans ce chapitre nous avons essayé de mettre l’accent sur ces langues et le phénomène du bilinguisme.

Ainsi, Armé de ces notions et de cette terminologie qu’on peut prendre la main pour mettre en évidence l’analyse contrastive et les différents types des interférences dans le chapitre qui se suit.

(21)

20

(22)

21

Dans ce deuxième chapitre nous allons aborder la notion de la linguistique contrastive, en donnant sa définition et son objet d’étude. Ensuite nous nous préoccuperons les interférences linguistiques ainsi que ses différents types, en se basant sur la théorie de F.DEBYSER. Enfin nous consacrons l’analyse des erreurs

1-L’analyse contrastive

a-Présentation et données historiques :

l’analyse contrastive est une branche de la linguistique appliquée ,et étude qui compare deux langues ou plus a partir d’une langue pour objectif de trouver les similitudes et les différences entre eux pour faciliter leur enseignement et leur apprentissage .La linguistique contrastive est née vers les années 50 aux Etats -Unis, deux ouvrages peuvent être notée celui de Weinreich (1953) sur le contact des langues et celui de Lado (1957) qui est considéré comme le fondateur de la discipline .

Des chercheurs et des linguistes (FRIES ,CAROL ,FERGUSON ,LADO) ont essayés de voir la meilleur manière d’arranger aux locuteurs enregistrés dans l’enseignement des langues étrangères ,selon LADO : « la linguistique contrastive

qui compare les structures de deux langues pour déterminer les points en lesquelles elles différent et d’un grand intérêt pour le professeur ,le linguiste considère chaque phonème de la langue maternelle et le compare avec les phonèmes les plus phonétiquement similaires de la seconde langue »(11).

Ensuite il décrit leurs similarités et leurs différences .Il effectue le même type de la comparaison avec les séquences de phonèmes ainsi qu’avec les patrons morphologiques et syntaxiques. Les différences constituent la source majeure de difficultés dans l’apprentissage d’une langue seconde, les résultats de ces descriptions contrastives constituent une base pour l’élaboration de textes, de tests et de corrections pour les élèves. La linguistique contrastive a pour objectif de faciliter le passage d’une langue a une autre, elle pour ambition était : « une

comparaison terme a terme rigoureuse et systématique de deux langues et surtout de leur différences structurelle »(12)

Lado dit clairement qu’une liste des problèmes de l’apprenant mis en évidence par une analyse contrastive particulière doit et reconsidère comme une hypothèse par un véritable output de l’apprenant

L’analyse contrastive se distingue de la linguistique comparée dans la mesure où elle compare deux langues en insistant sur les différences plutôt que sur les

(11) LADO(1957), WEINREICH Uriel,1953 langage in contact. (12) http, fr, wikipédia, org, linguistique contastive.

(23)

22

ressemblances elle a été développée dans une optique d’application à l’enseignement des langues.

L’idée principale derrière l’analyse contrastive était à l’ origine qu’une étude comparative et contrastive de L1 et L2 devait révéler exactement quels problèmes les apprenants d’une même L1 auraient à l’apprentissage de L2

La linguistique contrastive s’intéresse aux différences des langes en contact, la langue 1 par rapport à la langue2, dans ce sens qu’elle prendre de compte que les problèmes rencontrés lors de l’apprentissage d’une langue 1 sont différents de ceux rencontrés dans l’apprentissage d’une langue 2 c'est-à-dire l’étude d’une langue étrangère ne pose pas les mêmes problèmes de l’apprentissage de la langue maternelle.

b-L’objectif de la linguistique contrastive :

L’objectif de la linguistique contrastive est de prévoir, de décrire et d’expliquer les fautes et les difficultés dues à l’influence de la langue 1 sur la langue 2. L’objectif principal de la linguistique contrastive est de servir l’apprentissage d’une langue étrangère, en le facilitant pour se faire.

Dans les recherches contrastives on distingue le transfert négatif et le transfert positif. Quand les structures des deux langues en question se ressemblent un transfert positif facilitant ainsi la maitrise d’une forme linguistique de la langue, le transfert négatif se produit lorsque l’apprenant évoque une structure grammaticale, c’est ainsi quand le locuteur n’assimile pas une structure linguistique ou un comportement linguistique à cause de sa nature transcendante

2-Les interférences linguistiques

a

-

Définition :

L’interférence est un phonème linguistique issu du fait de contact de langue c’est à dire est le résultat du contact entre les langues sous la notion d’interférence, certains linguistes a l’image de WEINREICH et MACKEY intègrent toutes sortes de pratiques linguistique individuelles c’est à dire tout pratique se situant au niveau de la parole .l’interférence peut concerner un trait phonétique, lexicale et morphologique. Selon MACKEY : « l’interférence est l’utilisation d’éléments

appartenant à une langue tandis que l’on en parle o que l’on en écrit une autre »(13 )

une autre définition par Georges Mounin définit l’interférence comme : « des

(13) MACKEY William ,1976, bilinguisme et contact des langues ,édition kleinsieck,paris. (14)monapanzu .over-blog.com »article

(24)

23

changements ou identifications résultant dans une langue les contacts avec une autre langue du fait du bilinguisme ou du plurilinguisme des locuteurs. »(14 )

b-Les interférences d’après F.Debyser :

Debyser a défini l’interférence linguistique selon 3 points de vue :

b-1-D’un point de vue psychologique :

L’interférence est définie par MLA (moderne langage association) comme « ‘l’effet négatif que peut avoir une habitude sur l’apprentissage d’une autre

habitude »(15) ce type de définition relève de la psychologie appliquée, il sera utile de se référer a la psychologie du comportement, on peut dire que la présence des habitudes propres a une langue donnée dans une autre langue pourrait prendre le nom d’interférence linguistique

b-2-D’un point de vue linguistique

L’interférence est définie comme un accident de bilinguisme entrainé par un contact entre les langues la définition donnée par MACKEY : « l’interférence est

l’emploie lorsque l’on parle que l’on écrit dans une langue d’éléments appartenant a une autre langue »(16)

b-3-D’un point de vue pédagogique

L’interférence est un type particulier de faute qui commet l’élève qui apprend une langue étrangère, sous l’effet des habitudes maternelle, donc a ce propos on parle de glissement, de transferts, de déviations ….. C’est à dire assimilés à un type particulier de faute commise par un apprenant sous l’effet de sa langue maternelle. DEBYSER observe que l’introduction d’un élément de la langue maternelle L1 dans la langue étrangère L2 ne se produit pas arbitrairement il y a l’interférence lorsque l’analogie entre un élément de L2 avec un élément correspondant de l1 entraine le glissement vers L1 d’un élément suivant .On peut que l’élément analogique joue le rôle d’un stimulus ambigus renvoyant a un comportement antérieur de L1.

3-Le transfert et les interférences

Le transfert est de déplacer quelque chose a quelqu’un ou d’une langue vers une autre selon Herdina et Jessner (2002 :28.29) « le transfert est le phonème

(15) HAMERS ET BLANC ,1983, 452

(25)

24

relativement prévisible de transférer des structures d’une langue dans une autre »

(17) donc le transfert est négatif quand il mène à des erreurs alors que le transfert

peut être identité comme positif ou négatif.

En revanche les interférences engendrent des phénomènes d’interaction dynamiques non réductible une seule langue et lie au traitement plutôt qui a la structure des langues.

Selon Debyser : « le transfert ou l’interférence peuvent être interprétés comme

des tendances ou des facteurs influant sur l’apprentissage, on parle alors de facilitation pour le transfert d’inhibition pour les interférences »(18)

Les concepts d’interférences et de transfert devient de recherches effectues en analyse contrastive qui étaient particulièrement a la mode dans la seconde moitie du siècle précédent étant donné divers changement de paradigmes dans la recherche en acquisition de l2.

4-Les types des interférences :

4-1-Les interférences phonologiques

L’apprenant peut interférer un phonème de sa langue maternelle avec un autre de la langue2.Donc, l’interférence phonologique peut toucher les consonnes et les voyelles.

a)

Interférence de type consonantique :

« La langue arabe se caractérise par un consonantisme riche et un vocalisme pauvre »(19)

Cela signifie que l’arabe est une langue consonantique. Alors que le français est beaucoup plus vocalique .Par exemple : lorsque un mot en français contient un phonème qui n’existe pas dans l’arabe, le locuteur va avoir tendance à rapprocher les sons de la langue cible du système phonologique de sa langue source .C’est le cas des deux phonèmes (p) et (v) qui n’existent pas en arabe, les apprenants les confondent avec (b) et (f).

(17) HERDINA ET JESSNER.2002.p28.29

(18)DEBYSER F. « la linguistique contrastive et les interférences in langue française ».1970.p34. (19) http//www.dilap.com/phonétique-arabe/arabe-phonétique.html.

(26)

25

a)

Interférence de type vocalique :

Les voyelles orales :

L’apprenant substitue tous les sons conçus comme absents du système phonologique arabe à d’autres phonèmes qui y sont proches, comme le[y] une voyelle n’existe pas en arabe qui change le statut pour devenir [i], le chevauchement peut être entre d’autres voyelles telles que [i], [e] et [ε]

L’apprenant peut articuler le [i] là ou il devra articuler [e]ou[ε] Les voyelles nasales :

Au moment où le système phonologique français contient des voyelles nasales, le système phonologique arabe n’en dispose pas. Cette réalité phonologique engendre un problème chez les locuteurs arabophones, ce qui les pousse à substituer certaines voyelles nasales à d’autres.

L’interférence peut toucher la structure syllabique : elle dépend de la différence qui existe entre les langues que parle le bilingue. Ce type d’interférence concernant l’ordre des sons est plus fréquent à l’oral qu’à l’écrit.

4-2-Les interférences morphosyntaxiques (grammaticales) :

J. Dubois définit l'interférence morphosyntaxique comme « la présence de

modes d'agencement appartenant à un autre système dans une langue donnée »(20)

Cela signifie qu'un locuteur utilise ses propres règles syntaxiques de sa langue maternelle pour construire un énoncé en langue étrangère. Autrement dit les phrases dites en arabe et écrites en français. Cette interférence se subdivise en interférence morphologique qui concerne le genre et le nombre ainsi que les désinences et les modalités de dérivation et de composition, et l'interférence syntaxique quant à elle, concerne, la structure formelle de la phrase .Elle touche tous les aspects de la syntaxe : l’ordre, les déterminants, les accords, le temps ...etc.

Ce type d’interférence affecte bien évidemment les deux formes énonciatives, la phrase simple et la phrase complexe.

a-

L’interférence dans la phrase simple :

Dans le cadre de la phrase simple, nous pouvons parler du genre, de l’accord, et de certains morphèmes fonctionnels.

(27)

26

Le genre:

Les noms en arabe comme en français se distinguent par le genre et le nombre, l'apprenant peut avoir tendance à reporter dans la langue cible la règle de la langue source, il peut remplacer "le" par "la". Puisque les genres ne se croisent pas toujours dans les deux langues .Certains substantifs ont le genre opposé dans les deux langues par exemple:

(La porte, un nom féminin en français, en arabe c'est ب ا, un nom masculin).

L’accord:

Elle peut aussi toucher le phénomène syntaxique de l'accord; l'accord entre certains adjectifs parce qu'il existe des adjectifs invariables qui peuvent être utilisés avec un nom singulier qu'avec un nom pluriel par exemple:

او ا (singulier) او ا ا (pluriel)

Les morphèmes fonctionnels:

Ce type d'interférence touche aussi les morphèmes fonctionnels comme les prépositions, les conjonctions...etc.

Exemples:

1- Il lave ses mains chez chaque repas. 2-Il est dans la maison.

Les morphèmes d'amalgame sont aussi touchés par l'interférence syntaxique. En français sont généralement composés d'une préposition et d'un déterminant .Ce genre d'interférence force ces deux mots de rester l'un indépendant de l’autre.

b-L’interférence dans la phrase complexe:

Elle est présente clairement dans les propositions subordonnées relatives et conjonctives.

Premièrement, dans la proposition relative, on trouve trois types d'erreurs

possibles qui peuvent être commises sous la condition d'interférence à savoir l'omission du pronom relatif, le mouvais choix du pronom relatif et la reproduction du pronom anaphorique qui répercute l'antécédent.

-l'omission du pronom relatif: l’apprenant peut enlève le pronom relatif reliant la

proposition relative et la proposition principale

(28)

27

pronom relatif est marqué, il se peut que d’autres caractéristiques appartenant à la phrase complexe arabe soient interférées.

- le mauvais choix du pronom relatif : L’apprenant peut introduit toutes les

subordonnées relatives par le pronom « que ».

Deuxièment, L’interférence syntaxique affecte aussi la proposition subordonnée

conjonctive. Elle peut être marquée soit par l'effacement de la conjonction « que » soit par l’attraction modale entre les deux propositions.

4-3-Les interférences lexico-sémantiques

3-a-L’interférence lexicale:

L’interférence est apparue aussi au niveau du lexique ou l'apprenant introduit des éléments lexicaux de sa langue maternelle dans une langue étrangère comme l’indique GENEVIEVE, VERMES et JOSIANE BOUTET que : « l'interférence

apparait remarquablement aussi au niveau du lexique, lorsqu'il ya intrusion d'unité de L1dans L2, l'apprenant ou le bilingue confirmé, peut utiliser un mot ou un groupe de mots de sa langue dans l'autre langue »(21)

L’interférence dans le domaine du lexique détermine deux grandes catégories de transfert: l’emprunt et le calque. L’emprunt c'est le fait de passer d'une unité lexicale d'un système à un autre en préservant son signifiant et son signifié.

Quant au calque, c’est l'importation du signifié d'une unité lexicale de L1et son application à un signifiant de L2.

3-b-L’interférence sémantique:

Ce genre d'interférence est défini par WILLIAM F.MACKEY de la manière suivante : « l'interférence sémantique due au fait que les pratiques ou des

phénomènes connus sont ordonnés ou structurés différemment dans l'autre langue »(22)

De ce propos, on dit qu'il y a une interférence sémantique lorsque le locuteur bilingue introduit de sa manière propre, des nouvelles structures sémantiques ou des nouvelles unités dans une langue étrangère.

a) l'introduction de nouvelles unités:

((21)http://limag.refer.org/theses/adel/partie1,chap1,html.

(29)

28

Pour l'introduction de nouvelles unités, le locuteur bilingue peut construire des phrases où il emploie des nouveaux mots crées par sa propre compétence linguistique.

b) l’introduction de nouvelles structures:

À travers l'interférence sémantique, il se peut aussi qu'une nouvelle structure sémantique soit introduite sous la forme d'un nouveau mode de combinaison.

5-l’analyse des erreurs

1-Qu’est ce que l’erreur ?

Une erreur est un acte inadapté à une situation, une erreur désigne une opinion, un jugement ou une parole non conforme à la réalité, à la vérité.

En pédagogie, l’erreur d’un apprenant relevé du processus normal d’apprentissage.

En pédagogie, l’erreur désigne une réponse ou un comportement de l’apprenant (élève, stagiaire) qui ne correspond pas à la réponse au comportement attendu. En pédagogie, l’erreur reflète l’existence d’un savoir incomplet, elle fait :

« Partie d’un processus du traitement de l’information .c’est un évènement, normal dans une procédure complexe de résolution de problème, c’est éventuellement le symptôme d’un dysfonctionnement cognitif, ou tout simplement un état du processus de conceptualisation(…) »(23)

Cependant, elle se révèle comme un bon analyseur des modèles pédagogiques. Dans le domaine scolaire, l’erreur est considéré comme partie intégrante de l’apprentissage, boire même un passage obligé pour se construire de nouvelles connaissances, en ce sens que, l’erreur est inévitable dans un processus normal d’apprentissage.

- Pour l’enseignant, c’est un indicateur qui va lui permettre d’évaluer les acquis des apprenants.

Pour l’apprenant, l’erreur sera un moteur d’évolution et de progression dans l’appropriation d’une langue étrangère.

-Pour le chercheur, un moyen d’approcher les processus cognitifs de l’apprentissage d’une langue et ses composantes.

(30)

29

Si traditionnellement, le concept erreur est liée à l’idée de faute avec ses connotations négatives, les conceptions actuelles de pédagogie préconisent que les erreurs des élèves soient prisent en compte par l’enseignant.

En effet, l’erreur n’est pas la manifestation d’une non-connaissance qu’i l convient d’ignorer ou de corriger immédiatement, mais d’une connaissance inadéquate sur laquelle la connaissance connecte va pouvoir être construite.

La différence bien que subtile n’est pas moins présente, une faute, c’est un manquement à une règle, à une norme, alors qu’une erreur n’est rien d’autre qu’une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable un défaut de jugement ou d’appréciation.

Aussi commettra-t-on une faute de français, une faute de gout (manquement à la bienséance) mais une erreur judiciaire.

Certains linguistes ont voulu faire de la conscience de la méprise la distinction entre faute et erreur. ainsi GHEORGHE DOCA rappelle que les fautes sont liées à la performance tandis que : « les erreurs sont liées à la compétence » (on les fait de façon inconsciente et involontaire, faute de connaissance suffisante de la règle). Plus globalement, la distinction repose sur l'idée de responsabilité – pour ne pas dire de culpabilité (à la différence du péché, la faute n'a pas forcément de connotation religieuse... mais force est de constater qu'elle reste le plus souvent moralement connotée dans l'inconscient collectif).

Nous sommes responsables de nos fautes, en ce que nous sommes censés connaître les règles, les lois qui prévalent. En revanche, une erreur est le plus souvent commise de façon involontaire – sans intention délibérée, donc de bonne foi (à la différence d'un mensonge) , par inattention, par maladresse, par oubli, par ignorance...

2-faute vs erreur

La distinction entre erreurs systématiques et erreurs non systématiques Nous conduit vers une autre dichotomie: faute/ erreur

Aussi sera- t- il commode désormais d'appeler " faute" les erreurs de performance, en réservant le terme "d'erreur" aux erreurs systématiques des apprenants, celle qui nous permettent de reconstruire leur connaissance temporaire de la langue, c'est-à-dire leur compétence transitoire.

(31)

30

De ce fait, on peut considérer que la faute résulte d'un lapsus, D’une inattention ou encore d'un travail insuffisant, Alors que l'erreur reflète le niveau de compétence atteint par l'apprenant à un moment donné de son parcours, il constitue des traces qui nous renseignent sur le

Stade d'appropriation atteint.

3-le statut de l’erreur

Après avoir été longtemps assimilé à la faute, l’erreur s’adonne un nouveau statut et devient par conséquent un outil pour enseigner .rappelons que dans les années 80, en admettant son apport dans les processus intellectuels mis en jeu .l’erreur est une haie nécessaire pour construire les apprentissages puisque apprendre, écrivait PLAGET : « c’est franchir progressivement une série

d’obstacle »(24)

4-les différents types d’erreurs

ASTOLFI distingue différents types d’erreurs :

-des erreurs relevant de la compréhension des consignes de travail à la classe. -des erreurs dues à des habitudes scolaires et à un mauvais décodage des attentes. -des erreurs témoignant des conceptions alternatives des élèves.

-erreurs liées à des opérations intellectuelles impliquées. -des erreurs dues à d’étonnantes démarches.

-erreurs dues à une surcharge cognitive.

-erreurs ayant leur origine dans une autre discipline. -erreurs causées par la complexité propre du contenu.

D’après ce que nous avons vu tout au long de ce chapitre, nous pouvons dire que toute situation de contact de langues implique presque obligatoirement le passage constant d’une langue à une autre, ce passage se fait rarement sans interférence.

Cette interférence affecte les différents domaines de la langue (la phonologie, le lexique, la morphologie…)

(32)

31

(33)

32

1-

METHODOLOGIE DU TRAVAIL

1-1-Introduction

Dans cette partie notre étude va porter sur l’analyse du corpus recueilli afin de répondre à la problématique de projet .Nous allons d’abord rendre compte du déroulement de notre enquête.

En tenant de décrire de la façon la plus précise qui soit le public.

En suite nous analyserons les productions écrites des apprenants par le repérage de toutes les interférences commises.

1-2-

Déroulement de l’enquête

1-2-1-Choix de la méthode du travail

Pour une recherche le choix de la méthode est important car il a des conséquences directes sur les résultats de l’étude.

Aussi nous avons adopté pour notre recherche une approche qualitative car elle est à la fois analytique et descriptive.

Cette approche nous permettre d’expliquer les interférences linguistiques commises par les apprenants de quatrième année moyenne lors de leurs réalisations dans les productions écrites en langue française.

1-2-2-

Le lieu, la population et l’échantillon de la recherche

a)

Le lieu de la recherche

Notre recherche a été effectuée au CEM, ACHOUR AIYED à EL MILIA. Après avoir obtenu l’autorisation du directeur du CEM, nous avons commencé notre recherche le 14 mai 2016.

b) Population de la recherche

Nos candidats sont des apprenants de 4 année moyenne. Nous avons choisi une classe pour recueillir les données de notre corpus.

(34)

33

1-2-3-

Description du corpus

Notre corpus est un ensemble de productions écrites réalisés par les apprenants de 4 année moyenne lors du deuxième examen trimestriel en langue française, nous avons sélectionné un corpus de 31 copies, les sujets étaient comme suit :

1-les deux sujets du 2 test dont les consignes sont : -Le premier sujet :

Un nouvel élève arrive dans une salle de ta classe .Fais le portrait de cet élève dans un texte de huit lignes pour l’insérer dans le récit que tu viens de lire.

Dans ce portrait :

-tu dis d’où vint cet élève et quel est son âge. -tu décris son physique et sa tenue vestimentaire. -tu indiques un ou deux traits de son caractère.

Critères de réussite

-Emploie le vocabulaire du portrait.

-Utilise des expansions du nom.

-Emploie le temps qui convient : présent ou imparfait. -Deuxième sujet :

Décrit une ville touristique de ton pays pour inciter les gens à visiter -tu décris la localisation géographique de la ville

-tu décris les paysages, les monuments connus, les traditions…. En utilisant :

-Le temps qui convient : imparfait/présent -Les adjectifs qualificatifs : épithète/attribut

(35)

34

2-Analyse et interprétation du corpus

2-1-Technique de l’analyse des données

Les étapes de dépouillement et d’analyse de nos données sont les suivantes : -Recueil de toutes les rédactions faites par les apprenants.

-Regroupement des productions écrites.

-Donner des numéros à chaque rédaction.

-Dégager les interférences existantes dans les rédactions recueillies. -Copier les interférences repérées sur un tableau.

- Analyse des interférences.

2-2-Analyse du corpus

Après avoir lu les productions écrites, des apprenants nous avons essayé d’identifier les interférences linguistiques commises par les apprenants lors de la production écrite .Ensuite nous allons tenter les classer chacune selon son type.

1-Les interférences phonologiques

A- Interférences de type vocalique :

1- Au niveau de syllabique :

Ce type d’interférence phonologique est plus fréquent à l’oral qu’a l’écrit parce que c’est à l’oral qu’on peut trouver un mélange entre deux langues et qu’un énoncé peut être composé des mots provenant des deux langues. A l’écrit, ce cas est très rare.

Les exemples que nous avons dégagés illustrer ce cas : L’erreur La correction Confortabel(4) Theater(2) Minister(3) Confortable Théâtre Ministre (1)

(36)

35

En observant les trois exemples, nous pouvons dire que les apprenants ont substitué la structure RE par ER et LE par EL .c’est pace qu’il est influencé par la règle phonologique arabe voyelle/consonne.

En arabe, il y a une ressemblance entre l’orale et l’écrit, on écrit ce qu’on entend, autrement dit, tous les sons prononcés s’écrivent.

Dans les mots ministre, théâtre et confortable, la suite des sons révèlent qu’il y a une voyelle entre les deux phonèmes T et R, B et L. ces mots sont prononcés dans la bouche de l’arabophone comme suit /MINISTER/ au lieu de /MINISTR/ et KONFORTABEL au lieu de /KONFORTABL/.

2-Au niveau de l’articulation :

Les sons d’une langue peuvent être utilisés par un usagé d’une langue étrangère. Un arabophone peut interférer des phonèmes appartenaient à la langue source, l’arabe, dans la langue cible qu’est le français.

L’interférence phonologique au niveau de l’articulation touche les voyelles orales et nasales.

a-

Les voyelles orales :

Nous avons tenté d’identifier quelques exemples en vue d’une explication possible

(37)

36

L’erreur Correction L’interférence Tradutionel(2) Boche(21) Chod(6) Oufs(3) Méroir(3) Becoup(2) Cheveaux(24) Menement(2) Blou(20) Traditionnel Bouche Chaud Œuf Miroir Beaucoup Cheveux Monument Bleu i u ou o au o oe ou i é eau e eux eaux u e eu ou (2)

Tout son conçu, comme absent du système phonologique arabe se substitue à d’autre son qui y est proche.

A ce propos, on relance le cas du phonème y qui pose une problématique pour l’apprenant arabophone et change de statut à chaque fois pour de venir un e dans le mot monement où il confond avec un autre phonème qui est le phonème i comme dans l exemple tradutionel, cette transformation est due au rapprochement entre les deux voyelles qui partagent presque les mêmes traits distinctifs antérieur.

[i] : voyelle orale, antérieure, fermée, non arrondie. [у] : voyelle orale, antérieure, fermée, arrondie. [ə] : voyelle orale, antérieure, fermée, arrondi.

Le voisinage entre les sons ou, oe, eu, eau et e met l’apprenant en situation de confusion blou au lieu de bleu, cheveaux au lieu de cheveux, becoup au lieu de beaucoup et ouf au lieu de œuf.

La même observation pour le /i/et le/é/ dans l’exemple miroir au lieu de méroir, la substitution se justifie par les traits distinctifs existant entre les deux voyelles.

(38)

37

En s’attachant toujours aux interférences phonétiques, dans les exemples chod et boche montrent que les apprenants ne font pas distinction entre ou, au et la voyelle o. et à chaque fois ils remplacent le ou et le au avec la voyelle o.

b-Les voyelles nasales :

Les voyelles nasales sont absentes du système phonologique arabe c’est pour ça qu’on trouve les apprenants devant une autre difficulté l’obligent à substituer certaines voyelles nasales par d’autres.

L’erreur La correction L’interférence Chatin(23) Pontalon(22) Maince(14) Poumous(11) Menement(2) Restaurauts(2) Monto(22) Châtain Pantalon Mince Poumons Monument Restaurants Manteau ain in an on in ain on ou on en an au an on (3)

De ces exemples, nous remarquons que les apprenants font beaucoup de confusion surtout entre an on et en dans les exemples pontalon au lieu de pantalon, monto au lieu de manteau et menement au lieu de monument ; cette substitution se justifie par le rapprochement entre ces voyelles nasales et ne s’opposent que par le trait de l’arrondissement.

Dans les mots restaurauts et poumous, nous remarquons que les apprenants ont une difficulté à distinguer entre les voyelles orales et les voyelles nasales AU à la place de AN, OU à la place ON

Ils cofondent aussi entre in et ain comme dans maince/mince et châtin/chatain, cette remplacement se justifie par le voisinage entre les deux sons.

(39)

38

Toutes ces substitutions peuvent être justifiées par le voisinage existant entre les voyelles nasales

A travers les exemples, nous pouvons dire que les voyelles nasales partagent presque les mêmes traits distinctifs entre eux et ça peuvent être parmi les raisons qui poussent l’apprenant à confondre et aussi l’absence des voyelles au système de l’arabe met l’apprenant dans la peine de production de ces dernières.

Les voyelles nasales en français sont :

[ ã ] : voyelle nasale, antérieure, ouverte, non arrondie (an, am, em, en [Ͻ˜] : voyelle nasale, postérieure, semi ouverte, arrondi (on, om [Œ˜] : voyelle nasale, antérieure, semi ouverte, arrondi (un, um

[ ἕ ] : voyelle nasale, antérieure, semi ouverte, non arrondi (im, in, ein

En conclusion, nous pouvons justifier toute substitution par les traits qui partagent entre les voyelles quoiqu’il soit oral ou nasale.

2-Les interférences de type consonantique :

phonème Erreur correction b p k c z s p b Suberbe (1) Trikot(27) Vizage(29) Semple(12) superbe tricot visage Semble (4)

La différence entre le système arabe et français pose une situation d’ambigüité chez les apprenants arabe.

Le tableau au dessus illustre quelques exemples :

Dans le premier exemple, nous pouvons expliquer la substitution du p par un b, par l’absence du p dans le système consonantique arabe.

(40)

39

Pour le deuxième exemple, il s’agit d’une confusion entre le c, k et la nous parlons d’une difficulté orthographique fait partie à la langue française.

Par contre dans le troisième et le quatrième exemple, les sons s et z /p et b sont connu chez l’apprenant ou il a substitué s par z et b par p, cela t’il s’agit d’une confusion involontaire entre les phonèmes tant qu’il ne sait lequel des sons se trouve dans le mot.

En conclusion, l’arabophone perçoit les sons du français à travers les règles phonologiques de l’arabe(1)

2- Les interférences morphosyntaxiques (grammaticales)

Dans plusieurs copies qui ont été consultées où nous demandons à l’apprenant de faire une description d’une ville ou d’une personne, reviennent des structures grammaticales affectées par le fléau des interférences où l’élève n’hésite pas à réfléchir dans sa langue maternelle pour écrire ou rédiger dans la langue cible. Dès la première lecture des productions écrites collectées, nous avons pu identifier quelques unes.

1-Le genre des noms :

L’erreur La correction Un chemise(17) Un montagne(12) Le mer(3) Le bouche(24) Son vie(19) Son bouche(25) Une chemise Une montagne La mer La bouche Sa vie Sa bouche (5)

(41)

40

Etant donné le caractère imprévisible du genre des noms, le genre de l’équivalent du nom dans la langue source influence souvent celui de la langue cible. Les exemples suivants montrent bien ceci :

« un chemise » ,dans cet exemple ,on remarque que l’apprenant a considéré le mot « chemise »comme un substantif masculin en se référant par cela à sa langue maternelle .Car en arabe « ا » est du genre masculin alors qu’il est féminin en français.

La même explication peut être donnée pour : « un montagne », « le mer », « le bouche ».

Dans ces exemples, on remarque que notre informateur a considéré ces mots comme des substantifs masculins comme en arabe :

Un montagne _________ Le mer _______________ ا Le bouche_____________ ا

Alors qu’en français sont du genre féminin .On dit : une montagne, la mer et la bouche.

La confusion entre masculin et féminin est toujours présente comme l’indique ces deux derniers exemples :

-son bouche -son vie

« Son bouche », dans cet exemple, l’apprenant pense que ce mot est un nom masculin comme en arabe « ا ».

La même chose pour « son vie », il pense que ce nom est du genre masculin.

On remarque que Le genre des noms pose un problème pour certains apprenants du FLE, lesquels semblent garder ce qu’ils ont appris, leurs prés requis, en langue maternelle pour les faire passer en langue cible

(42)

41

2- l’accord

L’erreur La correction Des cheveux noire (20)

Des yeux bleu (26) Sa bouche charnu(26) La mer est bleu (3)

Des cheveux noirs Des yeux bleus Sa bouche charnue La mer est bleue (6)

A travers ces exemples, nous constatons que les apprenants n’ont pas fait l’accord entre l’adjectif et le nom. Comme l’indique le premier exemple « des cheveux noir ».

Dans cet exemple, l’apprenant a oublié de noter la marque du pluriel car il se réfère à sa langue maternelle. En arabe le mot « ا » est toujours au singulier.

La même explication peut être donnée pour « des yeux bleu », l’apprenant a omis la marque du pluriel.

Pour les deux exemples suivants : -La mer est bleu.

- Sa bouche charnu.

Dans ces phrases, nous remarquons aussi que l’apprenant n’a pas marqué le rapport d’accord entre le nom et l’adjectif. Il a omis la marque du féminin.

3-le dédoublement du sujet

L’erreur la correction son visage de cet élève est rond (25)

la jeune fille elle est très mince (29) Annaba il attirer des plusieurs touristes(7)

Son visage est rond

La jeune fille est très mince Annaba attire plusieurs touristes (7)

(43)

42

On constate que l’apprenant a formé ces exemples selon le modèle de la phrase en arabe. Il a repris le sujet deux fois, la première en tant que nom, la deuxième en tant que pronom. Cela trouve, entre autre, son origine dans la syntaxe de la phrase en arabe.

4-la confusion dans le système des prépositions

L’erreur La correction Il y a plusieurs villes dans l’Algérie(3)

En face de la mer(4)

Les touristes sont revenus à tout le monde(1)

A l’âge à 14 ans (18)

Nouvel garçon vient dans mon classe(20)

elle vient dans el Milia(23)

Il y a plusieurs villes en Algérie En face à la mer

Les touristes sont revenus de tout le monde

A l’âge de 14 ans

Nouvel garçon vient à ma classe eIle vient d’el Milia

(8)

Dans la plupart des productions écrites collectées, nous remarquons que l’apprenant a fait une confusion dans le système des prépositions. Cette confusion se justifie par le fait que les apprenants arabophones pensent en arabe et traduisent en français comme l’indique le premier :

« Il y a plusieurs villes dans l’Algérie ».

L’apprenant a utilisé la préposition « dans » en se réfère à sa langue maternelle qui utilise la préposition « ».

La même chose pour les autres exemples, les apprenants utilisent l’équivalent de la phrase en langue arabe pour les faire passer en langue étrangère.

(44)

43

5- choix de l’auxiliaire être/ avoir

L’erreur La correction Il est des beaux yeux verts(31)

Elle était un visage ovale(14)

Il a des beaux yeux verts Elle avait un visage ovale (9)

Le système de conjugaison de la langue arabe se diffère du français , ce dernier se caractérise par la complexité ce qui impose l’apprenant de tomber dans le piège d’interférence c’est pour ça l’apprenant parfois fait des confusions entre l’auxiliaire être et avoir et les deux auxiliaires (être et avoir) n’existent pas en langue arabe .

6-omission du verbe ou auxiliaire

Elle jolie(30)

Elle calme et polie(18)

Son visage de cet élève rond(25) Il calme et sérieux(25)

Annaba très chod(6) Son bouche petit(23) Ses yeux bleu et grand(23)

elle est jolie

Elle est calme et polie Son visage est rond Il est calme et sérieux Annaba est très chaud Sa bouche est petite

Ses yeux sont bleus et grands

(10)

A travers ces exemples, on remarque que l’apprenant n’a pas respecté la structure convenable de la phrase.

« Elle jolie », dans cet exemple on constate qu’il a omis le verbe «être » après le sujet en calquant la structure à partir de sa langue maternelle « ! ھ ».

Cette omission du verbe peut être expliqué par le fait que la langue maternelle des apprenants ne possèdent pas les auxiliaires être et avoir.

Références

Documents relatifs

Whether or not strain-induced rotation is a large effect on rotational seismograms depends not only on the coupling constants but also on the relative magnitude of strain and

In the second article, Wolfgang Bessler and Claudia Bittelmeyer study the rela- tionship between innovation and valuation and performance using patent filings of German firms..

Pour les deux premiers aspects, nous proposons d’estimer, canton par canton, la corrélation avec la distribution entre formation professionnelle et formations générales..

Enfin, tandis qu’immobile je guettais les mi- nets attirés par un peu de viande, les cirons ont repris dans les vieilles poutres leur besogne aveugle... Les

Semelle Dufour montagne.. E xigent une grande

Subitem ent, ils vou

(2015) Insulin Resistance Is Not Associated with an Impaired Mitochondrial Function in Contracting Gastrocnemius Muscle of Goto-Kakizaki Diabetic Rats In Vivo.. This is an open

De plus, chez les rats Sprague-Dawley nourris avec un régime obesogène, les animaux susceptibles à l’obésité (Cf chapitre 5 sur les modèles d’études) sont hyperphages tout