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Appareils magnétiques de M. Lamont

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236798

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236798

Submitted on 1 Jan 1872

HAL

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C. André

To cite this version:

C. André. Appareils magnétiques de M. Lamont. J. Phys. Theor. Appl., 1872, 1 (1), pp.345-349.

�10.1051/jphystap:018720010034500�. �jpa-00236798�

(2)

345

APPAREILS MAGNÉTIQUES DE M. LAMONT;

PAR M. C. ANDRÉ.

1~I. Lamont a

imaginé, il y

a

quelques années,

une méthode ex-

périmentale qui

permet aux voyageurs de déterminer commodé-

ment et avec

précision,

au moy en d’un seul

instrument,

la décli-

naison, l’inclinaison et la composante horizontale du

magnétisme

terrestre.

Déclinaison. - Un aimant

c~b~ suspendu

par un paquet de fils sans torsion

(fig.

i ct

2 )

all milieu d’une cage de verre V

qui

le

protège

contre les

agitations

de

l’air,

porte, au moyen d’un gros fil de

cuivre,

un miroir

plan

l~I sur

lequel

on

pointe

la lunette L d’un théodolite à travers l’ouverture 0.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010034500

(3)

La cage de

portée

par

disque

bile dans son

plan

autour d’un axe fixé au

picd

A de

l’alyarcil ~

au-dessous de ce

disque

C en est un second

également

mobile dans

son

plan, qui

porte le théodolite par un

prolongement latéral,

et

dont la

position,

par rapport au cercle divisé

B,

est donnée à

chaque

instant par des v erniers . Ces deux

disques

peuvent être fixés l’un il l’autre au moyen des vis

qui,

dans la

figure,

se voient au-dessus de C .

Pour faire une

observation,

on commence par

s’assurer,

au moyen de

niveaux,

de la verticalité de l’axe de rotation des

disques C; puis,

rendant libres les deux

disques C,

on fait tourner le

disque supérieur jusqu’à

ce que l’aimant ~b oscille librement dans la

cage Y

sans en

toucher les

parois ; après quoi,

on tourne le

théodolite,

de

façon

à

apercevoir

à la

fois,

dans la

lunette,

les fils du réticule et leur

image réfléchie;

rendant alors les deux

disques solidaires,

on serre la

vis de

pression S,

et avec la vis de

rappel

R on fait mouvoir lente-

ment le théodolite de

façon

à faire coïncider exactement la croisée du réticule avec son

image

réfléchie.

L’axe

optique

de la lunette est alors

perpendiculaire

au

miroir,

et si celui-ci est normal à l’axe

magnétique

de l’aimant

ab,

les

verniers donneront la

position

de cet axe

optique.

(4)

347

, Après

ces

opérations,

on enlève le

disque supérieur

C avec tout

l’ensemble des

appareils qu’il

porte, et l’on se sert de la lunette

pour

déterminer,

comme on le ferait avec un théodolite

ordinaire,

la lecture du cercle B

qui correspond

au méridien

géographique.

La dii1ërence entre cette lecture et la

prmnière

donne la valeur de

la déclinaison. Nous

ajouterons

deux remarques

importantes :

1 ° Pour que les observations soient

précises,

il faut que le réti- cule de la lunette soit bicn

éclaire ;

on obtient ce résultat en ouvrant

le

porte-oculaire

comme

l’indique

la

figure,

et en y introduisant un

plan

de verre à

45 degrés, qui

renvoie sur les fils la lumière du ciel.

20 Le miroir n’est

jamais perpendiculaire

à l’axe

magnétique

du

barreau aimanté. Il en résulte une erreur constante, dite erreur de

colli~nc~~ion,

que l’on déterl11.ine une fois pour toutes, en compa- rant, dans un observatoire

magnétique,

les indications du théodolite à celles d’un

appareil fixe,

boussole de

Gambey, Inagnétolnètr~.

Inclinaison.

Après

avoir

déterminé,

comme nous venons

de le

dire,

la

position d équilibre

du barreau

ab,

on

fixe,

dans

son

plan

et

concentriquement

au fil

qui

le porte, un anneau de laiton R

(fig. 3 ~,

portant, dans un

plan perpendiculaire

au méri-

dien

magnétique,

deux barreaux de fer doux F et ]?’

symétriques

par rapport au sien. Sous l’influence de la terre, ces deux bar-

reaux deviennent des

airnants ,

et font dévier l’aimaant

c~b ;

on dé-

termine,

comme tout à

l’lleurc,

la nouvelle

position

du barreau ~&:

la déviation à de l’ainmant cch suffit pour faire connaître la valeur 1 de l’inclinaison.

En

effets,

la

quantité

de

magnétisme développée

sur h et F’ est

proportionnelle

à la composante verticale V du

magnétisme

ter-

restre ; de telle sorte que le moment du

couple qui

fait dévier l’ai-

guille

peut ètrc

regardé

lui-même comme

proportionnel

à

V ;

de

méme le moment du

couple qui

tend à ramener le barreau dans le

plan

du méridien

magnétique

est

proportionnel

à la composante horizontale Ii de l’action terrestre; de telle sorte que, a étant une constante, on peut écrire

et comme

on a

(5)

que

obtiendra,

fois pour toutcs , comparant les indications du théodolite à celles d’une boussole d’in- clinaison.

Fig.3.

En

réalité,

le nombre 1 que l’on inscrit est la moyenne de huit

opérations analogues

à la

précédente.

En

effet,

des retournements sont nécessaires pour éviter les défauts de

symétrie

de

l’appareil

et l’influence du

magnétisme

permanent que peuvent

posséder

les

deux barreaux.

3° Intensité. On fixe sur le support de la cage de

l’aiinant,

et

perpendiculairement

au

plan

du méridien

magnétique,

une

longue règle

de bois dont les deux extrémités sont travaillées comme l’in-

dique la~~.

4. A l’une

d’elles,

on

place

un ainian_t AB aussi normal-

lement que

possible

à la

position d’équilibre

de

ab,

et l’om mesure

la déviation m

produite

sur

l’aiguille AI3 ;

on retourne alors l’ai-

mant

AB,

de

façon

à mettre en B le

pôle A,

et vice versâ;

puis

on

porte l’aimant AB à l’autre extrémité de la

règle,

et l’on y

répète

les

(6)

349 deux

opérations précédentes.

Soient

ca~, W",

W’ll les trois déviations

nouvelles. Nous

prendrons

la

moyenne A

pour valeur de la dé- viation vraie

qu’aurait produite

F aimant

AB,

s’il eût été réellement

Fig. 4.

perpendiculaire

à ab . Or soient M le moment

magnétique

du bar-

reau

déviant ,

11 la composante horizontale du

magnétisme

ter-

restre, a une constante; on sait que l’on a

d’où

Quand

on aura déterminé la constante b par des observations

comparatives

faites dans un

observatoire,

il su~ra de mesurer

la déviation A pour obtenir la valeur de la composante hori- zontale H.

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