• Aucun résultat trouvé

a réalisé des avancées considérables

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "a réalisé des avancées considérables"

Copied!
24
0
0

Texte intégral

(1)

Ph :FatehGuidoum ©

I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T

L’Echo Sportif L’Echo Sportif

Pages 22 & 23

Banque d’Algérie

Boualem Djebbar, président de l’ABEF :

«Les clients sont désormais libres

de déposer leur argent et d’en disposer

quand ils veulent»

Carburants

Malgré la hausse des prix, la consommation enregistre une hausse en 2017

Coopération énergétique algéro-tunisienne

La ville historique de Sakiet Sidi Youcef alimentée en gaz naturel algérien

Quotidien National d’Information - 7 e Année - Jeudi 1 er mars 2018 13 Djoumada Al-Thani 1439 - N° 1727 - Algérie : 10 DA / 1 €

Coupe d’Algérie 1/4 de finale

MCA-MOB à l’affiche, le CR Zaouia pour créer la sensation

Coupe arabe - UAFA

Ould Ali : «La FAF est appelée à réagir à cette décision»

Droits de l’Homme

L’Algérie

a réalisé des avancées considérables

Les avancées réalisées par l’Algérie en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme ont été évoquées par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Noureddine Ayadi,

lors de la 37

e

session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU qui se tient à Genève.

Page 6 Page 7 Page 7 Page 5

Page 24

>> Lire page 3>> Lire page 6

Fin de la grève lancée par le Cnapeste

Reprise des cours ce matin

Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE) a décidé, hier, lors d’une session extraordinaire à Boumerdès de suspendre sa grève. Plusieurs établissements scolaires avaient répondu favorablement à l’appel à la grève illimité lancé le 30 janvier par le Cnapeste, pour réclamer la satisfaction d’une liste de doléances dont l’application du procès-verbal du 19 mars 2015.

Protestation

Les médecins-résidents ont battu le pavé, hier, à Constantine

Des médecins résidents grévistes, venus de plusieurs wilayas du pays, ont battu le pavé, hier, à Constantine.

Près de 4500 cartes délivrées

«Un acquis majeur pour le journaliste professionnel», souligne Kaouane

Ph :L’Echo d’Algérie ©

(2)

Echos u our

2 d j WWW.lechodalgerie-dz.com

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com E-mail : echodalgerie@gmail.com Directeur Général

Fondateur Tewfiq Meraou

Siège Social : 32, Avenue de Maubeuge - Alger

Rédaction : 5F, rue des 3 Frères - Bouadou Bir Mourad Raïs - Alger

Direction de la publicité :

Anep Tél : 021 73 76 78

021 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

Diffusion Ouest-Centre-Est

Impession SIA Directeur Technique

Walid Boumaaraf Rédacteur en Chef Mouloud Hamdi

Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas restitués et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation.

Directeur de la Publication Ahsene Saaid

Tél-Fax: 023 54 23 23 / 023 54 23 02 Tél-Fax : 023 54 23 04

Quotidien National

d’Information

Zigzag

Expresse

L’Echo d’Algérie Quotidien National d’Information @echodalgerie_dz

005001114002013631013

Compte N° :

S

elon la même source, 3564 affaires traitées en janvier dernier, se sont soldées par l’arrestation de 4935 suspects ayant été déférés devant les juridictions compétentes, dont 1924 affaires de détention et de consommation de stupéfiants, outre l’arrestation de 341 suspects dans le port d’armes blanches prohibées et de 2670 autres impliqués dans diverses affaires. Concernant les affaires traitées, 437 sont liées à l’atteinte aux biens et 720 autres liées à l’atteinte aux personnes. Pour ce qui est du port d’armes blanches prohibées, 341 affaires traitées se sont soldées par l’arrestation de 341 individus ayant été présentés aux juridictions compétentes, dont 50 ont été placés en détention provisoire.

Au chapitre de la lutte contre les

stupéfiants, 1732 affaires ont été traitées impliquant 1924 individus, avec saisie de 11.111 kg de cannabis, 31 569 comprimés psychotropes, 76,18 gr de cocaïne, 6,1 gr d’héroïne, 15 comprimés de type ecstasy et de 10 comprimés de «Subitex», relève le même communiqué. Par ailleurs et en matière de prévention routière, les services de la sécurité publique ont relevé 16 353 infractions qui se sont soldées par le retrait de 5934 permis, ainsi que 72 accidents de circulation ayant fait 3 morts et 80 blessés.

Les mêmes services relevant de la sûreté d’Alger ont effectué 2051 opérations de maintien de l’ordre public et procédé à 233 opérations de contrôle des activités commerciales réglementées, ainsi qu’à l’application de 4 décisions de fermeture émanant des autorités compétentes.

Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont reçu, au cours du mois de janvier, 60 068 appels via le numéro vert

1548et le numéro 17 de police secours , en sus de 785appels sur le numéro 104.

Malia S.

Alger

Prés de 5000 individus arrêtés

et plus de 11 kg de cannabis saisis en janvier

5000 suspects impliqués dans des affaires de détention et de consommation de stupéfiants et de port d’armes blanches prohibées ont été arrêtés par les services de sûreté de la wilaya d’Alger, en janvier dernier, et saisi plus de 11 kg de cannabis,

a indiqué, ce mardi, un communiqué des mêmes services.

Sétif

Démantèlement d’un réseau international de narcotrafiquants

Skikda

Peine capitale par contumace contre deux terroristes pour assassinat

Education nationale

La date des vacances de printemps maintenue conformément au calendrier de 2017-2018

Le ministère de l’Education nationale a annoncé, ce mardi soir, que la date des vacances de printemps est maintenue conformément au calendrier des vacances scolaires de l’année 2017-2018, soit du jeudi 15 mars au dimanche 1eravril 2018. Le ministère a précisé dans un communiqué que «les établissements scolaires resteront ouverts durant la première semaine des vacances (15-22 mars), pour permettre aux élèves d’assister aux séances de soutien et de révision».

Les examens nationaux officiels de fin d’année porteront sur le programme scolaire dispensé.

Accidents de la circulation

10 morts et 28 blessés en 24 heures

Dix personnes ont trouvé la mort et 28 autres ont été blessées dans neuf accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 24 heures à travers le pays, selon un bilan établi, ce mercredi, par la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Mascara, avec quatre morts

et 6 blessés, suite au dérapage d’un véhicule léger qui a percuté un arbre au niveau de la commune et daïra de Tighenif, note la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à deux personnes incommodées par le monoxyde de carbone CO émanant du chauffe-bain de leur domicile familial à Sidi Bel-Abbès. Les unités de la Protection civile ont procédé, également, à l’extinction de cinq incendies urbains et divers, au niveau des wilayas de Bouira, Tamanrasset, Tizi-Ouzou et Constantine. Aucune victime n’est à déplorer, précise le même bilan.

Les éléments de la brigade de recherches de la Gendarmerie de Sétif ont démantelé, ces derniers jours, un réseau international de narcotrafiquants (kif traité), a-t-on appris,

ce mardi, auprès de ce corps constitué.

Agissant sur

informations faisant état d’un réseau de

trafiquants de

stupéfiants acheminant de la drogue depuis un

pays voisin jusqu’à Sétif en passant par Alger, les éléments de la

Gendarmerie nationale ont dressé une souricière après identification des membres de ce réseau, soldée par l’arrestation de 5 individus, âgés entre 25 et 39 ans, transportant cette drogue à bord de deux véhicules touristiques.

La fouille minutieuse des deux véhicules a permis de mettre la main sur une quantité de 8,9 kg (dissimulée dans les réservoirs de carburant) et la saisie d’un montant de 1.9

million de dinars, selon la même source, qui a révélé que les deux derniers membres de cette bande restent activement recherchés, a-t-on également indiqué. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Sétif pour association de

malfaiteurs, transport et vente de drogue, les mis en cause dans cette affaire ont été placés en détention à

l’établissement de rééducation et de réadaptation de Sétif.

Le tribunal criminel près la Cour de justice de Skikda a condamné, ce mardi, par contumace à la peine capitale deux terroristes (R.L. et F.W.) poursuivis pour homicide prémédité. Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au 13 avril 2017 lorsque les gendarmes de la commune de Beni Zid découvrirent, suite à des informations ), à Mechta

Douar, dans la même commune, le cadavre d’une personne identifiée par la suite et répondant aux initiales R.A. habitant près du lieu de sa mort.

L’enquête a révélé que la victime a été tuée par balles par un groupe terroriste dirigé par R.L.

et F.W. sur la base de la déclaration d’un terroriste repentie F.K.

Selon sa déposition, le nommé F.K.

a appris, lorsqu’il était encore membre des groupes terroristes, qu’un de ces groupes passant par Mechta Douar est tombé par hasard sur un citoyen armé d’un fusil de chasse lequel tira sur les membres du groupe qui ripostèrent le touchant de plusieurs balles.

Le représentant du parquet a requis la peine capitale pour les 2 accusés.

(3)

3

Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Droits de l’Homme

L’Algérie a réalisé

des avancées considérables

Les avancées réalisées par l’Algérie en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme ont été évoquées par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Noureddine Ayadi, lors de la 37

e

session

du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU qui se tient à Genève.

« L’

exerciced’évaluation des avancées réalisées en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme et des défis auxquels chacun de nos pays est confronté, m’amène à évoquer les avancées réalisées par l’Algérie, qui comme vous le savez a honoré son engagement en présentant, en mai dernier, son troisième rapport devant le mécanisme d’examen par les pairs : l’UPR», a indiqué Ayadi, qui dirige la délégation algérienne aux travaux de cette session qui a débuté lundi dernier. Il a affirmé que «cet exercice a été productif puisqu’il nous a permis, de faire le point sur les engagements contractés lors de notre second passage en 2012», ajoutant que

«les engagements ont été dans leur très grande majorité acceptés et l’Algérie s’emploie, à travers l’approfondissement du processus démocratique, à la réalisation de toutes les recommandations, à l’exception de celles qui, clairement, ne sont pas en phase avec la Constitution du pays, avec les choix souverains du peuple algérien ou avec les valeurs de la société algérienne». «Pour l’heure, nous poursuivons la réforme législative consécutive à la révision constitutionnelle, en vue d’adapter notre arsenal juridique portant sur les libertés d’association, de réunion, de manifestation, d’opinion et d’expression, de démocratie participative ainsi que sur la gouvernance locale à travers des amendements aux codes de la commune et de la wilaya», a-t-il dit. Il a affirmé que des consultations élargies, impliquant tous les acteurs y compris la société civile, ont permis la mise en œuvre des textes d’application de la révision constitutionnelle de février 2016 et ont permis l’adoption de plusieurs lois.

Il s’agit, a-t-il cité, de la loi portant organisation et fonctionnement des deux chambres du Parlement et de leur relation avec le gouvernement, de

la loi organique relative à la Haute instance indépendante de surveillance des élections, de la loi portant régime électoral, de la loi instituant le Conseil national des Droits de l’Homme et la loi amendant le code de procédure pénale et le code pénal : double degré de juridiction, peines de substitution, empreinte génétique.

Le diplomate algérien a indiqué avoir évoqué ces textes, à titre

indicatif, pour souligner

«l’irréversibilité du processus démocratique, de l’option pluraliste et de la démarche

participative que l’État mène, sous l’impulsion du Président Bouteflika»

«C’est dans le même esprit que le pays a enregistré des avancées décisives en matière de réappropriation, par le peuple algérien, d’une partie de son identité nationale en inscrivant dans la Constitution tamazight comme langue nationale, puis récemment comme langue officielle, tout en consacrant Yennayer, premier jour du calendrier amazigh, première décision du genre dans notre région d’appartenance culturelle et civilisationnelle et mettant ainsi en relief tout à la fois la diversité et la richesse de son patrimoine millénaire», a-t-il ajouté.

Ayadi a déclaré que «toutes ces initiatives s’inscrivent en droite ligne des engagements figurant au programme du président de la République, programme qui a pour objectif, d’une part, le rétablissement de la paix, de la sécurité et de la concorde civile, après une décennie de violence terroriste et, d’autre part, la relance de l’économie sur une base assainie». «L’offre de paix et la politique de réconciliation nationale ont été le catalyseur de cette démarche qui a produit des

résultats tangibles et permis le retour de la paix civile», a-t-il poursuivi. Il a expliqué que «cette démarche d’apaisement est accompagnée et confortée par une politique de dé-radicalisation et de prévention de l’extrémisme violent «se caractérisant par, notamment, le renforcement de l’expression démocratique, la réappropriation de l’espace religieux, la formation des hommes de cultes aux référents nationaux et au discours de tolérance et la réforme de l’école, son interaction avec les valeurs de la République et de la

citoyenneté, la refonte des livres et des contenus pédagogiques et l’ouverture sur l’universel».

«La promotion du rôle de la femme dans les institutions élues et la lutte contre toutes les formes de discriminations dont elle peut faire l’objet, l’emploi des jeunes à travers des dispositifs d’aide et de facilité d’accès au crédit bonifié, les facilitations et l’encouragement de l’investissement dans la sphère médiatique et la valorisation de la diversité culturelle et la

promotion des festivals et des activités artistiques» figurent aussi dans cette démarche d’apaisement, a-t-il ajouté.

Il a estimé que «cette politique, innovante et hautement salutaire, a grandement contribué au

rétrécissement des espaces de la propagande djihadiste qui ne trouve plus d’écho auprès de la jeunesse algérienne».

«Le vivre ensemble en paix, qui est la matrice de la politique de la réconciliation nationale, a eu un

prolongement au plan international puisqu’à l’initiative de mon pays, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté par consensus,

le 8 décembre 2017, le projet de résolution proclamant le 16 mai : Journée internationale du vivre ensemble en paix», a rappelé le SG du ministère des Affaires étrangères

Par ailleurs, l’Algérie organisera en mars prochain, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le Développement, une conférence internationale sur la participation de la femme à la vie politique nationale. Depuis la dernière session de mars dernier, l’Algérie a connu deux rendez- vous électoraux sous la supervision d’une autorité

indépendante dans laquelle siègent paritairement des magistrats et la société civile.

De ces scrutins, il ressort, notamment, la présence de 35 partis politiques représentés à l’Assemblée nationale populaire et l’élection de 121 femmes sur les 462 sièges, soit un taux de 26,19%, de même que les résultats des élections locales dont l’élection de 4132 femmes dans les 1541 communes

et les 48 wilayas du pays.

Evoquant les progrès réalisés par l’Algérie en la matière, Ayadi a relevé qu’il s’agit, à l’évidence, d’une juste consécration de la participation de la femme à la vie politique nationale, résultat d’une volonté et d’une orientation politique convaincue et souverainement assumée.

Ainsi, progressivement et en toute conscience, l’Algérie enregistre

«des acquis notables et irréversibles dans la voie ambitieuse de la matérialisation des Droits de l’Homme au moyen de la promotion du pluralisme démocratique, du développement humain, de l’accès aux droits fondamentaux comme l’alimentation, l’éducation, la santé, l’emploi ainsi que la garantie de revenus décents à ses citoyens», a-t-il ajouté.

T. Benslimane

E

D I T

O

En fin de compte les enseignants grévistes ont décidé de reprendre le chemin des écoles et c’est une bonne nouvelle pour les élèves et leurs parents. Cependant, il faut s’interroger sur les véritables motivations qui ont régi cette longue grève qui n’a fait que sanctionner les élèves ? D’autant plus qu’aucune revendication n’a été satisfaite et les responsables du syndicat affirment qu’ils ont eu des garanties «en haut lieu» alors que le président de la République, en intervenant à ce sujet,

n’a fait que conforter sa ministre de l’Education nationale. Celle-ci qui a coupé l’herbe sous les pieds du Cnapeste en décidant d’offrir des possibilités aux enseignants radiés d’être réintégrés, n’a jamais été en odeur de sainteté, notamment avec ce syndicat qu’on dit proche des islamistes. Ainsi, l’on est tenté d’écrire «tout ça pour ça ?» tant ces trois mois ont pesé lourd sur le cursus et le retard pris dans les programmes.

Retard qu’il sera très difficile de combler pour échapper à l’année

blanche. C’est dire que ces recours précipités à la grève doivent être mûrement réfléchis et surtout précédés par des préavis illustrés par des propositions et des

revendications. Or, cette grève qui a tenu en haleine tous les Algériens tant ils sont concernés, ayant tous des enfants scolarisés, n’aura servi à rien, qu’à geler l’activité scolaire et à sanctionner les élèves. Il est quand même étonnant qu’aucune

revendication d’ordre pédagogique n’ait été formulée, à croire que le

contenu des programmes est idéal pour des apprenants confrontés à un enseignement empreint fortement par l’idéologie. De plus, cette plaie des cours particuliers appelés

cyniquement «cours de soutien» alors qu’ils saignent les parents, n’a jamais été évoquée. Comme la violence dans les établissements, devenue routinière avec les châtiments corporels

pourtant interdits. Ainsi, cette grève aura été un coup d’épée dans l’eau et a duré exagérément.

A la bonne heure.

Un conflit inutile

Par Tayeb Djillali

(4)

4 Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Consciente des dangers qui pèsent sur le pays

La société appelée à préserver l’unité nationale et la stabilité du pays

Dans une conjoncture marquée par de nombreux défis, l’Algérie a besoin aujourd’hui de la consolidation du front interne afin de faire face aux pressions extérieures et relever les défis, notamment sécuritaires. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vient de réaffirmer

que le consensus et l’unification des forces ont constitué l’objectif principal qui a permis de rétablir la quiétude dans notre pays et d’accomplir de nombreuses réalisations sur tous les plans, au service du peuple algérien.

I

l s’agit également de mener à bien la bataille du dévelop- pement dans une conjoncture marquée par de multiples pressions extérieures et principalement par une chute vertigineuse des cours du pétrole, ce qui exige de tous les Algériens, quels que soient leurs postes et fonctions, de mettre à profit tous les atouts et toutes les capacités pour relever ce défi, avait souligné le chef de l’Etat.

Le développement, la souveraineté et l’indépendance ainsi que toutes les valeurs de notre peuple, impli- quent de renforcer l’Etat de droit qui exige à son tour de promouvoir le consensus national et de resser- rer les rangs face aux défis du monde contemporain.

De ce fait, toutes les franges de la société algérienne sont appelées à soutenir les institutions de l’Etat en vue de réaliser les objectifs du développement. Il a appelé le gou- vernement et ses partenaires sociaux et économiques à la solida- rité, à la mobilisation et à l’unifica- tion des rangs afin de mener à bien la bataille du développement et préserver l’indépendance financiè- re de l’Algérie et de sa souveraine- té sur le plan économique.

Il s’agit, pour le peuple algérien, de se serrer les coudes afin de préser- ver l’unité nationale et la stabilité du pays, des acquis chèrement réa- lisés après un lourd tribut, grâce à la politique de réconciliation natio- nale dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a été le principal artisan.

Ainsi, les députés qu’ils soient des partis au pouvoir ou ceux de l’op- position, ont plaidé en faveur de la consolidation du front interne, tout en estimant que si l’Algérie est aujourd’hui un pays stable, le méri- te revient incontestablement à la mobilisation du peuple algérien et aux efforts consentis par les forces de l’ANP qui ne cessent de se déployer sur le terrain pour sécuri- ser les frontières du pays contre toute menace visant la sécurité et la stabilité nationales.

Dans le même cadre, ils ont appelé à la nécessité d’accorder un grand intérêt aux wilayas du Sud afin d’impulser une dynamique socioé- conomique dans la région, renforcer

son rôle dans le développement national global à travers son urbani- sation et l’encouragement de l’in- vestissement, ce qui contribuera à son intégration dans le tissu écono- mique national et aidera à la réalisa- tion de sa sécurité et de sa stabilité.

Certains n’ont pas manqué d’appe- ler à la constitution d’un front national élargi pour relever les défis liés à cette conjoncture diffi- cile. Ils ont souligné, à ce propos, la nécessité de mobiliser les citoyens et de les sensibiliser sur l’ampleur des menaces, au vu de la détérioration de la situation sécuri- taire dans les pays voisins, citant plus particulièrement la Libye.

Il s’agit pour autant de dégager une

feuille de route visant à protéger le pays des dangers qui menacent sa sécurité et sa stabilité.

Cette démarche s’inscrit, faut-il le souligner, en droite ligne avec le discours développé, en maintes occasions, par chef de l’Etat qui n’avait pas manqué d’appeler les citoyens algériens à défendre les acquis et les réalisations et à demeurer vigilants face aux boule- versements qui secouent le monde et qui affectent de nombreux pays de notre région.

L’Algérie qui a pu sauvegarder sa stabilité, sa sécurité et sa souverai- neté, milite en faveur d’un monde de paix et de stabilité, notamment dans son environnement arabo-

africain et déploie, à cet égard, de sérieux efforts pour apporter des solutions aux conflits et unifier les rangs afin que la paix et la stabilité règnent dans notre espace au profit des peuples de la région.

Le chef de l’Etat s’est dit

«convaincu que les enfants de notre peuple sauront conjuguer leurs efforts en faveur de l’ancrage des valeurs de démocratie et de jus- tice sociale, de l’approfondisse- ment des principes de liberté indi- viduelle et collective et de la pro- motion de la femme en s’attelant au travail dans tous les domaines de développement afin de se pré- munir des crises économiques et financières qui marquent les rela- tions entre les pays».

Ce constat, le président de la République l’avait déjà relevé en exhortant le peuple à renforcer son front intérieur, mais aussi et surtout à la préservation de l’unité nationa- le, qui constitue un véritable rem- part contre toutes ces tentatives de déstabilisation.

Pour le chef de l’Etat, ces tenta- tives visent à semer la culture du doute et à pousser les populations à nuire à l’Etat de leur pays.

Le peuple algérien, forgé par les expériences et les épreuves dou- loureuses qu’il a endurées, est aujourd’hui conscient des dangers qui pèsent sur le pays et de ce fait, il n’hésitera pas à se dresser contre toute velléité d’atteinte à son unité et à ses constantes et n’hésitera pas à repousser toute menace sur sa sécurité et sa stabilité.

T.M.

L’Algérie a réitéré, ce mercredi, à Genève, lors de la 37esession du Conseil des Droits de l’Homme, le pourvoi d’une «composante Droits de l’Homme» dans la Mission des Nations unies pour le référendum du Sahara occidental (MINURSO), tout en renouve- lant son appel à l’envoi de missions régu- lières du bureau du Haut commissaire dans le territoire occupé du Sahara occidental.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Noureddine Ayadi, qui dirige la délégation algérienne aux travaux de cette session, a indiqué que l’Algérie,

«depuis plus de quatre décennies, n’a de cesse de rappeler la responsabilité historique des Nations unies vis-à-vis de ce territoire et sa population», indiquant que «l’occu- pation par la force du Sahara occidental et la négation des droits fondamentaux du peuple de ce territoire non autonome, notamment son droit inaliénable à l’autodé- termination, méritent l’attention pleine de notre Conseil».

«La MINURSO, comme le Bureau du Haut commissaire se doivent de veiller au respect des Droits de l’Homme dans ce territoire qui relève de la responsabilité des Nations unies», a-t-il déclaré, ajoutant que cette exi-

gence est d’autant plus opportune que les violations des Droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés

«sont quotidiennement relevées et docu- mentées à travers les rapports des organisa- tions internationales et des ONG, notam- ment Amnesty international et Human Rights Watch». Il a relevé que «les défen- seurs des Droits de l’Homme sont interdits d’accès dans les territoires occupés du Sahara occidental comme l’attestent les mesures prises régulièrement et plus récem- ment par les autorités marocaines».

La semaine dernière, «un défenseur sahraoui des Droits de l’Homme est mort dans une prison marocaine à la suite des sévices et de la torture qu’il a subis dans les différents lieux de détention», a-t-il dénoncé. Sur la Palestine, le diplomate algérien a indiqué que «notre Conseil est saisi de la question palestinienne et lui consacre, à juste titre, un point spécifique de son ordre du jour», sou- lignant ainsi «la centralité de cette question dans l’agenda de notre organisation».

Il a, par ailleurs, appelé la communauté internationale à «s’inspirer, plus que jamais, de Nelson Mandela pour promouvoir un monde meilleur, un monde de tolérance,

de paix, de solidarité et de respect mutuel».

«L’Afrique s’apprête cette année à commé- morer le centenaire d’un grand défenseur des Droits de l’Homme de notre époque en Afrique et dans le monde, un homme qui a incarné les valeurs de pardon et de respect de la diversité dans le monde.

Le Président Nelson Mandela, emblème de

la lutte contre le racisme et les inégalités, a symbolisé l’engagement infaillible d’un homme pour la liberté de son peuple et pour la dignité humaine. Il était également la figure d’un idéal de vivre ensemble dans le cadre des valeurs universelles des Droits de l’Homme», dira-t-il.

N.I.

Sahara occidental

L’Algérie appelle au pourvoi d’une composante,

Droits de l’Homme dans la MINURSO

(5)

5

Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Près de 4500 cartes délivrées

«Un acquis majeur pour le journaliste professionnel», souligne Kaouane

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a indiqué, ce mardi, à Alger, que près de 4500 cartes de journaliste professionnel avaient été délivrées dans le cadre de l’organisation de la profession à l’occasion de l’élection

du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste.

D ans son intervention devant la commission de la culture, de la communication et du tourisme de l’Assemblée populaire nationale (APN) Kaouane a précisé que depuis l’installation de la commission provisoire chargée de la délivrance de la carte de journaliste professionnel (2014), 4479 cartes ont été délivrées, soulignant qu’«il s’agit d’un acquis majeur pour le journa- liste professionnel».

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la consolidation du principe d’indépen- dance qui est «tributaire de la réunion des conditions à même de permettre au jour- naliste d’accomplir sa mission pleine- ment», a-t-il soutenu, précisant que cela passait par l’encadrement de la profession et la création du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie de la profes- sion de journaliste. Evoquant les nouveau- tés introduites par la loi organique relative à l’information, dont l’Autorité de régula- tion de la presse écrite (ARPE) et l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), Kaouane a réaffirmé «l’attache- ment des hautes autorités de l’Etat au principe d’indépendance de la presse écri- te et audiovisuelle».

La nomination par le président de la République des membres de l’ARAV en 2016 «confirme sa détermination à aller de l’avant dans la consécration et le ren- forcement de la liberté d’expression en tant que fondement et principe constitu- tionnel», a soutenu le ministre.

Concernant l’Autorité de régulation de la presse écrite, Kaouane a rappelé qu’elle apportera un plus au paysage médiatique dès la finalisation des aspects réglemen- taires qui lui permettront de mener à bien sa mission. Le ministre a indiqué que l’ar-

senal législatif et réglementaire du secteur de la communication demeurait un chan- tier ouvert, précisant que son département s’attelait à l’élaboration d’une série de projets de loi et de décrets liés à la publi- cité, aux sondages d’opinion et à l’organi- sation de l’activité de conseil en commu- nication, outre les projets de textes d’ap- plication de la loi organique relative à l’information, notamment ceux afférents à la communication électronique et institu- tionnel. Kaouane a, par ailleurs, salué la décision du Premier ministre relative à la relance du Fonds de soutien à la presse qui

«contribuera sans nul doute au rayonnement de la presse en Algérie», a-t-il dit.

Estimant que la nécessaire adaptation à l’évolution du monde de la communication était un défi à relever, le ministre s’est dit convaincu de la capacité de son secteur à réussir ce défi grâce à ses compétences et moyens technologiques, concrétisées à la faveur d’une politique de modernisation et de renouvellement constante des moyens de communication, adoptée depuis plus d’une décennie. Kaouane a rappelé, dans ce sens, que la politique de son département «s’ins- pirait du programme du président de la République», qui a placé le secteur de la communication, depuis 1999, au centre de ses préoccupations et en a fait un axe important et essentiel dans sa vision d’une Algérie où règnent paix, sécurité, stabilité, développement et essor.

L’Algérie a accompli, depuis 1999, «de grands progrès en matière de promotion et de consolidation de la liberté d’expres- sion, partant de l’engagement du président de la République d’aplanir les obstacles entravant la pratique journalistique, d’en- courager le pluralisme médiatique et de consacrer le droit du citoyen à l’informa-

tion, jusqu’à la constitutionnalisation de ces principes et leur concrétisation en une batterie de textes législatifs et réglemen- taires organisant la scène médiatique en Algérie, à leur tête la loi organique relati- ve à l’information», a ajouté Kaouane.

Les éléments consacrés par la loi orga- nique relative à l’information, notamment le droit du citoyen à l’information, l’enca- drement de la profession de journaliste, l’organisation de l’action médiatique, l’ouverture du champ audiovisuel à l’in- vestissement privé algérien, le développe- ment et la modernisation des moyens d’information, ont constitué, en effet, les principaux axes du Plan d’action du gou- vernement, poursuit le ministre.

Abordant la consécration du droit d’accès

du citoyen à l’information, Kaouane a indiqué que cet élément a été concrétisé à travers la création de plusieurs journaux pri- vés ayant bénéficié du soutien direct et indi- rect de l’Etat qui a, a-t-il dit, «accompagné ces nouveaux titres dans leur parcours au point où certains d’entre eux rivalisent aujourd’hui avec les plus grands titres au niveau régional». Le nombre de journaux est passé de près de 50 titres dans les années 90 à 300 titres en 2018, a-t-il fait savoir.

En dépit de la disparition de certains jour- naux durant les deux dernières années pour des raisons financières, la scène médiatique a vu l’apparition de plus de 100 sites électroniques d’informations, a conclu le ministre.

Hayet M.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a quitté, ce mercredi, Alger, au terme d’une visite officielle de trois jours, à l’in- vitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le chef d’Etat turc a été salué à son départ à l’aéroport inter- national Houari-Boumediène, par le prési-

dent du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et des membres du gouverne- ment. Le Président Erdogan a eu des entretiens ce mardi avec le Président Bouteflika et a reçu plusieurs hauts res- ponsables lors de son séjour à Alger.

La visite du Président Erdogan en Algérie a été sanctionnée par la signature de plu- sieurs accords de coopération, marquant la volonté des deux pays à consolider leurs relations bilatérales, notamment dans le domaine économique, et permis au deux parties de partager leurs analyses de la situation régionale et internationale, notamment au Moyen-Orient, au Maghreb et au Sahel.

A cet effet, sept accords de partenariat et de coopération et mémorandums d’enten- te ont été signés par les deux pays à l’oc- casion de cette visite, portant sur les sec- teurs des hydrocarbures, l’enseignement supérieur, la diplomatie, la culture, le tou- risme et l’agriculture.

Dans le domaine de la diplomatie, les deux pays ont signé un mémorandum d’entente de coopération entre l’Institut diplomatique des relations internationales (IDRI) du ministère des Affaires étran- gères et l’Académie diplomatique turque.

Il s’agit également de la coopération dans le domaine du tourisme, à travers la signa- ture d’un accord entre les ministères du Tourisme des deux pays, ainsi que dans le domaine culturel, avec un accord portant sur la protection du patrimoine culturel

commun. Les deux pays se sont engagés, également, à renforcer leur coopération dans le domaine de l’agriculture, par la signature d’un protocole d’entente.

En outre, un protocole de coopération pour le développement de la langue turque en Algérie entre l’université de Sétif et l’Institut Yunes Emre a été signé.

Dans le domaine de hydrocarbures, deux accords coopération entre l’entreprise nationale Sonatrach et les entreprises turques Ronesans, Bayegan ainsi que la firme Botas ont été signés.

Un Forum algéro-turc des hommes d’af- faires a eu lieu, par la même occasion, auquel ont pris part plus de 200 hommes d’affaires des deux pays, opérant dans plu- sieurs secteurs (industrie du textile, agroali- mentaire, pétrochimie, électronique, élec- troménager...), en vue de renforcer et de diversifier les relations entre les entreprises algériennes et turques.

Les participants au forum ont débattu des moyens à hisser le niveau des investisse- ments bilatéraux et le volume des échanges commerciaux qui est actuelle- ment de l’ordre de 4 milliards de dollars.

A.S.

La visite officielle du président turc prend fin

Recep Tayyip Erdogan, quitte Alger

(6)

6 Actualité

www.lechodalgerie-dz.com

Fin de la grève lancée par le Cnapeste

Reprise des cours ce matin

Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE) a décidé, hier, lors d’une session extraordinaire à Boumerdès de suspendre sa grève.

P

lusieurs établissements scolaires avaient répondu favorablement à l’appel à la grève illimité lancé le 30 janvier par le Cnapeste, pour réclamer la satis- faction d’une liste de doléances dont l’application du pro- cès-verbal du 19 mars 2015. La situation a failli dégénérer pour prendre des circonstances alarmantes dès suite l’an- nonce du maintien du mouvement pour les journées du 20 et 21 février, en dépit des réunions tenues par le ministère de tutelle et des représentants du Conseil pour évoquer entre autres les ponctions sur leurs salaires opérées par l’adminis- tration à l’égard des enseignants grévistes. Même si la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit avait confirmé l’engagement de son département à garantir le droit constitutionnel à l’enseignement, avec pour respect

total, le principe d’équité et d’égalité des chances. La ministre avait en effet, compté sur le soutien de la justice qui a décrété le mouvement comme étant illégal, pour recourir aux mesures disciplinaires. Selon les chiffres annoncés par la ministre, «581 enseignants grévistes ont été radiés», alors que 19 000 autres ont reçu des mises en demeure, pour aban- don de poste. Les chiffres officieux relayés par la presse nationale, font quant à eux état de «4000 enseignants gré- vistes révoqués».

Des lycées avaient décidé de lancer eux aussi un mouvement de protestation pour soutenir les enseignants radiés. Cette action fait passer un autre message. Les lycéens grévistes dou- tent des compétences des enseignants contractuels. Comme indiqué par Khaled Ahmed, président de l’Association natio- nale des parents d’élèves, dans une déclaration à TSA, les lycéens «n’ont pas accepté les contractuels (.) Ils veulent qu’on leur ramène leurs enseignants». Chose qui risque de se réaliser en effet. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé, ce lundi que les enseignants radiés peu- vent faire un recours auprès des Directions de l’Education pour leur réintégration et ce, dans le cadre d’une commission paritaire. En application des orientations données par le prési- dent de la République, Abdelaziz Bouteflika, sur le renforce- ment du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des partenaires sociaux, le ministère de l’Education nationale

«confirme, encore une fois, que les portes sont ouvertes pour tous les enseignants désireux déposer un recours auprès des Directions de l’Education, et que toutes les mesures appro- priées seront prises dans les plus brefs délais». Pou sa part, le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) a estimé, ce mercredi, à Alger, «nécessaire la réactivation efficiente du dia- logue» dans les secteurs touchés par les mouvements de grève, à l’effet de «trouver rapidement des solutions adéquates, loin

des calculs politiciens étroits».

«La persistance de la situation sociale actuelle et ses déve- loppements affectent les droits fondamentaux des citoyens, particulièrement le droit à la santé, le droit à l’enseignement, le droit au travail et le droit syndical qui sont des droits fon- damentaux entérinés par la Constitution et consacrés par les conventions internationales et régionales ratifiées par notre pays», a souligné un communiqué ayant sanctionné une réunion exceptionnelle du bureau permanent du CNDH, tenue, ce mardi et consacrée à l’examen des développements de la situation sociale actuelle qui touche les secteurs cités.

Les nombreuses grèves cycliques engagées par les syndicats du secteur se font de plus en plus nombreuses depuis l’arri- vé de Benghabrit à la tête du ministère.

Entre 2013 et 2015, ces grèves ont été liées à l’échec d’un bon nombre de bacheliers. Pour tenter de juguler la situation avant qu’elle ne devienne incontrôlable, la ministre avait présenté comme solution la signature de la charte de l’éthique, un docu- ment à même d’instaurer un «climat de confiance entre le ministère de tutelle et ses partenaires sociaux».

Plusieurs syndicats avaient été conviés à contribuer à l’élabo- ration de la charte. Cette participation attestait, dans le temps, de la fin du bras de fer avec leur ministère de tutelle. Mais qui n’a été toutefois de courte durée. En effet, la fin de la grève entamée le 30 janvier concerne le mouvement en question, mais ne laisse présager la fin du litige entre la tutelle et ses par- tenaires sociaux. Elle atteste de la présence d’un «temps d’ar- rêt» permettant aux deux parties, précisément le Cnapeste de revoir ses priorités ou pas. Le ministère et les partenaires sociaux ont jusqu’à présent accompli un parcours fort en sai- sissements, mais il est temps à l’école de connaître enfin sa période de stabilité.

Amel Driss

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a été reçu à Tunis, par le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, avec lequel il a exa- miné les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale, notamment, dans le sec- teur de l’Energie. S’exprimant en marge de la tenue du comité ministériel bilatéral Energie algéro-tunisien, les deux parties «ont évoqué les relations bilatérales algéro-tunisienne qua- lifiées de relations d’exception ainsi que des voies et moyens de les renforcer davantage, notamment dans le domaine énergétique et des hydrocarbures». Co-présidant les travaux de ce comité, Guitouni avait approuvé avec son homologue tunisien, Khaled Kaddour, le lan- cement des travaux d’approvisionnement de la ville historique de Sakiet Sidi Youcef en gaz naturel à partir des réseaux algériens.

Guitouni a souligné «l’importance symbolique de cette décision qui vient en application des orientations et instructions du président de la République Abdelaziz Bouteflika dans le cadre des actions de commémoration des événe- ments historiques de Sakiet Sidi Youcef durant lesquels des martyrs algériens et tunisiens sont tombés au champ d’honneur».

Le projet de réalisation devrait se concrétiser avant la fin de l’année en cours. Les parties se sont également entendues sur la poursuite des discussions autour du renouvellement du contrat d’approvisionnement de la Tunisie en gaz naturel au-delà de 2019, de l’alimentation de la Tunisie en gaz butane et de l’augmentation des volumes d’approvisionnement en GPL. Les discussions entre les deux parties ont porté sur les contrats et projets liés à l’exploration et la production des hydrocarbures et sur la nécessité d’accélérer les travaux sur les blocs du portefeuille d’explora- tion de Numhyd, société algéro-tunisienne (Etap et Sonatrach) situés au sud des frontières algéro- tunisiennes. Concernant le volet électricité, les deux ministres ont décidé de poursuivre les efforts de développement des capacités d’inter- connexion pour consolider le système électrique régional et faciliter les échanges commerciaux et de secours dans le cas d’incidents majeurs, selon le ministère. Les ministres ont, en outre, abordé la possibilité de mise en place d’un jumelage entre les agences algérienne et tunisienne d’effi- cacité énergétique (Aprue et Anme) et de renfor- cer le volet formation ainsi que les échanges d’expériences et de savoir-faire entre les deux

pays. Le procès-verbal de cette réunion du comi- té bilatéral a été signé par les deux ministres, en présence de l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Abdelkader Hadjar. La réunion a été une occa- sion pour les deux parties de faire le point sur les travaux réalisés suite à la dernière réunion du

comité bilatéral tenu à Alger le 7 février 2017.

Les relations qui lient les deux pays ont été qua- lifiées d’exceptionnelles par les deux ministres, notamment sous l’impulsion du Président Bouteflika et du Président tunisien Mohammed Béji Caïd Essebsi.

Les possibilités de dynamiser la coopéra- tion algéro-française modalités opération- nelles dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont été abordées, hier, à Alger, par le ministre du secteur, Tahar Hadjar, et l’am- bassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt. Les deux parties ont abordé nombre de questions, à l’occasion de cet entretien, des sujets relatifs à la coopéra- tion dans la formation supérieure, notam-

ment «les modalités opérationnelles des décisions ayant sanctionné la dernière réunion de la 4e session du comité inter- gouvernemental de haut niveau».

Les deux parties ont passé en revue l’état des relations bilatérales en matière d’en- seignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que les moyens suscep- tibles de les «dynamiser et de faire béné- ficier les universités algériennes des expé- riences des universités françaises».

Coopération énergétique algéro-tunisienne

La ville historique de Sakiet Sidi Youcef alimentée en gaz naturel algérien

Enseignement supérieur

Hadjar aborde avec l’ambassadeur français les possibilités

de dynamiser la coopération bilatérale

(7)

7

Economie

www.lechodalgerie-dz.com

Banque d’Algérie

Boualem Djebbar, président de l’ABEF :

«Les clients sont désormais libres de déposer leur argent et d’en disposer quand ils veulent»

Carburants

Malgré la hausse des prix, la consommation enregistre une hausse en 2017

Partenariat algéro-américain

Promouvoir la coopération hors hydrocarbures

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, John Desrocher, a plaidé, hier, à Constantine, pour la promotion de la coopération hors hydrocarbures

entre les deux pays. S’exprimant au cours d’une rencontre avec les opérateurs économiques de Constantine au siège de la Chambre du commerce et d’industrie (CCI-Rhumel) dans le cadre d’une visite dans la wilaya, le diplomate américain qui a abordé les liens historiques unissant l’Algérie et les Etats- Unis, a insisté sur la nécessité de consolider la coopération dans les domaines industriel et agricole, entre autres. Dans ce sens, John Desrocher qui a eu à suivre un exposé sur les potentialités industrielles de Constantine, notamment dans les secteurs

pharmaceutique et mécanique, s’est engagé à œuvrer à créer «une voie de communication» entre opérateurs économiques américains et ceux de la ville de Constantine en vue d’éventuels partenariats.

Le diplomate américain qui s’est engagé à ce titre à étudier les possibilités de coopération dans le domaine industriel, l’élevage bovin et pharmaceutique, notamment, a réitéré l’engagement de son pays à accompagner les investisseurs américains désirant s’installer en Algérie et permettre un transfert du savoir-faire. Le président de la Chambre du commerce et d’industrie Rhumel, Larbi Souici, a, pour sa part, réitéré «l’entière» disposition des opérateurs économiques constantinois à accompagner l’élan de consolidation de la coopération entre l’Algérie et les Etats unis d’Amérique.

Au cours de sa visite à Constantine, l’ambassadeur Etats-Unis en Algérie à eu à visiter plusieurs sites historiques de la ville dont la mosquée Emir

Abdelkader et s’est rendu également à l’entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG) qui fabrique des tracteurs agricoles de marque Messey-Fergusson dans le cadre d’un partenariat algéro-américain.

La récente note de la Banque d’Algérie, invitant les banques à ne plus questionner les clients sur l’origine des fonds qu’ils veulent déposer, est saluée par le président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Boualem Djebbar, qui voit dans cette

mesure un moyen de «capter le maximum de ressources financières et de maximiser la bancarisation de l’économie».

D

jebbar, qui était, dans la matinée d’hier, l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, a indiqué que l’introduction de cette flexibilité en matière d’ouverture de compte, qu’il soit compte particulier ou compte courant entre- prise, «va permettre, à coup sûr, aux banques d’aller de l’avant et de capter le maximum d’argent». «Permettre au client de déposer, librement, son argent et de l’utiliser, à tout moment, librement, sans lui demander, aussi, ce qu’il va faire avec son argent. Je pense que c’est un élément qui pourrait capter et gagner la confiance du client», considère Djebbar.

Interrogé sur d’éventuels risques de blanchi- ment d’argent, l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3, estime que la Note de la Banque d’Algérie «n’est pas en contradiction avec le dispositif national de lutte contre le blanchi- ment qui relève d’autres organes de contrôle»,

«le rôle de la banque, précise-t-il, c’est de tra- vailler sur la base de la connaissance du clients, lui réserver le meilleur accueil, rece- voir son argent et le faire transiter dans le cir- cuit économique ».

Encourager la bancarisation

A travers cette souplesse introduite dans le fonctionnement bancaire, l’autorité monétai- re espère absorber l’énorme masse monétaire

qui circule hors des banques, évaluée par le gouverneur de la Banque d’Algérie à 33% de la masse monétaire globale en circulation, soit l’équivalent de 4.675 milliards (MDS) de dinars. Selon Djebbar, l’argent de l’informel ne représente que 2.000 MDS DA, les 2.700 autres MDS DA qui circulent hors banques

«appartiennent aux ménages qui préfèrent prendre leurs salaires entièrement pour le gar- der chez eux pour les besoins des transactions quotidiennes». Le meilleur moyen de capter cet argent, poursuit Djebbar, c’est de déve- lopper les instruments d’épargne et de paie- ment, et «surtout de rassurer les gens et gagner leur confiance pour qu’ils puissent s’habituer et se familiariser à avoir leur argent en banque».

Insuffisance des liquidités

En l’espace de quelques années, les banques sont passées d’une situation d’abondance de liquidités à une situation d’insuffisance de liquidités. Le président de l’ABEF explique cette évolution par la baisse, à partir de 2014, des ressources provenant des hydrocarbures, et, aussi, par l’importance des crédits à l’éco- nomie, qui ont connu une croissance de 26%, consommés entre 2014 et 2016.

L’année 2017 a enregistré un reflux des crédits à l’économie, mais la progression est toujours

à 2 chiffres, avec 12% de croissance, signale Djebbar, qui estime l’encours de ces crédits, au 31 décembre 2017, à 8.800 MDS DA, contre 7.900 MDS DA à la même période en 2016.

Ces crédits sont constitués à 75% de crédits d’investissement, à moyen et long terme, avec des différés importants dans la majorité des cas de 3 à 4 ans, voir 10 ans pour les grands crédits publics, ajoute Djebbar.

Autre chiffre important à retenir, celui des cré- dits impayés ou non recouverts, évalué à 10%, cumulés depuis l’existence des banques en Algérie, et qui concerne tous les types de crédits confondus : public, privé, Ansej, agricole, etc.

«La moitié (50 %) de ces crédits impayés est catégorisé, selon le jargon bancaire, class 3, c’est- à-dire hautement risqué», conclut Djebbar.

Fellous R.

La consommation de l’essence normale et sans plomb a augmenté durant l’année 2017 en dépit de la hausse des prix de ces carburants. Quant aux opérateurs intervenant dans la distribution de gros de ces carburants sur le marché national, ils sont au nombre de dix, selon de l’Autorité de régulation des hydrocar- bures (ARH).

Durant cette période, le volume utilisé de l’essence sans plomb par les conducteurs a grimpé à 1,43 million de tonnes (Mt) en 2017 contre 1,36 Mt en 2016 (+5,4%). La même tendance a été suivie pour l’essence normale dont le pompage a atteint 1,18 Mt contre 1,16 Mt (+1,8%). Par contre, la consommation de l’essence super a connu une baisse pour s’établir à 1,53 Mt en 2017 contre 1,75 Mt en 2016 (-12,4%). Concernant le gas- oil, sa consommation a diminué de 2,3%

en s’établissant à 10,08 MT contre 10,32

Mt. Pour le GPL/carburant, il a connu un essor substantiel avec une consomma- tion de 456 978 tonnes en 2017 contre 351 571 tonnes en 2016, en hausse de près de 30%. En totalité, la consomma- tion globale des carburants a atteint 14,68 millions de tonnes (Mt) en 2017 contre 14,94 Mt en 2016, soit une baisse annuelle de 1,7%.

Naftal et de neuf opérateurs privés (Petrobaraka, Petroser, GBS, Petrogel, Galaoil, Alpetro, Hamdi Petrolium, Propal et Stpp) sont des opérateurs qui interviennent dans la distribution de gros de ces carburants sur le marché national. Pour rappel, des augmenta- tions ont été appliquées en 2017.

Les prix à la pompe des carburants toutes taxes comprises (TTC) avaient augmenté à 32,69 DA/litre pour l’essence normale, à 35,72 DA/litre pour l’essence super, à 35,33 DA/litre pour l’essence sans plomb,

à 20,42 DA/litre pour le gas-oil, alors que le GPL/carburant est resté inchangé à 9 DA/litre. En 2017, la facture d’importa- tion des carburants s’est chiffrée à près de 1,6 milliard de dollars (2,96 millions de tonnes de carburants importés) contre 1,35 milliard de dollars (3,06 millions de tonnes) en 2016. Afin de réduire la fac- ture d’importation des carburants, un programme d’investissements a été enta- mé pour renforcer les capacités actuelles de production des raffineries, qui sont de 11,5 millions tonnes/an de carburants.

Il s’agit du projet de réhabilitation et de rénovation de la raffinerie de Sidi R’cine (Alger) dont la capacité de production en gasoil devrait passer de 737 000 tonnes/an à 1,18 million de tonnes/an, et une capacité de production d’essence passer de 400 000 t/an à 1, 3 million de tonnes/an alors que celle du GPL devrait passer de 88 700 t/an à 270 000 t/an.

En outre, des appels d’offres devraient être lancés au cours de cette année pour la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud dont l’entrée en production est prévue pour 2022 avant d’être suivie de celle de Tiaret, avec une capacité de production de 5 millions de tonnes/an pour chacune. Pour diminuer la consom- mation de l’essence, un programme de conversion de véhicules au GPL/c a été lancé il y a quelques années, visant à convertir 500 000 véhicules à l’horizon 2021 sachant que le nombre de véhi- cules convertis au GPL/c a été de 60 000 en 2017 contre 43 000 en 2016 et 24 700 en 2015. Le parc national des véhicules compte actuellement plus de six millions d’unités.

Selma D.

(8)

8 L’Echo du Centre

www.lechodalgerie-dz.com

« L

a progression y est très délica- te», explique le directeur du projet Abdenour Afir, qui esti- me que les travaux y sont menés de façon manuelle, de sorte à garantir la stabilité du terrain et, par conséquent, la sécurité et la qualité de l’ouvrage ultérieurement, notant que seulement une portion d’une quarantaine de mètres pose problème sur un linéaire de l’ouvrage qui en compte 1700 mètres.

«Une fois cette portion traitée et achevée, les travaux reprendront de plus belle avec la cadence requise», assure-t-il, indiquant que pour parer à cette situation, et stabiliser l’ou- vrage, «il a fallu creuser quatre sous-tunnel dont la réalisation non prévue a impacté imparablement et négativement la progres- sion du chantier «. La sortie du tunnel condi- tionne en fait les délais de livraison de tout le projet, notamment dans sa section allant de Takérietz à Oued Amizour, sur une distance de 22 km que d’aucuns jugent stratégiques pour lever la congestion des RN 12 (Béjaïa- Tizi-Ouzou) et 26 (El Kseur-Bouira), qui ploient sous le poids d’un trafic estimé à plus de 30 000 véhicules/jour.

L’ouverture des sections antérieures sur 52

km, entre Ahnif (Bouira) et Akbou, puis Akbou-Takérietz, sur une distance cumulée de quelque 52 km, a déjà produit ses effets sur le dégorgement de la RN 26, mais reste problématique sur l’axe Takerietz-Sidi Aïch, sujet à d’inextricables bouchons, notamment durant les heures ouvrables. Aussi la livrai-

son de la section restante entre Takerietz et Amizour, est attendue avec impatience et enthousiasme, surtout avant l’avènement de la saison estivale qui, à chaque fois, exacer- be les difficultés de mouvement et de circu- lation entre l’ouest et l’Est de la wilaya.

En fait l’ultime section à réaliser entre

Amizour et le port de Béjaïa, bien qu’elle soit tout aussi importante, reste moins straté- gique, car le dédoublement existant déjà de la voie entre El Kseur et Béjaïa, sur la RN12, parallèle au tracé de la pénétrante, en assure temporairement l’alternative.

Le projet de la pénétrante autoroutière, enta- mé en avril 2013, a connu, dans sa conduite, plusieurs contrariétés, dont la conjonction a imparablement refréné sa mise en œuvre.

Aux problèmes de la disponibilité d’agrégats, à l’origine, y sont venus se greffer plusieurs autres facteurs limitatifs, dont la libération de l’emprise de la voie, les indemnisations des riverains, le déplacement des réseaux, la fer- meture récurrente des routes par des mouve- ments sociaux, et enfin les contraintes finan- cières. L’ouvrage, éminemment stratégique, n’est pas non plus facile dans sa concrétisa- tion, sa composition au-delà de la longueur de sa distance, plus de 100 km d’autoroute, comporte, la réalisation de 60 ouvrages d’art dont 13 viaducs, 1 tunnel de 1700 m, 7 échangeurs et 3 aires de stationnements, le tout confié à un groupement d’entreprises algéro-chinois (CRCC et Sapta).

Bedjaoui B.

Le chantier de la pénétrante Béjaïa-Ahnif (Bouira), dont la moitié est déjà livrée et mise en service, bloque cependant à hauteur du Tunnel en réalisation, devant assurer l’évitement de la ville de Sidi Aïch, à cause de l’apparition inattendue de difficultés techniques

à l’intérieur de l’ouvrage et en rapport avec la nature de ses sols boueux, indiquent les promoteurs du projet.

Autoroutes

Le chantier de la pénétrante Béjaïa-Ahnif bloque au tunnel de Sidi Aïch

Des mesures ont été prises par les autorités de la wilaya de Blida et la direction locale de l’Education en vue de rattraper les cours perdus par les élèves durant la grève des enseignants, déclenchée depuis près de trois mois, outre leur prise en charge psychopé- dagogique. «Des mesures ont été prises, en collaboration avec les autorités locales, dont le remplacement des enseignants révoqués en exploitant la plateforme numérique des candidats reçus au concours de recrutement de 2017», a annoncé Ghenima Aït Brahim, en marge d’une visite du wali, Mustapha Layadhi, consacrée au suivi de l’opération de rattrapage des cours par les élèves à tra-

vers nombre d’établissements éducatifs de la wilaya. La responsable, qui a assuré que sa direction a «reçu tout le soutien matériel nécessaire» de la part des autorités locales, a également indiqué que les inspecteurs de l’Education assureront le suivi des nou- veaux enseignants pour mener à bien leur mission. Des cours de soutien sont aussi assurés aux élèves au niveau de nombre d’établissements, parallèlement à l’ouvertu- re d’une plateforme (via le net) pour les élèves de Terminale qui bénéficieront ainsi de cours dans toutes les matières, tout en discutant avec des enseignants. Près de 13 000 CD renfermant des cours de soutien

ont été également réceptionnés par les éta- blissements éducatifs, en vue de les distri- buer au profit de leurs élèves. Au volet psy- chologique, la direction de l’Education a activé des cellules d’écoute pour discuter avec les élèves, tout en accueillant leurs parents, considérés comme «partenaires du secteur» par Aït Brahim.

Visitant une classe de Terminale au lycée Abdelkrim Bouderghouma, au centre-ville, le wali a donné des instructions pour l’ou- verture des établissements éducatifs «tous les jours de la semaine, week-ends inclus (vendredi et samedi), pour assurer des cours supplémentaires aux élèves et leur permettre

de rattraper ce qu’ils ont perdu durant la grève» des enseignants. Il a affirmé que c’est la wilaya qui prendra en charge les frais induits par ces cours, notamment pour ce qui est des enseignants prenant en charge des élèves nécessiteux.

Le wali n’a pas manqué de saluer, à l’oc- casion, tous les employés et enseignants (soit 19 000) du secteur de l’Education de la wilaya qui «n’ont pas fait grève, met- tant l’intérêt des élèves au dessus de toute autre considération.»

Au siège de la Direction de l’Education, un exposé sur l’opération de numérisation du secteur a été présenté au wali.

La Direction des travaux publics de la wilaya d’Alger a entamé les travaux de réalisation de l’échangeur devant relier la RN1, à partir de Tessala El Merdja (Alger ouest), à la RN 67 de Zéralda, sur une distance de 19 km, a indi- qué le directeur du secteur, Abderrahmane Rahmani.

Le projet de raccordement de la RN 1 à la RN 67,

précisément de Tessala El Merdja vers Zéralda, permet- tra aux usagers de cet axe routier et ceux venant de Blida d’éviter l’échangeur de Baba Ali ou la Côte (Alger) pour gagner Zéralda ou Douaouda, a déclaré Rahmani. Le même responsable a précisé que le projet dont les travaux ont été lancés à travers la mise en place du chantier de l’entreprise réalisatrice COSIDER, rappelant qu’une enveloppe financière de 400 milliards de centimes a été dégagée à cet effet. Il a en outre affirmé que les pertur- bations du trafic routier au niveau du chantier à Tessala El Merdja ne dureront pas plus de deux mois.

Il a indiqué par ailleurs que la réception du projet dans son intégralité (échangeur) est prévue pour fin 2019, ajoutant que ce dernier (sous la supervision du ministère des Travaux publics), sera réalisé en plusieurs phases pour éviter les désagréments aux usagers des axes concernés par les travaux de réalisation de l’échangeur reliant Tessala El Merdja vers Zéralda.

Les usagers de la RN 1 ont constaté depuis lundi, une perturbation du trafic routier au niveau de cette route et dans les deux sens (Blida-Alger), notamment à Birtouta (Alger) jusqu’à l’entrée de la ville de Boufarik (Blida), alors que d’autres ont affirmé avoir passé près de deux heures pour parcourir cette distance.

Grève des enseignants à Blida

Des mesures pour rattraper les cours perdus, prise en charge psychopédagogique des élèves

Wilaya d’Alger

Lancement du projet de réalisation de l’échangeur reliant Tessala El Merdja à Zéralda à partir de la RN 1

Zone industrielle de Tiberkanine à Aïn Defla

Le wali menace de remplacer les investisseurs n’ayant pas encore lancé leurs projets

Une liste comportant les noms d’investisseurs a été

confectionnée dans l’éventualité de remplacer ceux n’ayant pas encore lancé leurs projets, a annoncé, hier, à Tiberkanine, le wali d’Aïn Defla, Benyoucef Azziz. Le wali, qui s’adressait à des investisseurs dans le cadre d’une visite d’inspection dans la zone industrielle d’El Karma située à la périphérie de la commune de Tiberkanine, a menacé les investisseurs

récalcitrants de recourir à d’autres personnes dans le cas où leur refus de lancer leurs projets persistait. «Resté figé sans réagir ne mène à rien et il est temps pour vous de passer à l’action», a martelé le wali, faisant remarquer que «l’Etat n’a ménagé aucun effort en matière de facilités accordées dans le domaine de l’investissement». Pour le chef de l’exécutif, l’immobilisme des investisseurs est d’autant plus incompréhensible qu’ils s’étaient, il n’y a pas si longtemps, manifesté de manière frénétique pour avoir une assiette de terrain, observant que l’heure est

désormais au «sérieux et à l’abnégation». Au cours de sa visite à la zone industrielle en question, le wali a, notamment mis l’accent sur la nécessité de procéder à l’aménagement de pistes d’accès, invitant les responsables de la zone à procéder à ce travail dans les plus brefs délais. La zone industrielle d’El Karma sise à Tiberkanine s’étale sur une superficie de 87,25 ha dont 27 ha consacrés aux matériaux de construction, 31 à la manufacture et 28 autres à l’agro-alimentaire, note-t-on.

Références

Documents relatifs

Autre spécificité : l’économie régionale s’est également construite autour du pôle mondial de l’industrie du verre de la Vallée de la Bresle, réalisant plus de 75 %

 Projet présentant aux investisseurs opérant dans le secteur industriel un environnement adéquat pour la réalisation de leurs projets, avec des infrastructures de qualité

En notre qualité d'organe de révision, nous avons contrôlé les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) de l'Association Chambre de commerce, d’industrie

A notre avis, les états financiers sont réguliers et présentent sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de la Chambre Tuniso-allemande de

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la CCI Pau Béarn relatifs à l’exercice

%, mais que certains d'entre eux peuvent comporter des matériaux légers et semi-légers et présenter des étages ordinaires et des contiguïtés ou proximités avec

[r]

Une occasion idéale pour les entreprises françaises de rencontrer les acteurs des secteurs au Maroc. Au programme de cette mission :