HAL Id: jpa-00238684
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Submitted on 1 Jan 1886
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Nature. (Mai 1884-Mai 1885)
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. Nature. (Mai 1884-Mai 1885). J. Phys. Theor. Appl., 1886, 5 (1), pp.46-50.
�10.1051/jphystap:01886005004601�. �jpa-00238684�
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analogue à celui que Fresnel a imaginé pour le quartz. Une longue
auge de verre (0m,54 de long) fu t partagée par des cloisons con- venables en 22 prismes, les deux extrêmes de 60°, les autres
de i 20°. Il suffit, pour obtenir un dédoublement très net d’une
source lumineuse étroite, de remplir ces prismes de deux en deux,
avec des liquides de rotations inverses et d’indices sensiblement
égaux. L’expérience réussit fort bien : i° avec des dissolutions de
sucre de canne et de lévulose ; 2° avec de l’essence d’or ange eu un mélange d’essence de térébenthine et d’huile de ricin.
J. MACÉ DE LÉPINAY.
NATURE.
(Mai I884-Mai I885).
AYRTON et PERRY. - Nouvelle forme de ressorts pour appareils de mesures,
électriques ou autres, t. I, p. 205.
Les auteurs utilisent, dans divers appareils, la propriété que pos- sèdent les ressorts en spirale, de se tordre ou se détordre d’un
angle considérable sous l’action d’une force relativement faible
appliquée dans le sens de l’axe. On supprime ainsi les transmis- sions de mouvement destinées à amplifier de petits déplacements.
On obtient la variation maxima de torsion, avec un ressort de
section elliptique aussi allongée que possible; le petit axe de l’el- lipse est perpendiculaire à l’axe du cylindre, et le plan osculateur
à la surface fait avec cet axe un angle de 450. Ces ressorts
ont été employés dans la construction d’ampèremètres, dynamo-
mètres, etc., décrits dans le Mémoire.
KOENIG et RICHARZ. - Mesure de la densité de la Terre, t. II, p. 260 et 484.
A.-M. MAYER. 2013 Même sujet, t. II, p. 408.
Pour déterminer la densité de la Terre, von Jolly, à Municli, avait
fixé à la partie supérieure d’une tour une balance dont l’un des
plateaux était suspendu à um fil de 21m de long; un corps était
plus lourd dans ce plateau que dans le plateau supérieur, par suite
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01886005004601
47 de la variation de l’attraction terrestre. On faisait ensuite agir une
grosse masse de plomb amenée au-dessous du plateau inférieur.
Il est difficile, dans cette expérience, de connaître la température
des diverses parties du fil. MM. Koenig et Richarz ont l’intention
d’employer une balance très sensible, reposant à la partie supé-
rieure d’un bloc énorme de plomb, et munie de plateaux doubles
aux deux extrémités du fléau. Ces plateaux sont réunis l’un à l’autre par un fil qui traverse la masse de plomb, de façon qu’on puisse
faire agir cette masse dans le sens de la pesanteur, ou en sens in- verse, sur un corps placé dans le plateau supérieur ou le plateau
inférieur. Le bloc de plomb formé d’un grand nombre de pièces
aurait une forme convenable et pèserait 100 000kg.
M. Mayer propose de remplacer ce bloc de plomb par quatre
récipients de fonte, placés deux à deux de chaque côté de la balance,
l’un au-dessus, l’autre au-dessous du plateau; un réservoir latéral
permettrait de les remplir facilement de mercure.
Ce procédé ne semble pas pratique à cause de la grande masse
du mercure qu’il nécessiterait.
STONE. - Électrodynamométre à bobine extrêmement légère, t. I, p. 635.
Cet appareil n’est qu’une modification de celui déjà décrit (Journal de Physique, 2e série, t. III, p. 43). La bobine en fil
d’aluminium est enroulée sur un morceau de liège et recouverte
d’un enduit imperméable; elle a sensiblement la même densité que l’huile de pétrole et flotte dans un petite vase rempli de ce li- quide.
Éclairage électrique des phares, expériences de Trinity House, t. I, p. 862.
J. MUNRO. 2013 Même sujet, t. I, p. o6.
Dans les expériences faites à Soutli Fireland, on a comparé trois phares éclairés, le premier par trois lampes électriques alimentées
chacune par une machine de Méritens : la puissance totale est d’en-
viron 30 00o bougies ; le deuxième par quatre brûleurs à gaz portail t
chacun 108 becs, disposés en cercles concentriques : la puissance
est de 12000 bougies; le troisième par trois lampes à huile, de
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construction spéciale. On a constaté que l’influence du brouillard
agit plus fortement sur la lumière électrique que sur les autres : elle ne tarde pas à perdre sa supériorité. Cette différence tient peut- être au diamètre apparent plus grand de la source et aux lentilles plus larges, employées dans les deux derniers cas.
M. Munro remarque, au contraire, que la vapeur d’eau absorbe
surtout les rayons extrêmes du spectre, très abondants dans la lu- mière électrique, tandis qu’elle laisse passer les rayons jaunes et orangés que les deux autres flammes émettent en grande quantité.
L’emploi du spectroscope donnerait la réponse à cette question.
Association américaine, t. I, p. 596.
M. Mendenhall, à propos des transmetteurs à charbon, présente
des expériences relatives à l’influence de la variation de pression
sur la conductibilité des charbons et conclut que cette variation
est due au charbon lui-même, et non au déplacement des molé-
cules.
M. Graham Bellfait remarquer que si dans un vase assez grand, rempli d’eau, on plonge, à une certaine distance l’une de l’autre,
les électrodes d’un courant interrompu et les deux fils d’un télé-
phone, le son est perceptible dans l’instrument, pourvu que les deux fils ne soient pas placés sur une ligne d’égal potentiel. D’après
cette expérience, un navire pourvu d’une machine dynamo dont
les fils plongeraient dans la mer, l’’un à l’avant, l’autre à une cer-
taine distance à l’arrière, pourrait signaler son approche à un autre
navire muni d’un téléphone.
A propos de cette Communication, 81. Preece indique que ce
procédé a été employé avec succès entre Southampton et l’ile
de Wight pour établir la communication pendant une rupture du câble. Le courant de 15 éléments Leclanché était interrompu par
une clef de Morse: la distance des électrodes était de 6 miles pour la pile, et de i mile pour le téléphone.
OTTO PETERSON. - Nouveau principe pour mesurer la chaleur, t. If, p. 32 1.
L’auteur propose d’employer comme mesure de la chaleur com-
muniquée à une masse gazeuse le travail mécanique effectué par
cette masse, dans sa dilatation à température constante. Le gaz suit la loi de Mariette, et la variation de volume est donnée par le poids
de mercure que l’on fait écouler du vase, de façon à réaliser la
condition indiquée. Il est nécessaire d’avoir un thermomètre très
sensible, à indications instantanées. Ia’aiiteu1- a essayé dans ce but
divers appareils, entre autres, une pile thermo-électrique réunie
à un galvanomètre de construction spéciale, et un thermomètre différentiel. Ce dernier donne de bons résultats dans un appareil
dont la description ne peut trouver place ici, destiné à l’étude de
la chaleur rayonnante. Un autre appareil, destiné à la mesure des
chaleurs spécifiques, est actuellement en construction.
SHAW. 2013 Lignes focales, t. II, p. 185.
On montre expérimentalement l’existence des lignes focales dans
un prisme, en prenant comme objet un rétieule formé de fils ver-
ticaux et horizontaux, éclairé par une flamme de sodium. Dans une
position de la lunette, les fils horizontaux sont visibles, les autres
ne le sont pas; c’est le contraire dans une seconde position; dans
une position intermédiaire, les deux séries de fils sont visibles en
même temps plus ou moins nettement.
MADAN. 2013 Isolement des rayons bleus. par les expériences d’optique, t. II, p. 263.
On peut remplacer la dissolution ammoniacale d’oxyde de cuivre
par un verre bleu verdàtre (signal green glass) employé dans la
construction des signaux de chemins de fer. Le système formé par la superposition d’une de ces lames et d’un verre foncé bleu de
cobalt ne laisse passer que les rayons compris entre F et G.
MADAN. 2013 Modification des prismes. polarisants de Foucault et d’Ahren,
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