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Sur la mécanique spinorielle du point chargé

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235332

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235332

Submitted on 1 Jan 1956

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Sur la mécanique spinorielle du point chargé

A. Proca

To cite this version:

A. Proca. Sur la mécanique spinorielle du point chargé. J. Phys. Radium, 1956, 17 (2), pp.81-82.

�10.1051/jphysrad:0195600170208100�. �jpa-00235332�

(2)

LE JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET

LE RADIUM

SUR LA MÉCANIQUE SPINORIELLE DU POINT CHARGÉ

Par A. PROCA,

Institut Henri-Poincaré, Paris.

Cet article et le suivant sont les derniers travaux de recherche rédigés par le regretté Al. PROCA. Malgré une longue et cruelle maladie, l’auteur avait réussi à les achever à

force de courage et de volonté. Il n’a pu, malgré tout, revoir en détail les épreuves avant de dis- paraître. La Rédaction du Journal de Physique a estimé de son devoir de faire paraître ces

articles en avertissant le lecteur des circonstances qui ont accompagné leur impression.

Sommaire. 2014 Après avoir modifié la deuxième hypothèse fondamentale de la mécanique spino-

rielle de façon à rendre compte de l’existence d’une charge, on calcule les diverses grandeurs d’espace-temps présentant un certain intérêt. Les équations (non-linéaires) et les calculs sont en

général très compliqués, sauf dans un cas particulier qui correspond à celui d’une charge constante,

cas qui a déjà été traité.

TOME 1’l N 0 2 FÉVRIER 1956

1. - Dans un précédent article (1) nous avons

insisté sur la nécessité absolue l’on se trouve

d’employer les spineurs à la place des vecteurs

comme variables de base d’une théorie relativiste, si

l’on veut pouvoir couvrir l’intégralité du domaine

que peut embrasser une telle théorie. Nous avons

examiné l’application de cette idée à la mécanique

du point matériel sans plus, et nous avons pu consta- ter que les conditions d’invariance relativistes exi-

geaient l’introduction de variables surabondantes.

Cela signifie que le corpuscule décrit spinoriel-

lement diffère du point matériel ordinaire par un

certain nombre de caractéristiques nouvelles,

décrites précisément par ces variables. Le spin est

une des ces caractéristiques qui apparaît effec-

tivement dans notre traitement, mais même si l’on

en tient compte on n’épuise pas toutes les posai-

bilités offertes par la théorie. L’étape suivante

dans l’ordre de complication croissante est la des-

cription d’un corpuscule pourvu de spin et en même temps charge électriquement, à laquelle sont

consacrés les paragraphes suivants.

2. - Soit donc un point matériel portant une charge électrique e, que nous supposerons variable pour plus de généralité, soit s le temps propre du

dxP dxP

corpuscule, t ds sa vitesse d’univers et e dx Pds

(1) J. Physique Rad., 1954, 15, p. 65, désigné dans ce qui suit par [I].

le quadrivecteur courant électrique qu’elle définit.

Pour relier cet espace-temps à l’espace des £, il

faut admettre, comme dans [I] et pour les mêmes raisons qui ne nous laissent pas beaucoup de choix,

une relation de la forme soit

Sur la base de cette hypothèse on obtient une mécanique spinorielle du point chargé. Nous allons

en esquisser plus loin les lignes générales, en sui-

vant en gros les développements de [I], article auquel il faudra se reporter pour les notations ainsi que pour divers résultats déjà obtenus.

3. - Lagrangien et équations en l’absence

de champ. - Remarquons d’abord qu’on déduit de (1)

Ce résultat est indépendant du lagrangien choisi,

donc du mouvement ; c’est simplement l’expres-

sion de la charge en fonction des §.

En l’absence d’intéraction, le lagrangien s’écrit,

comme dans [I] :

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. - T. 17. - Ne 2. - FÉVRIER 1956.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195600170208100

(3)

82

Le paramètre utilisé ici est le temps propre s du corpuscule, défini par .

et les -np sont de nouveaux multiplicateurs de Lagrange. Les équations en l’absence de champ

s’écriront alors (comparer à [1]) :

Posons

Les xp sont les composantes de la quantité de

mouvement et de l’énergie comme dans [I]. Ce

sont des constantes, alors que les ’1Jp ne le sont pas en

général, en raison de (2) et ne le deviennent que

1 si 1)2 devient nul, cas qu’il faut étudier séparément.

En remplaçant qp et e, on écrit finalement les

équations sous la forme :

Le comportement du point matériel chargé dépend ainsi d’équations non linéaires.

4. - Grandeurs d’espace-temps. - Malgré cette complication et malgré le fait que les 1]p ne sont pas des constantes, un certain nombre de

résultats se déduisent immédiatement sans diffi- culté des équations fondamentales. Ainsi par

exemple on peut affirmer que toutes les dérivées

premières par rapport à s des grandeurs d’espace- temps ont la même forme que dans [I]. Cela

découle du fait que la relation /12) de fil subsiste:

On en déduit deux résultats importants :

propriété sur laquelle

nous reviendrons et

(Xtx - e -qt = constante = quantité de mouve-

ment-énergie m,, = + . (YY - yVyJ.)1;) qui

signifie que le point matériel chargé possède un spin, indépendant de sa charge.

Par contre, les 1Jp n’étant pas des constantes, on

ne peut plus, comme dans [I] passer aux équations

du second ordre et intégrer le système.

Pour situer la difficulté, le degré de complication

de la solution, imaginons que nous puissions faire

un changement de variable r = f (s) en passant de

s à -c de telle façon que l’on ait :

En remplaçant s en fonction de T et en posant

e -Ip = Xp le système (4) devient :

lequel est identique à (9) et (10) de [I] et peut être intégré complètement en r ; reste ensuite natu- rellement le passage de r à s temps propre.

5. - Cas particulier. - Aucune restriction n’a été imposée jusqu’à présent en ce qui concerne

la généralité requise par le groupe de transforma- tion choisi. L’exemple des équations de Maxwell suggère cependant une possibilité simplificatrice.

En effet, si l’on devait écrire ces dernières équa-

tions dans toute leur généralité compatible avec

le groupe de Lorentz, on serait obligé d’y ajouter

au moins un terme, celui qui représenterait la charge magnétique de l’électron. Or, l’expérience

montre que cette charge n’existe pas en réalité et

qu’on doit en conséquence remplacer le terme correspondant par zéro.

Un cas particulier intéressant apparaitrait si

des circonstances analogues se présentaient en mécanique spinorielle. Si par exemple, O2 = 0,

on aurait, par (2) :

(la chargé du point serait une constante) et le pro-

blème, complètement résoluble, se réduirait à celui de [I]. C’est cette solution (charge proportionnelle à Qj) que nous avons adopté pour la quanti-

fication (1)..

. 6. - Interactions. - Tout ce qui a été dit

dans [I] concernant l’interaction reste valable dans le cas d’un point chargé. L’hypothèse très générale

et qui comprend les cas classiques

-Lmt = ç+oç 0 = matrice 4 x 4 quelconque (9)

peut être adoptée. Si la charge est constante, on peut prendre 0 = ’eAp yP (Ap = potentiel du champ extérieur) et on retombe sur les équations classique (I, § 16).

De toute façon, même avec un e variable, le

résultat Di = constante, subsiste.

Manuscrit reçu le 18 octobre 1955.

(1) C. R. Acad. Sc., 1954, 238, p. 774.

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