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Lieu géométrique. Question proposée comme sujet de composition pour l'École polytechnique en 1847

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L E G ALLAIS

Lieu géométrique. Question proposée comme sujet de composition pour l’École polytechnique en 1847

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 7 (1848), p. 227-229

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1848_1_7__227_1>

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LIEU GÉOMÉTRIQUE.

Question proposée comme sujet de composition pour Y École polytechnique en 1847 (V. t. V I , p. 327),

P A R M. Z.E GAX.X.AIS, élève du collège de La Flèche.

1° (fig. 34) Du sommet A de l'angle droit BAC on mène une droite quelconque ; des points B et C on abaisse les per- pendiculaires BP, CQ, trouver le lieu des points M de ces droites pour lesquels :

ÂM2 = ÂP x AQ.

En employant les coordonnées polaires, la solution de ce problème est d'une extrême simplicité. Prenous AC pour axe polaire j la droite, menée à volonté par le point A, est déter- minée par l'angle ô qu'elle fait avec AC, et les points B et C par leurs distances a et b au point A dans des directions

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228 —

fixes ; le point M aura pour coordonnées l'angle 6 et la lon- gueur variable p correspondante. Cela posé, on veut avoir •

or ^ P = ^ s i n ô , A Q = 6 c o s O . I/équation du lieu demandé est donc

La discussion de cette équation est facile. D'abord on voit que sinô cosô doit être positif; donc la courbe n'existe que dans les intervalles où le sinus et le cosinus de 6 sont de même signe, c'est-à-dire dans l'angle droit BAC et dans son opposé par le sommet ; et nullement dans les angles BAC' et C\ft' ; outre que cela est d'accord avec l'énoncé même , la seule inspection de la figure rend cette conclusion évidente.

En second lieu, la forme même de l'équation montre que toute valeur positive de * correspond à une valeur négative parfaitement égale et située sur le prolongement, d'où il suit que le point A est un centre de Ggure et de symétrie, de sorte que la connaissance de la branche comprise dans l'angle BAC suffira pour que la courbe soit complètement explorée ; cette branche elle-même étant symétrique par rapport h la bissectrice, puisqu'à chaque couple (sinô, cos G) correspond le couple équivalent (cos6', cosô'), ô étant < y ,

4 et 6' = Ô + ; . Faisons donc croître 6 de 0 à ^, alors 20 croît de 0 à ^, et par conséquent sine cos6 = — — , croît de 0 à - , et croît par degrés continus. La courbe passe donc par le point A , est continue et s'éloigne de plus en plus du point A jusqu à ce qu'elle rencontre la bissectrice en D.

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— 229 —

D'après ce qui précède, sa forme est donc maintenant com- plètement déterminée ; pour achever de dissiper toute incer- titude, il suffit de chercher la direction de la tangente en quelques points. En appelant & l'angle qu'elle fait avec le rayon vecteur, on sait qu'elle est déterminée par la for- mule tang « = •«, p' étant la dérivée de p ; or la dérivée de

P

sin 20 est 2cos 2 0 , donc on a a la fois p* = — sin M,ab

:>;/ = ab cos26, ou ~ = laug 20 ; ainsi lang a = lang 26. On

Ü

trouve ainsi le tableau suivant :

a = 0 a = ~ a==0.

La courbe est donc tangente en deux côtés de l'an- gle BAC, et en D à une perpendiculaire à la bissectrice.

Note. C'est une lemniscate de Bernoulli ; l'équation de rhyperbole étant 2xy — ab = 0. (V. t. IV, p. 427.) Tm.

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