Les relations commerciales de la Belgique avec le
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KENYA
T ABLE DES MATIÈRES
1 La position de la Belgique et des pays de l’UE dans le marché kenyan ... 2
1.1 Exportations ... 2
1.2 Importations ... 3
2 La position du Kenya comparée à celle des pays voisins (2017) ... 4
3 Relations commerciales bilatérales ... 5
3.1 Échanges de marchandises ... 5
3.1.1 Exportations ... 7
3.1.2 Importations ... 9
3.1.3 Évolution de la balance des biens à l’issue des 3 premiers mois de 2018 ... 11
3.2 Échanges de services ... 12
3.2.1 Exportations ... 13
3.2.2 Importations ... 14
3.2.3 Évolution de la balance des services à l’issue des 3 premiers mois de 2018 ... 15
4 Quelques indicateurs économiques du Kenya ... 16
5 Notes méthodologiques ... 17
5.1 Concepts ... 17
5.2 Indice des prix à l’importation et à l’exportation ... 18
6 Sources ... 19
7 Contacts ... 19
1 L A POSITION DE LA B ELGIQUE ET DES PAYS DE L ’UE DANS LE MARCHÉ KENYAN
1.1 E
XPORTATIONSLes exportations européennes (UE-28) à destination du Kenya se sont chiffrées à EUR 1.916,2 millions en 2017.
La Belgique représentait 7,0% de ces exportations et se classait 6e pays européen exportateur de biens vers le Kenya. Le Royaume-Uni a pris la première place avec 20,3% tandis que les Pays-Bas occupait la deuxième place avec 16,8%. L'Allemagne a complété le podium avec 16,0%.
Les ventes européennes à destination du Kenya ont augmenté de 1,4% entre 2016 et 2017. Les exportations belges ont, quant à elles, diminué de 10,2% au cours de la même période.
Les exportations britanniques ont augmenté de 3,9% tandis que celles des Pays-Bas ont progressé de 24,9%. Les ventes de de l'Allemagne au Kenya ont diminué de 8,2%.
En 2017, la Belgique a connu une baisse de ses exportations à destination du Kenya, tandis que celles de l'Union européenne augmentaient. Elle est donc devenue un fournisseur européen relativement moins important du Kenya.
TABLEAU 1 : ÉVOLUTION DES EXPORTATIONS À DESTINATION DU KENYA
En millions d’EUR 2016 2017 Variation en % Part en %
1 Royaume-Uni 374,2 388,7 3,9 20,3
2 Pays-Bas 257,7 321,9 24,9 16,8
3 Allemagne 332,9 305,7 -8,2 16,0
…
6 Belgique 149,2 134,0 -10,2 7,0
…
Total UE-28 1.890,1 1.916,2 1,4 100,0
1.2 I
MPORTATIONSLes importations européennes (UE-28) en provenance du Kenya se sont chiffrées à EUR 1.295,3 millions en 2017.
La Belgique représentait 3,5% de ces importations et se classait 6e pays de l’UE.
Les Pays-Bas ont pris la première place avec 38,0% tandis que le Royaume-Uni occupait la deuxième place avec 28,0%. L'Allemagne a complété le podium avec 9,8%.
Les acquisitions européennes (UE-28) en provenance du Kenya ont augmenté de 0,9%
entre 2016 et 2017. Les importations belges ont, quant à elles, diminué de 9,2% au cours de la même période.
Les importations néerlandaises ont augmenté de 4,0% tandis que celles du Royaume-Uni ont reculé de 3,1%. Les achats de l'Allemagne en provenance du Kenya ont diminué de 5,3%.
En 2017, la Belgique a connu une baisse de ses importations en provenance du Kenya, tandis que celles de l'Union européenne augmentaient. Elle devient donc un client européen relativement moins important du Kenya.
TABLEAU 2 : ÉVOLUTION DES IMPORTATIONS EN PROVENANCE DU KENYA
En millions d’EUR 2016 2017 Variation en % Part en %
1 Pays-Bas 473,8 492,7 4,0 38,0
2 Royaume-Uni 373,8 362,1 -3,1 28,0
3 Allemagne 133,4 126,4 -5,3 9,8
…
6 Belgique 49,8 45,2 -9,2 3,5
…
Total UE-28 1.283,7 1.295,3 0,9 100,0
2 L A POSITION DU K ENYA COMPARÉE À CELLE DES PAYS VOISINS
(2017)
CLIENT EXPORTATIONS BELGES
FOURNISSEUR IMPORTATIONS BELGES
INTÉRÊT MANIFESTÉ POUR LE MARCHÉ KENYAN
Le fichier des exportateurs de l’Agence pour le Commerce extérieur recense 923 entreprises belges exportant vers le Kenya et 1.825 manifestant des signes d’intérêt pour ce marché, sur un total de 24.830 sociétés.
Kenya 88e client
EUR 134,0 millions 108e fournisseur EUR 45,2 millions
Ouganda 119e client EUR 46,8 millions 97e fournisseur EUR 68,9 millions
Tanzanie 92e client
EUR 127,0 millions 81e fournisseur EUR 153,4 millions Ethiopie
84e client
EUR 151,7 millions 120e fournisseur EUR 26,8 millions
Somalie 178e client EUR 2,7 millions 191e fournisseur EUR 0,1 million
3 R ELATIONS COMMERCIALE S BILATÉRALES 3.1 É
CHANGES DE MARCHANDI SESEn 2017, le Kenya a été le 88e client en importance de la Belgique. Il s'est classé devant la Macédoine et derrière le Gabon.
Les exportations de la Belgique à destination du Kenya se sont chiffrées à EUR 134,0 millions en 2017 contre un montant de EUR 149,2 millions en 2016, soit une baisse de 10,2%.
En ce qui concerne les principaux fournisseurs de la Belgique, le Kenya a pris la 108e place en 2017, derrière la Nouvelle-
Calédonie et devant le Nicaragua. La Belgique a importé du Kenya des marchandises pour un montant de EUR 45,2 millions en 2017 contre EUR 49,8 millions en 2016. Les achats belges en provenance du Kenya ont, en d’autres termes, diminué de 9,2%.
Le tableau ci-après montre l’évolution des échanges de marchandises de la Belgique avec le Kenya de 2013 à 2017.
TABLEAU 3 : ÉVOLUTION DES ÉCHANGES DE MARCHANDISES DE LA BELGIQUE AVEC LE KENYA
En millions d’EUR 2013 2014 2015 2016 2017
Exportations 122,3 128,9 149,8 149,2 134,0
Importations 40,7 45,6 44,1 49,8 45,2
Balance commerciale 81,6 83,3 105,7 99,4 88,8
Exportations :
variation en % -17,4 5,3 16,3 -0,4 -10,2
Importations :
variation en % -3,1 12,0 -3,3 12,9 -9,2
La balance commerciale des marchandises entre la Belgique et le Kenya est traditionnellement excédentaire pour notre pays.
En 2013, la balance commerciale des marchandises entre la Belgique et le Kenya présentait un excédent chiffré à EUR 81,6 millions.
En 2014, la hausse des exportations, plus significative que celle des importations, a étoffé le surplus qui s'est établi à EUR 83,3 millions.
En 2015, la hausse des exportations, combinée à la baisse des importations, a étoffé le surplus qui s'est établi à EUR 105,7 millions.
En 2016, la hausse des importations, combinée à la baisse des exportations, a réduit le surplus qui s'est établi à EUR 99,4 millions.
L’année dernière, la baisse des exportations, plus significative que celle des importations, a réduit le surplus qui s'est établi à EUR 88,8 millions.
GRAPHIQUE 1 :VARIATION DES EXPORTATIONS ET DES IMPORTATIONS (EN VALEUR)
Le graphique ci-dessus montre que les échanges de marchandises entre la Belgique et le Kenya ont été soumis à d’importantes fluctuations ces dernières années.
En 2013, les exportations belges à destination du Kenya ont diminué de 17,4%, en raison de la régression des ventes de métaux communs. En 2014, elles étaient en hausse de 5,3%, parce que les ventes de métaux communs ont crû. Pour ce qui est de l’année 2015, ces exportations totales ont enregistré une croissance de 16,3%, grâce aux ventes de matériel de transport en hausse. En 2016, elles ont décru de 0,4%. L’année dernière, les exportations totales belges vers le Kenya ont régressé de 10,2%, car les ventes de produits chimiques ont diminué.
En 2013, les importations belges en provenance du Kenya ont diminué de 3,1%.
En 2014, elles étaient en hausse de 12,0%, parce que les acquisitions de produits alimentaires ont crû. Pour ce qui est de l’année 2015, ces importations totales ont enregistré une décroissance de 3,3%. En 2016, elles ont crû de 12,9%, en raison de la croissance des acquisitions de produits du règne végétal. L’an dernier, les importations totales en provenance du Kenya ont régressé de 9,2%, car les achats de produits du règne végétal ont diminué.
-17,4%
5,3%
16,3%
-0,4%
-10,2%
-3,1%
12,0%
-3,3%
12,9%
-9,2%
2013 2014 2015 2016 2017
Exportations Importations
3.1.1 EXP OR T A T I ON S
En 2017, les deux premiers secteurs valaient plus de 50,0% des exportations de marchandises vers le Kenya. Les produits chimiques, premier secteur à l’exportation, ont représenté 34,2% des ventes totales belges vers le Kenya, soit EUR 45,8 millions. La sous-section des « vaccins pour la médecine humaine » totalisait EUR 17,6 millions.
Les machines et appareils ont pris la deuxième place avec une part de 25,7% et des ventes de EUR 34,4 millions. Ces ventes concernaient des « réacteurs nucléaires, chaudières, machines, appareils et engins mécaniques; parties de ces machines ou appareils » pour EUR 28,7 millions.
Les produits alimentaires, qui ont complété le podium, ont représenté EUR 12,1 millions, soit une part de 9,0% du total exporté vers le Kenya. Les « préparations alimentaires de
farines, semoules, amidons, fécules ou extraits de malt » ont généré EUR 8,7 millions.
Les exportations de matières plastiques, quatrième section, s’élevaient à EUR 6,7 millions et une part de 5,0% des exportations vers le Kenya. Les « matières plastiques et ouvrages en ces matières » s’attribuent EUR 5,6 millions de cette catégorie.
Les ventes de métaux communs vers le Kenya atteignaient EUR 6,2 millions, soit une part de 4,6%. La sous-section des « rasoirs de sûreté à lames non-remplaçables en métaux communs » atteignait EUR 0,8 million.
Il convient également de noter la part des sections : papier et carton (4,5%), instruments d’optique (3,8%), matériel de transport (3,7%), marchandises non classées (2,6%) et produits du règne animal (2,0%).
GRAPHIQUE 2 :LES EXPORTATIONS BELGES (EN %) À DESTINATION DU KENYA, CLASSÉES PAR PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS (VALEUR)—2017
34,2% - Produits chimiques 25,7% - Machines et appareils 9,0% - Produits alimentaires 5,0% - Matières plastiques 4,6% - Métaux communs 4,5% - Papier et carton 3,8% - Instruments d’optique 3,7% - Matériel de transport 2,6% - Marchandises non classées 2,0% - Produits du règne animal 4,8% - Autres
En 2017, les exportations de quatre des dix plus importantes sections étaient en croissance. Les machines et appareils (+26,1%) sont ainsi la section dont les ventes à destination du Kenya ont le plus progressé en valeur (EUR +7,1 millions) en 2017. La sous- section des « bigues et chariots-grues et autres machines et appareils autopropulsés » a gagné EUR 9,1 millions en un an.
Les produits du règne animal (+2.913,0%) sont la deuxième catégorie dont les exportations ont le plus augmenté en valeur (EUR +2,6 millions). Les « lait et crème de lait, en poudre, en granulés ou sous d'autres formes solides » ont généré EUR 2,6 millions supplémentaires en 2017.
La troisième plus importante hausse des ventes en valeur (EUR +1,2 million) est à attribuer à la section du papier et carton (+24,8%). La sous-section des « testliner [fibres récupérées], non-couchés ni enduits » a engendré EUR 0,7 million additionnel par rapport à 2016.
Il convient également de noter la progression, moins importante en valeur, de la section des métaux communs (+0,7%).
Toutefois, d’autres sections ont vu leurs ventes à destination du Kenya diminuer. Les
produits chimiques (-24,2%) sont ainsi la section dont les ventes à destination du Kenya ont le plus régressé en valeur (EUR -14,6 millions) en 2017. La sous-catégorie des
« médicaments constitués par des produits mélangés ou non, préparés à des fins thérapeutiques ou prophylactiques » a perdu EUR 4,2 millions par rapport à 2016.
Le matériel de transport (-44,6%) est la deuxième catégorie dont les exportations vers ce pays ont le plus décru en valeur (EUR -4,0 millions). Les « véhicules pour le transport de marchandises, à moteur à piston à allumage par compression "moteur diesel ou semi- diesel" » ont engendré EUR 2,8 millions de moins en 2017.
La troisième plus importante baisse des ventes en valeur (EUR -1,2 million) est à attribuer à la section des produits alimentaires (-8,8%). La sous-section des
« poudre de cacao, sans addition de sucre ou d'autres édulcorants » a engendré une baisse de EUR 0,9 million par rapport à 2016.
Il convient également de noter la régression, moins importante en valeur, des sections : instruments d’optique (-12,3%), matières plastiques (-9,4%) et marchandises non classées (0,0%).
GRAPHIQUE 3 :VARIATION DES EXPORTATIONS BELGES À DESTINATION DU KENYA CLASSÉES PAR PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS (EN VALEUR ET EN QUANTITÉ)—2016/2017
-24,2%
26,1%
-8,8%
-9,4%
0,7%
24,8%
-12,3%
-44,6%
0,0%
2.913,0%
Produits chimiques Machines et appareils Produits alimentaires Matières plastiques Métaux communs Papier et carton Instruments d’optique Matériel de transport Marchandises non classées Produits du règne animal
Valeur Quantité
3.1.2 IM P OR T A T I ON S
En 2017, les produits les plus importés en provenance du Kenya étaient les produits du règne végétal. Ces acquisitions, qui concernaient pour EUR 11,9 millions de « café, non-torréfié, non-décaféiné », ont représenté 70,0% du total importé en Belgique depuis le Kenya, soit la somme de EUR 31,7 millions.
Les achats de produits alimentaires, seconde section d’importation depuis le Kenya, s’octroient 17,5%, soit un montant de EUR 7,9 millions. La principale sous-section, les
« haricots », atteignait EUR 4,2 millions.
Avec une part de 2,4%, les acquisitions de marchandises non classées ont atteint la somme de EUR 1,1 million.
Les matières textiles correspondaient à 2,3%
des importations du Kenya, soit EUR 1,0 million. Le « coco, abaca [chanvre de manille ou 'musa textilis nee'], ramie, agave et autres fibres textiles végétales, » a généré EUR 0,9 million.
Les acquisitions de produits divers totalisaient, quant à elles, EUR 0,8 million, soit une part de 1,9%. La principale sous- section des « tables spéciales pour jeux de casino, jeux de quilles automatiques [bowlings] et autres jeux de société » atteignait EUR 0,8 million.
GRAPHIQUE 4 :LES IMPORTATIONS BELGES (EN %) EN PROVENANCE DU KENYA, CLASSÉES PAR PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS (VALEUR)—2017
70,0% - Produits du règne végétal
17,5% - Produits alimentaires
2,4% - Marchandises non classées
2,3% - Matières textiles
7,8% - Autres
En 2017, les importations de trois des quatre plus importantes sections étaient en décroissance. Les produits du règne végétal (- 11,8%) sont ainsi la section dont les ventes à destination du Kenya ont le plus régressé en valeur (EUR -4,3 millions) en 2017. Les acquisitions d’« haricots 'vigna spp., phaseolus spp.', écossés ou non, à l'état frais ou réfrigéré » ont baissé de EUR 1,0 million.
Les matières textiles (-39,9%) sont la deuxième catégorie dont les importations vers ce pays ont le plus décru en valeur (EUR -0,7 million). Les importations de « coco, abaca [chanvre de manille ou 'musa textilis nee'], ramie, agave et autres fibres textiles végétales » ont perdu EUR 0,5 million en 2017.
La troisième plus importante baisse des achats en valeur (EUR -0,1 million) est à attribuer à la
section intitulée « produits alimentaires » (- 1,0%). Les acquisitions des « tabacs 'flue cured' » ont baissé de EUR 1,0 million en 2017.
Toutefois, d’autres sections ont vu leurs achats en provenance du Kenya augmenter.
Les marchandises non classées (+52,5%) sont ainsi la section dont les acquisitions en provenance du Kenya ont le plus progressé en valeur (EUR +0,4 million) en 2017.
Les importations totales belges de marchandises en provenance du Kenya ont reculé de 9,2% en 2017. Les produits du règne végétal en sont donc la première cause.
GRAPHIQUE 5 :VARIATION DES IMPORTATIONS BELGES EN PROVENANCE DU KENYA CLASSÉES PAR PRINCIPAUX GROUPES DE PRODUITS (EN VALEUR ET EN QUANTITÉ)—2016/2017
-11,8%
-1,0%
52,5%
-39,9%
Produits du règne végétal
Produits alimentaires
Marchandises non classées
Matières textiles
Valeur Quantité
3.1.3 ÉV O LU T I ON D E LA B A LA N CE D E S B I E N S À L’I SSU E D E S 3 P R E M I E R S M O I S D E
2018 EXPORTATIONS
Les exportations belges à destination du Kenya se sont chiffrées au terme des 3 premiers mois de 2018 à EUR 31,9 millions, soit une diminution de 15,8% en comparaison avec 2016 (même période).
Au terme de la période sous revue, la section des produits chimiques a pris la première place avec EUR 11,3 millions, soit une part de 35,5%. Les exportations de ce groupe de produits ont diminué de 7,6% en un an.
Avec EUR 6,1 millions, les machines et appareils ont occupé la deuxième place avec une part de 19,1%. Les exportations de ce groupe de produits ont diminué de 19,2%.
Avec EUR 3,2 millions, les produits alimentaires ont complété le top 3. Ayant diminué de 42,4%, les ventes de cette section ont représenté une part de 10,0%.
IMPORTATIONS
Selon les données disponibles pour 2018 (3 premiers mois), les importations belges en provenance du Kenya se sont chiffrées à EUR 8,4 millions, soit une diminution de 29,5% en comparaison avec 2017 (même période).
La section des produits du règne végétal prend la première place avec une part de 54,5%. Les importations de cette section se sont chiffrées à EUR 4,6 millions, soit une diminution de 45,1%.
La section des produits alimentaires a occupé la deuxième place avec une part de 30,9%. Les importations de ce groupe de produits ont atteint EUR 2,6 millions, soit un progrès de 15,3% comparativement à 2016 (3 premiers mois).
Les produits divers ont complété le top 3 avec une part de 4,6%. Les achats de cette section ont progressé de 12,1% et se sont chiffrés à EUR 0,4 million.
3.2 É
CHANGES DE SERVICES En 2017, les exportations belges de services à destination du Kenya se sont chiffrées à EUR 41,9 millions. Le Kenya s'est classé 95e client de la Belgique pour les services. Les ventes belges de services vers le Kenya ont reculé de 1,4% en 2017 par rapport à 2016.Les importations belges de services en provenance du Kenya se sont élevées à EUR 58,7 millions en 2017, soit une diminution de 9,3% par rapport à 2016. Le
Kenya a été, en 2016, le 66e fournisseur de services de la Belgique et ses ventes à destination de notre pays ont compté pour 0,1% des importations totales belges de services.
Le tableau ci-après montre l’évolution des échanges de services de la Belgique avec le Kenya de 2015 à 2017.
TABLEAU 4 : ÉVOLUTION DES ÉCHANGES DE SERVICES DE LA BELGIQUE AVEC LE KENYA
En millions d’EUR 2015 2016 2017
Exportations 29,4 42,5 41,9
Importations 53,6 64,8 58,7
Balance commerciale -24,2 -22,3 -16,8
Exportations : variation en % 7,9 44,7 -1,4
Importations : variation en % -13,6 20,9 -9,3
La balance commerciale belge des services entre la Belgique et le Kenya est traditionnellement déficitaire en défaveur de notre pays.
En 2015, elle affichait un déficit chiffré à EUR 24,2 millions. En 2016, la hausse des exportations, plus significative que celle des importations, a réduit le déficit qui s'est établi à EUR 22,3 millions.
En 2017, la baisse des importations, plus significative que celle des exportations, a réduit le déficit qui s'est établi à EUR 16,8 millions.
Au cours de la même période, la balance des marchandises entre la Belgique et le Kenya était en excédent en faveur de notre pays.
3.2.1 EXP OR T A T I ON S
Les communications, qui englobent « les services de poste et de messagerie et les services de télécommunications », ont devancé les autres types de services avec une somme de EUR 14,0 millions et une part de 33,4%. Ce résultat représente une augmentation de 2,5% par rapport à 2016.
Avec une part de 28,0% et un montant de EUR 11,7 millions, la construction, qui englobe
« les services de bâtiment et travaux publics à l’étranger et les services de bâtiment et travaux publics dans l’économie déclarante », s'est attribué la 2e place. Les ventes de cette section de services ont ainsi baissé de 25,1%.
Les services financiers, qui englobent « les services d’intermédiation financière, les services auxiliaires, les services fournis au titre
de transactions portant sur des instruments financiers ainsi que d’autres services liés à l’activité financière », ont occupé la troisième place avec une part de 17,6% des exportations de services vers le Kenya, soit un montant de EUR 7,4 millions. Les exportations de cette catégorie de services ont bondi de 81,3% en 2017.
Il convient également de noter l’évolution des sections des autres services aux entreprises (+2,8%) et du transport (-13,7%).
Le secteur de la construction est donc le principal acteur de la baisse globale des exportations de services vers le Kenya (- 1,4%).
TABLEAU 5 :LES EXPORTATIONS BELGES À DESTINATION DU KENYA
En millions d’EUR 2016 2017 2017 2016/2017
Part en % Var. en %
Communications 13,6 14,0 33,4 2,5
Construction 15,6 11,7 28,0 -25,1
Services financiers 4,1 7,4 17,6 81,3
Autres services aux entreprises 4,0 4,1 9,8 2,8
Transport 3,0 2,6 6,2 -13,7
Services restants 2,2 2,2 5,2 -1,4
Total 42,5 41,9 100,0 -1,4
3.2.2 IM P OR T A T I ON S
En 2017, quatre des cinq sections de services les plus importantes à l’importation ont connu une décroissance.
Le trafic touristique a devancé les autres types de services avec une somme de EUR 32,0 millions et une part de 54,6%. Ce résultat représente une augmentation de 0,2% par rapport à 2016.
Les autres services aux entreprises et les communications se sont partagé la 2e et la 3e place du classement avec des parts respectives de 16,8% et 11,8%. Les importations de la section des autres services
aux entreprises ont généré EUR 9,8 millions, soit une baisse de 6,1%, et celles des communications EUR 6,9 millions, soit une baisse de 37,7%.
Il convient également de noter l’évolution des sections de la construction (-11,0%) et du transport (-14,0%).
Le secteur des communications a été la cause principale de la baisse globale des importations belges de services depuis le Kenya (-9,3%).
TABLEAU 6 :LES IMPORTATIONS BELGES EN PROVENANCE DU KENYA
En millions d’EUR 2016 2017 2017 2016/2017
Part en % Var. en %
Trafic touristique 32,0 32,0 54,6 0,2
Autres services aux entreprises 10,5 9,8 16,8 -6,1
Communications 11,1 6,9 11,8 -37,7
Construction 6,3 5,6 9,6 -11,0
Transport 3,7 3,2 5,4 -14,0
Services restants 1,2 1,1 1,9 -7,1
Total 64,8 58,7 100,0 -9,3
3.2.3 ÉV O LU T I ON D E LA B A LA N CE D E S SE R V I CE S À L’I SS U E D E S 3 P R E M I E R S M OI S D E
2018 EXPORTATIONS
Les exportations belges à destination du Kenya se sont chiffrées au terme des 3 premiers mois de 2018 à EUR 9,2 millions, soit une diminution de 70,2% en comparaison avec 2016 (même période).
Au terme de la période sous revue, la section du transport a pris la première place avec EUR 4,3 millions, soit une part de 46,3%. Les exportations de ce groupe de produits ont diminué de 18,5% en un an.
Avec EUR 3,1 millions, le trafic touristique occupé la deuxième place avec une part de 33,6%. Les exportations de ce groupe de produits ont diminué de 70,2%.
Avec EUR 0,5 million, la construction complété le top 3. Ayant diminué de 83,4%, les ventes de cette section ont représenté une part de 5,6%.
IMPORTATIONS
Selon les données disponibles pour 2018 (3 premiers mois), les importations belges en provenance du Kenya se sont chiffrées à EUR 12,3 millions, soit une diminution de 70,4% en comparaison avec 2017 (même période).
La section de la construction prend la première place avec une part de 81,8%. Les importations de cette section se sont chiffrées à EUR 7,8 millions, soit une diminution de 65,5%.
La section des communications a occupé la deuxième place avec une part de 64,2%. Les importations de ce groupe de services se sont chiffrées à EUR 2,4 millions, soit une diminution de 68,3% comparativement à 2017 (3 premiers mois).
Les services financiers ont complété le top 3 avec une part de 25,3%. Les achats de cette section ont reculé de 68,7% et se sont chiffrés à EUR 0,7 million.
4 Q UELQUES INDICATEURS ÉCONOMIQU ES DU K ENYA
Principaux indicateurs (2017 - estimations)
PIB aux prix du marché USD 79,5 milliards
Taux de croissance du PIB 4,8%
Inflation 0,8%
Exportations de biens (FOB) USD 5,8 milliards
Importations de biens (FOB) USD 15,3 milliards
Balance commerciale USD -9,5 milliards
Population 47,6 millions
Principaux clients : en % du total (2017)
Ouganda 10,8
Pakistan 10,6
Etats-Unis 8,1
Principaux fournisseurs : en % du total (2017)
Chine 22,5
Inde 9,9
Emirats Arabes Unis 8,7
Principaux produits exportés Thé
Produits de l'horticulture Café
Principaux produits importés
Machines et équipements de transport Pétrole
Produits pétroliers Source: CIA World Factbook
5 N OTES MÉTHODOLOGIQUES 5.1 C
ONCEPTSDeux concepts peuvent être utilisés pour l’agrégation des statistiques sur le commerce de marchandises : le concept national et le concept communautaire.
L’Agence pour le Commerce extérieur utilise les données de type concept communautaire, car c’est celui utilisé par Eurostat. Les statistiques ainsi fournies sont comparables aux données des autres pays européens ainsi qu’aux publications de l’Union européenne. La définition de chacun des concepts est donnée ci-dessous :
LE CONCEPT NATIONAL
Dans le but notamment d’assurer la cohérence entre, d’une part, les chiffres du commerce extérieur et, d’autre part, ceux de la balance des paiements et des comptes nationaux, la plupart des statistiques du commerce extérieur sont établies selon le concept national.
Ce concept diffère à plusieurs titres du concept communautaire. L’une des principales différences réside dans le fait que les données selon le concept national ne tiennent pas compte des opérations à l’importation et à l’exportation réalisées par des non-résidents assujettis à la TVA en Belgique et dans lesquelles aucun résident n’intervient. Les opérations suivies de retours de marchandises ne sont pas non plus prises en compte.
LE CONCEPT COMMUNAUTAIRE
Les exportations extracommunautaires et expéditions intracommunautaires comprennent toutes les marchandises qui quittent la Belgique avec une destination définitive, en ce compris celles préalablement mises en libre pratique et ensuite expédiées vers un autre État membre pour mise en consommation.
Toutes les marchandises en rapport avec le perfectionnement actif et passif (exportations temporaires et réexportations) sont aussi prises en compte.
Les importations extracommunautaires et arrivées intracommunautaires comprennent toutes les marchandises qui entrent en Belgique pour mise en consommation, ainsi que celles qui sont seulement mises en libre pratique. Toutes les marchandises en rapport avec le perfectionnement actif et passif (importations temporaires et réimportations), en ce compris les sorties d’entrepôt pour importation (mais non les entrées en entrepôt) sont prises en compte.
5.2 I
NDICE DES PRIX À L’
IMPORTATION ET À L’
EXPORTATIONLe tableau ci-dessous présente l’évolution de l’indice du prix unitaire des marchandises à l’importation et l’exportation pour la Belgique (avec le monde).
Cet indice permet d’analyser l’évolution générale du prix des marchandises. Cela permet donc une mise en perspective de l’évolution globale des importations et des exportations de la Belgique, en identifiant la part qui est due à l’évolution des prix (et donc la part qui est due à l’évolution des quantités).
Il s’interprète comme suit : en moyenne, si un produit avait une valeur de EUR 100 à l’exportation en 2010, ce même produit avait une valeur de EUR 103,2 en 2016. De façon similaire, si un produit avait une valeur de EUR 100 à l’importation en 2010, ce même produit avait une valeur à l’importation de EUR 103,5 en 2016.
TABLEAU 7 :INDICE DU PRIX UNITAIRE DES EXPORTATIONS ET DES IMPORTATIONS BELGES TOTALES (2010=100)
Exportations Importations
2000 84,9 81,9
2001 86,4 83,1
2002 86,1 81,7
2003 85,1 80,8
2004 86,3 82,9
2005 90,9 88,6
2006 94,3 92,7
2007 96,6 93,8
2008 100,4 100,4
2009 93,8 92,0
2010 100,0 100,0
2011 106,8 109,1
2012 109,4 112,9
2013 108,8 111,8
2014 107,5 109,8
2015 106,9 108,1
2016 104,0 103,9
2017 109,1 110,1
6 S OURCES
BANQUE MONDIALE — WWW.WORLDBANK.ORG
BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE — WWW.BNB.BE
CREDENDO GROUP — WWW.CREDENDOGROUP.COM
CIAWORLD FACTBOOK — WWW.CIA.GOV
DIRECTION GÉNÉRALE COMMERCE,COMMISSION EUROPÉENNE — HTTP://EC.EUROPA.EU/TRADE
EUROSTAT,COMMISSION EUROPÉENNE — HTTP://EC.EUROPA.EU/EUROSTAT
ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE — WWW.WTO.ORG
7 C ONTACTS
SERVICE STATISTIQUES
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Date de publication: Août 2018 Éditeur responsable: Fabienne L’Hoost Auteur: Cédric Cludts
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