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Revue D Etudes en Management et Finance D Organisation N 7 Juillet 2018

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about Revue D’Etudes en Management et Finance D’Organisation

N°7 Juillet 2018

APPROCHES D'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT BANCAIRE ESSAI D'ORGANISATION DE LA LITTÉRATURE

THE BANKING CREDIT RISK ASSESSMENT APPROACHES:

LITERATURE ORGANIZATION TEST

MEBSOUT Yassine Doctorant chercheur

Laboratoire de Modélisation Appliquée à l'Économie et à la Gestion FSJES Ain Sebaâ - Université Hassan II Casablanca

Email : mebsout.yassine@gmail.com LAIACHI Mohamed

Enseignant chercheur

FSJES Ain Sebaâ - Université Hassan II Casablanca Email; mohamed.laiachi@gmail.com

Résumé

La gestion du risque de crédit bancaire se fait depuis plusieurs décennies. Elle se base sur l'analyse statistique, économique et financière afin de prévoir les entreprises financièrement saines des entreprises défaillantes. Les anciens modèles de gestion du risque de crédit se distinguent par leur caractère statique, ils se basent sur une analyse purement financière. Les approches structurelles et réduites viennent compléter ces modèles à travers l'intégration de nouveaux facteurs probabilistes et stochastiques qui servent à quantifier ce type de risques. La réglementation prudentielle représentée par la BRI vient par la suite pour défendre le même but qui est celui de protéger les institutions financières contre les différents risques à travers de nouveaux accords et recommandations.

Mots clés : crédit- risque - banque - stochastique - notation interne Abstract

The banking credit risk management exists for several decades. It is based on statistical, economic and financial analysis in order to forecast the solvability of companies. The old models of credit risk management are characterized by their static nature. They are based on a purely financial analysis.

Structural and reduced approaches complete these models. They include new probabilistic and stochastic factors which are important to quantify credit risk. The prudential regulation represented by the BIS comes later to defend the same goal of protecting financial institutions against the different risks through new agreements and recommendations.

Key words: credit - risk - bank - stochastic - scoring- internal ratings based (IRB) approach.

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about Introduction

Le métier de la banque est fortement lié aux risques. Toute transaction bancaire comporte un risque de crédit, de marché de liquidité, opérationnel, etc. Au Maroc, le système bancaire est en plein essor grâce aux groupes bancaires qui adoptent une stratégie agressive du marché. Le taux de bancarisation1 avoisinant 62% présage des perspectives de croissance du secteur.

Toutefois, cette mutation doit s’accompagner d’outils de gestion des risques efficaces en adéquation avec la stratégie de la banque, de la réglementation bancaire locale, notamment Bank Al-Maghrib et de la réglementation Bâloise.

La gestion des risques revêt une importance particulière dans le dispositif de contrôle interne de la banque. C’est un processus transverse et intégré qui a pour objectif : l’identification, l’évaluation, le contrôle et la maîtrise des risques. S’agissant du domaine des crédits, l’augmentation exponentielle et la diversité des engagements ont amené les autorités prudentielles à mettre en place de nombreux outils de mesure et de surveillance des risques afin de protéger les établissements de crédit contre les différents risques qui proviennent de la mauvaise moralité ou solvabilité des emprunteurs. L'objectif de ce travail est de mettre le point sur l'ensemble des théories qui ont été mobilisées afin de bien gérer le risque de crédit.

1. L'ANALYSE STATISTIQUE ET SON RÔLE DANS LA GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT BANCAIRE

Les travaux de Beaver (1966) ont donné naissance à une nouvelle discipline qui combine entre l'analyse financière et la notation des crédits bancaires à travers le crédit-scoring. Beaver (1966) était le pionnier de la technique du crédit-scoring. Il s'agit d'une analyse dichotomique fondée sur un ratio unique. La théorie sur laquelle se base ce modèle s'explique dans le cadre d'un flux de liquidité (Cash-Flow), Beaver (1966) considère l'entreprise comme un réservoir d'actifs liquides, alimenté par des flux entrants et drainé par des flux sortants, ce réservoir doit protéger ces entreprises contre les variations défavorables des flux. Dans ce cas, la solvabilité de l'entreprise est définie en fonction de la probabilité que le réservoir sera épuisé. C'est à dire le point mort au-dessous duquel l'entreprise sera incapable de faire face à ces obligations à l'échéance. En utilisant l'analyse discriminante univariée, Beaver (1966) montre que les ratios

1 Le taux de bancarisation est un indicateur qui permet de mesurer le niveau de pénétration des services bancaires dans la population d'un pays ou d'une région.

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about financiers peuvent être utilisés pour distinguer les entreprises défaillantes el les entreprises non-défaillantes. Malgré la performance des résultats fournis par cette analyse, l'approche de Beaver (1966) a souffert de plusieurs limites, à savoir le caractère univarié de cette approche.

Le traitement des ratios d'une manière indépendante ne permet pas juger d'une manière globale la performance d'une entreprise, chose qui néglige l'interdépendance qui existe entre les différents ratios financiers.

Le caractère univarié de l'analyse de Beaver (1966) représentait le point de départ des études effectuées par Altman (1968), Edmister (1972), Altman, Haldeman et Narayanan (1977), Altman et Lavallee (1980). Ce caractère univarié lui ont permis de développer une analyse discriminante multivariée. Cette analyse aboutit à la construction d'une fonction appelée score qui représente une combinaison linéaire de plusieurs variables explicatives (exprimées par des ratios financiers). À titre d'exemple, Altman (1968) a utilisé cinq ratios financiers dans son analyse des entreprises pour construire leur score, alors que Altman, Haldeman et Narayanan (1977) ont construit leur fonction score à travers la combinaison linéaire de sept ratios afin de prévoir la défaillance financière.

Les scores (résultat) obtenus par les différents modèles cités ci-dessus doivent faire l'objet d'une comparaison avec un seuil de référence. Ce seuil va permettre par la suite de faire une distinction entre les entreprises saines et les entreprises en défaut.

Bien que l'analyse discrimante multivariée a montré son efficacité durant la période (1968- 1977), Eisenbeis (1977) l'a toujours critiquée car son application est fondée sur des hypothèses statistiques strictes à savoir la normalité des variables explicatives d'une part, et la non homogénéité de la matrice de variance-covariance entre le groupe des entreprises financièrement saines et le groupe des entreprises défaillantes d'autres parts. Eisenbeis (1977) montre qu'il existe des variables explicatives qui ne peuvent pas vérifier l'hypothèse de normalité. Afin d'éviter ce problème, Ohlson (1980) a recommandé l'application de la régression logistique dans la prévision de la défaillance des entreprises. Dans cette méthode la variable endogène (la variable à expliquer) prend la forme binaire, elle prend la valeur 0 lorsque l'entreprise est défaillante, sinon la valeur 1 dans le cas contraire. L'avantage de cette technique comme nous l'avons susmentionné réside dans sa capacité de combiner plusieurs variables indépendantes sans que l'hypothèse de normalité soit une condition nécessaire dans la prédiction des défaillances des entreprises.

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about Le début des années 90 a donné naissance à d'autres techniques statistiques non paramétriques comme les réseaux de neurones artificiels et les algorithmiques génétiques. Bell, Ribar et Verchio (1990) étaient les premiers à appliquer les réseaux de neurones dans l'estimation du risque de défaut. L'utilisation de cette technique s'est poursuit par les travaux de Tam (1991), Tam et Kiang (1992) et Altman, Marco et Varetto (1994).

2. LA GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT SELON LES APPROCHES STRUCTURELLES ET LES APPROCHES RÉDUITES

Il existe deux grandes catégories d'approches qui servent à quantifier le risque de crédit. La première catégorie concerne les approches structurelles et la deuxième concerne les approches réduites. Depuis les années 70, les approches structurelles ont été connues par leur robustesse et leur efficacité. Merton (1974) fut le premier à développer ces modèles. Il se basait sur la valeur au marché des actifs d'une firme pour déterminer la probabilité de défaut de cette firme. Dans son article Merton (1974) utilise les travaux précédents de Black & Scholes d'évaluation des options européennes. Il considère l'action et la dette d'une entreprise comme des produits dérivés. L'hypothèse qui sous-tend le modèle de Merton (1974) est que la faillite survient lorsque la valeur au marché des actifs de l'entreprise devient inférieure à la valeur de ses engagements financiers. La distance de l'entreprise par rapport au défaut dépend de l'écart entre ces deux valeurs. Dans ce cas, c'est la valeur des actifs de l'entreprise qui limite son accès à l'endettement.

Black et Cox (1976) ont étendu le modèle de Merton (1974) en introduisant des conditions qui peuvent détecter les défauts qui peuvent survenir avant la date d'échéance de la dette de la firme. Black et Cox (1976) supposent que le défaut survient pour la première fois lorsque la valeur de l'actif baisse et dépasse une certaine barrière temporelle. Zhou (1997) propose un modèle différent en remplaçant le processus de diffusion des modèles précédents par un processus de diffusion avec sauts. Une firme peut alors connaitre un défaut suite à une baisse soudaine de sa valeur, ce qui n'est pas possible avec le modèle de Merton. De leur côté, Longstaff et Schwartz (1995) ont développé un modèle à deux facteurs en incluant le risque de taux d'intérêt en plus du risque de défaut. Ils ont dérivé une version utilisant un seuil exogène à partir duquel la détresse financière se produit.

Dans les approches structurelles, la faillite est considérée comme un processus stable qui ne varie pas avec le temps. Le passage aux approches réduites permet de surmonter ce problème.

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about La faillite dans les approches réduites dépond essentiellement de la distribution des pertes des entreprises et les dérivés du crédit dans ce cas sont évalués d'une manière conforme avec cette distribution. Jarrow et Turnbull (1995) ont été les premiers à introduire les approches réduites.

Ils considèrent que le temps de défaut suit une distribution exponentielle en supposant que la perte en cas de défaut est constante. Le processus du taux sans risque et le temps de défaut dans ce cas sont indépendants. Leur méthode permet une large variété de spécifications en ce qui concerne le processus du taux sans risque, ce qui la rend flexible. En revanche, l'hypothèse de la constance de l'intensité du défaut n'est pas réaliste.

Partant de ce constat, Jarrow, Lando et Turnbull (1997) ont présenté un modèle plus développé en supposant que le défaut peut être modélisé par une chaine de Markov en temps continu, ce qui augmente le nombre de paramètres à estimer. Dans ce modèle la perte en cas de défaut est considérée comme une fraction de la valeur faciale de la dette actualisée au taux sans risque.

En 2000, Jarrow et Turnbull ont actualisé leur modèle de 1995 pour intégrer à la fois le risque de crédit et le risque de marché. La distribution de l'instant de défaut est définie par une fonction d'intensité déterminée par deux variables à savoir : le taux de court terme et l'indice de marché qui est représenté par un indice boursier.

3. LE RÔLE DE LA BRI DANS LA SUPERVISION ET LA GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT BANCAIRE

En 1988, les accords de Bâle ont instauré un encadrement réglementaire strict du risque de crédit, qui a évolué ensuite : Bâle II en 2004 et Bâle III en 2010. À la suite des crises bancaires et des changements des conditions économiques générales (et donc du risque supporté par les banques), certains pays ont souhaité définir un jeu de règles de prudence que les banques devraient respecter, en confiant à la banque des règlements internationaux (BRI) le soin d'élaborer une réglementation. Conceptuellement, il s’agit d’imposer un montant de fonds propres couvrant le risque de crédit supporté par les institutions.

La principale mission de la réglementation bancaire est de garantir la stabilité et la pérennité du système financier afin d'éviter les éventuelles crises. Cette mission a été confiée pour la

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about première fois au comité de Bâle en 1974 suite aux perturbations dans le marché de change2 par les gouverneurs des banques centrales des pays du G10.

Ensuite, l'accroissement du niveau des crédits et la dégradation des fonds propres des grandes banques internationales ont poussé ce comité à conclure l'accord de Bâle I en Juillet 1988. Cet accord prévoit que le contrôle bancaire s'articule d'un ratio de solvabilité, le ratio Cooke, qui est fixé à 8%. Ce ratio avait pour objet de démontrer que la capitalisation est un élément essentiel qui permet d'absorber les pertes. L'application de ce ratio a renforcé la stabilité du secteur financier. Les fonds propres des banques et des établissements de crédit des pays du G10 ont passé de 4% à 8%, ce qui a maintenu le même niveau de concurrence entre ces établissements.

Historiquement, le ratio de Cooke avait pour objet la couverture des risques de crédit auxquels les banques sont exposées sans prendre en considération les risques de marché, ce qui a poussé le comité de Bâle à adopter une nouvelle directive sur l'adéquation du capital en 1996 pour intégrer les opérations des établissements de crédit sur les marchés financiers afin d'assurer une meilleure adéquation des fonds propres par rapport aux pertes.

Cependant, l'évolution de l'environnement financier et le développement des activités bancaires ont engendré une obsolescence progressive de ce ratio. Ce qui a incité les régulateurs des pays du G10 à adopter un nouvel accord de Bâle II en novembre 2005 représenté par le ratio McDonough qui englobe les nouvelles techniques de gestion des risques de crédit, de marché et opérationnels.

A peine entrée en vigueur, et juste après la crise financière de 2008, il est apparu nécessaire d'adopter un nouvel accord de Bâle III, la principale reforme de cet accord réside dans l'intégration du risque de liquidité dans le calcul des fonds propres, l'accroissement de la transparence et l'intégration du hors bilan pour avoir plus de visibilité sur la solvabilité des banques.

Dans la réglementation internationale de Bâle I, le comité du G10 a élaboré une nouvelle formule de calcul des besoins en fonds propres qui vont couvrir les risques de crédit. Le ratio Cooke3 permet d'établir un cadre réglementaire destiné à toutes les organisations bancaires.

2 Disparition de la banque allemande Herstatt en 1974.

3 Au nom du responsable du comité

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about L'objectif principal de ces accords était le renforcement du niveau des fonds propres des banques internationales, ces fonds ne doivent pas être inférieurs à 8 % du volume des engagements de crédit pondérés par leur risque. Le capital réglementaire a été réparti en deux fonds propres, à savoir :

 Les fonds propres de base appelés tiers 1 qui englobent le capital et les réserves. Ces fonds propres doivent représenter 4% des risques pondérés.

 Les fonds propres complémentaires et sur complémentaires appelés tiers 2 comprennent 4% des actifs pondérés. Ces actifs sont constitués des éléments du bilan et du hors bilan, et ils sont pondérés selon leur classe de risque4 à 0%, à 20%, à 50% et à 100%.

La formulation mathématique de ce ratio est la suivante :

� � = éé é ≥ 8%

Autrement dit, si une banque prête 100 dhs, elle doit disposer au minimum de 8 dhs de fonds propres et utiliser au maximum 92 dhs d’autres ressources (dépôts, emprunts, financement interbancaire, etc.).

Malgré l'importance du ratio Cooke dans la protection des banques contre les risques afférents, ce ratio souffre de nombreuses limites à savoir :

 Les pondérations des encours pondérés de crédit sont jugées arbitraires et sans rapport direct avec le niveau du risque réel ;

 Une mauvaise pondération des encours de crédit selon leur degré du risque ;

 La non prise en compte des effets positifs liés à la diversification ;

 La non prise en compte du risque opérationnel dans la version actualisée du ratio Cooke.

En résumé, le développement de plusieurs techniques avancées dans la gestion des portefeuilles de crédit par plusieurs institutions financières rendaient de plus en plus nécessaire la révision de l'accord de Bâle I et le passage à l'application des accords de Bâle II.

4 0% pour les créances sur les États de l'OCDE, 20% pour les créances sur des banques et des collectivités locales d'États de l'OCDE, 50% pour les créances garanties par l'hypothèque ou crédit immobilier et 100% pour tous les autres éléments d'actifs

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about Les accords de Bâle II viennent corriger les anomalies constatés dans l'accord de Bâle I. Ils avaient pour objet d’optimiser la consommation en fonds propres, en prenant en compte en plus du risque de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels.

Ces accords sont fondés sur un ratio prudentiel modifié représenté par :

� � �฀=

é � + � ฀é+ � é � � ≥ 8%

Parmi les nouveautés de Bâle II, la banque des règlements internationaux a exigé trois principaux piliers que chaque banque et institution financière doit prendre en considération à savoir :

 Pilier 1 (principe du capital minimum) : l'objectif est d'assurer une meilleure adéquation des fonds propres par rapport aux risques pondérés ;

 Pilier 2 (la supervision des régulateurs) : l'objectif est de renforcer la supervision et le contrôle des régulateurs pour assurer une meilleure couverture des risques ;

 Pilier 3 (la discipline de marché) : l'objectif est d'assurer une meilleure transparence du marché à travers la communication financière.

Malgré son efficacité par rapport au ratio Cooke, la crise financière de 2008 a montré les limites de ces accords, ce qui a incité les régulateurs à adopter de nouvelles modalités de calcul des fonds propres édictés dans le nouvel accord de Bâle III.

La faillite de la banque américaine Lehman Brothers et ses conséquences sur le plan économique5 a remis en cause la question de modification du ratio de Mcdonough à travers le renforcement du niveau et de la qualité des fonds propres, la mise en place d'un ratio de levier, la création de deux ratios destinés à gérer le risque de liquidité (le ratio de liquidité à un mois ''Liquidity Coverage Ratio'' et le ratio de liquidité à un an ''Net Stable Funding Ratio'').

� � â ��� = é � + � ฀é+ � é � � % + [ + ]

5 Un endettement de 619 milliards de dollars et la perte d'emploi de 25000 employés.

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REMFO http://revues.imist.ma/?journal=REMFO&page=about De manière générale, l'accord de Bâle III vise à renforcer la résilience des grandes banques internationales et effectuer des mesures spécifiques au risque de liquidité. La finalité de Bâle III est simple : plus de fonds propres, assurer une meilleure qualité et plus de transparence.

Conclusion

Renforcé par les accords de Bâle ayant pour but de prévenir la défaillance des banques par une meilleure adéquation entre les fonds propres et les risques encourus, plusieurs approches et théories ont été mobilisées depuis les années 1966 jusqu'à nos jours. Nos recherches dans la matière des crédits nous ont amené de faire la distinction entre plusieurs approches :

Les approches d'ordre quantitatif qui se basent sur l'analyse statistique et économétrique ;

Les approches structurelles et réduites qui intègrent en plus des facteurs d'ordre

quantitatif d'autres facteurs d'ordre qualitatifs.

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Références Bibliographiques

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