• Aucun résultat trouvé

Zinal et ses environs = Zinal

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Zinal et ses environs = Zinal"

Copied!
40
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

m

" ' I Ss

/ - ' • : if: \ .\ ■

(3)
(4)

c h a r m a n t et p it to r e s q u e h a m e a u — le d e r n i e r du Val d ’A n n iv ie r s — est situé à 1680 m è tres d ’alti tude.

E n t o u r é de riches p ra iri es, de belles iorêts, il est do m iné p a r de g r a n d s glaciers et des pics n o m b r e u x , d o n t q u e l q u e s -u n s tr ès élevés.

P o u r se re n d r e à Z i n a l , on q u i t t e le t r a i n à S i e r r e (Valais), d ’où un e route agréable, t r a v e r s a n t u n pays e n c h a n t e u r e t re m pli d ’im pré vu, conduit à V is soye (1230 m.) S i on le désire, des v o it u r e s confortabl es p e u v e n t t r a n s p o r t e r les v o y a g e u rs en 3 ‘/ j h e u re s de S i e r r e à Vissoye. D a n s le fo rt de la saison, en juillet et aoû t, il es t p r u d e n t d ’a r r ê t e r à l’av ance les véhicules, que l’on tr o u v e à la g a re de S ie rre .

U n m a r c h e u r un peu a lerte m e t deux heure s et de mie p o u r aller de V isso ye à Zinal. Une jolie route à pié ton, t r a v e r s a n t des prairie s, des forêts, des petits villages o ri g in a l e m e n t g ro u p és , relie les deux localités. — Les per s o n n es fatiguées ou faibles feront bien de p r e n d r e un cheval.

Z i n a l est u ne st a ti o n alp estr e de p re m ie r ra ng. O n y re s p ire un a i r sain et p u r . Les to u r is t e s s ’y t r o u v e n t au cen tre des plus h au tes m o n t a g n e s, au pied des glaciers de M o m in g et de Zinal, à la bif urc at ion des vcties c o n d u i sa n t à Z e r m a t t p a r les cols de D u r a n d et T ri ft, et à Evolène p a r le col de T o r r e n t . Les a le n to u rs s o n t c h a r m a n t s . Les excur­ sions et les p r o m e n a d e s plus ou moins lon gue s ou plus ou moin s fati­ g a n t e s so n t légion.

Bibliographie.

M. U lrich : D er G e lt e n g ra t, das G érém en ce- und Bag neta l, dass E i n ­

fischtal und d e r W e i s s t o r p a s s . Alitt. d. n a t u rf. Gesellsch. Bd. 111. .Z u rich 18,3-55.

D esor: Les A n n iv ia r d s . Revue Suisse . N euchâtel 1855.

■E. J a v e l l e : H u it jours d a n s le val d ’A n n iv ie rs. Bibl. universelle et

' re vue Suisse , to m e X LIX , L a u s a n n e 1874. S o u v e n ir s d ’un alpiniste.

S ch iess-G e m u s e u s : Aus dem Einlisc ht al. J a h r b . S. A. C. Bd. XIII.

Bern 1878.

G. B e rn d l : D as Val .d’A n n iv ie rs. G o th a 1882. 55 S. E r g ä n z u n g s b a n d

N r. 68 zu P e t e r m a n n s Mitteilg.

A l f . Céri-sole : Le vieux Zinal et son p r e m ie r regist re . S e m a in e litté­

ra ire N" 449, p. 383 1T. Genève 1902.

/". O. W o l f : Die Tiiler von T u r t m a n n un d Einfisch. Euro p. W a n d e r - bilder. Nr. 108. 109, 110. Zürich. Orell Füssli.

Ie v e r le h n e r : Das Val d ’A nniv ie rs . Berne , 1904. A; F rà n c k é . ; T s c k u d i, Bœdeclcer, Jo a n n e. Guides po u r la Su isse .

S lu d e r-D iih i. l ' e b e r Eis und S ch nee . Vol. II. W m le n m a n ii, Alpine Jo u r n al.

(5)

Z IN A L

et ses environs

(6)

GENÈVE

Im prim erie F r o r e i s e n

1910

(7)

Z1NAL

et ses environs

La Société des Hôtels de Z inal est heureuse de reproduire, avec l'autorisation de l'auteur, Varticle suivant, paru en i

8

gy dans a l'Echo des Alpes », (organe du C. A . S.), et, écrit par un vieil habitué de l ’endroit.

De Sierre p our se rendre à Zinal il faut 6 à 7 heures de marche. En ay a n t soin de partir à 4 heures du matin, ce que je ne saurais trop recom m ander, on trouvera le trajet fort in téressant et varié. Si l’on va à pied il faut quitter Sierre de suite après l’église et en une d em i-heure on est à C hippis; le sentier zigzague alors pour g a g n e r la hau teu r, rejoint la g ra n d e route q u ’il coupe plusieurs fois, puis arrive au h a m e a u de Niouc. On emploie ju sq u ’ici à peu près le même temps, plu tô t moins, q u ’une voiture suiv ant la route, soit cinq à six q uarts d'h e u re .

(8)

Une d e m i-heure après Niouc, on est aux P o n tis : deux gran d es gorges qui coupent le flanc de la m onta gne et où la route est taillée dans le rocher à pic. De Vissoye (3 ' / s à 4 h. depuis Sierre) au travers d ’une série de h am eaux, le chemin est un peu m ono­ tone, mais il redevient ensuite plus varié. Trois q u a rts d 'h eu re au dessus d ’Ayer, nous passons près de la petite chapelle de S aint L a u re n t, puis débouchons dans un tranquille vallon p arsem é de no m breux chalets, ceux de Mottec d'o ù l’on voit, chose curieuse, l’extrême pointe du Cervin, puis ceux de P r a z lo n g ; encore 30 m. de montée et nous voici subitem ent à Zinal.

Nous avons alors le choix entre trois hôtels : des Diablons, du M t-D u ra n d , du Besso. — Un médecin est attaché aux hôtels. En outre, il y a un café-restaurant, un bazar où l’on trouve to ut ce dont on peut avoir besoin et enfin un cordonnier. — Poste, télé­ g ra p h e et téléphone.

Com m e guides nous n ’aurons aussi que l'e m barras du choix. Les A nniviards forment une jolie population, riche et in d é ­ p e n d a n t e 1. Ils m ènent une vie n om ade assez particulière.

P ossesseurs de p a ssablem ent de bétail et de vignobles à Sierre leur préoccupation sera donc à la fois la culture de leurs vignes, celle de leurs champs, et l'alimentation de leur bétail. P o u r ce dernier, au lieu de tran sp o rter leurs foins, il font voyager l’animal lu i-m êm e ; cela les oblige par contre à avoir des chalets un peu partout, et on calcule q u ’en m oyenne chaque famille possède une dizaine de chalets et « gran g eo n s. »

L e ur cham p d ’action peut se subdiviser en quatre sta tions dif­ férentes :

1° L a ville de Sierre et ses environs où la g ra n d e majorité de la population anniv iarde se trouve en mars et avril pour labourer et tailler la vigne, ainsi q u ’en autom ne pour les vendanges. P e n ­ d a n t ce temps les instituteurs tiennent aussi leur école à S i e r r e . — 20 Les villages (Vissoye, S t-L u c , Pensee, Mayoux, S a int-Jean, Quim et, Mission, Grimentz, Ayer, etc.), où la population réside

1 V o i r l’o u v ra g e du D r J e g g e r le h n e r. ( D a s Val d ’A n niv ie rs , B e r n e 1904).

(9)

princip alem ent de mai à mi-décembre, sa u f p e ndant deux semaines en été. C ’est naturellem ent a u to u r des villages que so nt les champs cultivés. — 3° Les Mayens, si nombreux que je préfère ne citer que ceux qui dépendent d ’Ayer et de Zinal. Ce sont ceux de B a r n a u j a 1 (i8 8ora), Mijon- n e tte s3, Mottec (1560™), P ra z lo n g {1570“ ), la B o u ï l - lette* (1669™), Zinal, B arm a (1684"1), P r a z b e y 4, l ’A ro- le c 6, S z a p e c 6 (1904™), etc. L a population s ’y trouve rassemblée deux fois par a n ; une fois en été, seule­ m ent p enda nt une qu in ­ zaine de jours, pour faire les foins, à un m om ent fixé

p a r le conseil de commune, ^ ancienne chapelle, Zinal. comme dans le canton de

V aud p our les v e ndanges; et une autre fois en hiver, de mi- décembre à fin [février, pour y « m a n g e r le foin, » comme ils

1 P o u r la co m p réh en sio n de cet article il est nécessaire d ’av o ir la c art e (atlas Siegfried ) sous les yeux. L a feuille 487 i n d iq u e “ B arn eu za ” , m ais les gen s d u p ay s p ro n o n c e n t “ B a r n a u j a . ’’ Les m a y e n s s o n t a u - de ss ous de l’Alpe.

3 M iso ne tte de la feuille 487.

3 U n peu en dessou s de Zinal, à la cote 1669, feuille 487.

* A u - d e s s u s de la chapelle de S t - L a u r e n t .

6 P e ti t alpag e s u r la rive d ro ite de la Navizence, moitié s u r la feuille 487 et moitié s u r 528.

6 E n dess ous de l’alpa ge So re bois, à la cote 1904, feuille 487. P r o ­ non ce r le Sz com me le T h anglais ; de mêm e p o u r Zirouc de la feuille 487, Côsz a de Maya, etc.

(10)

disent si gentim ent. A ce moment-là de l’année nous trouverons, p e rdue dans les neiges, toute un joyeuse population de 600 à 650 habitants. E n janvier 1897, q u an d nous fûmes à Zinal p o u r la

P o n t de Mottec.

course de section à Sorebois, il y avait 114 enfants à l’école! Quelles parties de luges et quelles mines

roses et joufflues! E t l’enseignement, combien patriarcal! P o u r en avoir une idée il suffit de savoir que l'école ne possède pas de m oyens d ’éclairage, ni d ’argent pour s ’en procurer, de sorte que le m atin, de vive nuit, l'instituteur parle à ses enfants d ans l ’obscu­ rité, ju s q u ’au m om ent où le jour se levant on peut se remettre à

(11)

lire ou à écrire! — 4° Les Alpes (montagnes, alpages), situées aux altitudes de 2000 à 26oom e t|o û la population ne va q u ’excep­ tionnellement pour visiter son bétail.

Ce dernier est to ut aussi nom ade que la populatio n. Il se trouve naturellem ent en août d ans les pâturages supérieurs, dont il descend aux inférieurs fin août, puis aux m ayens, et finalement aux villages, à mesure que l’herbe verte disparait d a n s les h a u ­ teurs. A la mi-décembre il remonte aux mayens, cette l î i s avec la population, qui vit alors de son lait; fin février tous redescendent

D a n s le village, Zinal.

(12)

aux villages, où le bétail reste ju s q u ’au printemps. A ce moment, et à mesure que l’herbe reverdit s u r les hauteurs, les troupeaux recommencent le ur m ouvem ent ascendant pour venir le terminer en août aux alp ages s upérieurs.

Telle est en trop peu de mots la vie de cette population anni- viarde à laquelle on s’affectionne rapidement.

A prem ière vue Zinal plaît généralem ent peu. Patience ! Il suffit de deux ou trois jours de beau temps, bien employés à monter s’entend, les avis deviennent u nanim es et chacun découvre de soi- m êm e le trait saillant de Zinal : très g ra n d e abonda nc e de points de vue charm ants, ainsi que de courses avec vues grandioses. Soit dit aussi que l’on commet une g ra n d e erreur en su p p o san t le mois d ’août être le plus favorable pour visiter Zinal. Au contraire, le com m encem ent et la fin de la saison sont bien plus propices. De fin mai au 15 juillet on voit se développer une adm irable flo­ raison ; c’est le m om ent où la gaîté ra yonne de parto ut. Tandis q u ’en autom ne on jouit des im pressions les plus artistiques, du fait des effets merveilleux de lumières et de colorations, propres à l’atm osphère de cette époque.

Promenades autour de Zinal.

Zinal est g ra n d ! Grand non seulement au figuré, mais aussi d ’une m anière absolue; il y a place ipour beaucoup d ’am oureux de la nature alpestre, si p u re ; assez de place p o u r que les tou­ ristes puissent se p rom ener de droite et de gauche, sans se gê n er réciproquement, sans perdre la sensation de la solitude si cal­ m an te et si douce, faisant contraste avec la foule des villes.

Sous ce r a p p o rt et sous bien d ’autres, Zinal a la p rép o n d é ­ rance s u r presque tous les centres alpins. La meilleure preuve en est q u ’on peut y faire six séjours et p o u rta n t ne pas encore tout connaître ; bien ente ndu six séjours employés consciencieusement à explorer la contrée.

(13)
(14)

A ce propos, q u ’il me soit permis ici d ’insister su r l’i m p o r ­ tance énorm e q u ’il y a, si l’on veut retirer de la m o n ta g n e toutes les multiples jouissances et tout le bien p h ysique et moral q u e l l e peut donner, à l’explorer dans tous les sens, à ne pas laisser la paresse nous retenir près de l'Hôtel, m ais aller partout. Vous ne vous figurez pas combien d ’imprévu et combien de beaux points de vue vous trouverez ainsi s u r votre chemin! L a nature est iné­ puisable.

Et il n ’est pas nécessaire d ’aller loin pour cela ; celui qui m alh eu reu sem en t ne peut pas se fatiguer et m onter h aut, trouvera aussi, en les cherchant, des souvenirs de quoi rentrer heureux chez lui. Seuls, les paresseux qui ne veulent pas m onter ne fût-ce que V4 d’heure, se p lain d ro n t: ce sera leur punition équitable.

Convaincue que c est en bien explorant le pays, q n ’on en reviendra satisfait, la Société des hôtels de Zinal a tout organisé chez elle dans le b u t de faciliter à tous leurs courses ou leurs pro ­ menades : elle distribue ce p ré sent guide à chacun qui le de­ m an d e ; elle dispose de trois hôtels de prix et de conforts diffé­ rents : elle a installé une c ha m bre noire p our les p h o tographes ; et comme plus vous partirez tôt le matin, plus vous en serez con­ te n t ensuite, elle a arra n g é un service spécial p erm ettant de pren d re le premier déjeuner aussitôt q u ’on le désire; bref! elle tient compte de tous les desid erata équitables que les touristes

peuvent avoir. t

P a r p rom e na de s j’entends les excursions d ’u n e dem i-journéé au plus. Elles sont très nom breuses, mais comme la plu p art peu­ vent être faites sans autres indications que celles des cartes (atlas Siegfried, feuilles 487 et 528), j’en dirai peu de chose. Une p ro ­ m e n a d e découverte p a r soi-m êm e a souvent , plus de charm e que celle’ imposée |p a r la routine. Je voudrais n ’en parler que juste assez p our en donne r l’envie, ou permettre d ’éviter quelque trajet ennuyeux.

L a vallée se dirigeant du S u d au N ord, nous p o urrons, pour ces prom enades, choisir selon nos goûts le côté au soleil ou celui à l’o m b re, Com m e intérêt ces deux flancs se valent du reste à peu

(15)

A l e n t o u r s des hôtels, Zinal.

près. Du versant occidental l’œil se porte de suite et plus volontiers s u r les h a u ts som m ets du R othhorn, du W e is s h o rn , du Besso, etc., tandis que du flanc oriental l’attrait réside plutôt dans les multi­ ples détails des premiers plans, couronnés il est vrai par les beaux

(16)

so m m ets de la Dent-Blanche, du G ran d -C o rn ier, du P ig n e de la Lée et de G arde Bordon.

B arnauja. Allons-y par P ra zlong, si vous voulez bien et pour cela reprenons le chemin p a r lequel nous sommes arrivés à Zinal ; nous atteig nons après quelq ues minutes le petit h a m e au de la Bouïllette (1669 m.), si joli le matin au soleil levant ou le soir à la tombée du jo u r; voici P raz long, puis le pont que nous laissons cette fois à notre ga uc he pour continuer à suivre la rive droite du torrent ju sq u ’au site pitto resque du pont de Mottec. Là, nous trouvons un sentier partiellement m a rq u é s u r la carte, qui va p asser un peu a u-dessus de Mijonettes et monte à droite dans la forêt. Après une petite heu re d ’ascension nous arrivons dans les p â tura ge s fleuris de B arna uja, que nous continuons à rem onter p e n d a n t une forte dem i-heure, ju sq u ’à un bon sentier à peu près horizontal, qui à droite nous amène en quelques m in ute s aux chalets supérieurs (2266 m.). P o in t de vue très beau dans sa sim ­ plicité : au prem ier plan une pelouse avec une croix, puis les cha­ lets se profilant sur le fond de la vallée et les h au ts som m ets de la chaîne du G ran d -C o rn ier. — C ’est ici q u ’on passe qu an d de Zinal on veut aller à l’Hôtel du W e issh o rn , situé au -d essu s de Vissoye, et dans ce cas on prend le sentier p ar lequel nous allons re n tre r à Zinal. Cin q“minutes au S u d - E s t des chalets que nous aba n d o n n o n s, nous trouvons un pont sur le ruisseau ; le sentier, m a rq u é su r la carte, nous conduit, au travers d ’un vrai tapis de fleurs à peu près horizontale m ent ju sq u ’à l'alpe de Lirec, d ’où en moins de trois q uarts d ’heure nous descendons droit à l'hôtel, enchantés de notre tournée. L a vue q u'o n a du sentier entre B a r n a u ja et Lirec est merveilleuse l’après-m idi.

A lpages de Lirec. Nous reprenons le chemin précédent, que l ’on m a n q u e facilement à la montée, quelques minutes au-dessus des hôtels, à la bifurcation où il tire horiz onta lem ent à gauche et traverse le prem ie r ruisseau ; cinq m in ute s encore et nous en tra ­ versons un second, celui qui descend de Lirec. Ce sentier n ’est pas m a rq u é su r la feuille 528 de l'A. S ., mais bien s u r la feuille 487 ! De là nous zigzaguons au travers d ’une ravissante forêt de m é­ lèzes, la forêt lumin euse où pénètre assez de soleil p our d orer les

(17)

troncs des arbres. M om ent trop court m a lhe ureusem e nt ; nous arrivons au p âtu rag e et en une heure depuis l’hôtel nous sommes de nouveau à l’entrée du sentier de B arnauja. Nous continuons cette fois à monter, en obliquant plus h a u t sur la droite et, cueillant une fleur de ci, une fleur de là, sans cela la montée nous paraîtrait un peu longue, nous arrivons en deux heures et demie dans les combes supérieures de l’alpe de Lirec, où nous som m es largem ent récompensés de notre peine. De nouveau une vue très simple,

L'a lp e de L ir ec et le fond de la vallée de Zinal.

mais très belle. Petite course à ne faire cependant que par le beau temps, car la vue en est le b u t principal. D’ici nous pouvons à volonté rentrer p a r l’Arolec ou p a r Tracuit. Dans ce dernier cas nous descendons au S u d en obliquant de manière à nous ra p p ro ­ cher peu à peu de la limite supérieure des forêts et nous rejoignons ainsi un sentier qui longe la m o n ta g n e ; ce sentier, après avoir traversé plusieurs ravines, nous conduira en une heure jusqu'a u chemin à mulet qui de C om poszana (2582 m.) descend à Tracuit (2060m.). De là, en 35 minutes, nous rentrons facilement à Zinal.

(18)

Si de Li ree nous préférons ren trer p a r l’Arolec, nous descen­ drons p ar où nous sommes montés, ju s q u ’au chalet inférieur, où no us trouverons un sentier traversant le ruisseau et se dirig eant au S u d 1. Il nous am ène en quelq ues minutes dans la plus ravis­ sante forêt que je connaisse.

Représentez-vous une pente rapide parsem é e de gros blocs épars m én a g e a n t des recoins plus ou moin s g ra n d s, les uns ta­ pissés de gazons, les autres de fleurs diverses comme le g é ran iu m de S a a s ou l’églantier sans épine, d ’autres de mousses et d'épais buissons de r h o d o d e n d ro n s ; au milieu de tout cela des mélèzes au feuillage délicat, aux troncs tantôt élancés, tantôt tourmentés, et des aroles d ’un vert som bre , largem ent espacés, afin de laisser le regard e rrer s u r les hauts sommets neigeux qui se profilent entre les arbres su r le ciel bleu. Vous comprendrez que l’on re­ tourne souvent à ce site délicieux, dont l’aspect, au commence­ m ent de juillet, au m om ent de la floraison des rhod o d en d ro n s est unique, à cet e ndroit fait pour les heures où l’on aime à se sentir seul ; on est prés de l’hôtel et p o urtant loin de la foule. A errer au h a s a rd , en haut, en bas, au milieu de fleurs, à contempler la vue au travers des arbres, à se choisir un nid p our lire un m om ent dans le silence de la m ontagne, les h eures passent comme en un rêve et le souvenir de ces m om ents se grave à tout jamais dans la mémoire.

P o u r re ntre r à Zinal, nous n ’avons q u ’à continuer le sentier qui nous a conduit ici et en trois minutes nous arrivons aux chalets supérieurs d ’Arolec, situés au som m et de ce petit pâturage où pullulent les orchis-vanille. La carte ne donne pas de nom à cet alpage, mais elle l'indique cependant, ainsi que les chalets, entre l'alpe de Lirec et celle de Cottier, une moitié s u r la feuille 487 et l’autre su r la feuille 528 2.

1 O n p eu t au s s i p é n é t re r d a n s la forêt p a r le h a u t , m ais il n ’y a pas de s e n t ie r bien tracé.

* C ett e te r m i n a i s o n en “ ec ” se re t ro u v e fr é q u e m m e n t d a n s la vallée et d ’ap rès ce q u e m ’a d i t M. J oachim P e te r , i n s t i t u t e u r et p r é s i d e n t de la c om m une, elle me semble avo ir u ne analogie avec le “ u i g ” al le m and ( “ so nnig, ” q u i e s t au soleil, etc., etc.), ainsi d a n s les nom s Arolec,

(19)

D’ici nous voyons les hôtels au-dessous de nous et après quel­ ques tâ tonnem ents nous trouvons s u r la g a u c h e u n petit sentier qui nous fait rentrer directement chez nous.

Alpes de Cottier et de Tracuit : A trois minutes plus h a u t que l’hôtel commence une jolie petite forêt de mélèzes où l’on va so u­ vent se reposer ou lire u n moment. Im m édia te m ent au dessus un ch a rm a n t plateau avec quelq ues chalets : c’est Prazlonzet. P lu s h a u t le p âtu rag e m onte en pente régulière; si nous faisons comme lui nous arrivons en une forte heure aux chalets supérieurs de Cottier. Inutile de vous dire que belle est la vue, c’est évidemment la m êm e des diverses alpages de ce flanc de la vallée; il n ’y a que les premiers plans qui changent. Nous pouvons d ’ici comme de Lirec, rejoindre Tracuit et cela ou bien en continuant à m onter ju s q u ’au sentier venant du h a u t de Lirec, ou bien d ’une manière un peu moins facile, mais plus jolie, en traversant 20 mètres au dessus du chalet la g ra n d e ravine que l’on a à sa droite; il n ’y a, à cet endroit, d ’a bord que quelques traces de pas qui se tr a n s­ forment en un petit sentier dès q u ’on a passé s u r la rive gauche du ruisseau. Ce petit sentier circule entre les blocs m o u ssu s et les aroles et nous fait rem onter peu à peu ju s q u ’à la trace qui vient de Lirec, laquelle nous amène bientôt à Tracuit, puis à Zinal.

Forêt dn P etit Tracuit ( C hingouriri). E n tre l’alpe de Cottier et celle de T racu it se trouve, coupée p a r le Péteret, une forêt dans le gen re de celle de l'Arolec. Moins riche en fraîches « cachettes » dans les rh o d o d e n d ro n s et la mousse, elle l’est p a r contre plus encore en échappées de vues où les aroles et les mélèzes sem ble nt avoir été plantés expressément dans le b u t d ’encadrer un tableau. Je ne saurais donc trop la recom m ande r comme lieu de flânerie, où l’on ne peut faire au trem en t que de s ’arrêter à chaque instant p o u r adm irer de nouveau le paysage changeant.

L a m anière la plus agréable d ’y parvenir, consiste à prendre le sentier qui remonte derrière l’hôtel D urand, tire à droite au pre­ mier chalet, traverse un ruisseau, puis franchit cinq minutes plus loin la ravine de P étere t ; on remonte alors dans les mélèzes qui bo rd e n t la rive gauche de celui-ci, p o u r obliquer finalement à

(20)

droite de m anière à atteindre le h a u t des gazons à l’endroit où se trouve s u r la carte le (( e » du mot « de » (Zinal). Depuis là le sen ­ tier est relativement bien m a rq u é (i ‘/s h.)

(21)

Côsza de Maya, Roc de la Vache et Composzana. P o u r cette petite course, partons très tôt le matin, sinon prenons des vivres avec nous p o u r ne rentrer qu& le soir. Nous rem ontons cette fois le village de Zinal et restons c onstam m ent s u r la rive droite de la Navizence; le sentie r n ’est pas indiq ué s u r la carte. En trois quarts d ’he u re nous som m es [au fond de la vallée, non loin de l’entrée de la gorge p a r où débouche la Navizence. L à le sentier commence à m onter et va passe r successivement auprès de trois chalets m a r ­ qués s u r la carte, vis-à-vis de la cote 1752 indiquée s u r l’autre rive de la vallée. De cet endroit, appelé Côsza de M aya et d ’où la vue est très jolie, p a rt à droite une trace de sentier à peine visible et qui, en zigzag, franchit la paroi de rochers coupée de vires gazon- nées, où fleurissent les g ra n d e s ancolies. Ce passage, appelé le « pas du chasseur, » difficile à trouver, scabreux m êm e en certains endroits, conduit directement à l’alpe d ’Arpitettaz. A u jo u rd ’h u i nous ne le prenons pas, nous le laissons à droite et rem onto ns le sentier assez mal tracé qui gravit en lacets les pentes rapides de gazon et nous mène dans la direction du Roc de la Vache. B ea u­ coup de lys blancs. N ous arrivons ainsi en 45 minutes s u r les pâturages supérieurs de l’alpe d ’Arpitettaz d ’où nous voyons tout près devant nous le grandiose cirque du glacier de M om ing \ dominé p a r le R o th h o rn et p a r le Besso. Encore une fois 45 m i­ nutes "et nous som m es s u r le Roc de la Vache (2587 m.). Vu de Zinal il paraît être un assez joli sommet, mais nous nous aperce­ vons m ain ten an t que ce n ’est en réalité que le bo u t d ’une arête descendant de la pointe d ’Arpitettaz, arête coupée b ru sq u e m e n t p a r un à-pic de rocher d o m in a n t Zinal. Si, après avoir longue­ ment contemplé la vue des som m ets du fond de la vallée, nous lui tournons le dos, nous avons devant nous les Diablons et précisé­ ment l'arête p a r laquelle on y monte généralem ent. A nos pieds un pâturage, celui de Composzana, où nous pourrons trouver de l’excellent lait. P lu s à gauche et plus bas nous voyons le large sentier p ar où nous regagnerons l’hôtel ; il est indiqué s u r la carte, quoique un peu fautivement dans la partie qui touche Zinal,

1 Au centre de ce glacier la carte indique un cote de 3822 : c’est 3322 qii’il faut lire.

(22)

et en une heure et demie sans nous pres­ ser, nous serons ainsi chez nous.

Si l’on préférait renverser le sens de cette petite course, il serait peu facile de trouver le point où il faut quitter l’alpage supérieur d ’Arpitettaz pour aesc enare s u r v o s z a a e wiaya. a i on ne le trouvait pas, il faudrait alors poursuiv re ju sque près du bas de l’alpe, d ’où un sentier long et ennuyeux nous conduirait, en traversant la m o­ raine term inale du glacier D urand, jusque s u r le chemin de la cabane Mountet.

Alpe de la Lée. P o u r être de retour à midi parto ns de très bonne heure, à 5 heures au plus tard. Le sentier que nous pre n ­ drons est, ju s q u ’au fond de la vallée, fort bien m a rq u é s u r la carte et su r le terrain. Arrivé à l’altitude de 1880 mètres environ, un peu au-dessus d ’un chalet blanc 1 qui est la fromagerie de l’alpe de la Lée, il se bifurque (1 h. 15 m. depuis l'hôtel). L a trace d ’en bas s ’en va à la cabane de Mountet, celle d ’en h a u t est la nôtre aujo ur­ d ’hui. Après 30 m. de montée, nouvelle bifurcation ; le sentier de g auche se dirige vers le chalet coté 2188, tandis que nous, qui dési­ rons trouver non seulem ent le point de vue le plus favorable, mais aussi du lait p our nous réconforter (ce serait pécher que de négli­ g e r un seul des si nom breux plaisirs de la m o n t a g n e !) nous pre­ nons à droite et débouchons 15 m. plus tard s u r l’alpe fleurie. Encore 30 m. et après avoir croisé le mulet qui descend les fro­ mages, accompagné du pâtre portant pendue à son épaule la clef m onum entale de la fromagerie, nous arrivons aux chalets s u ­ périeurs.

Si l’on tient plus à la vue q u ’à la présence du bétail et des

A Zinal.

(23)

vachers, on peut en d ébouc ha nt au bas de l’alpe tirer plus à droite, de matière à arriver s u r l’arête qui enferme le pâturage au N o rd ; nous dom in erons ainsi directement le vallon de Zinal et aurons s u r le cirque du glacier de M om ing une vue encore plus belle que des chalets, ce qui n ’est pas peu dire. Dans ces conditions une heure s ’écoule trop rapidem ent et cependant à 10 heures il nous faut so nger au retour si nous voulons re ntrer p o u r midi sans nous presser.

Alpes de S in g lin e et de Sorebois. P lu sieu rs sentiers peuvent nous y mener. Le plus au S u d est m a rq u é très exactement s u r la carte ; il quitte, im m édiatem ent après le pont, le chemin qui de Zinal va à B arm a, passe au chalet coté 1994 m .. puis vient dé b o u ­ cher s u r le p â tu ra g e supérieur à l’altitude de 2130 m. (1 h. Vs m.). Du chalet 1994 part à droite, à peu près horizontalement, u n très joli petit sentier, qui circule s u r le flanc de la m ontagne au milieu des rhododendrons, puis vient aboutir, après trois q u a rts d ’heure, à l’extrémité inférieure sud du p âtu rag e Sorebois, non loin du chalet coté 2149 m. s u r la feuille 487 de VA. S.

Ceux que n'effrayent pas les montées raides et quelques p a s­ sages peu faciles, peuvent rejoindre directement ce sentier entre Singline et Sorebois : il suffit de m o n ter tout droit vis-à-vis de l’hôtel en passant au g ra n d rocher généralem ent désigné à Zinal sous le nom prétentieux de Belvédère. C ’est ce trajet que q uelques messieurs anglais avaient choisi en 1895 p o u r instituer un con­ cours de vitesse entre les guides présents à l’hôtel ; ces derniers devaient m onter jusque s u r le p âtu rag e de Singline à l’altitude de 2 130 mètres et redescendre dans le moins de temps possible. Celui qui a obtenu le premier prix a effectué la montée de ces 460 m. de h a u te u r verticale en 27 minutes et la descente en 16 minutes ! Jeu bien dangereux.

Le sentier qui de Zinal va au p âtu rag e de Sorebois traverse la Navizence au pont de B arm etta au dessous de l’hôtel, puis tire à droite. Après quelques minutes première bifurcation : pren d re à gauche ; puis une seconde, prendre encore à gauche. F inalem ent troisième bifurcation, cette fois-ci les deux traces peuvent nous servir. Les am ateurs de sentiers quelq ue peu raides, ainsi que

(24)

ceux qui ont l'intention d ’aller ensuite du côté de Singline, p r e n ­ dront encore une fois à gauche et arriv eront au chalet coté 2 149m. (feuille 487 de l’A. S.). (1 h.) P a r contre ceux qui vont à la Corne de Sorebois, p re n d ro n t à droite et parviendront en quelq ues mi­ nutes à un joli g roupe de chalets, habités en hiver, appelé Szapec (1904m.), 7* h. d ’où l’on peut à volonté, par un petit sentier rapide, g a g n e r directement l'alpage Sorebois, ou bien aussi continuer en oblique et rejoindre le chemin qui de S a in t-L a u re n t permet au bétail d ’arriver au pâtu rage.

Grimentz. P r o m e n a d e où les jolis points de vue abondent ; à conseiller surtout par le beau temps, car c’est le soleil qui donne

leur valeur à ces sites pit­ toresques. Nous parto ns comme pour ab an d o n n e r notre cher Zinal et à mi- chemin entre la chapelle de S ain t-L au ren t et le P o n t du Bois, nous trouvons à gauche un sentier horizon­ tal qui en cinq q uarts d ’heure nous am ènera à Grimentz (2 h. 15 m. de­ puis Zinal). Il circule ta n ­ tôt dans la forêt, tantôt à la lisière de celle-ci, le long d ’un bisse gazouil­ lant. A mi-distance entre S a in t-L a u re n t et Grimentz, une bifurcation où l’on doit p rendre à gauche.

Grimentz avec ses hauts chalets ornés de cu­ rieuses inscriptions, vaut la peine d ’être examiné avec soin ; nous pouvons, si nous le voulons, déjeuner

(25)

à l’hôtel des Becs Bosson et ne rentrer que le soir de m anière à n'avoir pas à rem onter de P ra z lo n g à Zinal au soleil.

C O U R SE S.

Pointe de la Forcletta (3o8om) et Roc de Budri (3076™) : De

B arnauja continuer le sentier p our l'hôtel Weisshorn ju s q u ’aux chalets 2340™; m onter à P la n T o rre n t 25 i8 m, puis par des gazons et pentes d ’éboulis arriver au col entre les deux sommets. De là. p a r les arêtes, on atteint peu facilement la Poin te de la Forcletta, ou facilement le Roc de B udri. Vue forte belle et intéressante. F le urs nombreuses. 6 heures. L itté ratu re : Echo des Alpes 1899, page 109.

Frilihorn (3101”) : De Bain auja m onter par le vallon à l’Est.

Gazons, rocailles, facile. 5 heures.

Diablons : T rois som m ets formant chaîne : som m et S ud, dit

« Diablons des dames », 35401”, est facile à atteindre de Compos- zana par l’arête O u est; attaquer celle-ci par la gauche. 5 heures. S o m m et principal, (central 3605” s u r la feuille 487 de l’A. S., ou 3612™ sur la feuille 528). Facile à atteindre, p o u r qui n ’a pas le vertige, depuis le som m et S ud, p a r l’arête. ‘/s heure depuis ce dernier. — S om m et Nord (3 5g6m) ; peut être atteint sans grandes difficultés, soit en escaladant l’arête N ord depuis Lirec, 5-6 heures, soit par l’arête O uest en venant de Tracuit, soit difficilement par l ’arête S u d en venant du som m et principal ( 1-2 heures depuis ce dernier). L a traversée des trois pointes, course fort intéressante, s ’effectue le mieux en m o n tan t au som m et Nord et descendant du som m et Sud. — Vue particulièrement belle, p an o ra m a à triple effet (grands sommets glaciaires à proximité, vallées verdoyantes, vastes horizons lointains). L ittérature : A n n u a ired u C . A . F . 1893, p. 15 ; S tu d e r 1 II, p. 538 ; Echo i8 g ç , p. 111.

1 Soit l’ouvrage Ueber Eis und Schnee von G. Studer umgearbeitet von A. Wæber und A. Dübi.

(26)

Crête de Millon (3698m) et Bieshorn (4161m). Du col de T r a -

cuit, au pied S u d des Diablons, ces deux som m ets se laissent très facilement atteindre qu a n d la neige est bonne. La vue du Bieshorn est exceptionnellement belle. A Zinal, où l’élément anglais a long­ temps dominé, ce sommet est aussi désigné sous le nom de P ointe B u r n a b y . Litt. A nnuaire C. A . F . 1893. p. 10. (7-8 h.)

P o in t e d ’A rp it e tt a z , v ue d u h a u t de C om posza na.

Pointe d'Arpitettaz (31401”). a) P a r l’alpe d ’Arpitettaz, puis

la combe de gros éboulis, située à l’O uest entre les deux arêtes se term inant aux points cotés 2818 et 3004 \

Facile, mais monotone. 4 heures.

b) De Com poszana g a g n e r le névé situé au N ord-E st du som ­ met, puis obliquer à droite et atteindre l’arête Nord q u ’on escalade ju sq u ’au sommet. Grimpée intéressante, belle vue limitée. 5 h e u ­ res. Litt. A n n . C. A . F. 1893, p. 12; Echo 1899, P- 113.

(27)

W eisshorn (4512™) : a) Bivouac au col de Tra cuit, puis, p a r l’arête N ord, au sommet. Très difficile. Litt. Biehly J a h r b u c h S. A. C. XXXIV, p. 78. — b) Bivouac au Leisse; escalade diffi­ cile de l’arête O uest aboutissant au poin t 4334", puis, p ar l’arête N ord, au sommet. 800 mètres de cordes placées par les guid es de Zinal. T rè s fatigant à la montée.

Cabane du Mountet (2888m) : Le passage le plus favorable

n ’est pas si facile à trouver q u ’on le croit générale m ent. Le sentier à m ulet bifurque de celui de La L ée à Vichesso et vient plus h a u t ab o u tir à la m oraine latérale du glacier D urand. R em onter celui-ci ju sq u ’à l’altitude de 2640“ , puis au travers de gros blocs, p a r un sentier très rapide, arriver à la cabane. 4-5 h eure s. On a, avec raison, b eaucoup vanté la vue de M ountet ; c’est donc u n b u t

La cabane de M ou nt et.

de course à recom m ander très vivement, mais en. spécifiant bien que les cabanes du S . A . C. n'ont pas été créées pour cela, mais seulement afin de faciliter les g randes ascensions, en vue desquelles

(28)

il est nécessaire de dorm ir le plus h au t et le moins mal possible. Donc partir de Zinal p our cette course le matin à 5 heures au plus tard, afin d ’arriver là-haut avant la grosse chaleur et de pouvoir s ’y reposer longtemps. R ep artir à 2 V* h eures et rentrer à l'hôtel p our souper et y bien dorm ir! S a u f exceptions, les cabanes appar­ tiennent pour la tmit aux seuls ascensionnistes. Litt. A n n . C. A. F.

(29)

Le Besso (3675m) : a) De la cabane, p ar la moraine, m onter

au petit col de la Forclaz, descendre s u r le glacier du Besso 1, le traverser p our atteindre le pied de la paroi de rochers au Sud-O ue st du sommet. Escalader la cheminée (difficile s'il y a du verglas), puis en tenant la gauche, atteindre un large couloir p a r lequel on arrive s u r l’arête S u d ; la suivre ju s q u ’au sommet principal. On peut de celui-ci atteindre aussi le som m et Nord. Intéressante esca­ lade de rochers, sans réelles difficultés p o u r un g rim p eu r exercé. Vue exceptionnellement belle. 3 ‘/a à 4 '/i h eures depuis le Mountet. — b) L ’ascension du Besso s ’effectue égalem ent très bien en p ar­ tant de Zinal; au-dessus du Grepon prendre à gauche pour m o n ­ ter directement au glacier du Besso. 6 heures. — c) De Zinal, par le bas de l ’arête Nord, le glacier de Moming, puis la face Est. P a s ­ sage difficile à trouver et n ’offrant pas davantages directs. 7 h e u ­ res. Litt. Studer, p. 5422; A n n . C . A . F . 1893, p. 18: J a h r b u c h S. A. C., XXVI, p. 193-196; Echo 1898, p. 116.

Blanc de Moming (3682 m) : Attein dre l’arête E st et p a r celle-c

le sommet. Facile, peu intéressant. 3 heures de la cabane. O n doit pouvoir l’atteindre aussi depuis le col de la Forclaz.

Rothhorn (4223 m) : Du Mountet passer sous le Blanc, attein­

dre l’Epaule (4065m), puis, p a r l’arête Nord, le sommet. T rès belle escalade, très difficile qu an d il y a du verglas et de la neige fraî­ che. 5-7 heures de la cabane. Litt, Echo 1873, p. 218 ; 1887, p. 37 ;

1896, p. 177 ; S tuder, p. 256.

Triftjoch (3540m) et Trifthorn (3737m) ; Du Mountet traverser

le glacier pour atteindre le couloir sous le col ; escalader les ro ­ chers de l’éperon à gauche et revenir en h au t à droite su r le col. 2-3 heures de la cabane. De ce dernier, p a r la face et l'arête S ud, grim per au sommet. 2 heures depuis le col. Difficile, intéressant, belle vue. Litt. J a h r b u c h S. A. C., XXVI, p. 186 ; Studer, p. 495.

1 D o n t la fo rm e et les dim en sio n s so nt fausses s u r la carte.

1 Lais se à d é s i re r d a n s ses in dica tio ns to p o g r a p h iq u e s ; en o utr e, G eorges P e te r, c h a s s e u r de Zinal, a a t t e i n t les deux s o m m ets déjà ve rs 1852; la p re m ière asc en sion to u r is t iq u e est donc celle de W e i l e n m a n n .

(30)

Obergabelhorn (4073 m) : Du pied (à droite) de l’arête regar­ d a n t le Mountet, rem onter celle-ci ju s q u ’au som m et (pente 86 %)• Difficile, intéressant, très belle vue. 6-8 heures de la cabane. Litt. S tuder, p. 332.

Col (3474” ) et M o nt-D ura nd (3744™), Pointe de Z in a l(3 8 o 6 m) : Depuis la cabane, p a r une g rande courbe à gauche, atteindre le pied Est du Roc N o i r 1 ; le suivre à droite, puis, une fois s u r le plateau (3300m) obliquer à gauche contre le col. R im aye souvent difficile à franchir, suivie d ’une pente de glace très raide à tailler p o u r arriver au col. 3 1/a heures de la cabane. Vue saisissante s u r le Cervin et la Dent Blanche. — Du col on atteint facilement le M ont-D urand (1 h.) ou plus difficilement la Poin te de Zinal (2 h.). Litt. A n n . C. A . F. 1893, p. 24 et 27 ; Studer, p. 453 et 481 ; Echo

1872, p. 237; 1899, p. 123.

La D ent-B lanche et le Roc Noir, vus de la cabane d u M o u n t e t 1 D'ici on escalade facilement, en 1 heure, ce so m m et, d o n t la vue ne v a u t pas celle q u ’on a de la cabane même.

(31)

EEì

Le P ig n e de la Lee.

Grand Cornier (3969°);

a) De la cabane, passer au pied N ord du Roc Noir, pointer contre l’arête Nord- Est de la DentBlanche, ascender le glacier à droite de celle-ci, jus­

que sur le pla­ teau (3300™), q u ’on traverse à droite, afin d ’escalader les rochers et atteindre l'épaule de l’arête E st du Grand Cornie r; suivre celle-ci au sommet. Peu facile, très intéressant. 5-7 heures de la cabane. — b) De Zinal, passer le col du Pig ne, rem onter le glacier de Moiry et suivre l’arête N ord ju sq u ’au sommet. Difficile, intéressant. 7-9 heures. Litt. Studer, p. 369; Echo 1891, p. 278; 1899, p. 151.

(32)

Pigne de la Lée (3404™) : a) De Zinal, m onter à l’alpe de la

Lée, puis par des pentes d ’éboulis et de neige, atteindre le col du P i g n e 1. P a r l’arête au sommet. Assez facile, monotone, vue inté­ ressante mais limitée. 6 heures. — b) De Zinal suivre le sentier du M ounte t jusqu'a u sud du chalet (2188 m) de l'alpe de L a Lée, obli­ q u e r à droite jusque s u r le plateau de l’alpe, puis à gauche p our a tte in d re l’épaule de l’arête Est du P ig n e ; escalader cette arête j u s q u ’au sommet. Grim pée intéressante et amusante. 6 heures. Litt. A n n . C. A . F. 1893, p. 6; Echo 1899, p. 125.

A l’Aroiec.

(33)

D e n t Blanche. G r a n d Cornier. P ig n e de la Lee. C erv in. Col D u r a n d . O b e r - G a b e lh o r n W elle n k u p p e. T r i f th o r n . Besso. R o th h o r n . Col d u Morning. S c h a l lih o r n . W e i s s h o r n . A rp it e tt a .

(34)

Aiguilles de La Lée (3165 et 3176“ ) : Arête dentelée comprise

entre le col du P ig n e et le col de la Lée (3095 m). P a r t i r préféra- blem ent de ce dernier col et suivre l’arête en entier ju s q u ’à un petit glacier non loin du col du P ig n e, d ’où l’on atteint facilement de nouveau l’alpe de La Lée. Grim pée de rochers a m u san te et assez difficile. 9-10 heures p our le tour complet depuis Zinal.

Garde-Bordon (3280 et 3316m) : a) De Zinal, p ar les pâtu rages

de Sorebois et de Singline, atteindre le col au sud du point 2888™ (col de Bordon) s u r l’arête Nord ; suivre cette arête, sa u f un con­ tour à droite à m i-h a u te u r , ju sq u ’au sommet 3316” . De celui-ci on peut facilement atteindre le second (3280™). Grimpée facile, assez intéressante, vue fort belle. 5 heures. — b) De l’alpe de L a Lée, p a r des pentes d’éboulis schisteux on arrive très facilement au som m et 328om. Trajet très m onotone, convenant bien plutôt pour la descente. Litt. Echo 1899, p. 129.

Corne de Sorebois (2923m) : P ro m e n a d e p ar un sentier à

mulet, au travers des pâturages très fleuris. Vue intéressante 3 V2 à 4 heures.

C. de la H AR P E

cTaTs.

S e c tio n s G e n e v o ise e t B â lo ise .

Autres excursions à faire depuis Zinal,

mais non décrites dans ce guide.

La Bella Tola (3028 m.), par le sentier de l’hôtel du W e is s -

horn (7 h.)

Gruben (Meiden), vallée de T o u rtem ag n e , p a r le col de la

Forcletta (7 h.)

L e T o u n o t (3022 m.), p ar le sentier de l ’hôtel du W e is s - horn (7 h.)

A u L e is s e s (pied du W eissh o rn ) 3 à 4 h. P a r l’Arpitetta.

(35)

Le Mominghorn (3867 m.), de même.

La Pointe du Mountet (3878 m.), depuis la cabane du M oun-

tet (4 à 5 heures).

Zermatt, par le col du Trift ou celui du M ont D urand (10 à

12 h. depuis Zinal).

La W ellen Kuppe (3910 m. depuis le M ountet 5 à 6 h.

La Dent Blanche (4364 m.) ou le col de la Dent Blanche

(3544 m.), depuis le Mountet.

Les Bouquetins (3484 m ) ou la Pointe de Bricolla (3663 m.),

par le col du P ig n e (6 à 7 h.)

Ferpècle, par les cols de la Lée (3095 m.) et de B réonna (9 h.)

Evolénaz, p ar le col de Sorebois ou Grimentz et le col de S orrent (10 h.)

(36)

T A B L E D E S M A T I È R E S

Promenades autour de Zinal

Pages

Bouillette, P r a z l o n g , Mottec, Mijonettes, B a r n a u j a . . . 12

Lirec, A r o l e c ... 12

C o tt ie r, P r a z l o n z e t ... 15

P e t i t T r a c u i t (C h ingouriv i) . . . ... 15

Côsza de Maya, Roc de la V ac he , C o m p o s z a n a ... 17

Alpe de La L é e ... 18 Alpe de S in g l in e ( P l â n n a - j a u x ) ... 19 Alpe de S o r e b o i s ... 19 Courses Roc de B u d ri, F r i l i h o r n ... 21 D i a b l o n s ... 21 B ie s h o r n , C rê te de M illo n... 22 P oin te d ’A r p i l e t t a z ... 22 W e i s s h o r n ... 23 C abane d u M o u n t e t ... 23 B e s s o ... 25 Le Blanc, R o t h h o r n ... 25 T r i fth o r n , Triftjoch ... 25 O b e r G a b e l h o r n ... 26

M ont et col D u r a n d , Poin te de Z i n a l ... 26

G r a n d C o r n ie r (col D e n t B l a n c h e ) ... 27 P ig n e de La L é e ... 28 Aiguilles de La L é e ... 30 G arde B o r d o n ... 30 C o rn e de S o r e b o i s ... 30 D i v e r s e s ... 30-31

(37)

ZINAL, Valais, Suisse

et ses Hôtels.

‘Tnrïr-iih .iai üU iJiiil l u i o r n i k

5

uv\ ■ •■ -S -S q i» ! I**®?!""?

HAtels : Besso D ia blons Mont D u r a n d

L ’H ô t e l d es D iab lons, de récente constru ctio n, contie nt 90 c h a m ­

bres, salle à m a n g e r, salle de le cture et de m u s iq u e , billard , fu m oir , g r a n d e vé ra n d a , te rr ass es, bains, avec installa tio n m ode rn e. En un m ot, to ut le confort d ’u n hôtel de p re m ie r r a n g . Prix de pension de 7 à 15 francs.

H ô t e l Durand, 80 c h am b res. Maison fondée par Mme Vve Epiney,

et c o m p ta n t une vieille et fidèle clientèle. Cet hôtel est s u r t o u t tr ès fré­ q u e n t é p a r les al pin is te s. P r i x de pensio n de 7 à 10 francs.

H ô t e l du B e s s o . Petite ma ison de 30 lits. D an s une excellente

position. Pri x de pensio n de 6 à g francs.

T o u s ces hôtels so n t p o u rv u s d ’une excellente eau de source. L a w n T e n n is , C u lt es catholiq ue, évang élique et ang lic an .

G uides et che vaux à volonté. P oste deux fois p a r jour : télé gra phe, téléphone.

Médecin a t ta c h é aux étab liss em ents.

Société A n onym e des H ôte ls de Zinal

D irecteu r des Hôtels, M. C. O G G I E R .

(38)

F rm efêrt S/ERR^ Illhorn S u s s i Hon 2 7 1 k û Chandoh'n Vercorin P a in s e c !n ( M e i d e n ) Cel d'Âujsl \Hitil Wtiishir» I M jssjoh.. Grimen z< 1570 Sî Nicolas Secs Besson Corm de

Sorebois °r»z)ong \ J)iablons

a 3 6 0 5 *;> jlN A l ^ \ (e< u _>• C tu ro n ju \ H audères 'Sttffilolp '"fat-Cervin ■<■'./ ( M a t t e r h o r n ^ A , W 2 lérens \

(39)
(40)

,

Références

Documents relatifs

Les variables X i sont indépendantes et toutes de mêmes lois ; de plus leur loi commune (la loi exponentielle de paramètre λ ) admet une espérance et

(voir notre note No 46 ci-dessus). 65 « Que personne de ceux qui font paître de jour dans la communauté ne doit conduire de nuit ni le soir ses animaux hors de la dite communauté,

Quand, de la plaine de Barmaz, on regarde vers l'est, la pente entre le torrent du Barmé et les mayens de Coutha de Maya paraît inaborda- ble pour les hommes ; elle est très

Dans la combe du Bou, au sud-est de Pralonzette, une source importante a été captée et alimente la fontaine des Mamberzes et plusieurs chalets ainsi que les deux fontaines de...

ancien cône d'une gorge profonde, tandis que l'érosion rhodanienne en a emporté toute la partie basse. La grande plaine alluviale de Rotten- sand représente ainsi le delta du

Des roches s'étaient détachées à peu près au sommet de la Garde de Bordon (3274 m ) , avaient roulé sur une pente très forte, pour s'accumuler dans la plaine de l'alpage de

a) Celle du Vernec soit du Dézert dont les confins sont : est : proprié- tés particulières du Vernec, sud : le couloir touchant les prés du Chappec, ouest : l'alpe de Sorrebois, nord

Le cône B est plus petit ; au moment du premier éboulement, il avait encore un peu de neige d'avalanche à son sommet ; elle fut recouverte de pierres ; l'eau creusa un entonnoir