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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

6 10 . 2. 20 16

197 Editorial

Pilotage des admissions sur la base de critères qualité

227 Horizons

En Bolivie – diversité

géographique, culturelle et sociale

232 «Et encore…»

par Tanja Kühnle

Tu trouveras ta voie!

218 Tribune

Indikation nach medizinischen

oder ökonomischen Kriterien?

(2)

SOMMAIRE 195

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Dipl.-Biol. Tanja Kühnle, (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr med. Hans Stalder;

Dr med. Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

197 Pilotage des admissions sur la base de critères qualité

COMITÉ CENTRAL: Maximiliano Wepfer 198 Nouvelles du Comité central

199 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

ODAMED: Bruno Gutknecht, Thomas Heuberger

200 Medizinische Praxiskoordinatorin mit eidgenössischem Fachausweis

Courrier / Communications

201 Courrier au BMS

204 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

207 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

POINT DE VUE: David Holzmann, Dominik Straumann

218 Indikation nach medizinischen oder ökonomischen Kriterien? Les politiques et les milieux économiques n’ont de cesse d’exiger que les médecins et les hôpitaux traitent les patients selon des critères économiques, et l’économie de la santé est devenue la formule magique.

Or, lorsqu’il pose une indication, le médecin doit se laisser guider par ses seules considérations médicales. Un plaidoyer en faveur de la cohésion du corps médical.

INTERVIEW: Bruno Kesseli

220 Stabübergabe nach erfolgreichen 25 Jahren bei FMH Services Max Giger a exercé différentes fonctions au sein de FMH Services pendant un quart de siècle, dont la présidence qu’il a assumée pendant 8 ans. A la fin 2015, il a passé le flambeau à Beat Bumbacher. Bilan succinct sous forme d’entretien.

222 Spectrum

(3)

BADOUX

SOMMAIRE 196

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Rudolf Stumberger 223 Instrumenten-Tracking im OP-Saal

SOUS UN AUTRE ANGLE: Monika Philippi

225 Reinhart Fuchs: Ein mittelalterlicher Kopfdoktor SOUS UN AUTRE ANGLE: Jean Martin

227 En Bolivie – diversité géographique, culturelle et sociale La «Ruta de la Muerte» est la route la plus connue et la plus dangereuse du monde. Mais la Bolivie compte bien plus de trésors, que Jean Martin se propose de nous faire découvrir à la suite de son voyage de 3 semaines à travers le pays.

NOTES DE LECTURE: Gregor Berger 231 Multisystemische Therapie

Et encore...

Tanja Kühnle

232 Tu trouveras ta voie! «Qu’est-ce que tu veux faire plus tard?». Cette question, nous l’avons certainement entendue de nombreuses fois au cours de notre existence. Or, il n’est pas si facile d’y répondre, et il arrive souvent que les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu...

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Pilotage des admissions

sur la base de critères qualité

Jürg Schlup

Dr med., président de la FMH

Le moratoire sur l’ouverture de nouveaux cabinets dé- cidé en 2002 par le Conseil fédéral, avec en arrière-plan l’entrée en vigueur de l’accord sur la libre circulation des personnes, ne devait être que temporaire; il est cependant devenu quasi permanent après trois prolon- gations successives.

Mais il faut saluer le lien qui s’est mis en place en 2013, comme le demandait la FMH, entre l’admission à prati- quer à la charge de l’assurance obligatoire et des critères de qualité. De bonnes connaissances de notre système de santé, réalisées par au moins trois ans d’activité dans un établissement suisse de formation reconnu, ont été retenues comme critère central. Et c’est sans doute aussi par cet accent mis sur la qualité que cette solution de compromis semblait acquise pour durer; mais éton- namment en décembre 2015, le projet de loi a échoué devant le Conseil national par 97 voix contre 96.

Ce n’est un secret pour personne que de nombreux par- lementaires qui s’y sont opposé manifestent leur sym- pathie pour un contre-projet qui prône la suppression du libre choix du médecin à partir d’une certaine den- sité médicale, identique pour toute la Suisse, et qui serait déterminée par le Conseil fédéral (13.3265 Motion Stahl). En Suisse centrale, où la densité médicale a tou- jours été nettement inférieure à celle de Genève ou de Bâle, la liberté de contracter ne serait donc jamais in- troduite. Dans les deux agglomérations précitées, elle serait en revanche instaurée pour longtemps.

Les arguments contre la liberté de contracter sont transparents: une assurance-maladie pourrait limiter le choix du médecin sans rien demander à ses assurés.

Alors que la qualité de la prise en charge médicale prime pour les patients, ce sont les coûts qui priment pour les assureurs. Les médecins «peu coûteux» seraient avantagés, la prise en charge ambulatoire des patients

«chers», par exemple les patients atteints de maladies chroniques, perdrait en revanche de son attractivité.

L’exclusion par certaines caisses, par ailleurs illégale, des médecins détenteurs de plusieurs titres hors des modèles dits de médecin de famille a donné le ton: il n’est pas question de qualité.

A la mi-janvier, la liberté de contracter soutenue par le Conseil national a été nettement rejetée par le Conseil des Etats qui a déposé dans la foulée un postulat avec des exigences claires: le Conseil fédéral est invité à éla- borer différentes options de pilotage des admissions pour le secteur ambulatoire, à savoir les cabinets, mais aussi pour le secteur ambulatoire des hôpitaux, en consultation avec les principaux acteurs. En plus de la définition par la Confédération des seuils supérieur et inférieur de la densité des médecins, les possibilités telles que la liberté de contracter ou les tarifs différen- ciés doivent être étudiées. Ce dernier point, à savoir un examen approfondi de l’échelonnage de la valeur du point tarifaire, fait également l’objet d’une nouvelle motion au Conseil national. Les deux commissions de la santé des Chambres fédérales veulent manifeste- ment se repencher sur la question et considérer les différentes possibilités de réglementation.

Mais une telle approche demande du temps, temps qui pourrait être dégagé par une nouvelle initiative parle- mentaire demandant une prolongation de trois ans supplémentaires de la réglementation actuelle. Cette initiative empêcherait que le gel actuel des admissions s’achève au 30 juin 2016 sans aucune solution de rem- placement, et pourrait remettre le débat sur une voie constructive, face aux menaces de dérive d’une poli- tique mise sous pression. Ce gain de temps permettrait également de mieux tenir compte des effets à partir de 2017 de l’initiative dite de l’immigration de masse sur les contingentements en main d’œuvre spécialisée. En effet, dans un pays comme le nôtre qui ne forme pas suffisamment de médecins, la politique d’immigration aura un impact bien plus important sur la couverture des soins que le pilotage des admissions.

Pour la FMH, prolonger jusqu’en 2019 le pilotage actuel des admissions, sans en changer la forme, est un che- min possible. La FMH continuera de soutenir des solu- tions durables, fondées sur des critères de qualité tels que la durée de formation postgraduée ou les compé- tences linguistiques. En revanche, nous refusons clai- rement de restreindre le libre choix du médecin.

FMH Editorial 197

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Séance du 17 décembre 2015

Nouvelles du Comité central

Maximiliano Wepfer

Chef adjoint de la division Communication de la FMH

Programme «progress! La sécurité en chirurgie» – Premier d’une série de programmes nationaux de la Fondation Sécurité des patients Suisse, le programme

«progress! La sécurité en chirurgie» s’est achevé à l’été 2015 et avait pour objectif de garantir une application correcte, complète et systématique de la check-list chirurgicale pour toutes les interventions et tous les patients au cours de la phase préopératoire. La Déclara- tion «La sécurité en chirurgie», qui a vu le jour suite à ce programme, doit non seulement être signée par les dif- férents acteurs de la santé, mais également permettre aux organisations concernées d’appliquer la check-list de manière plus contraignante. Le Comité central (CC) décide de signer la Déclaration et de recommander aux sociétés médicales de la mettre en œuvre.

Patient Centered Outcome Registry – Les données de registres médicaux sont nécessaires pour évaluer l’adéquation et l’efficacité d’un traitement. A cet effet, un questionnaire interdisciplinaire a été élaboré afin de collecter les données concernant le diagnostic, l’in- dication et les résultats. Sauvegardées dans un registre central (Patient Centered Outcome Registry, PCOR), ces données pourront, après évaluation, servir de base pour le développement d’un système d’interrogation permettant d’adapter les traitements aux besoins. L’ap- plicabilité et l’utilité du questionnaire doivent être tes- tées dans le cadre d’un projet-pilote. Le CC accepte la demande concernant ce projet.

ST Reha version 0.3 – Une structure tarifaire nationale doit être élaborée d’ici 2018 pour la réadaptation hospi- talière. Suite à la présentation de la version prélimi- naire ST Reha 0.3 aux partenaires de SwissDRG SA, la FMH a rédigé une prise de position à l’intention de cette dernière sur la base des recommandations de son groupe de suivi ST Reha. Le conseil d’administration de SwissDRG SA se déterminera en mars 2016. Le CC sou- tient la prise de position sur ST Reha 0.3.

Règlement concernant l’organisation des cours inter­

entreprises pour les assistantes médicales – Le Règle- ment concernant l’organisation des cours interentre- prises pour les assistantes médicales révisé en 2014 porte désormais également sur la composition de la Commission de surveillance, qui regroupe les représen- tants de la FMH dans la Commission pour le développe- ment professionnel et la qualité de la formation et le res-

ponsable du département concerné au CC. Par ailleurs, les trois grandes associations d’assistantes médicales peuvent, comme c’était le cas jusqu’à présent, continuer à assister aux séances de la Commission de surveillance avec une voix consultative; en revanche, le droit de vote leur a été refusé. A la demande du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), le rè- glement entré en vigueur en septembre 2014 a été adapté sur le plan rédactionnel en concertation avec la Commission pour le développement et la qualité. Le CC approuve les adaptations rédactionnelles du règlement sur les cours interentreprises.

Modification de l’art. 54 des Statuts de la FMH – La Commission de déontologie de la FMH est confrontée depuis plusieurs années à un nombre croissant de pro- cédures de recours. La présidente et les deux vice-prési- dents se répartissent les dossiers en fonction de la langue. Face à de nombreux cas de récusation, les membres doivent toutefois se suppléer et ce au-delà de la langue de la procédure. Il est ainsi arrivé par exemple que le vice-président de langue maternelle allemande doive reprendre des procédures issues de la Romandie en deuxième instance. La Commission de déontologie demande donc une modification de l’art. 54 des Statuts pour que la Chambre médicale élise à l’avenir quatre vice-présidents au lieu de deux. Le CC décide de propo- ser à la Chambre médicale de modifier les Statuts en ce sens.

Commission de qualité d’Odamed – En tant que membre de l’OrTra formation professionnelle des as- sistantes médicales «Odamed», la FMH délègue, outre la présidence, deux représentants à la Commission de qualité. Suite au départ du Dr Michael F. Bagattini, le Dr Claude Breitenstein a été choisi pour lui succéder et représenter la FMH au sein de la Commission.

Symposium «Des médecins en bonne santé» – La santé des médecins est tout aussi importante que celle de leurs patients. Le symposium de la FMH «Des méde- cins en bonne santé: de leurs études à la retraite», qui se tiendra le 7 avril 2016 à Berne, sera, pour la première fois, l’occasion d’attirer l’attention sur cette question, de présenter des projets déjà en cours ou prévus et de proposer des pistes pour l’avenir. Ce symposium s’adresse aux médecins, mais aussi aux spécialistes et organisations qui s’intéressent à cette problématique.

Correspondance:

FMH

Maximiliano Wepfer Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 kommunikation[at]fmh.ch

FMH Comité central 198

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Todesfälle / Décès / Decessi Katharina Günter-Witt (1959), † 13.1.2016, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, 3145 Niederscherli

Yusuf Kapanci (1929), † 19.1.2016, Spécialiste en pathologie, 1255 Veyrier

Praxiseröffnung / Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici SG

Andrea Fuchshofer,

Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Museumstrasse 45, 9000 St. Gallen

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Alexander Walker, Facharzt für Kardiologie, Pneumologie und Allgemeine Innere Medizin, FMH, Lungen- und Schlafzentrum Lindenhof- spital AG, Bremgartenstrasse 119, 3012 Bern

Steffen Böhm, Facharzt für Medizinische Onkologie und Allgemeine Innere Medizin, Prolindo, Onkologie- und Hämatologie-Team am Lindenhofspital, Bremgartenstrasse 117, 3012 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Auf- nahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Petra Ursula Stellmes, Fachärztin für Neuro logie, Praxis ab 1.5.2016: Löwencenter, Zürichstrasse 5, 6004 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz hat sich angemeldet:

Robert Hauptmann, Praktischer Arzt, Ärzte- zentrum Reichenburg AG, Kantonsstrasse 60, 8864 Reichenburg

Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Preise / Prix / Premi Pfizer Forschungspreis

26 junge Forscherinnen und Forscher wurden für ihre exzellenten wissenschaftlichen Arbeiten mit dem Pfizer Forschungspreis aus- gezeichnet. Wie zukünftig Drogensucht mit Stromstössen behandelt werden könnte, das Grippevirus ausgetrickst oder Nasenflügel im Labor wachsen könnten – darum geht es bei drei der dreizehn vielversprechenden wissenschaftlichen Arbeiten. Der diesjährige Pfizer Forschungspreis ist mit einem Preis - geld von 195 000 Schweizer Franken dotiert.

Die Preisträger und ihre Arbeiten sind unter www.pfizerforschungspreis.ch publiziert.

FMH Nouvelles du corps médical 199

Nouvelles du corps médical

(7)

Die erste Berufsprüfung hat stattgefunden, 29 Absolventinnen haben bestanden

Medizinische Praxiskoordinatorin mit eidgenössischem Fachausweis

Bruno Gutknechta, Thomas Heubergerb

a Sekretär OdA MPA; b Dr. med., Präsident OdA Berufsbildung Medizinische Praxisassistentin

Anlässlich einer kleinen Prüfungsfeier haben am 15. Dezember 2015 29 Absolventinnen der ersten Be- rufsprüfung Medizinische Praxiskoordinatorin / Medi- zinischer Praxiskoordinator mit eidgenössischem Fachausweis aus der Hand von odamed-Präsident Dr. med. Thomas Heuberger den Ausweis für ihre er- folgreich bestandene Prüfung entgegennehmen kön- nen. Dr. med. Emil Schalch gratulierte den Absolven- tinnen in seiner Ansprache zur Feier herzlich und rief die wichtige Funktion der weitergebildeten Medizini- schen Praxisassistentin, nun Praxiskoordinatorin, in der zukünftigen Grundversorgung in der ambulanten Medizin in Erinnerung. Eine spezielle Erwähnung und Ehrung kam Sibylle Has-Grab und Angela Wyss zu, die beide einen Gesamtnotendurchschnitt von 5,9 erzielt haben.

Die Absolventinnen hatten anlässlich der Prüfung eine schriftliche Fallstudie zu einem vorgegebenen Thema aus den Gebieten «Chronic Care Management»

oder «Qualitätsmanagement in der Arztpraxis» vorge- legt. Am Prüfungsanlass vom 3. Dezember 2015 hatten die Absolventinnen ihre Arbeit den Experten zu prä- sentieren und sich einem Fachgespräch dazu zu stel-

len. Den Abschluss des Prüfungsanlasses bildete die EDV-gestützte schriftliche Prüfung.

In den ambulanten Arztpraxen werden jetzt also 14 Praxiskoordinatorinnen klinischer Richtung und 15 Praxiskoordinatorinnen praxisleitender Richtung tätig sein. Sie werden in ihrer neuen Funktion entwe- der chronisch kranke Patienten beraten und betreuen oder in grossen Praxisstrukturen teamleitende Funk- tionen einnehmen. In ihrer auf die Prüfung zu führen- den Ausbildung haben sie die nötigen Kompetenzen in sechs Modulen mit insgesamt gegen 300 Lektionen Unterricht erworben. Einen zentralen Raum nehmen in beiden Fachrichtungen die vertieften Kenntnisse im Chronic Care Management und im Qualitätsmanage- ment in der Arztpraxis ein. In der klinischen Richtung werden die Studierenden auf die praktische Beratungs- tätigkeit am chronisch kranken Patienten vorbereitet.

Das Modul «Diabetes» ist Pflichtfach, ergänzend müs- sen zwei Module aus den Bereichen Atemwegserkran- kungen, Koronare Herzkrankheiten/Herzinsuffizienz, Rheuma, Wundversorgung oder Hirnleistungsschwä- che absolviert werden. Die Praxiskoordinatorinnen praxisleitender Richtung setzen ihren Schwerpunkt auf Praxismanagement und Personalführung und wahlweise auf Rechnungswesen, erweiterte EDV- Kenntnisse oder die Wiederaufbereitung von Medizin- produkten. In beiden Fachrichtungen kann das Dosis- intensive Röntgen als Wahlfach gewählt werden. Die nächste Berufsprüfung findet am 2. Juni 2016 statt.

Korrespondenz:

Dr. med. Thomas Heuberger OdA Berufsbildung Medizinische Praxis- assistentin Postfach 6432 CH-3001 Bern Tel. 031 380 54 58 Fax 031 381 04 57

Sie werden in ihrer neuen Funktion entweder chronisch kranke Patienten betreuen

oder in grossen Praxisstrukturen teamleitende Funktionen einnehmen.

Absolventinnen klinischer Fachrichtung

Nicole Abbühl-Zurbuchen, Muri b. Bern; Renate Beeler, Kerns;

Karin Blaser, Grosshöchstetten; Judith Glarner, Wohlen; Miriam Grob, Rothenthurm; Jessica Hubmann, Dieterswil; Karin Kuhn, Dietwil; Sabina Paoletti, Oberglatt; Andrea Rinderknecht, Zürich; Nicole Thönen, Belp; Claudia Wegmann, Wermatswil;

Ramona Wespi, Buochs; Christina Sarah Zollinger, Rüti; Sabrina Nicole Zumsteg, Hunzenschwil.

Absolventinnen praxisleitender Richtung

Fabienne Bösch-Zimmermann, Buchs; Bettina Büchel, Heer- brugg; Stephanie Copat, Zürich; Nicole Elsasser, Wetzikon;

Cornelia Eugster, Frauenfeld; Corinne Pereira, Rapperswil;

Sibylle Has-Grab, Schindellegi; Corina Hitz, Chur; Caroline Lehner, Dinhard; Nicole Lopez Cuyun-Meier, Luzern; Rebecca Rüegg, Goldingen; Nicole Sanin, Tann; Nadine von Euw, Grei- fensee; Angela Wyss, Winterthur; Aline Zünd, Olten.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS odamed 200

(8)

Erfolgsmodell Buurtzorg Holland – auch in der Schweiz möglich?

Zum Beitrag «Revolution in der ambu­

lanten Pflege» [1]

Eine Gruppe von Fachleuten aus dem Gesund- heitsbereich aus der Schweiz besuchte 2012 Jos de Block in Holland. Sein Erfolgsmodell Buurtzorg, Pflege und Betreuung zu Hause, überzeugte und bestärkte uns, in der Schweiz dieses Non-Profit-Organisationsmodell zu ent- wickeln. 2013 gründete sich der Verein Cura- rete (www.curarete.ch). Im Oktober 2014 star- teten wir mit dem ersten Team in Dottikon, Aargau.

Curarete kann mit seinem neuen Modell eine für alle Beteiligten bessere Alternative bieten.

Teams von qualifizierten Pflegefachpersonen, die ihre Arbeit selber organisieren, verbun- den mit einer sehr schlanken Administration und einer flachen Hierarchie, ermöglichen, die Kernaufgabe der Pflege kompetent wahr- zunehmen. Die zu Betreuenden werden da- durch von wenigen Bezugspersonen in ihrer Nähe betreut, und gleichzeitig werden attrak- tive Arbeitsbedingungen geschaffen.

Nach mehr als einem Jahr Tätigkeit in Dotti- kon bestätigen sich unsere in der Vorarbeit aufgestellten Annahmen. Der Stundenansatz, für den Curarete ihre Leistungen erbringen kann, ist wie erwartet. Die Form der Selbst- steuerung ist ausgesprochen wirtschaftlich, da die mittlere Führungsebene klein gehalten werden kann.

Das Team, mit fünf hochqualifizierten Pflege- fachleuten mit Teilpensen, arbeitet selbst- gesteuert und akquiriert Patientinnen und Patienten. Diese sind sehr zufrieden mit der geleisteten Betreuung. Die Zufriedenheit im Team ist ebenfalls hoch.

Aber wie im Interview mit Jos de Block ange- deutet, ist die finanzielle Seite in der Schweiz sehr schwierig. Curarete ist bis jetzt eine Leis- tungserbringerin ohne öffentlichen Auftrag.

Das heisst, die Finanzierungslücke (diese ent- steht durch die sehr tiefen Krankenkassen- tarife), die von der jeweiligen Gemeinde bei den öffentlichen Spitexen gedeckt wird, müs- sen wir vorläufig durch Spenden decken.

Unser Ziel ist, Leistungsaufträge von Gemein- den zu erhalten, denn nur so kann das Modell wie vorgesehen umgesetzt werden. Die Hürde stellt sich aber als relativ hoch heraus. Kon- takte mit Verantwortlichen des Gesundheits- wesens zeigen, dass diese zwar Innovationen wünsche und auch Interesse zeigen. Wenn es aber um die Konkretisierung von Lösungen geht, in unserem Fall um die Finanzierungs- lücke, tun sie sich schwer mit dem Betreten

von Neuland.

Curarete ist ein nachhaltiges Modell, eine vielversprechende Möglichkeit, in Zukunft pflegebedürftige Menschen so lang als mög- lich zu Hause zu betreuen. Dies wird einer- seits von den zu Betreuenden und anderer- seits gesundheitspolitisch gewünscht.

Viel Aufbauarbeit, konzeptuell und finanziell, ist von Curarete geleistet worden. Nun ist Mut gefragt von den Entscheidungsträgerinnen und -trägern.

Susi Wiederkehr, Vorstand Curarete

1 Lüthi D. Revolution in der ambulanten Pflege.

Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(47):1732–3.

DARPA aus der Sicht einer, die davon profitiert hat

Ich möchte mich gerne in die Diskussion über das Schaudern-erweckende Science-Fiction- Programm DARPA [1] einschalten, weil ich selbst in meiner Forschungstätigkeit einst davon profitiert habe. DARPA unterstützt klar Projekte, die dem US Militär neue Vorteile verschaffen können. Das Besondere aber ist auch, dass DARPA Projekte unterstützt, die von den meisten wirklich als Science Fiction eingeschätzt werden, Projekte mit höchst dubio sen Erfolgsaussichten, Projekte von ver- rückten Träumern. Das gibt es wirklich nur in Amerika. Wo sonst würde man solchen Luftschlössern Geld nachschmeissen? Hier- zulande und in Europa und anderswo hat man manchmal die besten Chancen auf Forschungsgelder, wenn man die Forschung eigent lich schon gemacht hat (ein Seitenpro- jekt vielleicht) und die (positiven) Resultate schon kennt und so tun kann, als wüsste man noch von nichts.

Ich war von 2001 bis 2005 an der Rockefeller University in Vince Fischettis Labor. Er hatte um die Jahrtausendwende die Idee, lytische Bakteriophagenenzyme als eine Form von Antibiotika zu testen. Phagen wurden schon vor vielen Jahren in Georgien untersucht.

Aber dass es von Vorteil sein könnte, nur ein Enzym, d.h. ein Protein daraus, zu reinigen und bei Infekten (Bakteriämie, Pneumonie, Meningitis) anzuwenden, das war Fischettis Idee. Dass heute viele von Phagen oder Pha genenzymen gehört haben, haben wir Fi- schettis Enthusiasmus und DARPA zu verdan- ken. Zunächst wurden Lytische Enzyme gegen Streptokokken, dann Pneumkokken getestet, mit Erfolg [2]. Erst als Drittes kam dann das Enzym gegen Anthrax, welches für das Mili-

tär interessant war [3]. Es folgten Enzyme mit Aktivität gegen Enterokokken, Staphylokok- ken (inkl. MRSA), gegen Propionibakterien etc. [4,5]. Neue chimerische Enzyme wurden konstruiert. Einige der Enzyme werden wei- terent wickelt, ein Lysin gegen S. aureus hat 2015 die Phase 1 klinischer Forschung erfolg- reich bestanden [6].

DARPA unterstützte diese Forschung, als noch niemand daran glaubte, dass das irgendwie funktionieren könnte. Alle Resultate der DARPA-finanzierten Studien (mit der Zeit flos- sen viele andere Grants in diese Projekte mit ein) sind publiziert und für jedermann zu- gänglich, sogar für das Schweizer Militär.

Natürlich möchte ich den Schweizerischen Nationalfonds und die Frieda Locher-Hoff- mann Stiftung nicht vergessen, die mich damals (als der Dollar 1.95 kostete) mit einem Anfängerstipendium für mein Science-Fic- tion-Projekt unterstützten. Aber ohne DARPA hätte es das Fischetti-Labor nicht mehr lange gegeben.

Dr. med. Jutta Löffler, Hirzel

1 Taverna E. DARPA und SF. Schweiz Ärztezeitung 2015;96(48):1787.

2 Loeffler JM, Nelson D, Fischetti VA.Rapid killing of Streptococcus pneumoniae with a bacteriophage cell wall hydrolase. Science. 2001

Dec 7;294(5549):2170–2.

3 Schuch R, Nelson D, Fischetti VA. A bacteriolytic agent that detects and kills Bacillus anthracis.

Nature. 2002 Aug 22;418(6900):884–9.

4 Yoong P, Schuch R, Nelson D, Fischetti VA. Identifica- tion of a broadly active phage lytic enzyme with lethal activity against antibiotic-resistant Entero- coccus faecalis and Enterococcus faecium. J Bacte- riol. 2004 Jul;186(14):4808–12.

5 Gilmer DB, Schmitz JE, Euler CW, Fischetti VA. Novel bacteriophage lysin with broad lytic activity protects against mixed infection by Streptococcus pyogenes and methicillin-resistant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother. 2013 Jun;57(6):2743–50.

6 www.contrafect.com/pipeline/overview

Leserbrief und Brief an die FMH zu Händen des Präsidenten

bezüglich «Titelausschreibung leicht gemacht» [1]

Sehr geehrter Herr Präsident, liebe Kollegen, sehr geehrte Damen und Herren

Mit Erstaunen habe ich zur Kenntnis genom- men, dass das leidige Problem der «falschen»

Professoren einmal mehr ausgeklammert wurde. Meines Wissens besteht eine Verein- barung, dass ausländische Professuren in der Schweiz nur unter Angabe der Herkunft benützt werden dürfen. Um diese Zusatzanga-

COURRIER redaction.bms@emh.ch 201

Courrier au BMS

(9)

ben foutieren sich die betroffenen Professo- ren natürlich.

Hier erwarte ich eigentlich, dass die FMH den Mut aufbringt, mal Ordnung zu machen.

Auch wenn ich weiss, dass Professor kein geschütz ter Titel ist, könnte man ja in unse- ren Statuten festlegen, dass Leute, die sich mit ausländischen Professorentiteln schmücken, aus der FMH ausgeschlossen werden, wenn sie sich nicht an die Regeln halten.

In diesem Sinne grüsst Sie herzlich Ihr Dr. med. Christoph Schnyder, Büren

1 Hänggeli C, Kuhn H, Linder B. Titelausschreibung leicht gemacht. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(50–

51):1834–6.

Replik

Sehr geehrter Herr Dr. Schnyder

Die Autoren des Artikels «Titelausschreibung leicht gemacht» nehmen gerne zu Ihrem Schreiben Stellung.

Die Informationsschrift äussert sich durchaus zum Thema der Verwendung von Professo- rentiteln, auch wenn diese Frage nicht in den

«Top-10-Themen» in der Ärztezeitung abge- handelt ist; sie findet sich im vollständigen online einsehbaren Dokument [1] (auf der Startseite unserer Website finden Sie rechts im Fenster «Aktuelles» die Informations- schrift «Empfehlungen der FMH und des SIWF zur Ausschreibung von Titeln»).

Formell können FMH und SIWF jedoch nur Empfehlungen basierend auf den aktuellen Rechtsgrundlagen – und deren gibt es einige – abgeben. Die Umsetzung bzw. Durchsetzung der gesetzlichen Grundlagen (z.B. kantonales Strafrecht, Medizinalberufegesetz) obliegt der gesundheitspolizeilichen Aufsichtsbehörde, also der kantonalen Gesundheitsdirektion.

Ebenso finden sich Regelungen in der Stan- desordnung der FMH und deren Anhängen.

Hier wiederum verhält es sich so, dass die Standeskommissionen der FMH-Basisorga- nisationen (kantonale Ärztegesellschaften, VSAO, VLSS) in erster Instanz allfällige Aus- schreibungsfragen beurteilen und die Stan- deskommission der FMH Rekursinstanz ist.

Die in diesem Zusammenhang möglichen

Sanktionen sind in der Standesordnung auf- geführt.

Die jahrelange Auskunftstätigkeit hat gezeigt, dass die meisten Ausschreibungsprobleme schlicht auf Unkenntnis beruhen und nach Erläuterung der Rechtslage im Einzelfall Ab- hilfe geschaffen werden konnte. Diesen Effekt erhoffen sich FMH und SIWF mit den Aus- schreibungsempfehlungen.

Christoph Hänggeli, Rechtsanwalt, Geschäftsführer des SIWF Hanspeter Kuhn, Rechtsanwalt, Leiter des Rechtsdienstes FMH Barbara Linder MLaw, stellvertretende

Geschäftsführerin des SIWF

1 www.fmh.ch/files/pdf17/Titelausschreibung_

Informationsschrift_November_2015_D.pdf

Corps médical – Union suisse des arts et métiers. Plus d’indépendance et de transparence

A propos du courrier du lecteur du Prof. Abelin [1]

Un grand merci au professeur Abelin. Il nous a rappelé qu’entre nos organisations médicales et d’autres existent des liens qui méritent un regard critique. La prise de position très claire de la FMH au sujet de la loi sur les produits du tabac (LPTab) [2] invite à la discussion: ne serait-on pas plus crédible si on se distanciait de l’Union suisse des arts et métiers (USAM)? – Des sociétés médicales, ne devraient-elles pas annoncer publiquement leur sortie de l’USAM? – Celle-ci défend au sujet de la LPTab une position qui contredit la FMH; elle a fait caboter la loi sur la prévention, lutté avec suc- cès contre les éléments préventifs de la loi sur l’alcool et a œuvré pour la loi alibi contre la fumée passive. A côté des raisons expliquées par le professeur Abelin, d’autres réflexions plaident pour plus de distance:

– Les banques, les industries multinationa- les de l’automobile, de l’alimentaire et pharmaceutiques sont devenues ces derni- ères années de plus en plus opaques. Les bonus et parapluies dorés à leurs cadres sont disproportionnés. Tout ceci nuit à la cohésion sociale. Nous médecins, nous ne cautionnions pas cela.

– L’influence considérable de l’économie sur la politique en Suisse n’est pas transpa- rente, tout particulièrement en santé et prévention. Combien de citoyens connais- sent les «relations familiales» douteuses? – Que l’USAM est membre fondateur de l’«alliance pour une politique de prévention modérée» soutenue par SwissCigarette, c.-à-d.

Philip Morris, British American Tobacco et

Japan Tobacco, les partis politiques UDC et PDC? Lorsque Monsieur Bigler, directeur de l’USAM et conseiller national libéral- radical zurichois nouvellement élu, défend les «intérêts des PMUs», il n’en parle pas.

Tout aussi peu que Monsieur Beglé, con- seiller national démocrat-chrétien vaudois nouvellement élu, reste discret sur la con- tribution de Philip Morris à son élection.

– Les experts médicaux trop discrets [3] ont laissé dans le passé le champ libre aux adversaires de la prévention, et les déci- deurs politiques désinformés ont privi- légié l’économie par rapport à l’intérêt général: ceci ne doit pas se reproduire.

Qu’uniquement une interdiction globale de la publicité dans la LPTab est une pro- tection efficace de la jeunesse, se fonde sur des faits. Nous devons l’expliquer publi- quement et clairement que cette exigence médicale est un bien supérieur à l’avantage financier de l’industrie.

– Les médecins siègent au sein de l’USAM dans un contexte peu amical. A côté des marchands de tabac, de SwissCigarette, de GastroSuisse, instrumentalisé par Philip Morris, se trouve aussi PharmaSuisse. Dans l’Editorial du rapport annuel 2014 son pré- sident demande que plus d’actes médicaux soient permis aux pharmaciens. Le mot

«médecin» ne s’y trouve pas, la notion de collaboration non plus.

Conclusion: contrairement à l’économie, dont la population se méfie, les médecins en poli- tique de santé ont des alliés solides, M. et Mme. Toutlemonde et leurs enfants. Nous ne devons pas brader leur confiance. Ils attendent que nous nous battions pour leur santé par des mesures structurelles de pré- vention efficaces. – Une bonne communi- cation se base sur une attitude claire. Se dis- tancier publiquement des organisations de l’économie signifie préserver à notre corpora- tion transparence et indépendance, et par cela la confiance de la population. Ceci, à la longue, se révèlera plus payant que les réseaux d’influence douteux.

Dr Rainer M. Kaelin, Etoy, Médecine interne et Pneumologie, FMH, ancien vice-président de la Ligue pulmonaire suisse et de la Ligue pulmonaire vaudoise

1 Abelin Th. Ärzteschaft und Gewerbeverband. Bull Méd Suisses. 2016;97(3)91–2.

2 Weil B. Protéger les enfants et adolescents. Papier de position: interdiction de la publicité pour le tabac.

Bull Méd Suisses. 2015;96(48):1750–1.

3 Kaelin RM. Le silence des experts médicaux (III). La responsabilité publique des médecins au sujet de l’initiative «Protection contre le tabagisme passif».

Bioethica Forum. 2015/vol.8/No 4/ISSN 1662–6001.

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COURRIER redaction.bms@emh.ch 202

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Gesundheitswesen, quo vadis nach einer Annahme der SVP Durch­

setzungsinitiative?

Die SVP Durchsetzungsinitiative droht laut den aktuellen Meinungsumfragen am 28. Fe- bruar angenommen zu werden. Die Initianten versprechen, die Ausländerproblematik durch eine Aussonderung der schwarzen von den weissen Schafen zu lösen. Auch in unserer Berufsgruppe wird stets weiss getragen. Bei einer Annahme der Initiative würde dies nicht bedeuten, dass wir ausschliesslich und immer den weissen Schafen zugerechnet würden. Es gibt Situationen, in denen das weis se Schaf unvermittelt und unwiderruf- lich zu einem schwarzen wird. Stellen wir uns einen Chirurgen vor, der wegen einer Ver- kehrsverletzung mit einer Geldbusse bestraft wurde. Er wird nachts von zu Hause zu einem Notfall gerufen und gerät in eine Polizeikont- rolle. Die Polizei lässt ihn nicht sofort weiter- fahren, da sie einen Rapport wegen eines de- fekten Scheinwerfers erstellen will. In der Aufregung schreit der Arzt den Polizisten an und startet ohne Erlaubnis durch. Der Arzt wird wegen Verletzung von Art. 285 zu einer bedingten Geldbusse verurteilt. Bei einer Annah me der SVP Durchsetzungsinitiative bleibt es für einen Schweizer Arzt bei der be- dingten Geldstrafe. Ist der Arzt ausländischer Staatsangehöriger wird er als Vorbestrafter zwingend ausgewiesen mit einem Wiederein- reiseverbot von mindestens 10 Jahren (Ziffer II Abs. 2 der Initiative).

Der Initiativtext führt einen langen Katalog von Delikten auf, die auch bei geringfügigen Vergehen zur automatischen Landesverwei- sung führen.

Die Initiative der SVP ist unmenschlich und ungerecht. Sie schafft bei den Sanktionen für Straffälle eine Zweiklassengesellschaft zwischen Schweizern und Ausländern. Ent- gegen aller schweizerischen Tradition eines Rechtsstaats können die Betroffenen gegen- über dem Ausweisungsentscheid keine per- sönlichen Gründe anrufen, die eine Ausschaf- fung für sie unzumutbar, lebensgefährlich oder existenzvernichtend machen. Gegen den Ausschaffungsbefehl wäre nicht einmal ein Rekurs beim Bundesgericht möglich (Zif- fer III Abs. 4); die Initiative schreibt den Ge- richten vor, die Menschenrechtsgarantien etwa der Europäischen Konvention oder der UNO-Menschenrechtspakte nicht zu berück- sichtigen, auch wenn diese klar zur Anwen- dung kommen müssten. Die Schweiz würde weltweit als unzuverlässiger Vertragspartner und wegen ihres unmenschlichen Umgangs mit Ausländern, wegen ihrer Geringachtung des Verbots der Diskriminierung und des Prinzips der Verhältnismässigkeit als nicht glaubwürdiger Rechtsstaat bekannt. Die we-

nig übersichtliche Initiative führt zu einer Ver unsicherung und Abschreckung von Aus- ländern, deren Arbeit für unser Land unent- behrlich ist, wie dies ganz besonders in Arzt- und Pflegeberufen zutrifft.

Über die Hälfte unserer Schweizer Patienten beabsichtigt, der SVP Initiative zuzustimmen.

Die einseitige Fokussierung auf die Flücht- lingsthematik und das Unwissen über die har- ten Konsequenzen, unter anderem für unser Gesundheitswesen und unseren Wissenschafts- standort, sind hauptsächlich dafür verant- wortlich. Wir sind gefordert, mit Aufklärung und Stellungnahmen unseren Rechts staat und das Fortbestehen unseres hohen Standards im Gesundheitswesen zu verteidigen.

Dr. med. Markus Winzeler, Bern Prof. em. Dr. iur. Dr. h.c. Jörg Paul Müller, Hinterkappelen

Durchsetzungsinitiative vs. Grund­

rechte psychisch kranker Menschen mit Migrationshintergrund

«Herr, die Not ist groß! Die ich rief, die Geister, werd’ ich nun nicht los.» (Der Zauberlehrling, Goethe) – Es ist nicht so selten, dass Men- schen mit psychischen Störungen auch straf - fällig werden. Es können Bagatelldelikte sein, krankheitsbedingte Verkennungen bei psy- chischen Störungen, Probleme beim Erwach- sen-Werden. Ich habe als Arzt schon mehrere psychisch kranke Menschen behandelt, de- nen die Ausschaffung drohte. Sie waren nicht einmal im Gefängnis, es reichte eine zwei- jährige Bewährungsstrafe. Beispielsweise ein Familienvater mit vier Kindern, eines davon schwerbehindert. Oder ein junger Mann mit Schizophrenie, in der Schweiz geboren. Bisher können wir Ärzte noch intervenieren, können unterstützen und helfen, Rechtsmittel ein- zulegen. Wenn die Durchsetzungsinitiative angenommen wird, wird es anders sein. Men- schen werden automatisch ausgeschafft in ein Land, in dem sie selbst nie oder nur als Klein- kind waren. Was das für deren Verwandte, Freunde, Eltern und Kinder bedeutet, ist gar nicht zu ermessen. Es reicht ja schon, wenn ein Angehöriger psychisch krank ist. Ausser- dem: Wenn Migranten und Secondos doppelt bestraft werden, wenn ein Teil der Bevölke- rung weniger Rechte als andere hat, werden auch deren Angehörige und Freunde sich nicht als Teil der Gesellschaft verstehen. Sie sind dann Opfer und werden auch weniger Verantwortung übernehmen. Bei der Abstim- mung geht es auch um die Grundrechte psy- chisch kranker Menschen mit Migrationshin- tergrund: Es sind manche unserer Patienten und deren Angehörige betroffen, denn auch Straftäter mit psychischen Erkrankungen

würden je nach Delikt ohne weitere Prüfung ausgewiesen. Dies geschieht auch dann, wenn sie bei korrekter psychiatrischer Behandlung eine gute Prognose haben oder wenn sie im Herkunftsland gar nicht behandelt werden können. Eine Folge wird auch sein, dass wir neue Patienten bekommen: Durch das Aus- einanderreissen von Familien werden von den hier lebenden Familienmitgliedern ein- zelne erkranken und diese werden neue Behand lungskosten verursachen. Wenn die Menschen, die die Familie ernähren, ausge- wiesen werden, ohne Rechtsmittel einlegen zu können oder Einzelfallprüfung, wird neben dem Risiko psychiatrisiert zu werden auch Armut und Fürsorgeabhängigkeit der Restfamilie verursacht. Nicht zu vergessen ist auch, dass viele Ärzte einen Migrationshinter- grund haben und sie mit ihren Angehörigen auch Menschen zweiter Klasse werden. Ver- brechen kann man so nicht vermindern, denn die Kriminalität hängt von sozioökono- mischen Faktoren ab und nicht von der Her- kunft oder von der Härte der Strafen. Und die, die man vorgeblich treffen will, junge, männ- liche Asylbewerber aus Nordafrika, die kann man gar nicht ausschaffen, weil die Herkunft ungeklärt ist oder die Herkunftsländer die Rücknahme verweigern. Fehlende oder weni- ger Rechte und Sicherheiten für ganze Bevöl- kerungsgruppen oder Migranten gibt es in Saudiarabien, in anderen Ländern im Nahen Osten und gab es in Südafrika. Wer will eine solche Zwei-Klassen-Gesellschaft, wem nützt dies? Jedenfalls nicht den meisten Menschen in unserem wunderbaren Land. Vielleicht ist das Interesse der Initianten wohl hauptsäch- lich jenes, den sozialen Frieden in unserem Land auszuhöhlen? Wenn wir zulassen, dass Menschen auf diese Art instrumentalisiert werden, selbst wenn es Straftäter sind, führt das in die falsche Richtung und entspricht nicht der medizinischen Ethik oder einer huma nistischen, aufgeklärten und freiheitli- chen Politik.

Dr. med. Michael Kammer-Spohn, Chur

Acharnement thérapeutique?

Comme ancien ORL ayant pratiqué pen- dant de nombreuses années aux HUG et côtoyant journalièrement des cancers tou- chants la sphère ORL, je ne peux m’empê- cher de réagir au bruit qui court sur le profit des Pharmas concernant les médicaments anticancéreux.

Ce que j’aimerais souligner c’est que, bien sou- vent, ces médicaments ne sont faits que pour enrichir les boîtes pharmaceutiques.

Certes il y a certains cancers qui peuvent être combattus, mais le plus souvent ces traite-

COURRIER redaction.bms@emh.ch 203

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ments ne font que prolonger de quelques mois la vie du patient et cela avec des effets secondaires négatifs importants, de plus leur prix exorbitant ne justifie pas leur emploi.

Par ailleurs ces «pilules» onéreuses sont la plus part du temps utilisées pour des malades proches de la fin de vie, et pour moi ce procédé

frise l’acharnement thérapeutique, tellement elles sont inefficaces donc inutiles.

Quand est-ce que la médecine arrêtera de vou- loir toujours dépasser ses limites en enrichis- sant les fabricants qui se cachent derrière la recherche sous prétexte qu’elle coûte très cher et que c’est pour notre bien?

La médecine actuelle manque d’humanité, mais celle-ci rapporte nettement moins que les milliards du marché des anticancéreux.

Dr Béatrice Deslarzes, Vessy

Communications

Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten­

tion du titre de spécialiste en neurochirurgie

Lieu: Hôpital universitaire de Bâle, Spital- strasse 21, 4031 Bâle, Klinikum 1, 2. Etage, Secrétariat du Médecin-chef Neurochirurgie Date: Jeudi, le 28 avril 2016

Délai d’inscription: 31 mars 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Neurochirurgie

Examen de spécialiste en vue de l’obten­

tion du titre de spécialiste en infectiologie Lieu: Hôpital de l’Ile Berne; Hôpital Uni- versitaire Bâle; Hôpital Universitaire Zürich Date: Mercredi, le 7 septembre 2016 Délai d’inscription: le 15 mai 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → infectiologie

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en rhumatologie – Examen oral Lieu: Rheumaklinik, UniversitätsSpital, Zurich

Date: jeudi, 18 août 2016 Délai d’inscription: le 30 juin 2016

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Rhumatologie

Examen en vue de l’obtention de la formation approfondie en médecine d’urgence pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie ou en chirurgie pédiatrique

Lieu et date: Le lieu et la date sont déterminés après réception des inscriptions, en fonction de la langue d’examen souhaitée.

Délai d’inscription: le 31 juillet 2016 Vous trouverez de plus amples informa- tions sur le site web de l’ISFM: www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → pédiatrie

Société Suisse de Médecine Interne Générale

Prix SSMIG 2016 pour le meilleur travail scientifique original

Ce prix de la Société Suisse de Médecine Interne Générale (SSMIG) 2016, d’un montant de 10 000 francs, peut être attribué à un, deux, ou au maximum trois travaux scienti- fiques originaux remplissant les conditions suivantes:

1. Le travail doit avoir été publié dans une revue médicale ou avoir été accepté par celle-ci en 2015, en vue de sa publication.

Le thème du travail doit présenter un intérêt particulier pour la prise en charge ou l’organisation des soins de patients relevant de la médecine interne géné- rale, ou ouvrir la voie à de nouvelles modalités diagnostiques ou thérapeu- tiques dans ce domaine.

2. Les auteurs suisses peuvent également présenter des travaux effectués à l’étran- ger.

3. Les auteurs étrangers ne peuvent présen- ter un travail que dans la mesure où il a été réalisé en Suisse ou en collaboration avec un groupe suisse.

Le travail doit être adressé en 9 exemplaires (1 original et 8 copies) jusqu’au 31 mars 2016 à la Présidence de la SSMIG. L’original restera au bureau administratif de la SSMIG pour des raisons de documentation et ne sera pas retourné.

Prof. Dr med. Jean-Michel Gaspoz, Dr med.

François Héritier, Présidence de la SSMI, Société Suisse de Médecine Interne Générale,

«Prix SSMIG», Case Postale, CH-4002 Bâle Le prix sera remis à l’occasion de la 1ère assem- blée de printemps de la SSMIG, ayant lieu du 25 au 27 mai 2016 à Bâle.

Fondation de l’Association Suisse du Diabète

Prix de recherche 2016 Spécialité Diabétologie

Travaux: Travaux scientifiques au niveau suisse, présentant une contribution extraor- dinaire sur l’explication des causes:

– les séquelles médicales et les répercus- sions sociales

– l’amélioration de la prévention et du – traitement du diabète sucré Somme: 10 000 francs

Participants: Jeunes chercheurs (âge limite 45 ans) ayant publié un travail diabétologique majeur durant les deux dernières années Formalités:

– Travail et publication en 2015 ou 2016 – Curriculum Vitae y c. liste des publications – Ne sont considérés que les travaux qui ne

sont pas soumis en même temps pour un autre prix et les travaux n’ayant pas encore reçu un prix

– Les co-auteurs doivent être avisés de la requête

– Par écrit ou par courriel (format PDF) – Informations: tél. 056 200 17 96

COURRIER / COMMUNICATIONS redaction.bms@emh.ch 204

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Date de remise: 2 septembre 2016

Fondation de l’Association Suisse du Diabète Mme Doris Fischer-Taeschler, Rütistrasse 3a, CH-5400 Baden, info@diabetesstiftung.ch Attribution du prix: Congrès annuel de la Société Suisse d’Endocrinologie et de Diabétologie le 18 novembre 2016 à Berne Jury: Conseil de la Fondation de l’Association Suisse du Diabète

FASMED

Erste Prüfung «zert. Medizintechnik­

Berater/in shqa» mit hoher Erfolgsquote 29 von insgesamt 33 Kandidatinnen und Kandidaten haben die erste schriftliche Prüfung zum/zur «zert. Medizintechnik- Berater/in shqa» vom letzten November bestanden. Die Verbandsprüfung wurde vom Dachverband der Schweizer Medizintechnik FASMED in Zusammenarbeit mit swiss health quality association (shqa) entwickelt.

Basierend auf einem umfassenden Lernziel- katalog hatte die Universität Bern 90 fachlich anspruchsvolle Fragen zu Recht, Ethik und Compliance, zu medizinischem Grund- wissen, Schweizer Gesundheitswesen sowie zu Leistung und Vergütung zusammen- gestellt.

Das zusammen mit dem Institut für Medizinische Lehre der Universität Bern entwickelte branchenübergreifende Zertifikat für das neue Berufsbild wird von den Arbeitgebern als Grundqualifikation breit anerkannt. Es bescheinigt, dass die Inhaberin oder der Inhaber über umfassen- des, fundiertes und aktuelles Know-how für den kompetenten Austausch mit medizini- schen Fachpersonen verfügt.

Am 1. April 2016 findet die nächste Prüfung statt. Diese richtet sich an Mitarbeitende mit Kundenbetreuungsaufgaben und -kontakt, die sich fit für eine erfolgreiche berufliche Tätigkeit bei Schweizer Medtech-Firmen machen und damit auch ihre Marktfähigkeit erhöhen wollen. Weitere Zielgruppen dafür sind Mitarbeitende aus dem Ausland, die sich spezifisch schweizerisches Fachwissen aneignen, sowie Personen, die in die Branche einsteigen möchten.

Weitere Informationen zur Anmeldung, zur Prüfung und zum E-Learning finden Sie auf den Websites von FASMED und shqa.

Au cœur de la rédaction Nouvelle cheffe d’édition (Managing Editor) au BMS

Tanja Kühnle travaille à la rédaction du Bulletin des médecins suisses (BMS) depuis le début de l’année. Après une période de formation, elle a succédé début février à la cheffe d’édition de longue date, Annette Eichholtz, que nous remercions ici pour son excellent travail. Même si Annette Eichholtz savoure à présent une retraite anticipée, les Editions médicales suisses ne la perdent pas Tanja Kühnle (à g.) remplace Annette Eichholtz au poste de cheffe d’édition du BMS.

pour autant complètement. Elle s’occupera en effet désormais de projets de livres à temps partiel.

Une collaboratrice parfaitement qualifiée lui succède au poste de cheffe d’édition du BMS en la personne de Tanja Kühnle. Après des études de biologie avec spécialisations en microbiologie, immunologie et chimie organique, elle a pendant plusieurs années acquis de l’expérience dans divers domaines du journalisme médical, d’abord au sein des éditions Georg Thieme Verlag à Stuttgart, puis auprès du service de presse du Centre allemand de recherche sur le cancer de Heidelberg. Son profil de poste incluait notamment l’encadrement rédactionnel de revues spécialisées, en sorte qu’elle ne s’aventure pas en terre inconnue dans ce domaine au BMS.

Au nom de la rédaction et de la maison d’édition, je souhaite cordialement la bienvenue à notre nouvelle collègue!

Bruno Kesseli, rédacteur en chef

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch

Dr med. Emmanuel Escard, Unité interdisciplinaire de médecine et prévention de la violence, Hôpitaux universitaires de Genève

Réalité et rationalité en psychiatrie

Le mirage de la rationalité des comportements violents:

le réel n’est pas mesurable!

Dr med. Felix Wittlinger,

spécialiste en pédiatrie, FMH, médecin scolaire, Zurich

Accès aux résultats d’études

Tous les résultats d’études doivent être accessibles au public!

COMMUNICATIONS 205

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Indikation nach medizinischen oder ökonomischen Kriterien?

David Holzmanna, Dominik Straumannb

a Prof. Dr. med., Facharzt für Ohren-, Nasen- u. Halskrankheiten, Hals- u. Gesichtschirurgie, Maur; b Prof. Dr. med., Facharzt für Neurologie, Zürich

Immer wieder gibt es Sticheleien seitens Politik und Wirtschaft, wonach Ärzte und Spitäler die Patienten endlich nach wirtschaftlichen Kriterien behandeln sollen.

Und als Folge dieser Tendenz gibt es bereits viele problematische Entwicklungen in Praxis und Spital, u. a. SwissDRG. Ein bedeutendes Opfer der Ökonomisierung ist die Indikationsstellung. Besonders hier darf man sich nicht von finanziellen, sondern nur von medizinischen Kriterien leiten lassen.

Unter dem Titel «Die Indikation als Kernstück der ärzt- lichen Identität» wurde im Deutschen Ärzteblatt vom 17.8.2015 ein Interview mit Prof. Dr. med. Giovanni Maio aus Freiburg (Deutschland) veröffentlicht [1].

Kernthema dieses Interviews ist die Auswirkung der zunehmenden Ökonomisierung der Medizin. Maio zeigt in wenigen Sätzen auf, wie sich die ärztliche Indi- kationsstellung unter dem stetig zunehmenden Druck von Sparmassnahmen und «Optimierungsstrategien»

gewandelt hat.

In Studium und Weiterbildung wurde uns gelehrt, dass die Indikation primär nach medizinischen Kriterien zu erfolgen hat. Der Begriff «medizinisch» wurde dabei sehr weit gefasst. So wurden neben den rein medizi- nisch-wissenschaftlichen auch soziale, psychische und zu einem geringeren Teil auch wirtschaftliche Fakto- ren eingeschlossen.

Die Indikationsstellung ist eine Hauptsäule medizi- nischen Handelns. Noch expliziter schreibt Maio: «Die medizinische Indikation ist ein Kernstück der ärzt- lichen Identität. Mit ihr bringt der Arzt zum Ausdruck, dass er dem Patienten nur das empfehlen wird, was für den Patienten im Prinzip zuträglich ist. Zwar wird der Patient selbst entscheiden müssen, aber ein Arzt wird dem Patienten eben nicht etwas empfehlen, was von vornherein nicht gut oder nicht notwendig für den Patienten wäre» [2].

Damit könnte man eigentlich die Diskussion abschlies- sen, wären da nicht die immer wiederkehrenden Sti-

cheleien seitens Politik und Wirtschaft, wonach wir Ärzte und die Spitäler die Patienten endlich nach wirt- schaftlichen Kriterien behandeln sollen. Von «Gesund- heitsökonomen» – allein schon der Begriff ist ein Wider- spruch in sich, denn Gesundheit lässt sich mit keiner Masseinheit und schon gar nicht in Franken messen – wurde die ganze Terminologie umgekrempelt. Der Patient wurde zum Kunden, der den Leistungserbrin- ger (oder Leistungsverursacher) mit einer Nachfrage konfrontiert. Dieser wiederum hat dem Kunden seine Leistung nach den WZW-Kriterien (wirksam, zweck- mässig, wirtschaftlich) anzubieten. Kann das «gesund»

sein?

Diese Frage stellt sich mehr denn je. Denn die Folgen der vorwiegend wirtschaftlichen Steuerung des Ge- sundheitswesens sind unübersehbar:

– Öffentliche Spitäler, denen die verfassungsmässig zustehenden finanziellen Ressourcen Jahr um Jahr weiter gestrichen werden, versuchen immer mehr, ihr «Angebot» auszubauen.

– Bei immer mehr Privatspitälern wird es offensicht- lich, dass der Versicherungsgrad des Patienten Indi- kationsstellung und Behandlung markant beein- flusst.

Nur schon diese zwei Mechanismen sind volkswirt- schaftlich relevant, will man den Zeitungsartikeln glauben, worin Gesundheitspolitiker eine «Mengen- ausweitung in der medizinischen Versorgung» be- klagen. Die Zahl der MR-/Computertomogramme und Operationen (z.B. Hüftgelenkersatz, Sectio u.a.m.) seien in den letzten Jahren exorbitant gestiegen.

Dem versucht die Politik Gegensteuer zu geben, indem sie immer neue Vorschriften erlässt, die einmal mehr das Gegenteil bewirken. Das Beispiel TARMED ist ein

Solange wir Ärzte uns immer weiter aus­

einanderdividieren lassen, wird es in diesem Takt weitergehen.

TRIBUNE Point de vue 218

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Paradebeispiel, um dies zu erläutern. Mit dem TARMED köderte die Gesundheitspolitik, damals angeführt von Bundesrätin Dreifuss, die Grundversorger (Hausärzte, Pädiater, allgemeine Internisten, Psychiater) explizit mit der Aussage, im TARMED sollen ärztliche Gesprä- che mit Patienten höher, dafür die technischen Leis- tungen tiefer bewertet werden. Die Grundversorger mussten nach gewonnener Abstimmungsschlacht aber schmerzlich zur Kenntnis nehmen, dass sie zu Abstimmungszwecken gründlich missbraucht worden waren. Dafür hatte die Politik und die Verwaltung einen wichtigen Sieg errungen: Hausärzte und Spezia- listen sind seither zerstrittener denn je.

Unter dem Vorwand, noch mehr auf die Kostenbremse zu treten, führten später Gesundheitspolitiker Systeme wie die DRG, die im Ausland nachweislich versagt hat- ten, auch in der Schweiz ein, nachdem sie die «Fallkos- tenpauschalen» beim Volk mit einer Medienlawine populär gemacht hatten. Kritiker aus den Reihen von uns Ärzten wurden vor die Tür gestellt mit dem Hin- weis: «Wir machen nicht die gleichen Fehler wie die Deutschen, sondern wir machen es besser.»

Das Make-up des Grande Œuvre, genannt SwissDRG, bröckelt mittlerweile zusehends ab, und das wahre DRG-Gesicht wird erkennbar: Seit die DRG in den Schweizer Spitälern eingeführt wurden, ist ein Run auf «gute Risiken» (junge Patienten, Patienten ohne Komorbiditäten etc.) ausgebrochen. Öffentliche Spitä- ler «tummeln» sich inzwischen wie die Privatspitäler

auch im Gesundheitsmarkt und preisen ihre Angebote mit Hochglanz-Broschüren und auf attraktiven, aber inhaltsleeren Webseiten an.

Ökonomische Kriterien bestimmen also auch in der Schweiz immer mehr das ärztliche Handeln. Wie Gio- vanni Maio richtig feststellte, ist ein bedeutendes Opfer die Indikationsstellung. Es ist eine menschliche Grundkonstante, dass immer dann, wenn viel Geld im Spiel ist, die Verlockung gross ist, für sich selbst noch ein grösseres Stück vom Kuchen zu ergattern. Dieser Verlockung zu widerstehen, erfordert ein gesundes Mass an Charakterfestigkeit und die ethische Einsicht, dass wir uns in erster Linie für das Wohl aller Men- schen, d.h. für das Gemeinwohl, einsetzen sollten.

Übersetzt auf die Gesundheitsversorgung hiesse das:

Der Arzt lässt sich in der Indikationsstellung nicht von finanziellen, sondern von medizinischen Krite- rien leiten. Der Begriff «medizinisch» kann, wie oben erwähnt, durchaus weit gefasst werden. Ärztliches Handeln muss aber auf die Volksgesundheit, das Ge- meinwohl, ausgerichtet sein. Finanzieller Profit bzw.

Gewinn kann nicht die primäre Zielsetzung sein.

Die FMH – unsere Standesorganisation – schreibt in ihrem Porträt: «Alle Patientinnen und Patienten in der Schweiz sollen einen gerechten Zugang zu einer quali- tativ hochstehenden und finanziell tragbaren medizi- nischen Versorgung haben – dafür setzt sich die FMH ein.» Heute sind wir weiter von diesem Ziel entfernt als noch vor 30 Jahren. Ein Hauptgrund dafür liegt in der zunehmenden Fremdbestimmung von uns Ärzten durch Reformen, die uns von Politik, Wirtschaft und Verwaltung aufoktroyiert werden. Die Verführung und Korrumpierbarkeit durch finanzielle «Aufbesse- rungen» darf in diesem inzwischen kranken System nicht unterschätzt werden. Solange wir Ärzte uns im- mer weiter ausein anderdividieren lassen, wird es in diesem Takt weitergehen. Ein Zusammenhalt der Ärz- teschaft ist die un abdingbare Voraussetzung, Indikati- onen wieder mehr nach medizinischen Gesichtspunk- ten stellen zu können und den «ökonomistischen Turnübungen» seitens Politik und Wirtschaft zu wider- stehen. Ver gessen wir nicht: Noch ist der Patient unser treuester Verbündeter. Dieses Vertrauen dürfen wir nicht missbrauchen.

Literatur

1 Deutsches Ärzteblatt vom 17.8.2015

2 Prof. Dr. med. Giovanni Maio: Geschäftsmodell Gesundheit – Wie der Markt die Heilkunst abschafft – Suhrkamp Taschenbuch 4514 Suhrkamp Verlag Berlin 2014

Bildnachweis

Belahoche | Dreamstime.com Korrespondenz:

Prof. Dr. med.

David Holzmann Staubergasse 15 CH-8124 Maur david.holzmann[at]usz.ch

Indikationen sollen wieder mehr nach medizinischen Gesichtspunkten gestellt werden können.

TRIBUNE Point de vue 219

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