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Un nouveau redresseur synchrone

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00212973

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212973

Submitted on 1 Jan 1964

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Un nouveau redresseur synchrone

Ingo Wilmanns

To cite this version:

(2)

173 A.

UN NOUVEAU REDRESSEUR SYNCHRONE

Par INGO

WILMANNS,

Institut

d’Optique,

Paris.

Résumé. 2014 Les schémas utilisant les redresseurs

synchrones sont en général très compliqués. On décrit

un

montage comprenant deux transistors

(n-p-n

et p-n-p) qui évite de prendre un

dépha-seur à l’entrée de référence et ne présente pas de dérive. Il est facile de réaliser des constantes de

temps

de plusieurs secondes. Abstract. 2014 Circuits

using synchronous rectifiers are in general very complicated. This paper describes a circuit, consisting of two transistors

(n-p-n

and p-n-p) with single ended reference

input

and no drift. It is easy to obtain time constants of several seconds.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE SUPPLEMENT AU ? 11.

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 25, NOVEMBRE 1964, PAGE

Les

avantages

des redresseurs

synchrones

sont

nombreux. Ils

permettent

une amélioration du

rapport

signal

sur bruit

lorsque

le bruit est une

fonction

aléatoire,

ainsi que la

suppression

des

signaux

d’une

fréquence

différente

de

la

fréquence

de référence. Ils

permettent

également

de

sup-primer

les

harmoniques

paires

de la

fréquence

de référence et de diminuer la

largeur

de bande donnée par l’inverse de la constante de

temps

d’intégration.

Le

principe

du redresseur

synchrone

est

simple :

il

s’agit

d’un

interrupteur,

ouvert

lorsque

le

signal

de référence est

positif

(ou

négatif),

et fermé

lorsque

le

signal

de référence est

négatif

(ou

positif).

Le

signal

de sortie est

intégré

et

mesuré.

Des redresseurs

synchrones

ont été

déjà

cons-truits en utilisant des relais

mécaniques,

suivant le

principe

que nous venons

d’indiquer.

Un des

désa-vantages

de ce

système

est la limitation de la

vitesse

de vibrations. D’autres redresseurs syn-chrones sont construits avec des

lampes

à

vide,

ce

qui

nécessite un

appareillage

supplémentaire,

.mais

un tel

montage

a l’inconvénient de

présenter

en

plus

des dérives. Il est

également possible

d’utiliser

des diodes à vide ou à

semiconducteurs,

mais dans ce cas il est nécessaire d’avoir deux

signaux

de

référence à 180° l’un de l’autre pour obtenir un

signal symétrique

par

rapport

à la terre. Il existe

cependant

deux groupes de transistors

complé-mentaires l’un de l’autre. Un de ces deux groupes,

les transistors n-p-n, ont les

polarités identiques

à celles des tubes à vide.

Lorsqu’on applique

un

potentiel positif

à la base

(équivalente

à la

grille

d’un tube à

vide),

l’intensité du courant

qui

tra-verse le transistor

augmente.

Si celui

qui

passe par

la base et l’émetteur est assez élevé

(1

mA

environ),

le transistor est

saturé,

ce

qui signifie

que la résis-tance entre l’émetteur et le collecteur devient très

petite

(de

l’ordre de 1

Q).

Si aucun courant ne

passe par la

base,

ou si on lui

applique

un

potentiel

négatif,

le transistor est traversé seulement par un courant de l’ordre de

quelques

micro-ampères,

tandis que la tension émetteur-collecteur est de

l’ordre de 10 volts. Dans ce cas, le transistor est

identique

à une résistance de l’ordre d’un

MO.

Les mêmes remarques sont valables pour les

transistors p-n-p, à condition que les directions des

courants et les sens des

potentiels

soient inversés. Il résulte de ces considérations que les transistors

. peuvent

être utilisés comme

interrupteurs.

Les transistors n-p-n se

comportent

d’une manière

inverse. ’

-Il s’ensuit que les transistors p-n-p et n-p-n utilisés ensemble

permettront

de n’avoir

qu’un

seul

signal

de référence. Le

signal

de référence devrait être de l’ordre de

grandeur

de 2 volts pour un

courant de 1 mA. La tension du

signal

d’entrée

doit être inférieure à la tension maximum que

peut

(3)

174 A

supporter

le transistor. La source fournissant le

signal

d’entrée doit être telle

qu’elle puisse

être

chargée

avec une résistance de 10 kQ.

- La

figure

1 montre le circuit

équivalent

de redres-seur

synchrone.

Les

disjoncteurs

sont ouverts ou

fermés,

toujours

en

phase

avec le

signal

de

réfé-rence. La

figure

2

représente

un

système

complet

réalisé

d’après

ce schéma. Dans ce cas, l’imertie du

galvanomètre

sert comme filtre

passe-bas.

Le

cir-cuit de la

figure

3

contient,

en

plus,

les filtres

nécessaires pour

empêcher

toutes interactions avec

des

enregistreurs

ou des circuits de contrôle.

Les transistors que nous avons utilisés sont des

modèles de commutation de faible

puissance

pour

une

fréquence

moyenne. Il est

possible

d’utiliser ce circuit

depuis

des

fréquences

très basses

(quel-ques

Hertz)

jusqu’à

des

fréquences

de

quelques

MHz.

FIG. 3. - Redresseur

synchrone. ’

Le signal est introduit entre les deux bornes

indiquées,

au centre du schéma.

Appendice.

- Les transistors en

alliage

de

ger-manium et les transistors

planar-épitaxiaux

en

sili-cium

ont,

lorsqu’ils

sont

saturés,

une tension collecteur-émetteur

qui

est bien

plus

faible que la

tension base-émetteur. La résistance entre

collec-teur et émetteur est donc de l’ordre de

grandeur

de 1 fi.

Lorsqu’on place

en série une résistance

de 10 k03A9

(cf.

fig.

2),

la résistance

précédente

de 1 Q est

négligeable.

Le calcul du courant continu se fait de la même

façon

pour les

montages

repré-sentés sur les

figures

2 et 3. Nous

l’indiquerons

ici pour le schéma de la

figure

2 seulement. Soient :

|Z|

-

Impédance

de la source.

Fcrête

== Valeur crête de la tension de la source en circuit ouvert.

Re - Résistance en série avec les transistors.

RI - Résistance interne de l’instrument de

me-sure.

0,636

=

2/03C0

=

Composante

continue dans un courant redressé à double alternance.

Iinstr = Courant continu dans l’instrument. On

peut

montrer facilement que :

Ce travail a

bénéficié

d’une subvention de l’Air

Force Office of Scientific

Research, OAR,

par

l’intermédiaire de

European

Office of

Aerospace

Research

(OAR),

United States Air Force

(Grant

AF-EOAR

63-48).

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