Herv ´e Hocquard
Universit ´e de Bordeaux, France
28 ao ˆut 2019
G ´en ´eralit ´es
D ´efinition
On appelle ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 1 `a coefficients constants toute ´equation du type :
u
t+1+ au
t= f (t)
o `u a ∈
R∗et f est une fonction `a valeurs dans
R. R ´esoudre cette ´equation, c’est trouver toutes les suites r ´eelles (u
t)
t∈Ndont les termes v ´erifient l’ ´egalit ´e pour tout indice t.
Exemple
u
t+1= au
tavec a ∈
R∗: on sait que les suites qui v ´erifient cette
´equation sont par d ´efinition les suites g ´eom ´etriques de raison
a, et elles s’ ´ecrivent : u
t= u
0a
tpour tout t entier.
D ´efinition
On appelle ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 1 `a coefficients constants toute ´equation du type :
u
t+1+ au
t= f (t)
o `u a ∈
R∗et f est une fonction `a valeurs dans
R. R ´esoudre cette ´equation, c’est trouver toutes les suites r ´eelles (u
t)
t∈Ndont les termes v ´erifient l’ ´egalit ´e pour tout indice t.
Exemple
u
t+1= au
tavec a ∈
R∗: on sait que les suites qui v ´erifient cette
´equation sont par d ´efinition les suites g ´eom ´etriques de raison
a, et elles s’ ´ecrivent : u
t= u
0a
tpour tout t entier.
G ´en ´eralit ´es
D ´efinition
On appelle ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 2 toute
´equation du type :
u
t+2+ au
t+1+ bu
t= f (t) o `u b ∈
R∗et f est une fonction `a valeurs dans
R.Remarque
On d ´efinirait de la m ˆeme fac¸on des ´equations de r ´ecurrence
lin ´eaire d’ordre n quelconque.
D ´efinition
On appelle ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 2 toute
´equation du type :
u
t+2+ au
t+1+ bu
t= f (t)
o `u b ∈
R∗et f est une fonction `a valeurs dans
R.Remarque
On d ´efinirait de la m ˆeme fac¸on des ´equations de r ´ecurrence
lin ´eaire d’ordre n quelconque.
G ´en ´eralit ´es
D ´efinition
Si on a une ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre
quelconque, l’ ´equation obtenue en supprimant le terme f(t) s’appelle l’ ´equation homog `ene associ ´ee.
Proposition : D ´ependance des conditions initiales
Soit
α0,α1, ...,αn≥1n r ´eels. Il existe une unique solution u telle que u
i=
αipour i = 0,1, ..., n − 1.
Remarque
Une solution (c’est `a dire une suite (u
t)) s’appelle parfois une
trajectoire.
G ´en ´eralit ´es
D ´efinition
Si on a une ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre
quelconque, l’ ´equation obtenue en supprimant le terme f(t) s’appelle l’ ´equation homog `ene associ ´ee.
Proposition : D ´ependance des conditions initiales
Soit
α0,α1, ...,αn≥1n r ´eels. Il existe une unique solution u telle que u
i=
αipour i = 0,1, ..., n − 1.
trajectoire.
G ´en ´eralit ´es
D ´efinition
Si on a une ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre
quelconque, l’ ´equation obtenue en supprimant le terme f(t) s’appelle l’ ´equation homog `ene associ ´ee.
Proposition : D ´ependance des conditions initiales
Soit
α0,α1, ...,αn≥1n r ´eels. Il existe une unique solution u telle que u
i=
αipour i = 0,1, ..., n − 1.
Remarque
Une solution (c’est `a dire une suite (u
t)) s’appelle parfois une
trajectoire.
G ´en ´eralit ´es
Proposition : D ´ependance des conditions initiales
Les solutions d’une ´equation lin ´eaire homog `ene d’ordre n forment un
R−espace vectoriel de dimension n.
lin ´eaire en ajoutant la solution g ´en ´erale de l’ ´equation
homog `ene associ ´ee `a une solution particuli `ere de l’ ´equation
compl `ete.
G ´en ´eralit ´es
Proposition : D ´ependance des conditions initiales
Les solutions d’une ´equation lin ´eaire homog `ene d’ordre n forment un
R−espace vectoriel de dimension n.
Proposition : Propri ´et ´e fondamentale
On obtient toutes les solutions d’une ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire en ajoutant la solution g ´en ´erale de l’ ´equation
homog `ene associ ´ee `a une solution particuli `ere de l’ ´equation
compl `ete.
Proposition Soit
u
t+1= au
t+ f (t)
une ´equation d’ordre 1. La solution de l’ ´equation homog `ene associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λa
to `u
λ∈
RCas de l’ordre 1
Proposition Soit
u
t+1= au
t+ f (t)
une ´equation d’ordre 1. La solution de l’ ´equation homog `ene associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λa
to `u
λ∈
RExemple
R ´esoudre u
t+1− 7u
t= t.
La solution de l’ ´equation homog `ene u
t+1− 7u
t= 0 associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λ.7tavec
λ∈
RProposition Soit
u
t+1= au
t+ f (t)
une ´equation d’ordre 1. La solution de l’ ´equation homog `ene associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λa
to `u
λ∈
RExemple
R ´esoudre u
t+1− 7u
t= t.
La solution de l’ ´equation homog `ene u
t+1− 7u
t= 0 associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λ.7tavec
λ∈
RCas de l’ordre 1
Proposition Soit
u
t+1= au
t+ f (t)
une ´equation d’ordre 1. La solution de l’ ´equation homog `ene associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λa
to `u
λ∈
RRemarque
Il reste `a trouver une solution particuli `ere de l’ ´equation
compl `ete.
Proposition
Quand le second membre f (t) est une constante b : Si a = 1, il existe une solution particuli `ere qui est bt.
Les suites solutions sont donc de la forme : u
t=
λ+ bt
Si a 6= 1, il existe une solution qui est la suite constante b
1 − a
.Les suites solutions sont donc donn ´ees par : u
t=
λa
t+ b
1 −a
Cas de l’ordre 1
Proposition
Quand le second membre f(t) est de la forme r
tP(t) o `u r ∈
Ret P est un polyn ˆome :
si r 6= a, il existe une solution particuli `ere qui est r
tQ(t), o `u Q est un polyn ˆome de m ˆeme degr ´e que P.
Les suites solutions sont donc donn ´ees par : u
t=
λa
t+ r
tQ(t)
Si r = a, il existe une solution particuli `ere qui est tr
tQ(t), o `u Q est un polyn ˆome de m ˆeme degr ´e que P .
Les suites solutions sont donc donn ´ees par :
u
t=
λa
t+ tr
tQ(t)
Cas de l’ordre 1
Exemple
R ´esoudre (E ) : u
t+1− 7u
t= t.
Cas de l’ordre 1
Exemple
R ´esoudre (E ) : u
t+1− 7u
t= t.
La solution de l’ ´equation homog `ene u
t+1− 7u
t= 0 associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λ.7tavec
λ∈
RR ´esoudre (E ) : u
t+1− 7u
t= t.
La solution de l’ ´equation homog `ene u
t+1− 7u
t= 0 associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λ.7tavec
λ∈
RRecherchons les solutions particuli `eres de (E) de la forme v
t= at + b.
v
t= at + b est solution de (E) ⇐⇒ v
t+1− 7v
t= t
⇐⇒ a(t + 1) + b − 7(at + b) = t
⇐⇒ −6at + (a − 6b) = t
⇐⇒ a = − 1
6 et b = − 1 36
⇐⇒ v
t= − 1 6 t − 1
36
Cas de l’ordre 1
Exemple
R ´esoudre (E ) : u
t+1− 7u
t= t.
La solution de l’ ´equation homog `ene u
t+1− 7u
t= 0 associ ´ee est donn ´ee par :
u
t=
λ.7tavec
λ∈
RLes solutions particuli `eres de (E ) sont les suites de la forme v
t= −
16t −
361.
Les solutions de (E) sont les suites de la forme u
t=
λ.7t− 1
6 t − 1
36 avec
λr ´eel
Cas de l’ordre 2 : D ´efinitions
D ´efinition
Soit (E) : u
t+2= au
t+1+ bu
t+ f (t) avec b 6= 0 et f que l’on appelle le second membre. L’ ´equation homog `ene associ ´ee est l’ ´equation :
(EH) : u
t+2= au
t+1+ bu
tR
r
2= ar + b ⇐⇒ r
2− ar − b = 0
Cas de l’ordre 2 : D ´efinitions
D ´efinition
Soit (E) : u
t+2= au
t+1+ bu
t+ f (t) avec b 6= 0 et f que l’on appelle le second membre. L’ ´equation homog `ene associ ´ee est l’ ´equation :
(EH) : u
t+2= au
t+1+ bu
tD ´efinition
On appelle ´equation caract ´eristique associ ´ee `a (EH) ou `a (E ) l’ ´equation d’inconnue r ∈
Rd ´efinie par :
r
2= ar + b ⇐⇒ r
2− ar − b = 0
Cas de l’ordre 2 : R ´esolution de (EH )
Proposition
Soit r
2− ar − b = 0 l’ ´equation caract ´eristique associ ´ee `a (EH).
Alors :
quelconques.
Si l’ ´equation caract ´eristique a une solution double r
1dans
R, les solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par :
u
t= (λ
1t +
λ2) r
1to `u
λ1et
λ2sont deux ´el ´ements de
Rquelconques.
Cas de l’ordre 2 : R ´esolution de (EH )
Proposition
Soit r
2− ar − b = 0 l’ ´equation caract ´eristique associ ´ee `a (EH).
Alors :
Si l’ ´equation caract ´eristique a deux racines distinctes r
1et r
2dans
R, les solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par : u
t=
λ1r
1t+
λ2r
2to `u
λ1et
λ2sont deux ´el ´ements de
Rquelconques.
Si l’ ´equation caract ´eristique a une solution double r
1dans
R, les solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par :
u
t= (λ
1t +
λ2) r
1to `u
λ1et
λ2sont deux ´el ´ements de
Rquelconques.
Proposition
Soit r
2− ar − b = 0 l’ ´equation caract ´eristique associ ´ee `a (EH).
Alors :
Si l’ ´equation caract ´eristique a deux racines distinctes r
1et r
2dans
R, les solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par : u
t=
λ1r
1t+
λ2r
2to `u
λ1et
λ2sont deux ´el ´ements de
Rquelconques.
Si l’ ´equation caract ´eristique a une solution double r
1dans
R, les solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par :
u
t= (λ
1t +
λ2) r
1to `u
λ1et
λ2sont deux ´el ´ements de
Rquelconques.
Cas de l’ordre 2 : R ´esolution de (EH )
Remarque
Cette proposition r `egle le probl `eme dans le cas o `u l’ ´equation caract ´eristique admet des racines r ´eelles. Mais si son
discriminant est strictement n ´egatif, elle n’admet aucune racine r ´eelle mais deux racines complexes conjugu ´ees z
1et z
1. On montre qu’alors, les suites r ´eelles solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par :
Proposition
u
t= |z
1|
t(λ
1cos tθ +
λ2sin tθ)
o `u
θ= arg(z
1) (2π) et
λ1et
λ2sont deux r ´eels quelconques.
Remarque
Cette proposition r `egle le probl `eme dans le cas o `u l’ ´equation caract ´eristique admet des racines r ´eelles. Mais si son
discriminant est strictement n ´egatif, elle n’admet aucune racine r ´eelle mais deux racines complexes conjugu ´ees z
1et z
1. On montre qu’alors, les suites r ´eelles solutions de (EH) sont les suites donn ´ees par :
Proposition
u
t= |z
1|
t(λ
1cos tθ +
λ2sin tθ)
o `u
θ= arg(z
1) (2π) et
λ1et
λ2sont deux r ´eels quelconques.
Cas de l’ordre 2 : Solutions particuli `eres
Proposition
Soit (1) : u
t+2= au
t+1+ bu
t+ f (t) une ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 2. On suppose que le second membre f (t) est de la forme f (t) = r
tP(t) o `u r ∈
Ret P est un polyn ˆome. L’ ´equation (1) admet alors une solution (v
t) qui est de la forme :
v
t= r
tQ(t) si r n’est pas solution de l’ ´equation caract ´eristique
v
t= tr
tQ(t) si r est racine simple de l’ ´equation caract ´eristique
v
t= t
2r
tQ(t) si r est racine double de l’ ´equation caract ´eristique
avec, dans tous les cas, Q qui est un polyn ˆome de m ˆeme
degr ´e que P.
Exercice
R ´esoudre l’ ´equation de r ´ecurrence suivante en exprimant les
solutions en fonction des deux premiers termes u
0et u
1:
u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 2t − 1 u
0= 0 u
1= 3 avec v
t= at + b
Cas de l’ordre 2 : R ´esolution de (EH )
Exercice
R ´esoudre l’ ´equation de r ´ecurrence suivante en exprimant les solutions en fonction des deux premiers termes u
0et u
1: u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 2t − 1 u
0= 0 u
1= 3 avec v
t= at + b
(E) : u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 2t − 1 (EH) : u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 0 (EC) : r
2− 2r + 4 = 0 ⇐⇒ r = 1 − √
3i ou r = 1 +
√ 3i
⇐⇒ r = 2e
−iπ3ou r = 2e
iπ3Les solutions de (EH) sont les suites de la forme
u
t= 2
tλ1
cos(
π3 t) +
λ2sin(
π3 t)
avec
λ1et
λ2r ´eels
Exercice
R ´esoudre l’ ´equation de r ´ecurrence suivante en exprimant les solutions en fonction des deux premiers termes u
0et u
1: u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 2t − 1 u
0= 0 u
1= 3 avec v
t= at + b Recherchons les solutions particuli `eres de (E) de la forme v
t= at + b.
v
t= at + b est solution de (E ) ⇐⇒ v
t+2− 2v
t+1+ 4v
t= 2t − 1
⇐⇒ 3at + 3b = 2t − 1
⇐⇒ a = 2
3 et b = − 1 3
⇐⇒ v
t= 2
3 t − 1
3
Cas de l’ordre 2 : R ´esolution de (EH )
Exercice
R ´esoudre l’ ´equation de r ´ecurrence suivante en exprimant les solutions en fonction des deux premiers termes u
0et u
1: u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 2t − 1 u
0= 0 u
1= 3 avec v
t= at + b Les solutions de (E) sont les suites de la forme
u
t= 2
tλ1
cos(
π3 t) +
λ2sin(
π3 t)
+ 2 3 t − 1
3 avec
λ1et
λ2r ´eels
Exercice
R ´esoudre l’ ´equation de r ´ecurrence suivante en exprimant les solutions en fonction des deux premiers termes u
0et u
1: u
t+2− 2u
t+1+ 4u
t= 2t − 1 u
0= 0 u
1= 3 avec v
t= at + b Les solutions de (E) sont les suites de la forme
u
t= 2
tλ1
cos(
π3 t) +
λ2sin(
π3 t)
+ 2
3 t − 1
3 avec
λ1et
λ2r ´eels En consid ´erant u
0et u
1on obtient :
u
t= 2
t1 3 cos(
π3 t) + 7 √ 3 9 sin(
π3 t)
!
+ 2
3 t − 1
3
Notion de stabilit ´e
D ´efinition
Soit (1) : u
t+n= a
n−1u
t+n−1+ a
n−2u
t+n−2+
....+ a
0u
t+ f (t) une
´equation de r ´ecurrence lin ´eaire `a coefficients constants d’ordre n. On appelle ´equilibre toute suite stationnaire solution de (1).
Remarque
Il est clair qu’il ne peut y avoir d’ ´equilibre que si f est une fonction constante. Supposons que f (t) = c une constante. Un ´equilibre x
eest alors solution de :
x
e= a
n−1x
e+
....+ a
0x
e+ c ⇔ x
e(1 − a
n−1−
...−a
0) = c
D ´efinition
Soit (1) : u
t+n= a
n−1u
t+n−1+ a
n−2u
t+n−2+
....+ a
0u
t+ f (t) une
´equation de r ´ecurrence lin ´eaire `a coefficients constants d’ordre n. On appelle ´equilibre toute suite stationnaire solution de (1).
Remarque
Il est clair qu’il ne peut y avoir d’ ´equilibre que si f est une fonction constante. Supposons que f (t) = c une constante.
Un ´equilibre x
eest alors solution de :
x
e= a
n−1x
e+
....+ a
0x
e+ c ⇔ x
e(1 − a
n−1−
...−a
0) = c
Notion de stabilit ´e
Remarque
x
e= a
n−1x
e+
....+ a
0x
e+ c ⇔ x
e(1 − a
n−1−
...−a
0) = c Plusieurs cas se pr ´esentent :
Si (1 − a
n−1−
...− a
0) 6= 0, il existe un seul ´equilibre x
e= c/(1 − a
n−1−
...− a
0)
Si (1 − a
n−1−
...− a
0) = 0, deux cas possibles :
Sic=0, tout r ´eel est un ´equilibreSic6=0, il n’y a pas d’ ´equilibre.
D ´efinition
On dit que le processus d ´ecrit par l’ ´equation est globalement stable si toutes les trajectoires sont convergentes.
Si toutes les trajectoires convergent vers le m ˆeme ´equilibre (ce qui implique qu’il est le seul ´equilibre), on dit que l’ ´equilibre est globalement stable.
Si x
eest un ´equilibre, on d ´efinit l’ensemble de stabilit ´e de x
ecomme ´etant le sous ensemble S
xede
Rnform ´e des conditions
initiales pour lesquelles les trajectoires convergent vers x
e.
Notion de stabilit ´e
Proposition
Soit z un complexe, t ∈
Net
θun r ´eel. Alors les z
t ,t
kz
tet
|z| t
kcosθt convergent vers 0 ssi |z|
<1.
Proposition
Soit x
t+2= ax
t+1+ bx
tune ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 1 ou 2 (1 si b = 0). Alors l’ ´equilibre est globalement stable ssi toutes les racines de l’ ´equation caract ´eristique sont de module strictement inf ´erieur `a 1.
Proposition
Soit P(λ ) =
λ2+ aλ + b un polyn ˆome du second degr ´e `a coefficients r ´eels. Alors les modules de ses racines (r ´eelles ou complexes) sont strictement inf ´erieurs `a 1 ssi
P(1)
>0,P(−1)
>0 et |b|
<1.
Notion de stabilit ´e
Proposition
Soit z un complexe, t ∈
Net
θun r ´eel. Alors les z
t ,t
kz
tet
|z| t
kcosθt convergent vers 0 ssi |z|
<1.
Proposition
Soit x
t+2= ax
t+1+ bx
tune ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 1 ou 2 (1 si b = 0). Alors l’ ´equilibre est globalement stable ssi toutes les racines de l’ ´equation caract ´eristique sont de module strictement inf ´erieur `a 1.
coefficients r ´eels. Alors les modules de ses racines (r ´eelles ou complexes) sont strictement inf ´erieurs `a 1 ssi
P(1)
>0,P(−1)
>0 et |b|
<1.
Notion de stabilit ´e
Proposition
Soit z un complexe, t ∈
Net
θun r ´eel. Alors les z
t ,t
kz
tet
|z| t
kcosθt convergent vers 0 ssi |z|
<1.
Proposition
Soit x
t+2= ax
t+1+ bx
tune ´equation de r ´ecurrence lin ´eaire d’ordre 1 ou 2 (1 si b = 0). Alors l’ ´equilibre est globalement stable ssi toutes les racines de l’ ´equation caract ´eristique sont de module strictement inf ´erieur `a 1.
Proposition
Soit P(λ ) =
λ2+ aλ + b un polyn ˆome du second degr ´e `a coefficients r ´eels. Alors les modules de ses racines (r ´eelles ou complexes) sont strictement inf ´erieurs `a 1 ssi
P(1)
>0, P(−1)
>0 et |b|
<1.
Exercice
C
td ´esigne la consommation durant la p ´eriode t, Y
tle revenu durant cette p ´eriode et I
tl’investissement pendant cette p ´eriode. On suppose que :
C
t= −2Y
t−1I
t= −2 (C
t− C
t−1) + I
o `u I est une constante (investissement autonome).
1
En utilisant la relation Y
t= C
t+ I
t, montrer que la suite (Y
t) est solution de l’ ´equation de r ´ecurrence :
Y
t− 2Y
t−1+ 4Y
t−2= I
2
Montrer que cette ´equation admet une solution constante.
3
Ecrire la solution g ´en ´erale de cette ´equation.
4