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Sur la préparation du fer par le procédé Goldschmidt

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240606

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240606

Submitted on 1 Jan 1902

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Sur la préparation du fer par le procédé Goldschmidt

L. Houllevigue

To cite this version:

L. Houllevigue. Sur la préparation du fer par le procédé Goldschmidt. J. Phys. Theor. Appl., 1902,

1 (1), pp.312-314. �10.1051/jphystap:019020010031201�. �jpa-00240606�

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résulte de la fusion d’images différentes, perçues par les deux yenx1 et donne le relief stéréoscopique, d’autant plus accusé, par contraste;

que les deux images latérales, résultant chacune d’impressions mono- culaires, ne le présentent pas.

Le succès de l’expérience dépend, avant tout, de la netteté des images

examinées. L’emploi d’un bon objectif photographique s’impose à cet

effet.

Les prismes que j’emploie ont des angles de 12°, 10°, et (les

déviations correspondantes sont environ moitié moindres). Leur

défaut d’achromatisme est insensible. Pour des images de 1 mètre de côté, les distances correspondantes des observateurs sont 1nB~)o;

~m,4o; 6m ,80 et 9 mètres. Grâce à la mobilité des yeux, il est inutile de multiplier davantage les angles des prismes.

Je n’ai connaissance que de deux essais antérieurs analogues.

La méthode du Dr Schobbens (1 ), reposant sur l’emploi de verres

de couleurs complémentaires, présente le double inconvénient de nécessiter deux appareils de projection et de donner lieu à une forte absorption de lumière.

La méthode que j’emploie est, en réalité, une modification de celle du colonellB10ëssard (2) ; mais cette dernière nécessitait l’emploi, par chaque observateur, d’un appareil encombrant, tenu à la main. Je

me suis trouvé l’alléger en supprimant toute cloison destinée à faire

disparaître les images parasites, qui ne sont, en fait, nullement gênantes.

Les photographies projetées doivent être disposées dans le méme ordre que dans le stéréoscope ordinaire, c’est-à-dire inversées par rapport à celui dans lequel elles ont été obtenues.

SUR LA PRÉPARATION DU FER PAR LE PROCÉDÉ GOLDSCHMIDT;

Par M. L. HOULLEVIGUE.

La préparation du fer chÎlniquen1ent pur, en masses compactes,

serait pour le physicien d’un haut intérêt, puisqu’elle permettrait de

fixer les propriétés physiques d’un corps important, propriétés modi-

~~ ~- -~-- ~- ~

(1) Lcc Nciliii,e: ’18~U, L. II, I~. 218.

(~) SoeiPlP clc~ l’ly~siclne, 7 juin 1883.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010031201

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313 fiées profondément par les moindres traces d’impuretés. C’est pour-

quoi le procédé récent indiqué par M. Goldschmidt (réduction des oxydes par raltllniniun1) m’a paru mériter d’être essayé, d’autant plus que, d’âpres certains auteurs (1), il fournit un métal exempt d’aluminium.

J’ai fait de non1hreux essais dans ce sens, en suivant la méthode

prescrite : emploi de creusets brasqués intérieurement à la magné- sie ; inflammation, dans ce creuset, d’un mélange d’aluminium en

poudre et de se5claioxy de de fer à l’aide d’une amorce au bioxyde

de baryum et à l’aluminium. Il m’est ainsi possible de préciser

l’influence des différentes conditions dans lesquelles on peut se

placer.

1" Poids des sulJslances ~j~cc2~e’es. - I1 est important d’opérer sur

3 kilogrammes de mélange, au minimum, sans quoi le fer reste sus- pendu, sous forme de globules séparés, au sein de la masse caverneuse

tapissée de petits cristaux de corindon, qui constitue la scorie, à moins que l’on m’obtienne une fonte d’aluminium, beaucoup plus

.

fusible. On petit cependant opérer sur des masses plus faibles, à

condition de chauffer préalablement le creuset et sa charge; mais on

est fréquement surpris, dans ce cas, par une explosion spontanée.

Il paraît également avantageux, quand on opère sur de petités

masses, d’ajouter au mélange de la cryolithe qui, augmentant la fusi- bilité, permet le rassemblement du métal au fond du creuset : on a

fait deux expériences de comparaison, toutes conditions identiques,

sauf addition, dans le second cas, au mélange de ~/~ de son poids de cry olithe pulvérisée ; le rendement en fer de l’opération a été, dans le premier cas, de 29,7 0/0 et, avec addition de cryolithe, de 53 0/0.

2° Nature de l’oxyde de fer. -1.Je colcothar livré parles marchands

de produits chimiques est de composition très irrégulière. Un bon produit, contenant 98,2 0/0 de Fie203, m’a donné d’excellents résul- tats. Mais j’ai employé ensuite des échantillons, contenant du sulfure

de fer, et qui ont donné lieu à une série d’insuccès ; pendant la

réaction et en immergeant dans l’eau les produits de l’opération, il

se dégageait une odeur très forte d’acide sulfhydrique. Finalement, j’ai du employer de 1’oxyde de fer à 28 francs le kilogramme, réduit

du nitrate, pur, mais contenant d8 0/0 d’eau, qu’il fallait élimine.

3° Nc~t~,c~~2 de Z’crhc~~ei~Zi2,~ro .

---

C’est là que résident les plus

(1) 1BIATI(,~OB..Uuai!. scientifique cle Quesneville, t. ~1I1%, juin 1900 ; p. ~3G-’.

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grandes difiicultés; on trouve dans le comlnerce l’aluminium soit en

limailles, soit porphyrisé, soit deux fois pot-ph~,risé et dégraissé (ce

.dernier spécial pour artificiers) . Ces deux derniers produits surtout

contiennent une proportion considérable de suif et d’huile, et tous

mes essais pour les nettoyer à l’essence de pétrole n’ont guère

réussi à les débarrasser de ces impuretés ; on peut, au contraire, nettoyer à peu près l’aluminium en limaille, avec l’essence, à condi-

tion de le chauffer ensuite dans le vide, au bain de sable, à 150o pen- dant plusieurs jours, pour éhminer a son tour l’essence que les corps pulvérulents retiennent avec une puissance incroyable.

Gomme conclusion, je conseille d’employer : 10 un poids (te subs-

tances réagissantes au moins égal à 3 kilogrammes; ’21 de l’alumininm

en limaille tamisée, pour élirniner les grosses paillettes, lavé à

l’essence et sécllé ; de l’oxyde de fer pur, soigneusement desséché

et surtout ne contenant pas de sulfure, cet oxyde de fer en excès sur

les proportions chimiques (:0 â 1 ° en plus) pour empêcher la for-

111ation d’une fonte d’aluminium.

Malgré cela, je ne crois pas qu’il soit possible de réaliser par ce

procédé du fer plus pur que le bon fer doux de Sutde. J’ai obtenu le plus souvent des foiites d’aluminium, plus riches en fer au fond du culot, plus chargées en aluminium sur les bords (par exemple 97,7 0/0 de fer pnr au fond, ~4,.~ 0/0 aux bords supérieurs, titrés au permanganate). Le meilleur culot obtenu, du poids de 570 grammes, contenait 98,8 ©,~0 de fer pur (titré au perman ganate) et 0,35 0/0

d’aluminium (dosé par la méthode de Carnot), les autres impuretés (silicium, etc.) introduits vraisemblablement avec Faluminium. Cet échantillon, essayé à la lime et au pliage, avait d’ailleurs l’aspect du

fer le plus doux, tandis que les fontes à 3 om 4 i~’0 d’aluminium sont cristallisées et cassantes.

W. WOOD. 2014 The anomalons dispersion of sodium vapour (La dispersion ano-

male de la vapeur de sodium). 2014 Phil. Mag., janvier, p. 128 et mars, p. 359; 1902.

10 NI. M’ood est arrivé à observer une dispersion anonlale de la vapeur de sodium incomparablement plus considérable que celle

.:qu’on avait constatée jusqu’ici au voisinage des raies D~ et D,.

Les premiers essais ont conduit à rejeter I’emploi d’un prisrrle et

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