En communauté
… malgré la distance
Sainte Famille
26 décembre 2020
1.
Un enfant est né
Qui n’a pas même un toit.
Un enfant est né
Sans tapage et sans bruit.
Tout au bout de la nuit, Un enfant est né :
La fleur de notre joie !
R
Un enfant est né, Bergers, réveillez vos bêtes.
Un enfant est né, Bergers, venez à la fête ! 2
Un enfant est né,
Une étoile en ses yeux.
Un enfant est né, Il n’a pas de berceau:
L’étable est son château.
Un enfant est né,
Le fils de notre Dieu.
Le silence est vie. Silence du septième jour, silence de
Nazareth, silence qui creuse en nous la soif de Dieu, jusqu’à l’éternel jaillissement des commencements.
Non point un silence qui nous coupe, nous sépare du monde, non point un silence qui nous mure ou nous cloître, mais un silence qui nous évide, qui donne au regard et au jugement cette ouverture incomparable, cette distance du cœur où tout est perçu à travers la lumière de l’intériorité qui donne largeur et profondeur à toutes nos facultés
(…)
Joseph se tait. Il tient sa parole en suspens pour garder son cœur en éveil. Il s’efface pour donner toute la place à un germe qui lui est confié, comme on confie la semence aux longs silences, à la vie cachée de la terre. Consacrer toute sa vie à cette croissance. C’est aussi notre vocation. Maturation, mutation du silence, jusqu’à ce que la voix du Christ se fasse entendre.
Philippe Mac Leod, inSens et beauté
Présentation au temple
Que sera cet enfant ? Comme il paraît loin au bout de nos bras qui te le présentent ! Nousl’élèverons,il nous rassemblera mais en lui montera aussi ta Ressemblance ce Visage inconnu, terrible peut-être
qui consumera le voile des cœurs.
Je ne demande pas à être épargnée mais à voir grandir lentement cette part que tu as en lui, à grandir avec elle
pendant ce temps précieux où tu nous le confies tandis que Joseph nous protège encore.
Un jour, je le sais, tu lui parleras
et nous n’entendrons plus. Il se détachera silencieux comme un fruit. Rassure-nous alors et qu’il retrouve seul le chemin du Temple.
Jean-Pierre Lemaire
Alléluia, alléluia,
Jésus est vivant (bis)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification,
les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir
le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles
ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive –: ainsi seront dévoilées les pensées
qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.
1
Dieu, naissance de l’homme, Dieu, nouvelle d’espoir ! Tu prends visage d’enfant, Quand le vieux monde Croule entre ses remparts Et se ferme à l’avenir.
Dieu, naissance de l’homme, Dieu, nouvelle d’espoir Au cœur du monde.
3
Dieu, promesse de l’homme, Dieu, nouvelle d’amour, Tu brilles aux yeux d’un enfant Quand le vieux monde
Cherche de nouveaux puits Aux mirages de sa soif Dieu promesse de l’homme, Dieu nouvelle d’amour Au cœur du monde.
4
Dieu, tendresse de l’homme, Dieu, nouvelle de paix, Tu bats au cœur d’un enfant Quand le vieux monde Tisse des barbelés
Aux frontières verrouillées Dieu, tendresse de l’homme, Dieu nouvelle de paix Au cœur du monde.
Je crois en Dieu,
qui n’est pas un Dieu lointain mais un Père
qui désire que nous nous considérions comme frères et sœurs vivant dans le dialogue et l’amour, le pardon et l’unité.
Nous croyons
Je crois en Jésus le Fils.
Nous pouvons reconnaître des traits de famille
entre lui et toutes celles et ceux qui nous sont proches ou lointain, qui sont de « notre sang » ou que l’on appelle « étrangers ».
Nous croyons
Je crois en l’Esprit Saint,
qui nous envoie rassembler dans l’unité les enfants dispersés et construire des communautés de vie
qui soient de véritables familles.
Nous croyons Je crois à l’Eglise,
lorsqu’elle nous offre de nous rassembler en famille, là où tous se sentent écoutés et accueillis
et lorsqu’elle donne à chacun de s’exprimer et de s’engager selon ses propres charismes.
Nous croyons
Avec la même confiance que Siméon, adressons nos prières au Seigneur
Dans nos obscurités, allume le feu
qui ne s'éteint jamais, qui ne s'éteint jamais.
En entrant dans la famille des hommes, Jésus nous a fait entrer dans la famille de Dieu...
Unis dans le même Esprit Saint, disons pleins de confiance
Notre Père…
Une famille comme toutes les familles du monde;
Un père, une mère, heureux et fiers de leur enfant, de leur fille, de leur fils.
Il est là dans leur bras étendus
porteur de toutes les espérances, de tous les avenirs, de tous les devenirs aussi.
Un enfant, un fils comme le meilleur de nous-même.
Que sera-t-il, que sera-t-elle demain ? Que sera sa vie, son métier, son avenir ? C’estla question de toutes les mères, de tous les pères.
Au temple comme tous les parents, Joseph et Marie offrent à Dieu leur enfant et leurs rêves.
Ils l’offrent au Seigneur.
Un Dieu maître de nos destinées.
C’est lui qui écrit l’histoire, l’histoire de son fils, celui d’un homme blessé qui nous montre la route.
Une route qui passe par la croix, comme toutes nos routes d’homme.
C’est lui qui au cœur de toutes les familles écrit avec nous leur histoire, notre histoire.
Elle ne se fait pas sans nous.
Dieu ne fait rien sansl’homme.
Notre destin, celui de nos enfants, nousl’écrivons ensemble, avec lui.
Robert Riber
IL EST NÉ, LE DIVIN ENFANT,
JOUEZ HAUTBOIS ; RÉSONNEZ MUSETTES ! IL EST NÉ, LE DIVIN ENFANT,
CHANTONS TOUS SON AVÈNEMENT.
Depuis plus de quatre mille ans, Nous le promettaient les prophètes Depuis plus de quatre mille ans, Nous attendions cet heureux temps.
Il veut nos cœurs, il les attend : Il est là pour faire leur conquête Il veut nos cœurs, il les attend :
Donnons-les lui donc promptement !
Bonne semaine à tous !
A l’année prochaine !
