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Annexe n°1 : Liste des questions à la recherche

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Academic year: 2022

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Annexe n°1 : Liste des questions à la recherche

1. Nuisances sonores

1.1. Évaluation des effets extra-auditifs du bruit - cas des éoliennes, des transports terrestre (dont le transport ferroviaire) et aérien (spectre, tonalité, caractère impulsionnel) et des équipements de proximité (stands de tir, terrains de sport).

1.2. Évaluation de l'impact positif sur la santé des mesures de lutte contre le bruit.

1.3. Compréhension des mécanismes mis en jeu dans la gêne associée aux nuisances sonores : construction d’indicateurs rendant compte de cette gêne, étude des conséquences sur le sommeil, l'apprentissage et plus généralement impact sur la santé de la composante "gêne" du bruit.

2. Rayonnements non ionisants

2.1. Mieux caractériser l’exposition générale et professionnelle aux UV solaires notamment au regard de sa variabilité spatiale (anatomique), temporelle et des facteurs déterminants de l’exposition.

2.2. Radiofréquences

2.2.1. Effets biologiques sur les bandes de fréquences inférieures à 400 MHz (en particulier pour les effets chroniques de faibles puissances) et au-delà de 2,5 GHz, notamment effets sur la reproduction et le développement sur plusieurs générations d’animaux et pour des conditions d’exposition réalistes parfaitement caractérisées.

2.2.2. Faisabilité d’études épidémiologiques dans les populations de travailleurs exposés aux radiofréquences (comme par exemple les militaires exposés à certains radars, les professionnels intervenant sur les systèmes WIMAX et TMP, les professionnels de la soudure du plastique, etc …).

2.2.3. Faisabilité de nouvelles études épidémiologiques pour des expositions chroniques de faible puissance aux fréquences inférieures à 400 MHz.

2.2.4. Etudes épidémiologiques relatives à la sensibilité des personnes voisines d’antennes relais.

2.2.5. Etude des expositions professionnelles utilisant des systèmes RFID à fonctionnement continu dans la bande des fréquences intermédiaires.

3. Fibres minérales

3.1. Fibres courtes d’amiante

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3.2. Vieillissement des laines minérales, relargage de fibres et exposition.

4. Nanoparticules

4.1. Toxicologie des nanoparticules manufacturées : déterminer la toxicité des nanoparticules initiales et de celles émises par les nanoproduits (relation niveaux d’expositions/effets aux doses correspondant à des scenarii d’exposition approprié, toxicocinétique, mécanismes d’action, effets in vivo des expositions aigues et multiples incluant les marqueurs de l’inflammation, le stress oxydant, et la prolifération cellulaire).

4.2. Ecotoxicologie des nanoparticules manufacturées : étudier les effets des nanoparticules dans l’environnement au moyen d’organismes présentant des modes d’alimentation différents (bioaccumulation, bioamplification, interaction avec les autres contaminants).

4.3. Détection et caractérisation des nanoparticules manufacturées dans les fluides biologiques et les différents compartiments environnementaux.

4.4. Potentiel émissif des nanoproduits sous contraintes d’usages et en fin de vie (combustion, mise en décharge …)

4.5. .Devenir et comportement (agglomération, transports physique et trophique, persistance…) des nanoparticules relarguées dans l’environnement.

4.6. Efficacité des filières de fin de vie des nanoproduits (recyclage, stockage, efficacité des procédés d’incinération).

5. Pesticides

Le terme pesticide inclut les produits phytosanitaires (à usage agricole ou destinés à l’entretien des espaces verts et des jardins amateurs), les antiparasitaires humains et vétérinaires et certains produits biocides. Le terme résidus de pesticides inclut des métabolites et produits issus de la transformation des substances actives utilisées actuellement ou par le passé mais persistants dans l’environnement.

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5.1. Identifier des populations vulnérables et/ou à risques d’exposition élevés.

Déterminer pour chacune de ces populations les déterminants du niveau d’exposition (alimentation, air et poussières en milieux intérieurs et extérieurs) et proposer des mesures de réduction des expositions.

5.2. Développer des méthodologies pour l’évaluation de l’exposition combinée aux résidus de pesticides et pour l’étude des effets combinés.

5.3. Développer des méthodes valides et standardisées de prélèvement et d’analyse des pesticides dans l’air et les poussières (sur les sols et le mobilier)

5.4. Étudier les effets sanitaires associés à la présence de pesticides dans l’air et les poussières

5.5. Évaluer l’exposition des utilisateurs de pesticides et les risques sanitaires associés

5.6. Recherche sur les techniques et les pratiques permettant de réduire l’impact des pesticides sur la santé humaine.

5.7. Approches prospectives sur les questions de rémanence des substances et de leurs produits de dégradation : approche par grandes filières de gestion (sol, eau, consommation, santé publique).

6. Biocides

6.1. Suivi des biocides dans la population : marqueurs d’exposition aux biocides.

6.2. Marqueurs de toxicité des biocides.

7. Lutte anti-vectorielle

7.1. Connaissance des mécanismes fins de la transmission vectorielle (systématique, biologie des vecteurs, interactions vecteur-agent pathogène, génomique de la transmission).

7.2. Evaluation du risque entomologique, en particulier dans le cadre des changements climatiques et environnementaux (indicateurs de risque, modélisation du risque et de l'efficacité des interventions).

7.3. Stratégies de contrôle de la transmission moins polluantes, plus ciblées et plus durables (méthodes et intérêt d'une lutte par biocides alternatifs, gestion des résistances, lutte biologique, lutte génétique, lutte communautaire).

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8. Substances Cancérogènes Mutagènes Reprotoxiques (CMR)

8.1. Étude des effets aux faibles doses des agents reconnus comme cancérogènes à fortes doses (catégories 1 et 2A du CIRC).

8.2. Caractérisation de l’exposition des riverains et des travailleurs à proximité des zones de présence d’agents CMR d’origine naturelle (affleurements naturels d’arsenic, d’amiante de thorium et uranium naturel), et évaluation des possibilités de réduction de l’exposition.

8.3. Évaluation des risques, pour les populations sensibles, des résidus de produits ou impuretés CMR présents en concentrations inférieure au seuil de classement (0,1 % pour les cancérogènes et mutagènes et 0,5 % pour les reprotoxiques) en considérant différents scenarii de conditions d’usage.

8.4. Étude des effets reprotoxiques des nonylphénols.

8.5. Éthanol

8.5.1. Étude des effets CMR de l’éthanol à faible dose.

8.5.2. Étude de l’éthanolémie lors des expositions professionnelles à l’éthanol.

9. Polluants en mélange

9.1. Modèles in vitro et in vivo chez l’animal pour l’évaluation de la toxicité des mélanges de micropolluants dans les eaux usées et les eaux de surface (médicaments, cosmétiques, pesticides…) en exposition chronique ; étude de leur validation.

9.2. Toxicité des lixiviats de décharge et évaluation de leur risque sanitaire.

9.3. Etude des interactions des polluants ayant une même source (PM 10 et PM 2.5, COV et HAP, dioxine et PCB) et étude des interactions des polluants ayant une source différente (tabac et pollution aérienne, alcool et benzène, alcool et dioxine)

10. Populations vulnérables ou sensibles et risque chimique

10.1. Amélioration des connaissances sur les risques chimiques en milieu de travail pour la femme enceinte ou en âge de procréer.

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10.4. Études sur les niveaux d’exposition actuels des enfants aux produits cancérigènes, neurotoxiques ou aux perturbateurs endocriniens.

10.5. Études sur les niveaux d'exposition, notamment aux CMR avérés ou suspectés, des populations vulnérables ou sensibles (enfants, femmes enceintes, femmes et hommes en âge de procréer, personnes atteintes de pathologies…), et propositions d'actions visant à la suppression de ces risques – en particulier exposition aux faibles doses à long terme et cumuls d’expositions à différentes sources de pollution.

10.6. Etude des effets des expositions pendant les périodes critiques du développement (in utero et enfance).

11. Agents Biologiques

11.1. Micro-algues et cyanobactéries : Toxicologie et expositions aux toxines algales

11.2. Eaux usées

11.2.1. Amélioration des techniques de détection des agents biologiques pathogènes pour l’homme (notamment les virus) présents dans les eaux usées.

11.2.2. Documenter l’exposition réelle des travailleurs aux bioaérosols dans les réseaux de collecte des eaux usées ainsi que dans les stations d’épuration.

11.3. Indicateurs microbiologiques

11.3.1. Valeurs limites microbiologiques d’utilisation des eaux usées épurées en fonction des usages.

11.3.2. Pertinence des indicateurs microbiologiques dans le contexte de la gestion des eaux de baignades et de l’assainissement (indicateurs d’efficacité de traitement, indicateurs de salubrité) - notamment vis-à-vis des parasites et des virus.

11.4. Baignades

11.4.1. Quelles sont les espèces parasitaires responsables d’épidémies récurrentes chez l’homme liées à la baignade ? Faire l’inventaire des protozoaires en cause.

11.4.2. Inventaire et dangerosité des microorganismes pathogènes présents dans l’eau des baignades artificielles.

11.4.3. Étude des mécanismes de contamination inter-baigneurs et données d’exposition des baigneurs.

11.4.4. Enquêtes cas témoin (bio monitoring) dédiées aux baignades artificielles.

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11.5.2. Comportement des virus dans les aérosols.

12. Eaux et agents chimiques

12.1. Caractérisation des l'exposition et évaluation des risques chroniques associés à la contamination de l’eau par des substances chimiques en particulier les perturbateurs endocriniens et résidus de médicaments.

12.2. Toxicité des produits de chloration et sous-produits de chloration et des produits dérivés dans les conditions d’utilisation des différents types de piscine.

12.3. Épuration naturelle biologique utilisée en baignades artificielles : mécanismes, efficacité.

13. Sols

13.1. Caractérisation métrologique des polluants dans la matrice sols.

13.2. Identification des indicateurs traceurs d'une contamination par une source spécifique.

14. Déchets

14.1. Caractérisation des émissions diffuses et différées liés au traitement biologique (méthanisation, compostage domestique, compostage centralisé…) et à la valorisation des produits résultants (biogaz épuré et résidus de combustion, amendement…).

14.2. Caractérisation des rejets de combustion des combustibles solides de récupération.

14.3. Connaissances utiles au développement d’outils pour la surveillance sanitaire des populations riveraines d'installations de traitement et de valorisation (diagnostics précoces…) : indicateurs d’exposition, animaux sentinelles en lien avec la surveillance vétérinaire.

14.4. Impacts sur la santé des travailleurs des émissions des procédés mis en œuvre dans les filières de valorisation des déchets (DEEE, VHU, compostage, injection du biogaz dans le réseau…) : germes aéroportés, polluants émergents, nanoparticules, poussières.

14.5. Développement de traceurs (traceurs isotopiques…) permettant de quantifier la part des déchets dans les études d’impact sanitaires globales.

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15.2. Exposition aux éléments traces (y compris micro-organismes) dans les biogaz bruts et épurés et le gaz naturel distribué, avant et après combustion : développement et validation d’outils analytiques, mesurage des teneurs, budgets espace-temps et comportement des usagers à leur domicile.

15.3. Détermination plus précise de la contribution à la qualité de l’air intérieur des différentes sources : matériaux, équipement, mobiliers, produits de consommation air ambiant extérieur.

15.4. Contamination de l'aérosol particulaire par les polluants volatils et semi-volatil.

15.5. Objectivation du détriment de santé imposé par les conditions physiques d'habitat (agents physiques, chimiques et biologiques).

15.6. Amélioration des connaissances sur certaines substances polluantes très peu documentées issues de produits ou de matériaux composites utilisés à l’intérieur des habitations, et des lieux de travail ou d’accueil du public.

15.7. Transfert de la pollution d’origine automobile dans l’air intérieur et estimation de la contribution des différents microenvironnements dans l’exposition.

16. Air Extérieur

16.1. Investigation des sources et des vecteurs de contaminations microbiologiques potentielles et hiérarchisation des activités ou installations les plus à risques.

16.2. Reconstitution des expositions chroniques à long terme à la pollution atmosphérique en milieu urbain : identification des indicateurs pertinents.

16.3. Amélioration de la connaissance des dépassements de valeur limite d’exposition et de leurs effets sanitaires.

16.4. Amélioration des connaissances sur la composition physico-chimique des particules atmosphériques et leur granulométrie. Mieux décrire les aérosols particulaires et évaluer les effets sanitaires associés aux différentes composantes des particules.

16.5. Mieux documenter les niveaux des polluants émis par le trafic automobile à sa proximité immédiate, notamment les émissions de NO2, et identifier leurs déterminants.

16.6. Toxicologie des aérosols émis par les véhicules diésel équipés de dispositifs de post-traitement (phase gazeuse et particulaire).

16.7. Emissions liées aux biocarburants et à la combustion du bois : développer et approfondir les connaissances concernant les expositions et la recherche de

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17. Evénements climatiques extrêmes :

17.1. Impact sanitaire des événements climatiques extrêmes

18. Cancers

18.1. Interaction entre les facteurs cancérogènes environnementaux et les autres facteurs (génétique, comportement alimentaire, tabagisme etc

18.2. Risque de cancers liés à des expositions subies tout au long de la vie en prenant en compte l’exposition vie entière.

18.3. Travail de nuit et/ou traitements hormonaux substitutifs comme facteur de risque de cancers.

18.4. Développement des méthodes de quantification des couts/bénéfices appliquées à la prise en charge des cancers, et à la suppression et ou la diminution des expositions aux agents cancérogènes.

18.5. Développement des études de DALYs liées aux conséquences des cancers attribués aux facteurs environnementaux.

18.6. Formaldéhyde : relation dose/réponse pour le cancer du nasopharynx.

18.7. Affiner les modèles d’évaluation quantitative de l’excès de risque de cancer des voies respiratoires.

18.8. Exposition à des substances pharmacologiques et impact sur les cancers (pharmacoépidémiologie).

18.9. Méthodes d’identifications de clusters de cancer en population générale.

18.10. Nanoparticules et cancers.

18.11. Organisation du travail et expositions aux substances cancérogènes.

19. Méthodes et outils

19.1. Développement d’outils pour une approche globale d’évaluation des risques centrée sur la mesure de l’exposition de l’individu et pas uniquement par substance ou milieu.

19.2. Développement d’outils relatifs à la mesure individuelle à des expositions multiples et d’identification de la part attribuable aux différentes sources.

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19.5. Développement et validation de modèles d’évaluation des parts d’exposition attribuables aux différentes sources.

19.6. Développement d’outils en modélisation du risque (notamment pour l’établissement des relations dose/réponse) et la prise en compte de la toxicodynamie et la toxicocinétique.

19.7. Agents cancérogènes (catégorie 2B et 3 du CIRC) présents dans l’environnement : développement de nouveaux modèles expérimentaux visant à mieux connaître les mécanismes d’action de pénétration des barrières physiologiques et les interactions au niveau cellulaire.

19.8. Développement des modèles statistiques et des outils de géo-localisation qui permettent d’analyser les données sociales et sanitaires.

19.9. Renforcer la recherche sur les inégalités de genres en matière d’exposition aux risques environnementaux.

20. Approche sociologique et psychosociologique des risques sanitaires

20.1. Étude du rôle spécifique de l’insalubrité comme déterminant de santé sous un abord pluridisciplinaire, avec une prise en compte des aspects mentaux et sociaux : habitat insalubre, lien social et santé mentale ; insalubrité et impact sur l’enfance (échec scolaire notamment), impact de la sur-occupation de l’habitat sur la santé.

21. Approche socio-politique des risques sanitaires

21.1. Inscription territoriale des activités à risque. Pourquoi et comment des mobilisations collectives sur les risques émergents dans certains territoires et pas dans d’autres, ou sous d’autres formes ? Quelle est l’échelle territoriale pertinente pour la mise sur agenda politique.

21.2. Implication des citoyens dans la gestion du risque ; analyse des effets produits : sur la gestion du risque, sur de nouvelles formes d’expertise.

21.3. Construction de l’expertise scientifique pluraliste associant les différentes parties prenantes.

21.4. Prise en compte des incertitudes et des freins dans le processus de décision.

21.5. Rôle du volet sanitaire des études d’impact dans la communication sur le risque et la gestion du risque.

21.6. Méthodologie de gestion des évènements de santé collectifs non expliqués.

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22.1. Prise en compte des facteurs économiques et sociaux pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.

22.2. Inégalités sociales économiques et impact sur la santé (habitat, pollution l'air, bruit …).

22.3. Approche cartographique pour croiser les données entre santé, situation sociale et habitat, définition d’indicateurs pertinents de l’habitat insalubre.

22.4. Étude des secteurs d’activité ou filières pour cerner les freins (d’ordre technique, informationnel, réglementaire, économique, etc…) à la mise en place de la substitution des produits chimiques les plus dangereux (en particulier pour les PME ou les TPE).

22.5. Développement des outils d’aide à la décision de substitution des agents chimiques classés CMR.

22.6. Développement des méthodes de quantification des couts/bénéfices appliquées à la prise en charge des maladies, et à la suppression et ou la diminution des expositions.

Références

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