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Nicolas Martin, Antoine Spire, Dieu aime-t-il les malades ? Les religions monothéistes face à la maladie

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Academic year: 2022

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Bulletin Amades

Anthropologie Médicale Appliquée au Développement Et à la Santé  

61 | 2005 61

Nicolas Martin, Antoine Spire, Dieu aime-t-il les malades ? Les religions monothéistes face à la maladie

Jean Benoist

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/amades/522 DOI : 10.4000/amades.522

ISSN : 2102-5975 Éditeur

Association Amades Édition imprimée

Date de publication : 1 janvier 2005 ISSN : 1257-0222

Référence électronique

Jean Benoist, « Nicolas Martin, Antoine Spire, Dieu aime-t-il les malades ? Les religions monothéistes face à la maladie », Bulletin Amades [En ligne], 61 | 2005, mis en ligne le 05 février 2009, consulté le 20 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/amades/522 ; DOI : https://doi.org/10.4000/

amades.522

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Nicolas Martin, Antoine Spire, Dieu aime-t-il les malades ? Les religions monothéistes face à la maladie

Jean Benoist

RÉFÉRENCE

Nicolas Martin, Antoine Spire, Dieu aime-t-il les malades ? Les religions monothéistes face à la maladie, Paris, Ed. Anne Carrière, 2004, 327 p.

1 L’éthique, telle qu’elle est proclamée et mise en œuvre à propos des grandes innovations médicales permises par la biologie moderne n’est-elle pas édifiée avant tout sur des fondements issus des religions ? Les auteurs confrontent une sociologue des religions, Danièle Hervieu-Léger, un rabbin, Marc-Alain Houaknin, un jésuite, le R.P. Paul Valadier et un imam, Soheib Bencheikh à quelques-uns des thèmes les plus discutés parmi tous ceux qui posent problème à la pratique médicale : procréation médicalement assistée, euthanasie active, contraception et avortement, gestion de la souffrance.

2 Associant réflexions générales et extraits structurés d’entretiens, le livre garde un ton ouvert et assez libre, plus proche d’un reportage que d’un ouvrage de philosophie.

Mais, malgré quelques passages assez confus, la position de ceux qui agissent là non comme représentants autorisés des religions monothéistes, mais comme croyants engagés dans l’une ou l’autre d’entre elles, est bien cernée. Y compris dans ce qu’elle a de fragile ou de contradictoire. La principale faiblesse du livre tient cependant au choix des interlocuteurs. Hormis Danièle Hervieu-Léger, sociologue dont la compétence et l’équilibre de la pensée font l’unanimité, les autres participants sont en position plus ou moins marginale par rapport à la religion dont ils traitent. Le rabbin est un cabaliste fort convaincu dont les propos relèvent plus du document ethnographique que de la réflexion théologique, le jésuite a eu maille à partir avec sa hiérarchie, et l’imam

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occupe une position très minoritaire dans l’islam présent en France. Cela appelle sans doute à d’autres débats, avec d’autres interlocuteurs, mais n’empêche pas qu’il soit important pour tout anthropologue travaillant sur la médecine dans nos sociétés de se familiariser avec ces positions. Il trouve ici une première introduction comparative où rien n’est esquivé par les auteurs, tandis que les religieux se dérobent parfois ou affichent combien leur croyance est peu acceptable pour ceux qui ne la partagent pas.

Le relativisme de bien des positions morales y est mis crûment en relief, malgré quelques points de convergence.

3 Dans la partie finale (« Pour une éthique affranchie du contexte religieux ») les auteurs montrent de façon convaincante combien les prises de position qui se tiennent pour

« laïques » sont marquées par ces religions, le catholicisme ayant en ce domaine la part principale. Ils se demandent si l’on peut sortir de l’alternative que cela entraîne de nos jours puisque « soit le discours éthique dominant tend à rationaliser le non-abord de certaines questions, soit il prive la société d’une approche plus diversifiée des mutations de la technologie médicale ». Cela concerne le quotidien de la médecine et de la vie des malades, et plus encore les potentialités biomédicales qui se profilent. Ils appellent à en libérer les capacités créatives, car, estiment-ils, « de cette tentative de subversion dépendra aussi la pleine respiration de la laïcité ».

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