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Étude du schéma de niveaux du tellure 124

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(1)

HAL Id: jpa-00206855

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206855

Submitted on 1 Jan 1969

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Étude du schéma de niveaux du tellure 124

Jean-Marie Lagrange

To cite this version:

Jean-Marie Lagrange. Étude du schéma de niveaux du tellure 124. Journal de Physique, 1969, 30

(11-12), pp.893-907. �10.1051/jphys:019690030011-12089300�. �jpa-00206855�

(2)

893.

ÉTUDE

DU

SCHÉMA

DE NIVEAUX DU TELLURE 124

Par

JEAN-MARIE

LAGRANGE

(1),

Institut de Physique Nucléaire, Laboratoire Joliot-Curie, B.P. no 1, 91-Orsay.

(Reçu

le 22 avril 1969, révisé le 19

juin 1969.)

Résumé. 2014 A

partir

d’une source d’iode radioactif

produite

au

synchrocyclotron

de 155 MeV d’Orsay par réactions

(p, xn)

sur le tellure, et

séparée isotopiquement,

nous

avons étudié les niveaux excités du 124Te. Nous avons mesuré

l’énergie

et l’intensité des rayonnements émis, et réalisé des

spectres

de coïncidences 03B3-03B3, avec les rayonnements

de 511

(03B2+),

603, 646, 723, 1 509 et 1691 keV. L’ensemble des résultats

permet

de proposer

un schéma de

désintégration

de cet

isotope.

Les niveaux obtenus sont

comparés

avec ceux atteints, soit par

désintégration

de 124Sb, soit par réactions nucléaires. En outre, nous examinons la nature des niveaux du 124Te et nous comparons leurs

caractéristiques

avec celles données par les travaux

théoriques.

Abstract. 2014

Using

124 radioactive iodine

produced by (p, xn)

nuclear reactions on tellurium

in the

Orsay

155 MeV

synchrocyclotron

and

isotopically separated,

we have studied the 124Te levels. The energy and

intensity

of 03B3 rays have been measured. 03B3-03B3 coincidences with 511

(03B2+)

603, 646, 723, 1 509 and 1 691 keV rays were

performed.

A

decay

scheme has

thus been set up. This scheme is

compared

with those obtained either

by

124Sb

decay

or

by

nuclear reactions. The

properties

of 124Te levels are examined and

compared

with theoretical results.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 30, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1969,

Introduction. - La faible valeur de la déformation

quadrupolaire

dans les

isotopes pairs

du tellure

(03B22 - 0,15)

a

permis

de les considerer

pendant long-

temps comme des noyaux

pr6sentant

un caractere

fortement « vibrationnel ». Cette idee était confirmée par les

propri6t6s suivantes, systématiquement

obser-

v6es dans ces noyaux :

a)

Les

premiers

niveaux excites :

2+, 4+, 2’+, pr6-

sentent un caractere collectif

[1]

a

[4].

b)

La valeur du

rapport

des

probabilités

de tran-

sition réduite

B(E2,

2’+

_ 2+)

est 1 de la sition reduite

B(E2,

2+

- 0+) )

est tres voisine de la valeur

th6orique 2, pr6vue

par ce mod6le.

E(4+) E(2’+) c

Les valeurs des

rapports d’6nergie E(4+) E(2+) ,

E(O’+)

.. , de la va

E(2+)’E(2+) )

E(2+) ,

, sont tres voisines de la valeur

theorique

attendue.

d)

Par d6croissance radioactive de

124Sb,

nous avons

mis en evidence deux niveaux excites du 124Te

presen-

tant certaines

caract6ristiques

des niveaux a « trois

phonons » [9].

L’6tude de la

desintegration

de 124I doit

nous permettre de confirmer cette

hypothese.

De

meme,

nous avons montre 1’existence de niveaux 6+ dans les

isotopes

118 et

120,

a une

6nergie

voisine de trois fois celle du

premier

niveau 2+

[9], [28].

Ces niveaux ont

ete

6galement

observes par reaction

(a, xn) [22].

Cependant,

le modele « vibrationnel » ne rend absolument pas compte des

ph6nom6nes

suivants :

a)

Valeur non nulle de l’intensit6 de la transition : 2’+ ---+ 0+.

b)

Valeur non nulle de la composante

dipolaire magn6tique

de la transition : 2’+ ---> 2+.

c)

Valeur du rapport des

probabilités

de transition

’d’

B(E2 4+

---+

2+)

’1" d I I

reduite :

B(E2, 4+ 2+

assez

eloignee

de la valeur

B(E2,

2+

0+)

théorique

2. Ce rapport a une valeur de

1,25

pour l2sTe

[4].

Nous avons obtenu pour ce

rapport

une valeur de

1,40

pour l3oTe

[34].

d)

Valeur

importante

du moment

quadrupolaire

du

premier

niveau 2+

[4] :

e)

Existence de niveaux 2+ ne

pr6sentant

pas un

caractere « vibrationnel », a une

6nergie comprise

entre deux et trois fois celle du

premier

niveau 2+.

Nous avons

deja

mis en evidence de tels niveaux dans 122Te et 130Te

[28], [34].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019690030011-12089300

(3)

894

Ces deviations par rapport aux

previsions

du mod6le

« vibrationnel »

peuvent s’interpr6ter

en faisant

appel

a un modele

plus raffiné, d6velopp6

par

Alaga,

cou-

plant

les deux

protons

hors du coeur

(Z

=

50)

a un

« coeur vibrationnel » d’etain

(Z

=

50,

N =

72) [8], [26], [31]. Si,

sur le

plan microscopique,

les protons de valence sont decrits de mani6re satisfaisante par ce

modele,

il n’en est pas de meme des neutrons

qui

sont

tous consid6r6s comme faisant

partie

du coeur : ceci

est l’une des limites de validite de ce mod6le. En

consequence,

nous limiterons la

comparaison quanti-

tative entre

1’experience

et la th6orie aux niveaux de basse

6nergie (E

2

MeV),

niveaux pour

lesquels

les

configurations

neutrons du

type (h 11 /2) 2n ,

6+ peu-

vent etre

negligees.

De

meme,

ce modele n’est pas

capable

de rendre compte des niveaux de

parite n6ga-

tive dus a la

presence

de la couche en neutrons h

11/2.

Par contre, le modele

microscopique

utilisant une

force a courte

port6e (pairing)

et une force a

longue

por- t6e

(octupolaire)

pour traiter l’interaction r6siduelle est

capable

de donner une bonne

description

des niveaux collectifs

possedant

une

parite negative [5]

a

[7].

Dans la

premiere partie

de ce

travail,

nous

pr6sentons

les resultats obtenus par nous-meme dans 1’etude de la

disintegration : 1241 f3+, C.E.

124Te.

désintégration 1241 D+, 4,2 C. E.

4,2 j 124 Te.

Dans la deuxieme

partie

de ce

travail,

nous effec-

tuons une

comparaison

entre les niveaux

possedant

une

parite positive,

observes dans 1’etude de cette

désintégration,

et les 6tats excites

pr6vus

par le mod6le

semi-microscopique d’Alaga.

Les niveaux observes

possedant

une

parite negative

sont

compares

a ceux

pr6vus

par le modele

microscopique.

I.

Dispositifs expdrimentaux.

- Nous

disposons

d’un

d6tecteur au

germanium compensé

au

lithium,

d’un

volume utile de 7 cm3. La resolution du

dispositif

FIG. 1. -

Systeme

de coincidences a quatre voies.

détecteur-préamplificateur

est de

2,5

keV sur la raie

de

1,33

MeV du

6°Co,

et de

4,5

keV sur la raie

de

2,75

MeV du 24Na.

Nous avons effectu6 des coincidences y-y avec, sur une

voie,

le d6tecteur au

germanium

decrit

plus haut,

et sur 1’autre

voie,

un cristal INa de

7,5

cm X

7,5

cm

Harshaw associ6 a un

photomultiplicateur

R.C.A.

Le

systeme presente

a la

figure

1 permet de s6lec- tionner simultan6ment quatre bandes en

6nergie (03B51 l!2’ E3, e4)

sur la voie

correspondant

au cristal INa.

II. Rdsultats

expérimentaux

et

interpretation.

-

a) ETUDE

DU SPECTRE DES RAYONNEMENTS y EMIS AU

COURS DE LA DISINTEGRATION DE 124I - 124Te. - Le spectre direct que nous avons obtenu r6sulte d’une

mesure continue relativement

longue (120 h).

La

resolution du d6tecteur au

germanium,

pour la duree de la mesure, est de 7 keV sur la raie de 2 747 keV

(fig. 2).

Le tableau I

indique 1’energie

et 1’intensite des rayonnements y.

Sur les 52 rayonnements y

(tableau I)

issus de la

désintégration

de

124I,

seul le rayonnement de

795,6

keV

n’a pu etre

place

avec certitude dans le schema de

désintégration ( f ig. 6).

11 peut

cependant

etre

place

soit entre les niveaux de 2 835 et 2 039

keV,

soit entre

les niveaux de 2 886 et 2 091

keV; mais,

meme

apr6s

avoir effectu6 les coincidences y-y, nous n’avons pu trancher entre ces deux

possibilités.

b) ETUDE

DES SPECTRES DE COINCIDENCES y-y. - Nous avons effectu6 des coincidences avec les rayonne-

ments y de

511, 603, 646,

1509 et 1691 keV. Dans

ces deux derniers cas, pour

pouvoir s6parer

les vraies

coincidences des coincidences fausses et des coinci- dences

fortuites,

nous avons

pris

deux bandes en

6nergie

sur le fond

Compton, l’une

entre 1 506 et 1 640

keV,

1’autre entre 1 780 et 1 880 keV. La

géométrie,

pour cette

experience,

était extremement

compacte.

La

source se trouvait a 2 cm du d6tecteur au

germanium

et a environ 4 cm du cristal INa. Les deux d6tecteurs 6taient a 900 l’un de 1’autre pour éviter les coincidences

entre les rayonnements de 511 keV provenant de l’annihilation du

rayonnement P+.

Cette

géométrie

a,

d’autre part,

1’avantage d’intégrer

au maximum la

correlation

angulaire qui

existe entre les deux rayonne- ments en coincidence. L’ensemble des resultats obtenus

est rassemble dans le tableau I. Les

figures 3,

4 et 5

montrent les

spectres

de coincidences. Sur la

figure 6,

nous avons fait

figurer

par des fl6ches noires les rayonne-

ments pour

lesquels

nous avons pu verifier la coinci- dence avec un autre rayonnement.

Coincidences avec les

rayonnements

de 603

ke Y,

646 ke v

et 722 kev. - Le

spectre

de coincidence avec le rayon- nement de 603 keV et le spectre direct sont normalises

sur les rayonnements y de

1 509,5, 1 691,1,

2

091,

2 232 et 2 284 keV. Pour le

spectre

de coincidences

avec le rayonnement de 723

keV,

la normalisation a

ete effectuee sur le

rayonnement

de

1 509,5

keV. Dans

(4)

895

FIG. 2. -

Spectre

direct

provenant

de la

desintegration

de 124I -->. 124Te.

(5)

896

FIG. 3. -

Spectre

de coincidences

(y-y) (basses energies)

les bandes 6tant mises sur les

rayonnements

de 511, 603, 646 et 723 keV.

le

spectre

en coincidence avec le rayonnement de 646

keV, l’importance

du fond

Compton

existant sous

la raie de 646 keV

prise

dans la bande provoque de nombreuses fausses coincidences en

plus

des coinci- dences fortuites. Au-dela de 1 650

keV,

ce

spectre

a

grossierement

la forme du

spectre

direct. 11

s’agit

la

essentiellement de fausses coincidences et de coinci- dences fortuites. Dans les

figures

3 et

4,

les

pics

corres-

pondant

a des coincidences fausses ou fortuites sont

notes avec un

ast6risque.

(6)

897

FiG. 4. -

Spectre

de coincidences

(y-y) (hautes energies)

les bandes 6tant mises sur les rayonnements de 511, 603, 646 et 723 keV.

Coincidences avec le rayonnement de 1509 keY. - Nous

avons effectu6 cette coincidence essentiellement pour verifier que le rayonnement y de

1 509,5

keV nourrit

effectivement le niveau de

1 325,7

keV. La coincidence observ6e entre

le y

de

1 509,5

keV et celui de

1 325,7

keV

est une bonne verification de cette

hypothese ( fig.

5 a

et 5

b).

Dans les courbes b et c de la

figure 5,

on voit

ressortir nettement le

pic

de

645,9 keV;

ceci est pro-

voque

par des coincidences vraies entre le rayonne-

ment y de

645,9

keV et celui de

1 637,5

keV. La raie

correspondant

a ce dernier

rayonnement

se trouve a cheval sur les deux bandes en

6nergie

que nous avons choisies.

Coincidences avec le

rayonnement

de 1691 keV. - Nous

avons effectu6 cette coincidence pour mettre en 6vi- dence les transitions y

qui

nourrissent le niveau de 2 294 keV. Ce

spectre

de coincidence est

repr6sent6

(7)

898

FIG. 5. -

Spectre

de coincidences

(y-y),

les bandes 6tant mises sur les rayonnements de 1 509 et 1 691 keV ainsi que sur le fond

Compton

entre 1 560 et 1 640 keV d’une

part,

et, entre 1 780 et 1 880 keV, d’autre

part.

sur la

figure

5. Nous avons normalise les courbes c et d de la

figure

5 sur le

rayonnement

de

722,9

keV. Nous

voyons que les rayonnements de

708,1

et

591,7

keV

sont en coincidence avec le y de 1 691 keV. Il en est

de

meme,

bien que de

façon

moins nette, pour le rayonnement de 541 keV.

c)

SCHEMA DE DESINTEGRATION DE 124I ->- 124Te. - La

figure

6 montre le schema de

disintegration

que

nous proposons. 11

comprend

21 6tats excites et 53 tran-

sitions. L’existence de tous les niveaux au-dessus de 2 MeV que nous proposons a ete confirmée par les

mesures de coincidences y-y. Nous n’avons pas pu, par les

coincidences,

v6rifier 1’existence des niveaux de 1 656

et

1 956,5 keV,

tres faiblement nourris dans la d6sint6-

gration

124I ---> 124Te. L’6tat excite de 1 656 keV a 6t6 observe par diverses reactions nucl6aires :

(p, p’) [18], (d, d’) [19]

et

123Te(n, Y)124Te [15].

L’etat excite

de

1 956,5

que nous observons est aussi mis en evidence dans la

désintégration

de 124Sb - 124Te

[9], [10], [11].

Nos resultats

présentés

a la

figure

6 sont en accord avec

des travaux r6cents effectu6s sur ce meme

isotope (6tude

des electrons de conversion et reactions

(n, y)

a

partir

du 123Te

[14], [15]).

D’autre

part,

un certain nombre de niveaux 6taient connus par Fetude des d6sint6-

grations :

Dans ce schema

(fig. 6),

trois transitions :

708,1;

2 039 et 2 091

keV,

peuvent etre

plac6es

a deux endroits diff6rents. Sur la

figure 7,

nous

pr6sentons

1’ensemble

des resultats connus sur les 6tats excites du 124Te et nous comparons ces resultats aux

previsions

du mod6le

semi-microscopique d’Alaga [8], [26].

(8)

899

FIG. 6. - Schema de

disintegration

de 124I --> 124Te.

TABLEAU I

(9)

900

lntensité des transitions 3- - 0+. - La valeur de la

probabilite

r6duite de transition

B[E3 ;

3-

- 0+]

du

premier

niveau

octupolaire

a 2 294 keV

( fig.

6 et

10)

peut etre obtenue par excitation coulombienne ou

reactions nucl6aires. La determination des

rapports :

permet de trouver les valeurs

B[El; 3- -+ 2+], B[E1; 3- -+ 2’+]

et

B[ E1; 3- -+ 4 +].

Les differentes valeurs obtenues pour le

rapport :

correspondant

a 1’6tat de 2 294 keV sont les suivantes :

Les valeurs obtenues - soit par nous-meme dans 1’6tude de la

désintégration

de 124Sb :

(6:1:: 2)

X 10-4

[9], [27],

soit dans le

present

travail

(;5

10

X

10-4)

- sont

compatibles

avec la valeur obtenue par P. H. Stelson

(6 ± 1,5)

X 10-4

[10].

Les autres

valeurs

[11], [12],

semblent etre

trop

6lev6es.

d)

SPINS ET PARITES DES NIVEAUX. - Dans le schema

de niveaux du

124Te,

un certain nombre de

spins

et

parites

sont établis avec

certitude,

en

particulier

par

capture

radiative de neutrons :

123Te(n, y)124Te [15],

et par 6tudes faites en electrons de conversion tant sur

la

désintégration

de 124Sb

[16]

que sur la

désintégration

de 124I

[14].

Ces resultats sont

port6s

sur la

figure

7.

Nous insisterons ici sur les resultats nouveaux que nous pouvons

apporter

sur la determination des

spins

et des

parites.

Niveau a 2 454 keV. - Nous obtenons les transitions de ce niveau vers les 6tats

(0+), (2+), (2’+).

Ceci nous

permet

de retenir les valeurs :

J, 7t

=

1:í:,

2:í:. La

transition 124I

(2-) >

124Te

(2 454 keV) possede

une

valeur de

log

ft de

8,3.

Une

parite positive

pour ce ni-

veau semble

plus probable,

sans que l’on

puisse

tran-

cher avec certitude.

Niveau £ 2 682 keh. - Ce niveau se d6sexcite vers

les 6tats

(0+), (2+), (4+)

et

(2’+).

D’autre

part,

la transition y de 2 079 keV :

(2

682 -+

602,7

keV

(2+)) possede

une

multipolarit6 (E2

+

Ml ) [14].

Nous

pouvons dire sans

ambiguite

que ce niveau

possede

une valeur de

spin

et

parite J, 7t

= 2+. La valeur du

log

ft =

7,7

est tout a fait

compatible

avec une

transition

124I (2-) > 124Te (2

682 keV

(2+)).

Cette

conclusion est contraire a celle d’un travail

prece-

dent

[14], qui proposait J, 7t

= 3+ ou 4+. Mais dans

ce dernier

travail,

les transitions entre les niveaux :

(2

682 -

0), (2

682 -->

1248,7

keV

(4+) )

et

(2

682

2013>

1 325,7 keV)

n’avaient pas ete mises en evidence.

Il est a noter que le rayonnement de 2 682 keV avait

deja

ete observe dans la

désintégration

de 124Sb

[10],

sans que l’on

puisse

conclure a 1’existence d’un niveau a cette

6nergie.

Niveau a 2 747 keV. - L’existence des transitions

entre le niveau de 2 747 keV et les 6tats 0+ et 2+

permet d’attribuer a cet 6tat la valeur

J,

03C0 = 1:L ou

2:i::,

la valeur du

log

ft

(7,4)

ne

permettant

pas de trancher

entre ces quatre

possibilités.

Niveau a 2 835 keV. - Ce niveau se désexcite vers

les 6tats suivants : 2 294 keV

(3-); 1 956

keV

(2+, 4+);

1 325,7

keV

(2’+) ; 602,7

keV

(2+)

et

probablement 6galement

vers le niveau fondamental. D’autre part, les rayonnements de 2 232 et

1 509,5

keV

possedent

une

multipolarit6 (El) [14].

La valeur du

log

ft

(6,4)

est

compatible avec A J

= 0 ou 1 sans

changement

de

parit6.

On

peut

retenir les valeurs

J, 7t = ( 1-) ; (2-)

ou

(3-).

11 ne semble

pas justifie,

6tant donne les resultats que l’on connait sur ce

niveau,

de retenir

arbitrairement la valeur

J,

7r =

3-,

comme il Fa 6t6

fait dans un travail

precedent [14].

En

effet,

dans le

cas ou l’on obtiendrait la valeur

J, 7t

=

3-,

il resterait a

expliquer :

1)

Le

rapport

d’intensité des y

qui

d6sexcitent ce

niveau vers les niveaux

(2+)

et

(2’+) ;

2)

La forte intensite de la transition

(3-

-->

2’+)

alors que la transition

(3-

-->

4+)

n’est pas observ6e.

Niveau a 2 886 keY. - En

plus

des transitions

d6jA

observ6es dans un travail

precedent [14],

nous avons

pu mettre en evidence la transition :

La valeur

J,

03C0 =

3-, qui

avait

deja

ete

adoptée

pour le niveau de 2 886

keV,

est

parfaitement

coh6rente avec

les valeurs des intensités des transitions

qui

d6sexcitent

ce niveau ainsi

qu’avec

la valeur du

log

ft :

6,8.

Niveau a 2 988 keV. - Cet 6tat se d6sexcite vers les niveaux

0+, 2+,

4+ et 2’+. La valeur du

log

ft de la

transition 124I

(2-) C-E. >

124Te

(2

988

keV)

est de

7,4.

Nous pouvons proposer pour ce niveau une valeur

J,7t ==

2+.

Niveau a 3 002 keV. - Pour cet

6tat, qui

nourrit les niveaux de 2 294 keV

(3-), 1325,7

keV

(2+)

et

1 248,7

keV

(4+),

nous pouvons proposer les valeurs de

spins

et

parités : (2:+:), (3:1:), (4*) .

La faible valeur du

log

ft

(6,8)

de la transition :

nous

permet

de considerer la valeur 7r = - comme

6tant la

plus probable.

(10)

901

FIG. 7. - Nous avons

port6

sur cette

figure

1’ensemble des resultats connus sur les 6tats excites du 124Te. Nous

avons fait

figurer

en

partant

de la

gauche

vers la droite :

1)

Les r6sultats obtenus par reactions nuel6aires :

(d, d’) (b), [19] ; 125Te(d, t)124Te (c), [20] ; (p, p’) (d), [18], [29] ;

1

(a, oc’) (e), [21] ; 122Sn(ll, 2n)124Te (f), [22] ;

et

124Sn(3He, 3n)124Te (g) [23].

2)

Les resultats obtenus dans les

désintégrations

de

124Sb(3-) -->

124Te et

124Sb(5+) 5

124Te par

60 j 93 s

nous-meme dans un travail

precedent (j), [9], [27]

et par d’autres

6quipes (h), [24], [25] ; (i), [10] ; (k) [16] ; (1), [17].

3)

Les resultats que nous

pr6sentons

ici, ainsi que les travaux

(m), [14],

et

(n), [17], [28], [30].

4)

Les resultats obtenus par reactions nucl6aires

123Te(n, y)124Te (o), [15].

5)

I,es

previsions th6oriques

donn6es par le modele

semi-microscopique d’Alaga (a), [8], [26].

(Le

moment

angulaire

total des niveaux de

parité negative

est discute dans le

texte.)

III.

Interprdtation. - a)

NIVEAUX DE PARITE POSI-

TIVE. - Nous examinons les niveaux de

parite positive

que nous avons obtenus et nous les comparons a ceux

pr6vus

par

Alaga [8], [26].

La

cinqui6me

colonne de

la

figure

7 montre la

sequence

de niveaux resultant de ce calcul. Sur la

partie gauche

de la

figure 8,

nous

avons

reporte

les 6tats excites

(2+)

ainsi que les deux

premiers

niveaux

(4+) qui

sont

pr6vus

par ce modèle.

(11)

902

Fie. 8. - Niveaux

(2+)

et

premiers

niveaux

(4+)

du 124Te.

I,es valeurs des

probabilités

reduites des transitions

figurant

sur ce schema sont donn6es dans le tableau II, et discut6es dans le texte.

Sur la

partie

droite de la

figure 8,

nous avons

reporte

les

niveaux

(2+)

et

(4+)

trouv6s

expérimenta1ement.

Dans

le tableau

II,

nous avons

port6

les valeurs

th6oriques

et

exp6rimentales

des

probabilités

de transitions reduites E2 et

Ml,

ainsi que les valeurs du

m6lange

E2 -f - Ml.

Les

caractéristiques theoriques

du niveau

23

corres-

pondent

tres bien aux valeurs

exp6rimentales

obtenues

pour le niveau de

1 325,7

keV. Par contre, les carac-

t6ristiques

du niveau

22 (1,49 MeV)

ne

correspondent

pas a celles du niveau de

1 325,7

MeV

(2+).

Pour d6crire les

niveaux,

nous utiliserons par la suite les notations

d’Alaga : f (jl,j2)j N, R > Ij ou jl et j2

sont les 6tats de protons en dehors du coeur, les deux

protons

6tant

recouples

a un moment

angulaire total j;

N

d6signe

le nombre de

phonons

et R leur

spin

total

avec j

+ R =

J ; J

6tant le moment

angulaire

total du niveau 6tudi6. Nous nous limiterons aux termes

collectifs a deux

phonons quadrupolaires

et nous pren- drons les deux

protons

dans lesetats

(g7/2)4, (g7/2, d5/2) j

et

(d5/2)1’

Dans ces

conditions,

on peut trouver entre 1 et 2 MeV

plusieurs

niveaux

(2+)

de caractere

different ;

ils resultent d’un

m6lange

de

configurations

dont les

principales

sont les suivantes :

Pour une valeur nulle de la force d’interaction

coeur-particules (a

= K =

0),

la

dégénérescence

entre

les niveaux du coeur et les niveaux de

particules

n’est

pas levee et la

correspondance

par continuite entre les niveaux est la suivante :

En admettant que la th6orie conduit a une fausse inversion du caractere des

niveaux,

le niveau de

1 325,7

keV

(2+) proviendrait

ainsi du niveau collectif du « deuxieme

phonon

». La valeur de la

probabilite

r6duite de transition

B(E2, 23

--->

0)

est li6e au rapport du

m6lange : configurations

de

particules

et confi-

gurations

collectives de cet

6tat,

ainsi

qu’au

pourcen- tage de

configurations

collectives a « un

phonon » :

:

{ (g7/2)2 11,2 > }2’

On notera que, dans les

tellures,

la valeur

exp6rimen-

tale du

rapport : B (E2, 2’+ --> 0’)

est

..

inf6rieure

tale du

rapport : 201320132013_20132013201320132013

s.p. est

toujours

infeneure

ou de 1’ordre de 1. Ce modele

permet

de calculer la

probabilite

de transition r6duite

B(Ml,

2’+ -

2+).

Dans ce cas, les elements de matrice

qui

vont intervenir

pour la determination de cette

probabilite

r6duite de

transition sont du

type :

La valeur trouv6e est en bon accord avec la valeur observ6e

eXpérimentalement (tableau II).

Cette va-

leur est

beaucoup plus

faible que la valeur

Bs.p. :

:

(12)

903

TABLEAU II

Valeurs

experimentales

et

theoriques [1], [2], [4], [26]

et

[27]

des

probabilites

de transitions reduites, ainsi que des

melanges (E2

+

M1).

Les

B (E2)

sont en unite

(e210-48 cm4),

les

B (Ml)

sont en unite

eh 2. 2MC

.

Le

param6tre a

est denni de la maniere suivante : a

= ( K ) hw /2 ; 8nC2 )l

K et hw sont de6nis dans les references

[8]

et

[26] ; C2

est 1’intensite de la force de

rappel

dans le modele collectif decrivant les vibrations

harmoniques

du cceur. La

charge

effective des

protons

est

prise egale

a

e’ f

=

2ev.

Celle des neutrons e’ = x est

ajustee

pour obtenir une bonne valeur de la

probabilite

de transition reduite pour le

premier

niveau

(2+),

ainsi

qu’une

valeur * correcte du moment

quadrupolaire

de ce niveau.

Le

B(E2)exp

relatif a cette transition est estime

d’apres

les valeurs obtenues dans les noyaux voisins.

N iveau 2+ à 1 656 et 1 747 kev. - L’un de ces niveaux

peut s’interpréter

comme du essentiellement à la confi-

guration ( (g7j2)g 10,0 > }2’

Le niveau de 1 747 keV n’est pas nourri dans la

disintegration

124I --->

124Te,

1’autre

possede

une valeur du

log

ft

grande

pour une transition

(2-)

---->

(2+) : log

ft =

9,4.

La transition

124I a+’ Cy

124Te

peut

s’£crire de la maniere suivante :

La transition

(I) change

un

proton g7/2

en un

neutron

(h11/2) (Al

=

1)

avec un

changement

de

parity

sans briser la

paire

de

protons (g7/2)2,, .

Dans

ce cas, la

syst6matique pr6voit

une valeur du

log

ft

comprise

entre

7,5

et

8,5

dans cette

region.

La tran-

sition

(II) change 6galement

un

proton (g7/2)

en un

neutron

(h11/2),

mais la

paire

de protons

(g7/2)29

est

bris6e et

recoupl6e a J

= 2+. Dans ce cas, la valeur du

log

ft sera

plus

6lev6e que dans le cas cite

plus

haut.

C’est le cas pour les deux niveaux

(J

=

2+)

a 1 656

et 1 747 keV.

Niveaux a 1956 keV

(2, 4+) et 2

039 kev

(2+).

-

L’6tat excite de 2 039 keV a un

spin

et une

parite (2+).

La valeur

exp6rimentale

a2 > 5 pour la transition 2 039 keV

(2+)

-

1 325,7

keV

(2’+)

donne a penser

qu’il s’agit

d’une transition entre deux niveaux collec- tifs. Cette idee est renforcée par le fait que les niveaux a

1 956,6

keV et 2 039 keV se d6sexcitent a

plus

de 50

%

vers les niveaux

(2’+)

et

(4+).

D’autre part, la valeur des

rapports

de

1’energie

de ces niveaux a

1’energie

du

premier

niveau 2+ est :

pour le niveau a 2 039 keV

(2+) :

On peut penser

qu’il s’agit

la des niveaux 2+ et 4+

correspondant

au « troisieme

phonon » (N

=

3).

Niveaux 4+. - Les niveaux 4+

peuvent

résu1ter des

melanges

entre les

configurations

suivantes :

Le tableau II donne les

probabilités

de transi- tions reduites

th6oriques,

ainsi que la valeur

experi-

mentale attendue

d’après

les mesures faites dans les

(13)

904

isotopes

voisins

[4].

Nous pouvons identifier le niveau 1

248,7

keV

(4+)

soit au niveau

(41+),

soit au ni-

veau

(4,+) ( fig. 8).

Dans le modele collectif vibra-

tionnel,

on a la relation suivante :

Dans cette

description cceur-particules,

nous avons

approximativement

la relation suivante :

qui

est

6galement

v6rifi6e

eXpérimentalement

pour les niveaux

(41+), (2’+)

et

(21+).

Ceci permet de penser que l’interaction de surface

coeur-particules

redistribue 1’interaction

quadrupolaire

du coeur

6galement

entre

les niveaux

(4,,)

et

(42+),

Ce

qui

est bien le cas dans

la th6orie

d’Alaga.

11 s’ensuit que le modele

d’Alaga, qui

ne decrit pas correctement la

position

en

6nergie

des niveaux

2+,

donne de bons resultats en ce

qui

concerne les

probabi-

lit6s reduites de transitions des niveaux 2’+ et 4+.

b)

NIVEAUX DE PARITE NEGATIVE. - Sur la

figure 9,

nous avons

port6

les niveaux de

parite negative

obtenus

par la

désintégration

de 1241 -

124Te,

de 124Sb -

124Te,

ainsi que par des reactions nucl6aires.

Niveaux 3-. - Le

premier

niveau 3- observ6 dans les

isotopes pairs-pairs

est

generalement

consid6r6

comme un 6tat collectif de nature vibrationnelle

(X

=

3).

Le caractere collectif de cet 6tat est deduit de la valeur

importante

de la section efficace d’exci- tation trouv6e dans tous les processus

in6lastiques.

La

valeur du

rapport B(E3, B 3- -+ 0+)

est relativement

s.p.

grande

et

g6n6ralement sup6rieure

a 10. Dans les

isotopes

du

tellure,

le

premier

niveau 3-

pr6sente

de

plus

les

caractéristiques

suivantes :

1)

Croissance monotone de

1’6nergie

avec le nombre

de masse

A;

2) Energie

de ce niveau

qui

est

plus

6lev6e dans les tellures que dans les

cadmiums;

3)

Valeurs des

param6tres

de deformation

P3

obser-

v6es dans les

tellures, qui

sont sensiblement

plus

faibles

que dans les cadmiums.

FIG. 9. - Niveaux de

parite negative

dans le 124Te.

Dans cette

figure,

la somme des intensités des transi- tions

qui

d6sexcitent un niveau est choisie

6gale

a 100.

Sur le tableau

III,

nous avons fait

figurer

la valeur

th6orique

de

B(E3)

obtenue par diverses

descriptions microscopiques [6], [7],

ainsi que la valeur

exp6rimen-

tale connue

[29].

Cette valeur de la

probabilite

de

TABLEAU III

Valeurs

exp6rimentale

et

th6oriques

des

B(E3,

0+ -

3-).

Les

probabilités

reduites de transition sont donnees en

(e2

X 10-’2

cm6).

(14)

905

transition a ete trouv6e

eXpérimentalement

par reac- tions nucl6aires

(a-oc’)

sur le 124Te. La valeur obtenue par nous-meme pour

l’isotope

voisin

126Te,

par exci- tation

coulombienne,

est

6gale

a

[34] :

B[E3,

0+ -->-

3-]

=

0,117 + 0,020 (e2

X 10-72

cm6).

La

figure

10

repr6sente

les resultats des calculs

th6oriques compares

avec les resultats

expérimentaux

FIG. 10. - Niveaux

(3-)

dans le 124Te.

Ces resultats

appellent plusieurs

remarques : en

effet,

si l’on

prend

la

sequence

de niveaux du modele en

couche habituellement utilis6e pour d6crire les

isotopes

de l’étain :

d5/2, g7/2, s1 /2, d3/2

et

h11/2,

cas

c),

on

obtient un bon accord entre la valeur

exp6rimentale

et

th6orique

de la

probabilite

de transition r6duite

B(E3,

0+ -

3-).

Par contre, en ce

qui

concerne les

valeurs des

energies

des trois niveaux

3-,

un meilleur

accord est trouve en utilisant la

sequence

suivante :

d5/2, g7/2, hl l /2, sl /2

et

d3/2, cas a)

et

b).

Le meilleur accord obtenu avec les

séquences a)

et

b)

semble du au

changement

de

1’6nergie

Ehl1/2’ 11 sem- blerait que celle-ci n’a pas la meme valeur pour Z = 50

et Z == 52.

Probabilitis réduites de transition

dipolaire electrique.

-

La connaissance de la valeur de

[29] : B(E3,

3- -

0+)

=

0,017

X 10-72 e2. cm6 ainsi que des valeurs des intensités des transitions y

qui

d6sexcitent le niveau de 2 294 keV

permettent

de calculer les

probabilités

de transitions reduites

B(E1).

Nous obtenons ainsi les valeurs suivantes :

Ces valeurs sont

plus

de 104 fois

plus

faibles que les valeurs

pr6vues

par le modele a une

particule.

TABLEAU IV

Rapports

des

probabilités

reduites de transition des niveaux 3- aux niveaux 0+, 2+, 4+ et 2’+. Les

B(E3)

sont en e2 X 10-’2 cm6, et les

B(E1)

en e2 X 10-24 cm2.

Dans le tableau

IV,

nous avons

port6

la valeur des

B(E1; 3- > J)

...

rapports B(El; 3- J)

pour les trois niveaux octu-

B(El;

3-

---> 2+)

p

polaires (3-) :

2

294,

2 694 et 2 886 keV. Ces rapports varient assez peu d’un niveau a

1’autre,

sauf pour la transition 2 694 keV

(3-)

---->

1 325,7

keV

(2’+), qui

semble etre de

cinq

a six fois

plus rapide

que les autres.

Les valeurs de ces

rapports,

obtenues pour le niveau a 2 694 keV

(3-),

permettent de penser que ce niveau

possede

une nature collective comme le niveau a 2 294 keV

(3-).

IV. Discussion des resultats et conclusion. - Cette 6tude de la

désintégration

de 124I

complete

les connais-

sances que l’on avait par ailleurs des 6tats excites du 124Te. En

particulier,

a une

6nergie

inf6rieure

a 3

MeV,

nous mettons en evidence une

sequence

de

niveaux 2+ et une

sequence

de niveaux a

parite negative :

- Niveaux 2+ : -

602,7; 1325,7; 1656; 1 747,25 ; 1956,5 (2+

ou

4+); 2 039;

2 682 et 2 988 keV

(fig. 8);

- Niveaux de

parité négative :

2 294

(3- ) ;

2 500

(-) ;

2 694

(3-);

2 772

(3-, 4-, 5-) ;

2 835

(1-, 2-, 3-) ;

2 886

(3-)

et 3 002 keV

(2-, 3-, 4-) ( fig. 9).

Nous observons pour la

premiere

fois les transitions ci-dessous entre les 6tats de

parite negative

et le niveau

de 2 294 keV

(3-) :

Les calculs

microscopiques

de

Veje

et de Lombard

et

Campi-Benet

donnent d’assez bons resultats en ce

qui

concerne la

description

du

premier

niveau octu-

polaire (3-). Cependant,

il semble que les valeurs

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