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Théorie des centres luminogènes du type donneur-accepteur associés

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235511

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Submitted on 1 Jan 1956

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Théorie des centres luminogènes du type donneur-accepteur associés

J.S. Prener, F.E. Williams

To cite this version:

J.S. Prener, F.E. Williams. Théorie des centres luminogènes du type donneur-accepteur associés. J.

Phys. Radium, 1956, 17 (8-9), pp.667-672. �10.1051/jphysrad:01956001708-9066700�. �jpa-00235511�

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THÉORIE DES CENTRES LUMINOGÈNES DU TYPE DONNEUR-ACCEPTEUR ASSOCIÉS Par J. S. PRENER et F. E. WILLIAMS,

General Electric Research Laboratory, Schenectady, New-York, U. S. A.

Summary. 2014 Activator and coactivator impurities in ZnS act like acceptors and donors.

Coulomb interaction between them produces a great degree of association. The edge emission is ascribed to nearest-neighbour acceptor-donor pairs ; the pairs which are not of the nearest-neighbour

type are identified with the luminescence centers.

PHYSIQUE ET 17, 1956,

I. Introduction. - Les spectres- d’excitation et d’émission d’un grand nombre de solides sont carac-

téristiques de transitions entre états des ions acti-

vateurs, compte tenu de l’interaction avec, le

réseau, agissant comme une perturbation assez

faible. Ainsi la luminescence des phosphores

activés au thallium est liée aux transitions 6s2 fl 6s6p de Tl+, et celle des phosphores activés

au manganèse à des transitions d’intercombinaison des configurations 3db et 3d3 de Mn2+ et Mn4+ [1].

Il en va tout autrement dans les phosphores

ZnCdSSe activés par Cu, Ag, Au, P, As ou Sb. La

luminescence demande en outre l’adjonction d’un

coactivateur tel que CI, Br, I, Al, Ga ou In ; toute-

fois les spectres ne dépendent pas du coactivateur.

La structure en bandes du cristal influence forte- ment les spectres d’excitation et d’émission. Enfin il est essentiel de considérer le caraetère. covalent du

sulfure de zinc, comme l’indiquent d’ailleurs les liens directionnels tétraédriques dans les struc-

tures de la blende et de la wurtzite [2].

Les recherches antérieures sur la nature du centre luminogène dans ce type de phosphores ont

admis un modèle ionique. Krôger et ses colla-

borateurs [3] ont considéré les activateurs du groupe I comme des cations monovalents subs- titués à des sites de zinc divalents. La substi- tution d’un anion monovalent, ou d’un cation tri- valent, n’est nécessaire que s’il y a compensation-

de charge. Klasens [4] a attribué l’état fondamental du centre luminogène à un niveau de la bande de valence du ZnS, perturbé par l’activateur mono-

valent et amené dans la bande interdite. Wil- liams [1] a utilisé un modèle covalent d’après lequel l’état émetteur correspondrait à une orbitale

de grand rayon semblable à,celle de l’hydrogène,

tandis que l’état fondamental correspondrait à

une orbitale localisée.

Récemment, Prener et Williams [5] ont montré que, lorsque le cuivre est substitué dans ZnS à des sites Zn répartis au hasard, par formation et désin-

tégration du Zngb radioactif, il ne contribue pas à l’émission verte attribuée à l’activateur Cu.

Les phosphores du type ZnS posent en outre le problème suivant : Quelle est l’origine de l’émis-.

sion en bandes fines située à la limite d’absorp-

tion fondamentale, observable avec les Zn$, CdS ,

et ZnO relativement purs ? Krôger et Meyer [6]

ont attribué la structure fine aux vibrations longi-

tudinales du réseau dans la branche optique, et d’après eux l’émission est due à des excitons.

D’autres auteurs ont proposé une certaine sorte de

centres [7]. Une théorie complète des centres luminogènes dans ces phosphores devrait élucider aussi l’origine de cette émission.

II. Les activateurs et coactivateurs en tant

qu’aeeepteurs et donneurs. - Considérons d’abord

un cristal parfait de sulfure de zinc pur. Y trouver les fonctions d’onde électroniques et les bandes d’énergie est un problème très difficile, mais nous

n’avons qu’à considérer quelques points qualitatifs.

Les fonctions d’onde pour les électrons internes du

zinc et du soufre dans le solide sont voisines de celles de l’atome libre. Chacun des électrons de ,

valence se meut dans le potentiel périodique des

centres plus le potentiel moyen de tous les autres électrons de valence. Nous savons qu’une solution

de ce problème conduit à des fonctions de Bloch et à des bandes d’énergie permises. La bande la plus élevée qui est complètement remplie contien-

dra les électrons de valence. D’après les mesures, la largeur de la bande interdite est 3,7 eV. Le calcul

de la charge totale, d’après les fonctions d’onde,

montre que la densité de charge entre les centres

zinc et soufre, qui sont rangés tétraedriquement,

est considérable, et qu’elle atteint son maximum

dans la région des centres soufre. C’est à l’aide de

ces idées que nous expliquons la nature, partiel-

lement covalente, partiellement polaire, de la liai-

son dans ZnS. Quand nous passons des éléments du groupe IV du tableau périodique aux combinaisons binaires III-V, II-VI et 1-VII, nous voyons que la liaison covalente prend un caractère de plus en plus polaire.

Que se passe-t-il quand une impureté d’accep-

teur ou d’activateur tel que Cu, Ag ou Au se subs-

titue au zinc ou tel que P, As ou Sb se substitue ,

au soufre ? Puisque ces éléments se trouvent dans

les colonnes du tableau périodique à gauche des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001708-9066700

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atomes qu’ils remplacent, la charge du noyau

plus celle des électrons internes est diminuée d’une

unité. Donc, localement, les électrons de valence seront moins liés, ce qui cause une série d’états discrets localisés au-dessus de la bande de va-

lence [8].

Pour chaque atome d’impureté, le cristal neutre doit posséder un électron de moins que le sulfure de zinc pur, de telle sorte que normalement l’état localisé le plus élevé sera vide. Mais si cet état loca- lisé se remplit, la charge locale devient négative

et peut alors capturer un trou dans des états hydro- génoïdes [8]. L’énergie Eb (fig. 1) représente la

différence minimum d’énergie entre un électrons

dans une liaison du ZnS pur et un électron dans

une liaison entre l’activateur et le voisin le plus proche.

FIG. 1. - Représentation des niveaux discrets localisés au

voisinage d’une impureté d’accepteur ou d’activateurs dans ZnS. Normalement, tous les niveaux sont pleins

sauf le niveau supérieur.

FIG. 2. - Représentation des niveaux discrets localisés au

voisinage d’une impureté de donneur ou de coactivateur dans ZnS. Normalement, tous les niveaux sont vides sauf le niveau inférieur.

Fic. 3. - Centre luminogène.

(a) État fondamental. Tous les niveaux en dessous du niveau de FERMI sont normalement pleins, tous les

niveaux au-dessus sont vides. La transition A correspond

à l’absorption dans la bande d’absorption de l’impureté.

(b) État excité. La transition B correspond à l’émission

par recombinaison électron-trou.

Quand une impureté de coactivateur ou de don-

neur tel que Cl, Br ou 1 remplace le soufre, ou quand Al, Ga ou In remplace le zinc, il y a assez d’électrons pour pourvoir à toutes les liaisons dans le cristal. Toutefois, ces impuretés constituent loca- lement une charge positive car elles figurent sur le

tableau périodique à droite des atomes qu’elles remplacent. Cette charge peut capturer un élec-

tron dans une série d’états hydrogénoïdes, états

situés au-dessous de la bande de conductibilité.

Dans un cristal neutre, l’introduction de chaque

atome d’impureté s’accompagne de celle d’un élec- tron ; aux températures basses cet électron addi- tionnel est capturé dans l’état localisé le plus bas ;

mais à des températures plus élevées cet électron

sera excité. L’énergie Ei ( fig. 2) est l’énergie mini-

mum requise pour l’amener dans la bande de conductibilité.

L’énergie Ei peut s’évaluer par comparaison à l’énergie d’ionisation de l’atome H, en tenant compte de la constante diélectrique statique du sul-

fure de zinc (K = 8) et de la masse effective de l’électron. L’approximation coulombienne n’est bonne que pour les états excités, dont les orbites sont étendues. Ei variera en réalité avec les diffé- rents coactivateurs, car le potentiel près de l’impu-

reté ne sera pas coulombien mais dépendra du coac-

tivateur. Admettons néanmoins l’approximation coulombienne, et la masse de l’électron libre, nous

aurons :

Hoogenstraaten [10] a trouvé des profondeurs de pièges variant de 0,37 . à 0,74 eV pour différents coactivateurs.

Des considérations analogues s’appliquent au

cas de Eb [8]. Dans ces phosphores l’absorption a

lieu à environ 3,4 eV (3 650 A) ; la largeur de la

bande interdite ést 3,7 eV. Donc, là aussi nous

avons conformité qualitative et l’accord avec l’approximation coulombienne est même meilleur.

III.1. Association de l’activateur et du coacti- vateur. - Introduisons maintenant les impuretés

activatrices et coactivatrices en quantités égales

dans le sulfure de zinc.

L’électron qui a été capté dans le voisinage du

coactivateur est transféré dans les niveaux discrets inférieurs produits par l’activateur. Dans ces condi-

tions, l’activateur et le coactivateur constituent

respectivement une charge locale négative et posi- tive, et par suite s’attirent électrostatiquement. Aux températures de cristallisation de ces phosphores, auxquelles les ions diffusent rapidement dans le

sulfures de zinc, cette attraction électrostatique

entraînera une déviation à la distribution de hasard de ces deux impuretés. En nous servant

d’un modèle simple, dans lequel l’activateur et le coactivateur s’attirent avec une force e2 / Kr2 jus- qu’aux plus proches voisins, nous pouvons calculer l’énergie libre totale du système. Dans ce but nous appliquons une extension de la méthode proposée

par Lidiard [11]. Écrivant que l’énergie libre est minimum, nous pouvons évaluer le degré d’asso-

ciation de l’activateur et du coactivateur. Les acti- vateurs du groupe IB couplés à des coactivateurs du groupe VI IB, ou les activateurs du groupe VB cou-

plés à des coactivateurs du groupe IIIB sont parti-

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culièrement intéressants parce qu’ils peuvent for-

mer des paires de premiers voisins. Pour de faibles concentrations d’impuretés, nous pouvons écrire :

al et OC2 représentent respectivement le degré

d’association en paires de premiers et de seconds

voisins et

c est la concentration en impureté de donneur ou

d’accepteur, zi est le nombre de 1°ne voisins pour

une impureté donnée (pour ZnS, zi = 4 et z2 = 12),

K est la constante diélectrique statique du cristal,

ri la distance qui sépare une impureté donnée du

sème voisin (ri = 2,35 À, r2 = 4,50 À). Avec

c = 1,57 .10-’ (10-4 en poids) et une température

de 1 000 °K, nous trouvons

xi = 0,60 OC2 = 0,026.

III.2. Nature des centres luminogènes. - D’après ce modèle, une fraction considérable des activateurs et des coactivateurs sont associés en

paires de premiers voisins. Reste à savoir si ces

paires peuvent fournir les niveaux localisés demandés pour le processus de luminescence.

L’expérience montre qu’il n’en est pas ainsi, étant

donné que le spectre d’émission est indépendant de

la nature du coactivateur ; en effet, on ne compren- drait pas comment des paires associées différentes, . telles que Cu et Clou Cu et I, pourraient donner la

même émission. On peut observer une émission identique même avec Cu et le coactivateur Al, lequel ne peut être un premier voisin.

Nous avons remarqué qu’un cuivre est négatif

par rapport au zinc qu’il remplace, tandis qu’un

chlore est positif par rapport au soufre. Donc ces deux impuretés, lorsque premiers voisins, forment

un dipôle. L’énergie de liaison d’un électron dans le champ d’un dipôle a été récemment étudiée par Handler [12]. On trouve 10-4 eV pour une paire d’impuretés premiers voisins. Ainsi cette pertur-

bation produit des niveaux extrêmement près des

bords des bandes et incapables d’absorber 3 650 .A.

Par ailleurs, bien des caractéristiques de l’émission de Ewles-Krôger (edge emission) s’accordent avec ce système d’impuretés : L’émission est près de la

limite d’absorption fondamentale ; les bandes d’émission étroites indiquent des transitions entre états discrets ; et la structure fine est caracté- ristique des niveaux vibratoires d’un système à

deux centres. L’existence de cette émission dans le sulfure relativement pur est en accord avec la

grande extension spatiale des fonctions d’onde du

dipôle..

Par contre, les impuretés d’activateurs et de

coactivateurs qui sont associées comme seconds ou

troisièmes voisins garderont un bon nombre d’états r

discrets localisés parce que le recouvrement des états est faible. Toutefois un certain recouvrement des fonctions d’onde peut amener des transitions ,

optiques entre les états donneurs (coactivateurs) et

les états accepteurs (activateurs).

En conclusion nous proposons le modèle suivant : dans les phosphores du type ZnS, activés par des

impuretés, le centre luminogène consiste en une impureté d’activateur et une impureté de coacti-

vateur près de la première (mais non à proximité immédiate) (fig. 3). La photoexcitation du phos- . phore entraîne une transition électronique entre

l’état localisé associé à l’activateur et un des états excités hydrogénoides du coactivateur. Après l’excitation, le réseau prend une nouvelle configu-

ration d’équilibre, avec une orbite de liaison vide

associée à l’activateur. L’état vide localisé, qui

sera l’état final de la transition d’émission, est

donc perturbé vers les énergies supérieures. La configuration d’équilibre ainsi que l’énergie de

l’état vide localisé dépendent de l’activateur, donc

le spectre d’émission aussi.

Les idées qui ont été développées dans cette

étude peuvent évidemment être appliquées aux

solides des groupes I-VII, III-V et IV-IV qui pos- sèdent la structure de la blende ou de la wurtzite

DISCUSSION

1. Dr H. A. Klasens (Eindhoven). - Prener et

Williams ont montré qu’une fraction considérable des activateurs et coactivateurs sont premiers voisins, mais ils ont conclu avec Krôger [1] que

l’émission du ZnS activé ne peut pas être-attribuée , à ces paires, parce qu’autrement on ne compren-

drait pas que la nature du coactivateur n’ait aucun

effet sur l’émission. Néanmoins ils croient que l’émission est due à des paires d’activateurs. * et

coactivatèurs et ils proposent que le centre se

compose d’un activateur couplé à un coactivateur

en second ou troisième voisin. Ils supposent que la nature du coactivateur dans de telles paires

n’influence pas l’émission de l’activateur à cause de leur distance plus grande. Si l’on admet cela, il faut qu’il existe une transition graduelle par des paires

en troisième et quatrième voisins etc... vers des

activateurs « isolés »). On peut alors se demander

si l’émis»ion n’est pas due à tous les activateurs

qui n’ont pas un coactivateur comme voisin le plus proche.

On a des renseignements sur ce problème par les

mesures de la saturatign de l’émission, qui apparaît

sous excitation avec des rayons cathodiques à

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grande densité. Bril, par exemple, a démontré que le nombre des centres actifs dans Zn,S’04(Mn) est proportionnel à la quantité de Mn [2]. Avec ZnS(Ag, Cl) et ZnS(Ag, Al), Bril a constaté que le nombre des centres augmente moins rapidement

que la quantité de Ag. Ce fait ne se comprend pas si l’on accepte l’hypothèse de Prener et Williams

suivant laquelle des combinaisons déterminées des

$ activateurs et coactivateurs sont responsables de l’émission, parce qu’en ce cas le nombre de ces

combinaisons devrait augmenter rapidement avec

le nombre des activateurs. Au contraire, les obser-

vations de Bril sont en accord avec l’hypothèse

d’une émission due à des activateurs « libres », c’est-à-dire à ceux qui n’ont pas un coactivateur

comme premier voisin.

Dr F. E. Williams. - L’intervention du Dr Klasens soulève plusieurs questions.

1. ---:L’argument pour l’association de l’acti- vateur et du coactivateur dans le sulfure de zinc repose d’abord sur des bases théoriques et ne

dépend pas seulement du résultat de l’expérience

sur le cuivre formé par radioactivité. La théorie montre qu’il y a certainement association de

l’accepteur et donneur dans le sulfure de zinc.

2. - L’émission très proche de la limite d’absorp-

tion fondamentale, que nous croyons due à une

paire d’impuretés premiers voisins, est relati-

vement indépendante de l’identité de l’accepteur

et du donneur parce que les fonctions d’onde du

dipôle ont une grande extension spatiale. Les

coordonnées atomiques responsables de la struc-

ture fine d’émission n’ont pas encore été identifiées.

3. - Il y a une grande différence dans les dis- tances de séparation entre l’accepteur et le donneur

suivant qu’il y a ou non association. Sans associa-

tion, la distribution est de hasard, et pour une concentration de 10-4 la distance moyenne est de 20 distances inter-atomiques du réseau. Avec association les distances sont beaucoup plus faibles,

comme le montre le tableau suivant, indiquant la

distance des voisins d’ordre n, mesurée en dis- tances interatomiques. ,

Le recouvrement des fonctions d’onde dépend

considérablement de la distance de séparation. Il

est possible que presque tous les activateurs qui

ne sont pas voisins les plus proches de coactivateûrs contribuent à l’émission ordinaire, mais la plhpart

des activateurs ne sont pas isolés des coactiva- teurs.

4. - Les mesures de Bril sont très intéressantes.

Il est nécessaire de considérer les effets de tran- sitions non-radiatives et le mécanisme d’excitation par les électrons rapides pour déterminer avec certitude le nombre relatif des centres en fonctiori de la concentration de l’impureté. D’ailleurs, il est possible que l’énergie d’association soit suffi- samment différente pour les premiers voisins comparés aux autres voisins pour expliquer les

résultats de Bril.

2. Dr D. Curie (Paris). - Voici quelques obser-

vations sur la nature partiellement ionique, partiel-

lement covalente, de la liaison dans ZnS.

L’état fondamental du zinc neutre, libre (Z = 30)

est

et l’état fondamental du soufre (Z = 16)

La structure ionique Zn++ S-- correspondrait

au coeur Zn++ nu :

La structure covalente tend à former les coeur

zinc et soufre entourés chacun de 4 électrons en

moyenne, soit Zn-- S++ [1]

Les courbes d’électronégativité de Pauling con-

duisent à prévoir environ 50 % de liaison ionique,

c’est-à-dire une charge nette de zéro. En fait il semble bien que le pourcentage de liaison ionique

soit plus élevé. D’après la piézoélectricité, Born [2]

admettait une charge effective 2e* N 0,3 ;

Saksena [3] prenait 2e* N 0,68 et plus récemment

Le Corre [4] donne 70 % de liaison ionique (2e* N 0,8) ; Poulet (eiîet / Raman) [5] admet

2e* - 0,88. Je suggère une charge effective très

voisine de l’unité (1) (75 % de liaison ionique) : le

modèle hydrogénoïde d’un électron trappé par une charge + e convient bien aux pièges liés au réseau

dans ZnS (E ^_ 0,3 eV). Le coeur Zn++ serait

donc entouré d’un électron : cela conduit à envi- sager une structure Zn+ S-. (Ceci n’est naturel- lement qu’une représentation très grossière ; je

- suis tout à fait d’accord avec les critiques apportées ,-,Par le Dr Williams à la notion de pourcentage de

(1) C’est aussi la valeur admise par Vasileff [7].

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