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La Chaux-de-Fonds, Mercredi 9 Mars 1938. Bureaux : Rue de la Serre, 58 Cinauante-troisième Année. N ° I 0

u TMMTION HORLOGÈRE

S U I S S E

O R G A N E de la C H A M B R E SUISSE DE L ' H O R L O G E R I E , des C H A M B R E S DE C O M M E R C E , des B U R E A U X DE C O N T R Ô L E , des A S S O C I A T I O N S PATRONALES de I"INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)

: A B O N N E M E N T S :

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Paraissant le Mercredi à La Chaux-de-Fonds

LES CONSULATS SUISSES À L'ÉTRANGER REÇOIVENT LE JOURNAL Annonces: Publicitas, S.A. suisse de Publicité, 5, rue St-Honoré, Neuchâtel, Tél. 51.187

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A N N O N C E S : suisses IS centimes, offres et demandes

de places 10 cts. le millimètre, étrangères 20 cts. le millimètre.

Les annonces se paient d'avance.

La réorganisation

de la production française

La machine française grince. Pour la remettre e n état de marche normale, la Chambre dis- cute présentement le Statut moderne du travail.

Quelques mois auparavant, la C. G. T . avait réclamé de l'Etat des mesures concernant, entre autres, l'embauchage et le débauchage des ou- vriers. Le gouvernement ne voulant pas discuter avec une seule des parties, avait exprimé le désir d e réaliser par entente — voir accords Matignon — une charte volontaire du travail national. La Confédération générale du patronat français ne s'y était pas opposée, elle ne deman- dait qu'une chose: que la loi fût obligatoire pour tous, par conséquent pour employeurs ou sala- riés, encore en nombre hors de la C. G. P . F.

et de la C. G. T.

Pour créer une base à l'entente projetée, on ressentit la nécessité d'entreprendre une large enquête sur la production, dont les conclusions furent déposées à la fin de l'an dernier. Cette enquête n'allait pas régler toutes les questions irritantes qui se posent entre patrons et ou- vriers, mais elle devait apporter des recomman- dations susceptibles d'éclairer le gouvernement sur les mesures à prendre pour revigorer l'éco- nomie française. Il paraît judicieux d'y revenir aujourd'hui, pour mieux se faire à l'ambiance du C o d e du travail, qu'il nous faudra aborder pro- chainement.

L'enquête a touché tous les domaines éco- nomiques. I orce nous est de l'y suivre. Sans doute, ces suggestions paraîtront souvent trop générales et, en effet, les solutions fécondes ne sont pas toujours commodes à discerner et e n - core moins à imposer. Toutefois, l'effort d e rationalisation est intéressant.

En agriculture, on demande de réorganiser l'enseignement, de rechercher l'équipement le moins onéreux et — nationalisme social — d'ap- pliquer avec rigueur le contrat des travailleurs étrangers.

D a n s les charbonnages, les effectifs sont insuf- fisants. O n recommande d'accroître le nombre d e jours de travail, d'utiliser davantage la ma- chinerie et de développer des travaux neufs.

La sidérurgie réclame qu'on facilite l'entrée des frontaliers, qu'on intensifie le recrutement d e la main d'œuvre qualifiée, qu'on moder- nise certaines installations. O n devrait autoriser quelques heures supplémentaires, avec surprix, dans l'exploitation des métaux non ferreux ou accélérer la livraison des nouveaux appareils.

Les fonderies doivent former des spécialistes et leur d o n n e r des avantages. Il leur faut encou- rager la standardisation.

Les industries métallurgiques auront à amé- liorer le placement, à augmenter le rendement, à utiliser au maximum l'outillage existant, à le compléter pour les aciers spéciaux. La cons- truction navale pourrait porter les heures sup- {démentaires de 75 à 200, mettre en œuvre les

ournitures actuellement attendues. Q u e l'auto- mobile organise des cours d'apprentissage, a u t o - rise le travail par roulement, récupère les heures perdues par suite de morte saison, évite le renouvellement trop fréquent des modèles, nor- malise la production. La construction électrique ne peut-elle différencier spécialistes et m a n œ u - vres, récupérer les heures perdues, à concur- rence de 100, substituer autant que possible l'alu- minium au cuivre, ne pas accroître l'outillage?

A u x chemins de fer d'appliquer le système de la double équipe ou lé travail par roulement, de diminuer le nombre des types du matériel, la durée d e rotation des voitures; aux ports d e généraliser le travail au tendement ou à forfait, d'assurer la continuité du trafic, d'utiliser l'ou- tillage au maximum et de ne pas limiter la charge des engins. C'est également au maximum qu'il convient que la marine marchande emploie la main d'œuvre disponible. Elle devrait sim- plifier les procédures d'arbitrage, réduire l'im- mobilisation dans les ports, étudier le renouvel- lement de la flotte.

O n suggère au bâtiment de répartir les heu- res de travail sur l'ensemble de l'année, d'éta- blir u n salaire intéressant l'ouvrier à son r e n d e - ment, de développer la mécanisation — pelle mécanique! —, de normaliser les matériaux. Le gaz appliquerait les dérogations prévues au d é - cret d'application du régime des 40 heures. Il transformerait les installations de province et reviserait les tarifs. L'électricité assouplirait aussi le régime des 40 heures. Elle devrait rationaliser la distribution plutôt que rechercher d e nouvelles chutes d'eau utilisables. .$

Les chômeurs devraient être orientés vers les industries textiles. O n reverrait l'arrêté d e 1937 sur la durée du travail. Il n'y aurait pas lieu, en règle générale, d'accroître l'outillage.

Enfin, on n e modifierait pas l'organisation du travail dans le « papier-presse ». N e convien- drait-il pas de limiter la concurrence de la radio? Q u a n t au livre, o n parle de soumettre au Conseil national économique la question du rou- lement et des heures supplémentaires et d'éta- blir un plan de rénovation de l'outillage des industries.

Il est évident que pour beaucoup de ces r é - formes, le succès dépend des conditions finan- cières. O n ignore encore les recommandations du Comité d'enquête touchant l'organisation du crédit, mais il n'échappe à personne que l'abon- dance des capitaux et la baisse du loyer de l'argent domine tout le problème de la reprise.

C'est sur ces prémisses bien fragiles, visant l'économique plus que le social, qu'on a engagé la bataille du Travail.

Nous allons voir sous peu quels seront ses résultats. Ch. B.

Observatoire cantonal de Neuchâtel

H.

24 chronomètres de marine ont subi les épreuves d'enregistrement électrique de la seconde et ont donné les résultats suivants pour Ja différence entre la mar- che diurne avec courant d'enregistrement pendant 2 heures au moins et la marche sans courant d'enre- gistrement:

Seconde

— 0,03 pour le N° 2989 de Ulysse Nardin S. A., Le Locle + 0,04 » 2980 » » -| 0,04 » 3184 » » H-0,03 » 3182 » » -i 0,33 » 3123 » » + 0,05 » 3185 » » + 0,10 » 3246 » » H- 0,30 » 3248 » »

— 0,06 » 3252 » »

— 0,26 » 3257 » » + 0,03 » 3194 » »

— 0,06 » 3196 » » + 0,36 » 3266 » »

— 0,18 » 3267 » »

-]- 0,11 pour le N° 3269 de Ulysse Nardin S.A., Le Locle + 0,01 »' 3270 » » + 0,15 » 3265 » » + 0,16 » 3268 » »

— 0,31 » 3271 » »

— 0,25 » 3274 » »

— 0,06 » 3275 . » »

— 0,54 » 3276 » »

— 0,10 » 3181 » » + 0,07 » 3183 » »

Pour les chronomètres de bord, les valeurs moyennes des différents critères sont:

Chronom donl le diam. est supérieur égal ou inf. Moyenne

à 60 mm à 60 mm générale sec. sec. sec.

Ecart moyen de la marche ±0,107 ± 0 , 1 4 3 ±0,132 Coefficient thermique 0,012 0,043 0,035 Erreur secondaire 0,33 0,77 0,64 Reprise de marche 0,53 0,55 0,55 Ecart de position 0,35 0,43 0,40

L'écart moyen de la marche s'est sensiblement amé- lioré depuis 1936, mais l'erreur secondaire et le coef- ficient thermique ont doublé. Les autres critères n'ont pas notablement changé. Le meilleur écart moyen obtenu est de ± 0S,09 et îc plus faible écart de posi- tion de ±0S,17.

Les chronomètres de poche, épreuves de Ire classe, donnent:

Chronom. dont le diam. est supérieur égal ou inf. Moyenne

a 45 mm à 45 mm générale sec. sec. sec.

Ecart moyen marche diurne ± 0 , 2 4 3 —0,239 ± 0 , 2 4 1 Coefficient thermique 0,051 0,039 0,048 Erreur secondaire 0,48 0,75 0,56 Reprise de marche 1,12 0,53 0,94 Ecart de position 0,97 0,77 0,91

On constate que les chronomètres de petit format ont donné de meilleurs résultats que les grands cette année. Ce résultat inattendu prouve qu'un grand effort a été fait pour améliorer les petits chronomètres participant a u concours.

19 chronomètres-chiionographes ont obtenu un bul- letin de marche en 1937 dont 18 de Ulysse Nardin S. A., Le Locle, et 1 de Lcmania Watch Co., Lugrin S. A., Orient. 6 chronomètres-chronographes de Ulysse Nardin S. A., ont mérité un troisième prix.

Reprise de marche

Le tableau suivant donne le nombre de chronomètres qui ont pris de l'avance ou du retard au cours des épreuves ou dont la reprise était nulle:

Même Nombre de Chronomètres de Retard Avance marche

Marine, Ire classe 14 66 — Bord, diamètre supérieur à 60 '% 2 1 — Bord. diam. égal ou inférieur à 60 % 5 2 — Poche, Ire cl., diam. supérieur à 45 % 50 9 — Poche, Ire cl., diam. égal ou inf. à 45 % 18 6 — On constate que sur les 80 chronomètres de marine, 14 ont retardé au cours des épi-cuves tandis que sur les 93 chronomètres de bord ou de poche, 75 ont retardé. Autrement dit, le 17,5 % des chronomètres de marine ont une reprise en retard et 80,6 °/o des chronomètres de bord et de poche présentent le même phénomène. En moyenne, les chronomètres de bord et de poche retardent. Or, de l'avis des régleurs de précision, le retard des chronomètres de bord et de p o c h e s'explique facilement par l'allongement du bras du I>alancier, par l'ouverture progressive du balancier et par l'allongement du spiral. Dans une communication présentée aux « Journées internationales de Chronometrie et de métrologie » à Paris, en juillet 1937, nous avons montré que le retard des chrono- mètres de bord et de poche est un phénomène cons- tant; il n'est pas particulier à l'année 1937. En étu- diant des chronomètres observés pendant 10 ans, on

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62 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E N° 10. — 9 Mars 1938

arrive à un résultat identique. Il est plus difficile d'expliquer l'avance des chronomètres de marine qui est aussi un phénomène constant ainsi que nous l'avons montré dans l'Agenda Horloger pour 1938. Il faut faire remarquer cependant que cette année les reprises ont été particulièrement fortes puisqu'elles ont occa- sionné 25 échecs, 15 chez les chronomètres de marine et 10 chez les chronomètres de poche. Une petite modification dans la manière de traiter les balanciers peut avoir une grande influence sur la reprise de marche; les fabricants de balanciers doivent donc être très prudents quand ils tentent d'introduire une inno- vation dans leur mode de fabrication.

Coefficient thermique

En faisant la statistique des chronomètres qu* ont retardé ou avancé au chaud, ou qui ont obtenu un coefficient thermique nul, on trouve:

Môme Nombre de Chronomètres de Relard Avance marche

Marine, Ire classe 37 43 — Bord, diamètre supérieur à 60 % — 3 — Bord, diam. égal ou inférieur à 60 % 3 4 — Poche, Ire cl., diam. supérieur à 45 % 26 33 — Poche, Ire cl., diam. égal ou inf. à 45 % 14 1 — Total 80 93 — Cette statistique montre une légère tendance à l'avance a u chaud. Tous les chronomètres étaient munis d'un balancier Guillaume et d'un spiral acier. Les chronomètres de marine possédaient tous un échappe- ment à ressort. Parmi les chronomètres de bord et de poche, nous avons noté:

75 chronomètres à échappement à ancre 1/5 de seconde, 9 » » 1/10 de seconde, 8 » » à détente et

I » » à tourbillon.

Epreuves spéciales

En 1937, 10 chronomètres ont subi les épreuves de rappel de l'Observatoire de Neuchâtel et 8 chrono- mètres les épreuves de rappel d'après le règlement du National Physical Laboratory de Teddington. 11 a été délivré 27 certificats pour compteurs.

Pendules

Aucune pendule n'a été déposée à l'Observatoire en 1937,

Neuchâtel, le 24 janvier 1938.

• Le Directeur de l'Observatoire : E. GUYOT.

La loi genevoise

sur lex contrat/ collectifs

On mande de Lausanne au « Journal de Genève » : Aux termes de l'article premier de la loi cantonale, le Conseil d'Etat décrète obligatoire pour l'ensemble d'une profession ou d'un métier les contrats collectifs acceptés par la majorité des patrons et la majorité des ouvriers de cette profession et qui satisfont à l'intérêt général.

Cette loi a déjà produit ses effets: plus de trente contrats collectifs sont devenus obligatoires pour l'en- semble des différentes professions. Elle semble ainsi avoir apaisé certains conflits.

Mais à l'occasion d'un litige impliquant 42 ouvriers vitriers, la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (F. O. B. B.) a pris fait et cause pour certains d'entre eux et a porté l'affaire à la Cour de droit public du Tribunal fédéral. Elle se plaint notam- ment d'une violation de la force dérogatoire du droit fédéral, en soutenant que le Code fédéral des Obli- gations règle complètement et sans réserve le contrat collectif de travail (art. 322 et suivants) et que, la matière étant ainsi épuisée, il n'y a plus possibilité pour le législateur cantonal de statuer d'autres règles, notamment pas de prévoir la force légale obliga- toire des contrats collectifs arrêtés par la majorité des intéressés et de conférer au Conseil d'Etat pouvoir de décréter cette portée imperative.

Dans sa séance du 4 mars, la Cour de droit public, après une longue discussion où les avis ont divergé, est arrivée dans sa majorité à la conclusion que la loi genevoise déroge, en effet, d'une manière incom- patible au droit fédéral.

Le « Journal de Genève » ajoute les commentaires suivants:

« Par 4 voix contre 3, la Cour de droit public du Tribunal fédéral a approuvé le recours lancé par la F. O. B. B. au nom de quelques ouvriers vitriers et a déclaré que la loi genevoise sur les contrats collectifs dérogeait au droit fédéral, en ce sens qu'cUe outre- passait les règles des articles 322 et suivants du Code des obligations. En d'autres termes, le Tribunal fédéral

n'admet pas que le contrat collectif puisse être imposé à une minorité d'intéressés qui n'en veut pas.

« On remarquera qu'il s'est trouvé trois juges pour adopter un autre point de vue, ce qui montre que la question peut être discutée du point de vue juridique.

La majorité, cependant, a estimé que les autorités genevoises étaient allées trop loin et que le droit fédé- ral ne leur donnait pas le pouvoir d'obliger les mino- rités à se soumettre au contrat établi pour l'ensemble de la profession.

« Nous regrettons cette décision. En la provoquant, certains défenseurs de la classe ouvrière ont rendu un bien mauvais service à celle-ci. Les contrats collec- tifs avaient, pour de nombreuses professions, réglé de façon satisfaisante la question des salaires, des vacan- ces, des heures de travail; ils avaient contribué à consolider la paix sociale, à rapprocher patrons et ouvriers. L'avocat Dicker a voulu porter atteinte à cette œuvre de pacification et de progrès social, entre- prise par le Conseil d'Etat et poursuivie avec dévoue- ment par M. Picot.

«Est-ce à dire que cette œuvre soit condamnée?

Nous ne le pensons pas. Les contrats collectifs sont prévus à l'article 322 du Code des obligations; tous ceux qui ont été signés restent en vigueur et le Conseil d'Etat continuera comme par le passé à s'entremettre pour que de tels contrats soient conclus dans les professions où ils n'existent pas encore; seulement, tant que la législation fédérale ne sera pas modifiée, il ne pourra pas les imposer aux minorités qui les refuseront. »

** *

Le Conseil d'Etat a délibéré sur la situation créée par l'arrêt du Tribunal fédéral ci-dessus mentionné.

Le Conseil d'Etat a reconnu avec satisfaction que plusieurs juges avaient rendu hommage à la valeur de la loi et proposé de reconnaître sa validité.

Les motifs de la décision intervenue par quatre voix contre trois ne sont pas suffisamment précis pour indiquer dans quelle mesure la loi doit être amendée et révisée. Le Conseil d'Etat, lorsqu'il sera entièrement renseigné, fera des propositions précises au Grand Conseil.

Dès maintenant, il examine de demander au Conseil fédéral, en vertu des arrêtés de l'Assemblée fédérale des 29 septembre 1936 et 23 décembre 1937 de prendre les dispositions nécessaires immédiates en attendant que la loi genevoise soit revisée.

D'ores et déjà, le Conseil d'Etat déclare que, fort de l'appui de larges milieux ouvriers et patronaux, et fort des expériences faites pendant quatorze mois d'appli- cation de la loi, il continuera son activité en matière de législation du travail dans le sens de la paix sociale et d'une bonne entente entre patrons et ouvriers. Les contrats collectifs déjà signés restent valables dans le cadre du Code des obligations. De nouveaux contrats peuvent être élaborés sur la base de l'art. 322.

Il semble que les articles 1 et 5 de la loi sont seuls annulés.

Les procédures de règlement des conflits collectifs

— office de conciliation, tribunal du travail — ne sont pas touchées par l'arrêt du Tribunal fédéral. Le Conseil d'Etat rappelle que trente contrats collectifs accordant des avantages à environ huit mille ouvriers ont été homologués. Il déplore qu'une association ou- vrière ait, par son recours, essayé de diminuer les avantages des contrats.

Relations franco-suisses

An Syndicat de la Fabrique d'horlogerie de Besançon

Nous extrayons de « Lu France Horlogère » le pas- sage suivant du discours prononcé par M. Maurice Huguenin, président sortant du Syndicat de la Fabri- que d'horlogerie de Besançon, samedi 29 janvier der- nier, au cours d'un banquet amical réunissant les membres de ce syndicat:

« Après les années de guerre, notre Syndicat reprit son activité sous la conduite de M. Mathias Ulmann, notre dernier président d'honneur. C'est sous sa pré- sidence que s'engagèrent les conversations avec la Suisse à l'occasion des accords douaniers de 1928.

Puis en 1933, le successeur d'une des plus anciennes manufactures bisontines, M. J.-II. Bloch, était appelé à la présidence.

Nous étions alors en pleine crise et il devenait urgent d e prendre des mesures pour sauvegarder les intérêts de l'horlogerie française.

La Suisse, atteinte avant nous par la crise, avait en effet, depuis 1931, établi une convention intérieure pour arrêter l'exportation des pièces essentielles à la fabrication de la montre. Pour parer aux graves répercussions que cette mesure pouvait avoir sur

notre industrie nationale, des conversations eurent lieu au cours desquelles M. J.-H. Bloch affirma ses talents de diplomate. Mais les difficultés furent telles qu'il fallut quatre années d'efforts continus pour con- clure des accords permettant un « modus vivendi » acceptable. C'est à l'occasion de l'établissement de ces accords qu'il fut fait appel à la collaboration de M. Charles Ruelle, expert fiduciaire, dont tous nos membres ont pu apprécier la haute compétence et que je suis heureux de voir à cette table.

Une ère de relative tranquillité s'était ouverte et l'horlogerie commençait à sentir les effets de la reprise des affaires, quand, en juin 1936, les conflits sociaux ont bouleversé cet équilibre péniblement acquis.

A ce moment, et plus qu'à toute autre époque de notre vie syndicale, est apparue la nécessité impé- rieuse d'une étroite solidarité entre tous les membres de notre groupement. La situation obligea vos bureaux et commissions à fournir un travail ardu et sans re- lâche pour établir cette charte de travail qu'est une convention collective. ' Le souvenir de cette époque est encore trop vivace dans nos mémoires pour que j'in- siste sur les conditions dans lesquelles cette tâche fut accomplie.

Les assemblées générales succédaient aux commis- sions, les commissions aux assemblées générales, battant les unes après les autres le record des présences.

Cet ordre nouveau instauré depuis lors, qui ne laisse pas de nous inquiéter, non en ce qu'il a fait droit à certaines revendications justifiées, mais bien par les répercussions qu'il a eu sur la marche de nos entre- prises, a fait ressortir avec acuité, la nécessité de réorganiser nos groupements en les plaçant sur un plan national professionnel.

L'Lnion Horlogère de France qui, jusqu'à présent, assurait la liaison entre les différents syndicats locaux, s'est transformée en une Fédération française de l'in- dustrie horlogère comprenant désormais les quatre branches de notre industrie groupées en syndicats pro- fessionnels: la grosse horlogerie avec les réveils, les pendules et l'horlogerie monumentale; l'horlogerie élec- trique; la petite horlogerie avec ses montres de tous calibres, et enfin toutes les pièces détachées entrant dans les appareils horaires. C'est ainsi que, tel un vieux ménage, les fabricants de pièces détachées du Syndicat de Besançon, dont je fais partie, ont été amenés à faire chambre à part (Chambre syndicale naturellement), sans toutefois changer de toit, ni espa- cer ou modifier les rapports et les fréquents contacts qui continueront, je l'espère, à porter leur fruit comme avant.

Propriété industrielle

Protection de la propriété industrielle.

La commission permanente de la Chambre de com- merce internationale pour la protection internationale de la propriété industrielle s'est réunie récemment à Paris, sous la présidence de Sir Kenneth Lee (Grande- Bretagne). Les délégués des pays suivants prenaient part à cette réunion: Allemagne, Amérique, Belgique, France, Indochine, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Suisse. Notre pays était représenté par M. Martin- Achard, président du groupe suisse de l'Association internationale pour la protection de la propriété indus- trielle.

En ce qui concerne les marques de fabrique ou de commerce, la conunission a relevé le fait que dans beaucoup de pays, la législation nationale n'en per- mettait pas la cession sans le transfert d'une partie quelconque de l'entreprise ou du fonds de commerce auquel elles appartiennent. La commission a estimé que ces restrictions pesaient sur le commerce et elle a recommandé que là où il y avait lieu, la législation fût amendée pour permettre la cession indépendante des marques de fabrique ou de commerce. Bien enten- du, il ne saurait s'agir de consacrer la validité d'une cession qui aurait pour effet de permettre à deux personnes d'utiliser pour les mêmes produits des mar- ques similaires portant à confusion. La commission a considéré par ailleurs que le propriétaire d'une marque devait être autorisé à céder l'usage de celle-ci, sous certaines conditions, à un tiers, soit que l'on admette le principe de la co-propriété, soit que l'on se rallie au système des licences.

Revenant sur la question à laquelle elle a déjà voué d'importants travaux, la commission a confirmé le principe de la protection des informations de presse, les modalités d'application de ce principe étant réser- vées pour des débats ultérieurs.

Enfin, la commission a examiné les intérêts des in- venteurs et la question de la restauration des brevets.

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N° 10. — 9 Mars 1938 F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 63

Exposition/, Foirer et Congrès

SmeFoire suisse de l'Horlogerie à Baie

La Foire Suisse de l'Horlogerie fait figure parmi les grands marchés spécialisés du continent. Le succès de cette manifestation de fondation récente, et la con- sidération dont elle jouit bien au-delà de nos frontières sont la preuve qu'elle répond à un réel besoin. En effet, elle a réalisé pleinement son but, qui est de coordonner les intérêts de la production et du com- merce de la montre, en mettant en contact direct le producteur et l'acheteur. Cet heureux résultat, la Foire Suisse de l'Horlogerie l'a atteint en pratiquant une sévère discipline professionnelle et commerciale. Elle se défend de vouloir être une exposition au sens spectaculaire du terme et tend de plus en plus à devenir un rendez-vous d'affaires, où les intéressés viennent de tous les pays pour conclure leurs achats sur présentation d'échantillons. En se rendant à Bâle, l'acheteur horloger, grossiste ou détaillant, sait qu'il y trouvera l'article qu'il recherche, démontré par le producteur lui-même ou son représentant. Reçu avec empressement, dans un cadre d'une sobre élégance, l'acheteur voit les objets exposés dans les conditions les meilleures d'éclairage et de présentation. Il règne au Pavillon de l'Horlogerie une ambiance calme et sérieuse: on s'y sent en confiance, sur le terrain solide du commerce de bon aloi.

En ce qui concerne la manifestation de cette année, il est permis de dire qu'elle connaît un succès sans précédent: pour la première fois, le Pavillon de l'Horlogerie est occupé au complet. La participation s'élève à 55 exposants, dont 45 fabriques d'horlogerie qui détiennent les marques les plus connues, plus une dizaine d'industries annexes telles que l'horlogerie électrique, la chaînerie, la bijouterie, et l'outillage horloger. Le tout complété par une présentation didac- tique d'étalages modèles à l'intention des détaillants.

Il faut considérer aussi que, loin de s'en tenir à une sélection rigide et limitée, les produits offerts à la Foire de l'Horlogerie constituent une synthèse extrê- mement variée de la production suisse de la montre.

O n y trouve tous les genres, à tous les prix. Jamais comme cette année l'offre n'aura été plus abondante et d'un plus grand intérêt. La saine émulation qui règne entre les exposants permettra aux visiteurs d'admirer les derniers perfectionnements et les nou- veautés les plus récentes, aboutissements magnifiques du travail consciencieux des techniciens et artisans suisses de la branche horlogère.

C'est pourquoi tous les intéressés se rencontreront à la 8e Foire Suisse de l'Horlogerie, qui se tiendra à Bâle du 26 mars au 5 avril prochain.

*

**

Liste des Exposants (par localité).

FABRICANTS D'HORLOGERIE Bâle

Paul Wyler & Co. Wyler Bienne

Alpina Grucn Gilde Louis Brandt & Frère Cuanillon & Co.

General Watch Co.

Glycine Watch Factory Ed. Heuer Sc Co.

Liema Mido

La Chaux-dc-Fonds Astin Watch S. A.

G.-Léon Breitling Cortébert Watch Co.

Ebel

Graef & Co.

Invicta

Arthur Imhof Looping

Schwob Frçres &: Cie.

Alpina Omega Kulm Helvetia Glycine Heuer Liema Mido Astin Breitling Cortébert Ebel Mimo Invicta

Imllof, Melissa Looping

Tavannes, Cynia

Montilier Swiza

Nidor, Neo Longines Genève

Geneva Sport Geneva Sport Patek, Philippe & Cie. Patek

Perret & Berthoud Universal Vacheron & Constantin Vacheron & Constantin Granges

Eterna Eterna Alb. Grossenbacher Optima

Kurth Frères Grana La Heutte

Zila Zila Le L o d e

Paul Buhré & H. Barbezat-Bôle Buhré

Doxa Doxa Luxor Luxor Nouvelles Fabriques Le Phare Le Phare

Stolz Frères Angélus Chs. Tissot & Fils Tissot

Zodiac Zodiac Zénith Zénith Montilier

Montilier Watch Co.

Mouticr

Louis Schwab Niederdorf

Gebr. Buser & Cie.

St-Imier

Francillon & Co.

Schaffhouse

E. Homberger-Rauschenbach I. W. C.

Le Sentier

LcCoultre & Co. LeCoultre, Atmos Soleure

Meyer & Stüdeli Medana, Roainer Tramclan

Record Watch Co. Silvana Medana, Silvana Villeret

Minerva Minerva Waidenburg

Thommen Revue BRANCHES ANNEXES

Granges

A. Schild (Assa), horlogerie électrique.

Court

H. Bueche-Rossé, horlogerie électrique.

Ncuchâtel

Favag, horlogerie électrique.

Genève

Gay Frères, chaînistes.

Ponti, Gennari & Cie, bijouterie.

Groupe d'Emailleurs Genevois, Emaillage.

Le Locle

Bergcon & Co., outillage.

Bâle

H. Moebius & Fils, huile pour horlogerie.

Genève

Hugo Buchser, Guide des Acheteurs.

La Chaux-dc-Fonds

Haefeli & Cie, Arts graphiques.

Lausanne

Journal Suisse d'Horlogerie.

Chronique financière et fiscale

Caisse de prêts de la Confédération suisse.

La caisse de prêts de la Confédération suisse, dont le rapport de gestion pour 1937 vient d'être approuvé par le Conseil fédéral, constitue le baromètre écono- mique et financier le plus sûr de notre pays.

Ce baromètre n'indique d'ailleurs pas encore le

« beau fixe ». Il enregistre cependant que la situation économique de la Suisse s'est sensiblement améliorée durant l'année dernière. Nos industries d'exportation et l'hôtellerie en particulier firent preuve d'une grande activité. L'amélioration se manifesta également dans l'allégement du marché du travail et dans les plus- values de recettes de nos entreprises de transport.

Des capitaux toujours plus nombreux se réfugièrent dans notre pays. Dans son rapport de l'année dernière, la caisse de prêts relevait déjà que l'abondance des capitaux, consécutive à la dévaluation, avait provoqué tine forte diminution de ses affaires. La liquidité du marché monétaire s'étant encore accrue en 1937, la contraction de son activité a continué. Ses crédits sont tombes de 112 à 58 millions et ses avances de 48 à 31 millions de francs.

Seuls les crédits et prêts sur nantissement de créan- ces inscrites a u livre de la dette publique, ouvert pour l'emprunt de la défense nationale 3 °/o 1936, ont légèrement augmenté. Les premiers ont passé de 198

mille à 656,000 fr.; quant aux seconds, ils s'élevaient au 31 décembre 1937 à 58,000 fr., alors qu'à la même époque de 1936, les crédits ouverts n'étaient pas utilisés. Ensuite de l'augmentation de leurs disponi- bilités, les banques n'eurent plus guère recours à la caisse de prêts de la Confédération; de même, le com- merce et l'industrie purent à nouveau se procurer auprès d'autres établissements de crédit les fonds dont ils avaient besoin. Les opérations de la caisse de prêts sur avoirs en clearing, encore en plein dévelop- pement en 1936, n'échappèrent pas à la diminution générale de ses affaires. De mois en mois, elle a vu ses avances s u r . d e tels avoirs se réduire pour arri- ver le 30 novembre au chiffre minimum de fr. 151,002.80.

Dès lors, elles se sont accrues quelque peu et ont atteint fr. 215,341.05 le 31 décembre dernier. La diminution depuis la fin de 1936, où ses avances se montaient à fr. 1,740,338.59, n'en demeure pas moins importante. Les crédits accordés sur les avoirs en clearing sont descendus de 7,9 à 6,4 millions de fr.

Le ralentissement de l'activité de la caisse dans ce domaine est dû, pour une part, à ce que les banques ont commencé à s'intéresser à ce genre d'opérations et, d'autre part, à la plus grande rapidité de trans- fert des avoirs versés aux clearings allemand et ita- lien. A la suite de ce raccourcissement des délais d'attente, les exportateurs suisses n'ont en général plus éprouvé le besoin de mobiliser ces avoirs et ceux qui désiraient le faire, ont pu obtenir des prêts de leurs banques, qui n'avaient phis à craindre une trop longue immobilisation. Dès l'automne 1936, la (caisse, a été contrainte de suspendre ses prêts sur les créances découlant d'exportations en Bulgarie, Grèce, Yougoslavie et Turquie, leur paiement en Suisse par la voie du clearing ne pouvant plus être absolument assu- ré. C'est en septembre dernier seulement que cette mesure a pu être rapportée, le Département fédéral de l'économie publique ayant donné l'assurance qu'il ferait son possible pour rapatrier ces créances et ayant fait savoir qu'il y aurait grand intérêt pour nos expor- tateurs à ce qu'elles puissent être mobilisées à nou- veau auprès de la caisse de prêts. Comme leur trans- fert présente encore des difficultés et, souvent, ne peut se faire que moyennant une certaine perte, la caisse a décidé, pour l'instant, de ne les accepter en garan- tie que jusqu'à concurrence du 50 °/o au plus de leur montant nominal et non pas du 60 °/o, taux maximum que les arrêtés fédéraux autorisent à appliquer à ce genre d'opération.

La situation de la caisse de prêts par rapport à la Banque d'escompte suisse s'est améliorée sensiblement.

Au mois d e . juillet, la Banque d'escompte suisse en liquidation concordataire a été à même de distribuer à ses créanciers un deuxième dividende de 5 °/o. En- suite de ce versement et de nouvelles réalisations de gages, la dette de cette banque envers la caisse s'est encore réduite en 1937 de 8,6 millions de fr. environ, de telle sorte que le total de ses remboursements depuis le 30 avril 1934 (date de la suspension de ses paiements) s'élève maintenant à près de 30 millions de fr. Le bénéfice net de la caisse s'élève à fr. 462,668.

Chambres du Commerce

La Chambre neuchâteloise de commerce et les problêmes actuels.

Le Conseil d'administration de la Chambre neuchâ- teloise du Commerce et de l'Industrie s'est réuni ré- cemment à Neuchâtel.

A l'occasion de l'examen du règlement d'exécution de la loi cantonale sur le timbre, le Conseil a tout particulièrement insisté pour que la dite loi ne soit pas appliquée extensivement, ce qui serait non seulement contraire à la volonté du législateur, mais aussi dan- gereux pour notre économie neuchâteloise. En con- séquence, il a décidé de suivre attentivement toute la question qui devrait, à son avis, être résolue de façon à ne pas devenir intolérable pour le dévelop- pement de l'économie du canton.

Le Secrétaire général a fait ensuite un exposé très complet relatif à la révision des articles économiques de la Constitution fédérale. La discussion qui suivit per- mit d'examiner le problème sous toutes ses faces. Le Conseil d'administration confirma l'attitude adoptée précédemment dans cette matière par les Chambres de commerce romandes, c'est-à-dire favorable à la revision constitutionnelle, mais opposée à la forme adoptée par le Conseil fédéral. Il décida d'attendre le projet issu des délibérations de la commission du Conseil national, avant de faire d'autres démarches. La Chambre neuchâteloise restera en étroite collaboration avec les Chambres prémentionnées pour suivre l'évo- lution du problème.

(4)

64 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E N° 10. — 9 Mars 1938

Le Conseil décida enfin d'examiner la possibilité d'organiser dans le canton des conférences destinées à faire connaître le nouveau code des obligations aux industriels, commerçants et artisans; les cours de l'Université s'étant plus particulièrement adressés à un public de spécialistes.

Trafic des paiements avec l'étranger

Accord commercial sur les paiements entre la Suisse et l'Uruguay

La Suisse a conclu avec la République O. de l'Uruguay un accord commercial stipulant le traite- ment de la nation la plus favorisée et procédé le même jour à un échange de notes au sujet du règlement des paiements entre la Suisse et l'Uruguay. L'accord commercial devra être ratifié et entrera en vigueur 15 jours après l'échange des instruments de ratification qui aura lieu à Berne. En revanche, l'accord sur les paiements dont les ' dispositions sont reproduites ci- après, est entré en vigueur le 4 mars 1938.

Les exportateurs suisses sont néanmoins rendus atten- tifs au fait que, tout comme jusqu'ici, l'importation de marchandises suisses en Uruguay ne sera permise que si l'importateur uruguayen était en possession du per- mis préalable d'importation avant de passer sa com- mande. Les exportateurs suisses traitant avec l'Uru- guay feront donc bien de n'exécuter les commandes reçues de l'Uruguay qu'après s'être assurés que leurs clients possèdent bien le permis préalable d'importation requis.

D'autre part, les importateurs suisses de marchan- dises uruguayennes sont instamment priés d'exiger que leurs fournisseurs indiquent dans les connaissements que la Suisse est le pays de destination de la mar- chandise et déclarent, lors de la délivrance des devises, prévue par la législation uruguayenne sur les devises, que ces devises proviennent d'achats suisses. Si ces deux déclarations ne sont pas faites ou ne le sont que partiellement, les autorités uruguayennes de de- vises ne peuvent faire figurer l'achat suisse en ques- tion dans leur statistique, ce qui a pour conséquence de diminuer d'autant le contingent réservé par le nou- vel accord à l'exportation suisse vers l'Uruguay.

L'accord sur le règlement des paiements a été publié dans la F. o. s. C , No. 55 du 7 mars 1938 et auquel nous renvoyons nos lecteurs |>our de plus amples renseignements.

Accord de clearing entre la Suisse et l'Iran

Le texte provisoire de l'accord de clearing conclu entre la Suisse et l'Empire d'Iran, a été publié dans la « Feuille officielle suisse du Commerce », du 2 fé- vrier 1938; le texte définitif de cet accord, qui est parvenu en Suisse, entretemps, vient d'être publié, dans son texte français et allemand, dans la « Feuille offi- cielle suisse du Commerce », No. 52, du 3 mars cou- rant, auquel nous renvoyons nos lecteurs.

L'arrêté du Conseil fédéral relatif à l'exécution de l'accord, qui a également été publié le 2 février der- nier, ne subit pas de modifications. Il convient, toute- fois, de remarquer que l'accord est daté du 31 janvier 1938, de sorte que la date du 23 janvier mentionnée dans l'arrêté, doit être modifiée.

Chronique administrative

Les résultats des C f . F . pour 1937.

Les C. F. F. ont bouclé leur compte de profits et pertes pour 1937. Toutefois, le résultat n'est pas défi- nitif, de petites corrections pouvant encore y être ap- portées à la suite des calculs définitifs des résultats mensuels d'exploitation. Les recettes atteignent 139,21 millions de fr. et les dépenses 156,56 millions de fr.;

il en résulte un excédent de dépenses de 17,35 mSI- lions de fr. Le budget prévoyait un total de recettes de 90,38 millions et 169,55 millions aux dépenses, ce qui aurait porté le déficit à 79,17 millions de fr.

Du total des dépenses de 156,56 millions de fr., 103,43 millions de fr., représentent les intérêts des emprunts consolidés, 5,04 millions les intérêts des dettes courantes, 11,9 millions les sommes affectées à des amortissements, 21,8 millions les versements aux fonds spéciaux et 13,58 millions les autres dépenses'.

La charge nette d'intérêts est inférieure aux prévisions budgétaires, en raison des conversions d'emprunt et du fait que le service des intérêts de la dette flottante a été moins élevé qu'on ne le prévoyait lors de l'élaboration du budget. En comparaison de ce dernier, l'amélioration ressort à 61,7 millions de fr. Y compris le solde passif du compte de profits et pertes des années 1931 à 1936 qui s'élève à 236,3 millions de fr..

l'excédent de 'dépenses résultant de l'exploitation atteint ainsi 253,68 millions de fr. à fin 1937. C'est là un joli denier qui prouve une fois de plus qu'une réor- ganisation fondamentale des C. F. F. s'impose.

La production d'énergie électrique des usines C. F. F.

Au cours du quatrième trimestre de l'année dernière, les usines des C. F. F. ont produit au total 127,7 millions de kwh. d'énergie électrique, contre 12932 millions pour la période correspondante de l'année précédente. Sur ce chiffre, 55,46 millions de kwh.

ont été fournis par les usines d'accumulation de llitom, de Barberine et de Vernayaz, alors que 72,31 millions de kwh., soit le 56,6 °/o, ont été produits par les usines fluviales d'Amsteg, de Vernayaz et de Massaboden.

La fourniture d'énergie pour la traction des C. F. F.

seule a été de 160,3 millions de kwh., contre 152,08 millions de kwh pour le trimestre correspondant de l'année précédente.

La consommation d'énergie électrique pour la traction accuse donc une augmentation de 8,2 millions de kwh. Celle-ci provient de l'ouverture à l'exploitation électrique de la ligne Delémont-Moutier-Sonceboz et de la nûse en marche de trains directs légers.

Chronique judiciaire

La gestion du Tribunal fédéral.

Dans le rapport du Tribunal fédéral à l'Assemblée fédérale sur sa gestion pendant l'année 1937, on relève que le nombre des affaires est quelque peu en baisse par rapport au chiffre total de f936, mais il est encore supérieur à celui de 1935. On a enregistré 2,176 affaires, soit 45 de moins que l'année précédente (2221). Sont en diminution: les affaires civiles (79 de moins qu'en 1936), les recours en matière de poursuite et de faillite (69 de moins) et les recours de droit administratif (12 de moins). Par contre, le nombre des recours de droit public est de nouveau plus élevé que dans l'exercice précédent (855 contre 750); les affaires pénales également (recours en nullité) ont encore augmenté; depuis 1933, leur chiffre a plus que triplé. Le nombre des affaires terminées est de 2260, contre 2296 en 1936. Le total des affaires reportées à l'exercice suivant est descendu de 463 à 379.

En ce qui concerne les affaires traitées par les différentes Chambres du Tribunal fédéral, il convient de relever que la Cour pénale n'a eu à s'occuper l'année dernière cpie d'une seule affaire. Il s'agissait de la plainte du Ministère public fédéral contre Schneider, Wullschlcger et Walter pour atteinte à l'honneur d'un magistrat. Cette plainte a fait l'objet d'une transaction.

Parmi les contestations de droit public soumises au Tribunal fédéral en 1937, on note en particulier 24 recours concernant le droit de vote des citoyens et les élections et votations cantonales. La Cour en a rejeté 18; elle en a admis 2 et a déclaré les 4 autres irrecevables. Signalons aussi que dans 15 cas, le Tri- bunal a infligé une amende disciplinaire à l'avocat ou à son client, pour recours téméraire ou infraction aux convenances. En outre, des réprimandes ont été adressées à 3 avocats. Enfin, relevons que trois extra- ditions requises par l'Allemagne et l'Autriche ont été refusées.

Avis de l'Information Horlogère Suisse

Rue Leopold Robert 42, La Chanx-de-Fonds Les maisons

Crevoiserat & Fils, P., Saignelégicr Giroud-Bessc, Paul, Le Locle

sont en faillite. Les créancière sont priés de nous envoyer le relevé de leur compte en triple, au plus vite, afin que nous puissions produire dans les délais.

— Nous recherchons les nommés:

Heksch, Franz, ci-devant à Amsterdam, Appollolaan 29 Uliczky, L. A., Ingénieur, ci-devant à Brvgenz puis à

Prague.

Les personnes qui pourraient nous indiquer leur adresse actuelle sont priées de nous en faire part.

D o u a n e s Cnba. — Droits

Aux termes d'un télégramme du Consulat général de Suisse à La Ilavanne, les marchandises suisses conti- nueront à bénéficier en 1938. à leur entrée dans la République de Cuba, du tarif minimum sans surtaxes.

Légations et Consulats

Promotions au Département politique.

Le Conseil fédéral, dans sa séance de vendredi, a procédé aux promotions suivantes:

M. Walter llüfenacht au rang de conseiller de léga- tion ;

MM. Pierre de Salis et Jean Wagnière au rang de secrétaires de légation de Ire classe;

M. Guido Keel au rang de rédacteur de Ire classe;

M. Alfred Deuber au rang de comptable principal;

M. Mans Zurlinden à Paris au rang de conseiller de légation;

MM. Max Grässli à Berlin et Emile Blösch à Ankara au rang de secrétaires de légation de Ire classe;

MM. Ernest Schlatter à Washington et Pierre Micheli à Rio-de-Janeiro au rang de secrétaires de légation de 2e classe;

M. Paul Milfiker à Londres au rang de vice-consul de Ire classe;

MM. Arnold Sonderegger à Bombay, Jean Hedingcr à Sidney et Georges Crible/ à Casablanca au rang de consuls;

MM. Sébastien Regli à Dantzig, Willy Senger à Nantes et Werner Weingärtener à Strasbourg au rang de vice-consuls de Ire classe.

Enfin, MM. Ferdinand Dufour, de Lausanne et Châ- telard (Vaud), et Xavier de Meyer, de Ocschgen, ont été nommés au rang de juristes de 2e classe.

Suisse

Italie. — Le Conseil fédéral a accordé l'exequatur à M. Renato Bova Scoppa, nommé consul général de carrière d'Italie à Genève, avec juridiction sur le canton de Genève, en remplacement de M. Au- gusto Spechel, appelé à d'autres fonctions.

Registre du Commerce

Raisons sociales:

Enregistrement :

28/2/38. — Carl Schärer (C. Sch.-Egli, de Zurich, séparé de biens avec son épouse Meta née Egli), import, et export, de pierres précieuses, commerce de joaillerie, orfèvrerie et argenterie, orfèvre, Bahnltof- strasse 102, Zurich I.

Modifications:

21/2/38. — Jacques Wollmann, Iwo Uhr Aktiengesell- schaft, Bienne. Isaac Fernand Lob est sorti du Cons, acini.; Jacques Wollmann reste seul membre, sign, indiv. Siège: Bubenbergstr. 7.

28/2/38. — Adolf Allcmann Sohn (Adolf Allcmann Fils), fabrication d'horlogerie, Hauptstr. 13, Rosières.

Actif et passif sont repris par le fils de l'ancien chef de la maison de même nom, et procuration est conférée au père du chef actuel.

Radiations:

4/2/38. — Hermann Christen-Lozeron, fabrication de pivotages, Villiers (Val de Ruz).

8/2/38. — Manufacture d'horlogerie Manalis, Manalis société anonyme, (Manalis Watch Manufacturing Co.

Ltd), Tramelan-<lessus.

15/2/38. — Georges Maire, fabr. de cadrans métal, St- Imier.

19/2/38. — Argos S. A., achat et vente de produits pour l'horlogerie, soc. an. en liq., La Chaux-dc-Fonds.

21/2/38. — Clara Kocher, polissage de boîtes de mon- tres, Bévilard.

24/2/38. — G. Bihlmcycr et Co., dégrossissage d'or et d'argent, etc., soc. n. coll., Kreuzungen.

26/2/38. — Paul Giroud-Bessc, atelier de décoration, fabrique de cadrans et aiguilles pour pendulettes, Le Locle.

Faillites:

Ouvertures de faillites:

21/2/38. — Soc. n. coll. Crevoiserat P. et Fils, fabri- que de montres, Saignelégicr.

Délai pour productions: 26 mars 1938.

19/2/38. — Giroud-Bessc, Paul, atelier de décoration, fabrique de cadrans et aiguilles pour pendulettes, etc., Le Ix)clc.

Délai pour productions: 26 mars 1938.

La Chambre saisse de l'Horlogerie, rue de la Serre 58, à La Chaux-de-Fonds, tient à la disposition des indus- triels intéressés, pour être consulté dans ses bureaux:

Le Répertoire des marques de fabrique pour l'hor- logerie.

Le Répertoire des brevets d'inventions suisses pour l'horlogerie et les branches annexes, facilitant les recherches d'antériorité.

Imprimeurs: Haeicli & Co., La Chaux-dc-Fonds

(5)

N° 10. — 9 Mars 1938 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 65

Dessins et Modèles

D é p ô t s :

No. 59789. 20 d é c e m b r e 1937, 9 h. — C a c h e t é . — 2 dessins. — Aiguilles d é c o r é e s d e m o n t r e s , p e n d u l e s , r é v e i l s , r é g u l a t e u r s . — « U n i v c r s o » S. A . Société G é n é r a l e d e s F a b r i q u e s d ' A i g u i l l e s , L a C h a u x - d e - F o n d s (Suisse).

N o . 59804. 22 d é c e m b r e 1937, 181/4 h . — O u v e r t . — 5 m o d è l e s . — M o n t r e s - b r a c e l e t s . — Société A n o - n y m e d e s E t a b l i s s e m e n t s G e o r g e s M e y e r , P a r i s ( F r a n - c e ) . M a n d a t a i r e : A. B u g n i o n , G e n è v e .

R a d i a t i o n :

No. 50011. 22 s e p t e m b r e 1932. — 1 m o d è l e . — C o m p t e u r d e t e m p s p o u r c o n v e r s a t i o n s t é l é p h o n i q u e s .

Statistique mensuelle sur le poinçonnement d e s ouvrages en métaux précieux et sur les essais d e produits d e la fonte

Monatliche Statistik über die Stempelung von Edelmetallwaren u. über die Proben von Schmelzprodukten

F é v r i e r 1 9 3 »

Ontles de montres FmbrlcntiAn nMion&lr

Inländische Fabrikation

Uhrgehäuse

rabrirMlon étrangère IlijoiUrrirOrlc vn-rir Essais Ausländische Fabrikation Schmuck- und Proben

Bureaux Gold Or

Bale

B e r n e ~~

Bienne 8'2

La C h a u x - d e - F o n d s . . . . 2 2 9 4 0 C h i a s s o

G e n è v e 3 968

G r e n c h e n 1 0 3 8 Le L o c l e 2 6 1 2 N e u c h â t e l 1 Le N o i n n o n t 557 P o r r e n t r u y — St-Imier 234 Schaffhouse — T r a m e l a n 662 Z u r i c h — T o t a l d e F é v r i e r 1938 . . . . 3 2 8 2 4

T o t a l d e F é v r i e r 1937 . . . . 32 034 1) Pour les ouvrages de bijouterie et d'orfèvrerie, le poin-

çonnement est facultatii.

Für Bijouterie- und Schmiedwaren ist die Stem- pelung fakultativ.

Argent Silber

1514 530 1 3 861 701 2 337 2 834 300 1 2 8 6

Platine Platin

38 85 13

Or Gold

3 9 543 18

Silber 78 12 21

72

24 240

Platine Platin

15

11

Schmiedwaren 4 1 6 3

492 812 111 47 1130 1 0 2 8 13 1121 2 374 1 545 107

2 15 27 185 9 11 62

2 8 6 17

13 364 137 579 447 27 11944 349

9 032 151 31 485 22 3 777 389

B u r e a u c e n t r a l d a c o n t r ô l e d e s m é t a u x p r é c i e u x Z e n t r a l a m t (Or F . d e l m e t a l l k o n t r o l l r

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25 février 1937.

P l a t i n e m a n u f a c t u r é , d è s le 12 févr. 1938, fr. 7.— l e g r . L o n d o n 1m i i r s * m a r s 7 m a r s

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39'6/t6-40 4BVH4'/.

43'/,-44'/2 1 8 5 V 1 8 6 185V«-185V2

1887a 153/8-15'/18

1 5 V 1 59/ , , 14'/„-145,l8

l4'/2-l4°/1 8

1 mars

59-60 81-83 4078-403/18

4 0 V I , - 4 0 V Ï 433><-45 44' / j - 45 1833/B-185',2 184'/e-185y8

187'/2 15'/«-15»»Ae 15'/,e-15V»

13T/.-18,B/te l4'/e-l4'/1 0

4 mars

59-60 81-82 403/,8-40'/4

403/8-40'/,.

436/8-44*/8

44V-441/,, 1853/8-185'/2

185-185'/., 187'/, 15'/4-15»18

15'/i.-15V«

M'/ie-MVe 14'/«-143/8

7 mais ( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t pr o n c e s t a n d a r d 925/1000 e n p e n c e ) A r g e n t 20.1/16 20.5/16 20.1/4

( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t p a r o n c e t r o y d e 31 g r . 103, 1000/1000) e n s h .

O r 139/9V2 139/9 139/8V*

P a r i s

( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t e n f r a n c s f r a n ç a i s pr k g . 1000/1000) A r g e n t 490 495 495 O r 34.405,20 34.606,25 34.606,25 P l a t i n e 39.000 39.000 39.000

N e w - Y o r k

O r 35.— 35.— 35 — ( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t e n c e n t s p a r o n c e t r o y d e

31 g r . 103)

A r g e n t 44.75 44.75 44.75 C o n n d a D i a m a n t - B o a r t :

P r i x d e g r o s e n B o u r s e a u c o m p t a n t Par carat

B o a r t d u C o n g o fr, B o a r t g r i s p e t i t m o y e n »

B o a r t r o u l é e x t r a » B o a r t b o u l e s choisies >

D i a m a n t q u a l i t é s s p é c i a l e s >

D i a m a n t Brésil >

C a r b o n e ( D i a m a n t n o i r ) C o u r s c o m m u n i q u é s p a r :

M a i s o n B a s z a n g e r

6, r u e d u R h ô n e , G e n è v e . 3.05 à 3.15 3.20 » 3.30 3.30 3.40 3.60

3.40 3.50 3.80 5.— » 5.50 17.— • 2 1 . -

S u i s s e :

E s c o m p t e e t c h a n g e :

aux d'escompte I V .

°/o

» avance s/nantissement 2 Vs % 100 Francs

1 Llv. st.

1 Dollar 1 Dollar 100 Belga 100 Lires 100 Pesetas 100 Escudos 100 Florins 100 Guilder 100 Reichsink.

100 D.Gulden 100 Schilling 100 Pengö 100 Cour.

100 Cour.

100 Lats 100 Lits

1 Rouble or 100 Cr. sk. . 100 Cr. sk.

100 Cr. sk.

100 Markka 100 Zloty 100 Dinars 100 Francos 100 Drachmes 100 Leva 100 Lei 100 Livres t.

100 Livres ég.

1 Liv. st.

1 Liv. st.

100 Pesos pap.

1000 Milreis 100 Pesos 100 Pesos or 100 Pesos 100 Soles pér.

100 Sucres 100 Bolivianos 100 Bolivars 100 Pesos papier 100 Pesos 100 Roupies 100 Dollars 100 Yens 100 Piastres 100 Bahts 100 Piastres

EscomDte Parité er

% francs suisses Démaille Mire 3

2 1

2 4V,

5 4V«

2

4 4 3 ' / ,

4 3 4V»

5-57?

5V.

8

?•?'/

3V»

4 4 4V».

5 6 6 6 41/, 5'/, 37?

4V«

6

5

4 6 4

3 3,29

20.30 21.40 4.35 4.35 73.25 20.25 15 — 19 — 237 — 2 3 3 . - 105 —

7 7 . - 79.—

8 0 . - 13.40 110.—

8 0 . - 7 0 . - - . S 5 110 — 1 0 7 . -

95.—

9.25 77.—

9.10 140.—

3.75 3.80 2.40 290.—

2180.- 20,90 16.85 1 3 1 . - 2 4 5 . - 1 8 . - 220.—

2 0 0 . - 9 6 . - 1 8 0 . - 9 . - 80.—

8 8 . - 215.—

160.—

122.—

1 2 0 . - 1 9 5 . - 180.—

245.—

13.88 21.58 4.30 4.30 72.80 22.65

19.55 240.70 241.—

173.90

118 —

85.—

• 7 3 . -

111.—

108.40 96.30 9.50 81.75 9.95

2.15 347.50 2214.—

17.20 112.50 2 4 . - 16.50 196.—

2 4 6 . - 107.—

1 1 9 - 2 1 7 - 162 — 1 2 8 - 1 2 5 . - 1 4 3 - 198.—

253.— 1

14.—

21.60 4.305 4.325 73.20 22.80«

19.65 241.20 241.70 174.30

81.80*

83.73"

15.21«

1 1 9 . - 8 6 . - 73.70

111.50 108.60 96.50 9.60 82.10 10.10

2.30 348 — 2216 —

17.40 114 — 2 6 . - 17.50 198 — 248.—

1 0 9 . -

121 — 219 — 164.—

129.—

127.—

144.50 200.—

254.50 F r a n c e

G r . B r e t a g n e L . S. A . C a n a d a Belgique Italie E s p a g n e P o r t u g a l H o l l a n d e I n d e s n é e r l . A l l e m a g n e D a n t z i g A u t r i c h e H o n g r i e T c h e c o s l o v . E s t h o n i e L e t t o n i e L i t h u a n i e R u s s i e S u è d e N o r v è g e D a n e m a r k F i n l a n d e P o l o g n e Y o u g o s l a v i e A l b a n i e G r è c e B u l g a r i e R o u m a n i e T u r q u i e E g y p t e A f r i q u e S u d A u s t r a l i e A r g e n t i n e Brésil Chili U r u g u a y C o l o m b i e P é r o u E q u a t e u r Bolivie

Venezuela

M e x i q u e P h i l i p p i n e s I n d e s b r i t . C h i n e J a p o n I n d o - C h i n e Slam

M a l a i s i e brit

*) Cours du service international des virements postaux.

NB. Les cours indiqués pour les pays d'outre-mer sont approximatifs.

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