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Description d'un montage permettant l'étude des défauts ponctuels par diffusion de rayons X

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Description d’un montage permettant l’étude des défauts ponctuels par diffusion de rayons X

A.M. Levelut

To cite this version:

A.M. Levelut. Description d’un montage permettant l’étude des défauts ponctuels par diffusion de

rayons X. Journal de Physique, 1963, 24 (7), pp.560-564. �10.1051/jphys:01963002407056001�. �jpa-

00205526�

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loppent ensuite par diffusion des lacunes. Par contre, si la température d’irradiation est infé- rieure à

-

70 °C, ces germes ne sont pas créés, il

faut recuire le cristal à une température supérieure

à 300 OC, pour les introduire par un processus dif- férent : la taille des cavités croît alors très vite, beaucoup plus vite que dans le cas d’un cristal irra- dié à chaud, ce qui indique que le cristal était

auparavant sursaturé en lacunes.

Ainsi, il semble que pour éclaircir la nature très

complexe des défauts créés par irradiation du

fluorure de lithium par des neutrons il soit intéres- sant de faire usage d’un paramètre supplémentaire,

la température d’irradiation. D’autre part, les

résultats paraissent montrer qu’un recuit après

l’irradiation n’a pas exactement la même influence que l’irradiation à la température même du

recuit.

Les études aux rayons X citées dans cet article ont été effectuées par M’le S. Lefebvre, M. R. Perret.

et M. R. Comes au cours d’un travail de diplôme

d’études supérieures et de thèses de 3me cycle.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LAMBERT (M.), Thèse, Paris, 1958 ; Louis Jean-Gap,

1959.

[2] LEVELUT (A. M.), LAMBERT (M.) et GUINIER (A.)

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[13] LEVELUT (A. M.), J. Physique, 1963, 24 560.

DESCRIPTION D’UN MONTAGE PERMETTANT L’ÉTUDE DES DÉFAUTS PONCTUELS PAR DIFFUSION DE RAYONS X

Par A. M. LEVELUT,

Laboratoire de Physique des Solides, Faculté des Sciences, Orsay (Seine et Oise).

Résumé. 2014 Nous avons mis au point un montage pour observer de faibles diffusions des rayons X autour du faisceau incident. La collimation ponctuelle et la symétrie cylindrique donnent

à cet appareil une très grande sensibilité. Il nous est ainsi possible d’étudier la répartitiondes défauts ponctuels dans le réseau si leur concentration est suffisante.

Abstract.

2014

We have built an apparatus for observing weak X-ray scattering near the incident beam. Very good sensitivity is given by a point focusing system and cylindrical symmetry. It

is thus possible to study the distribution of point defects in crystals, if their concentration is large enough.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, JUILLET 1963,

Avec les montages habituellement utilisés pour

mesurer la diffusion centrale, on ne peut déceler des

zones d’hétérogénéité de la densité électronique

que si leur taille dépasse quelques dizaines d’A [1].

Lorsque la taille des zones diminue, le pouvoir

diffusant devient très faible, mais décroit plus lente-

ment lorsqu’on s’éloigne du faisceau incident. A la

limite, la formule de Laue [2] donne le pouvoir

diffusant pour des défauts ponctuels répartis au

hasard dans le réseau : l’intensité diffusée est cons-

tante dans tout le réseau réciproque (à la décrois-

sance près des facteurs de structure).

Par conséquent, pour observer des défauts ponc- tuels ou leur regroupement en petit nombre, nous

pouvons nous éloigner du faisceau direct tout en

restant en deçà des premières raies de réflexion des

cristaux. Cela nous permet d’avoir une faible dif-

fusion parasite et d’éliminer la diffusion par les gros défauts alors que le pouvoir diffusant des

défauts ponctuels est encore constant. Il nous faut augmenter la sensibilité du montage, ce que nous faisons en recueillant toute l’énergie diffusée dans

l’angle solide limité par des cônes de demi-angle au

sommet e et E + As (fige 1), la sensibilité, par

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002407056001

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rapport aux montages habituels, est augmentée

dans le rapport 2n Rlh, h représente la hauteur

de la fente du compteur dans le montage classique

de diffusion centrale et R le rayon de la surface

réceptrice en forme de couronne utilisée dans notre

montage. Nous pourrons aussi nous contenter d’une faible résolution angulaire puisque le pouvoir dif-

fusant varie lentement avec Fangle de diffusion. Le

montage ayant une symétrie cylindrique, il nous

faut un faisceau ponctuel et une surface réceptrice

circulaire étendue. Les deux éléments essentiels seront donc Kun monochromateur donnant d’une

source ponctuelle une image ponctuelle et un comp- teur à scintillation qui constitue un. récepteur de

sensibilité uniforme sur toute sa surface [8].

FIG. 1.

-

A : montage habituel ; B : montage utilisé.

Le monochromateur est constitué par une lame de LiF courbée puis collée sur une presse dont la surface à la forme d’un tore [3] ; le rapport des deux

rayons de courbure est donné,par R2/R1

=

Sin2 0,

0 est l’angle de réflexion de Bragg pour la raie 200 du cristal de LiF. La courbure se fait à froid sur

des lames dont l’épaisseur est inférieure à 0,2 mm.

Nous obtenons un faisceau bien localisé mais peu

homogène ; l’inhomogénéité du faisceau est due à

une mauvaise répartition de la colle sur la presse

(ce fait à peu d’importance pour nos mesures).

Le compteur est constitué par un cristal de-

NaI(Tl), de 3 mm d’épaisseur et 25 mm de dia- mètre, monté avec une fenêtre de béryllium. Un photomultiplicateur recueille la lumière émise par le scintillateur. Un sélecteur d’amplitude permet

d’éliminer les harmoniques de la longueur d’onde

utilisée et de diminuer le bruit de fond du comp-

teur qui ainsi est négligeable.

Les autres éléments de l’appareil sont (fig. 2) :

un, tube scellé à anticathode de cuivre dont nous

utilisons le rayonnement Aoc, le foyer du tube est ponctuel ; deux 1 fentes à quatre lèvres indépen- dantes, F1 et F2, placées entre le monochro-

mateur M et l’échantillon E qui limitent l’angle

solide dans lequel il y a de la diffusion parasite ;

un piège P placé au foyer image du monochro-

mateur qui arrête le faisceau incident ; des ron-

delles de différents diamètres, placées devant le

scintillateur qui délimitent l’angle de diffusion.

(Nous pouvons le faire varier de 2040’ à 6020’ de 30’ en 30’) ; une cuve contenant fentes échantillon et scintillateur que nous pouvons vider pour éli-

miner la diffusion par l’air. Cette cuve possède une

fenêtre de plexiglass pour permettre le passage de la lumière émise par le scintillateur S vers le photo- multiplicateur PM ; à l’opposé une petite ouverture

fermée par du mylar laisse pénétrer les rayons X.

Il subsiste malgré tout en l’absence d’échantillon

une faible diffusion qui limite la sensibilité de

l’appareil. En effet, nous ne pouvons pas mesurer

avec précision des énergies inférieures à cette éner-

gie diffusée parasite.

FIG. 2.

-

Schéma du dispositif expérimental.

Nous pouvons déterminer la sensibilité du mon-

tage en calculant, en fonction du rapport EIEO de l’énergie diffusée parasite à l’énergie du faisceau

incident, la plus faible concentration en lacunes que nous puissions mesurer : La formule de Laue [2]

nous donne le pouvoir diffusant par atome, I, d’une

solution solide de deux constituants A et B en

concentration CA et CB et ayant des facteurs de structure FA et FB

Pour des lacunes en faible concentration C dans un

réseau d’atomes dont le facteur de structure est F cette formule devient

Si nous envoyons un faisceau transportant l’éner- gie Eo et ayant une surface S dans un échantillon

d’épaisseur x, de masse spécifique p, de coefficient

d’absorption y, et de masse atomique A, l’énergie

recueillie E sera :

où .K est une constante indépendante de la nature

de l’échantillon. Cette énergie est maximum pour

x == 1 /uP. Si l’énergie diffusée parasite Ep trans-

mise par l’échantillon est égale à l’énergie dif-

fusée par ce même échantillon, le pouvoir diffusant

minimum mesurahle est alors

par conséquent la concentration la plus faible en

lacunes isolées mesurable est proportionnelle au

facteur Au/F2 caractéristique de la substance con-

sidérée. Cette concentration est de 2,7 °/oo dans

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l’aluminium, 1,3 %0 dans le cuivre, 3,7 0/0o dans l’argent, 2,4 0/0o dans l’or. Le calcul précédent ne

tient pas compte du pouvoir diffusant dû à l’effet

Compton et à l’agitation thermique, il est égal au pouvoir diffusant de quelque millièmes de lacunes.

Il-faudrait donc le connaitre parfaitement pour ne pas-, diminuer la précision des mesures. Nous pou-

vons diminuer l’importance de l’agitation ther- mique en effectuant des expériences à basse tempé-

rature. Mais l’effet Compton qui n’est pas négli- geable n’est pas connu pour les faibles angles, il

faudrait en faire des mesures précises sur des échan-

tillons purs.

Quelques expériences nous ont permis de con-

naitre les possibilités du montage. Tout d’abord,

nous avons vérifié la formule de Laue qui s’applique

à des solutions solides désordonnées. L’accord avec

la valeur théorique est satisfaisant pour un

alliage Al-Ga 10 % (fig. 3) qui forme une solu-

FIG. 3.

-

Diff u3io.-i par AI-Ga :

A : pouvoir diffusant de Laue par cm3 d’alliage ;

B : valeur théorique augmentée des pouvoirs diffusants Compton et thermique.

tion solide stable [4] et pour un alliage Al-Cu 1 % (fige 4) trempé depuis 400 OC, température à la- quelle il n’y a qu’une phase homogène [4]. Des

mesures effectuées sur de l’aluminium pur per- mettent de déduire des mesures le pouvoir diffusant

dû à l’effet Compton et à l’agitation thermique.

L’observation du même alliage Al-Cu 1 % refroidi

lentement prouve que tout le cuivre a précipité au

cours de ce refroidissement (15 jours de 400 °C à 200 °C) et que les précipités obtenus sont suffi-

samment gros pour ne pas être décelés par l’appa-

reil : le pouvoir diffusant est celui de l’aluminium pur.

FIG. 4.

-

Diffusion par Al-Cu :

A : pouvoir diffusant thermique et Compton ; B : pou-

voir diffusant théorique par cm3 d’alliage + thermique

et Compton.

0 Al-Cu trempé, + Al-Cu refroidi lentement, X Al pur.

FIG. 5.

-

Diffusion par AI-Z:l :

A : pouvoir diffusant théorique par cm3 d’alliage.

B : pouvoir diffusant mesuré juste après reversion ;

C 1 heure après reversion ; D : 24 heures après reversion;

En comparant les mesures de pouvoir diffusant

effectuées sur différents alliages aux valeurs théo-

riques données par la formule de Laue, nous pou-

vons déterminer s’il y a tendance, soit à l’ordre,

soit au regroupement des atomes ; de faibles varia- tions des paramètres d’ordre à courte distance pro-

voquent de grandes variations du pouvoir diffu-

(5)

fusant. En effet, si nous étudions un alliage

Al-Zn 10 % après reversion des zones de Guinier- Preston [5], les premières mesures que nous pou-

vons effectuer donnent un pouvoir diffusant qui

est le double de celui donné par la formule théo-

rique : si les atomes de Zn sont groupés en amas

renfermant chacun n atomes et si n est petit, le pouvoir diffusant ne décroît pas encore aux angles

pour lesquels nous effectuons la mesure. le pouvoir

diffusant de chaque particule est multiplié par n2

alors que le nombre , de particules diffusantes est divisé par n. Au total nous aurons un pouvoir

diffusant n fois plus grand ; nos mesures indiquent

donc que les atomes sont groupés deux à deux en

moyenne. Si nous abandonnons l’alliage à tempé-

rature ordinaire, nous voyons apparaître l’anneau caractéristique des zones après une heure et l’alliage évolue rapidement alors qu’il faudrait

attendre un mois pour avoir un pouvoir diffusant

mesurable avec les montages habituels. Par contre,

des mesures préliminaires sur un alliage Cu-Au 10 %

montre que le pouvoir diffusant est inférieur à celui que donnerait la formule de Laue. Il y a donc

un certain ordre à courte distance bien que l’alliage

soit encore très dilué.

Lorsqu’elles sont groupées, l’influence des impu- retés, même pour de faibles concentrations, peut

être décelée : Pour des échantillons de LiF de pro-

venances différentes ayant des teneurs variables en magnésium [6], le pouyoir diffusant varie d’un échantillon à l’autre (fig. 6) et ces, différences sont

trop importantes pour-être expliquées par une. dif- férence de concentration en ions Mg+ + dispersés

dans le réseau, il doit y avoir regroupement des

FIG. 6.

-

Diffusion par LiF en unités arbitraires : A : échantillon pur ; B : échantillon ordinaire ; C : dif-

férence A-B.

impuretés. En comparant le pouvoir diffusant de

.ces cristaux à celui de cristaux irradiés à la tempé-

rature de la pile par de faibles doses de neutrons thermiques ( 3 X 1017 ) nous constatons qu’on

ne peut distinguer l’effet dû à l’irradiation que pour des doses supérieures à 5 X 1015 n/cm2, alors qu’avec un montage classique la dose limite était de 3 X 1017 n/CM2 [7]. Nous avons alors un pouvoir

diffusant qui décroit lorsque l’angle de diffusion

augmente. La taille des défauts est donc déjà grande même lorsque leur concentration est encore

faible.

FiG..’7. - Diffusion par LiF irradié par des neutrons ther-

miques à différentes doses.

A : cristal non irradié ; B : 1012 n/cm2 ; C : 5 X 1014 n/cm2 ; D : 5 X 1015 n/cm2.

Grâce à ce montage très sensible, il nous est possible de mesurer le pouvoir diffusant dû à l’effet

Compton et à l’agitation thermique. Par consé- quent, nous pouvons déterminer par différence le pouvoir diffusant dû aux impuretés ou aux défauts

du réseau. Il nous est alors possible de rendre compte, par comparaison avec la formule de Laue,

soit du regroupement de ces défauts, soit de leur tendance à s’ordonner. Actuellement, nous adap-

tons sur notre appareillage un cryostat qui nous permettra, par des mesures à basse température, de-

suivre plus facilement l’évolution de certains phé-

nomènes et éventuellement d’évaluer le pouvoir

diffusant dû à l’agitation thermique.

,

Je suis heureuse de remercier M. le Pr A. Guinier et Mme M. Lambert qui m’ont constamment guidée

dans ce travail, qui a été exécuté avec un soutien

financier partiel de l’OIl’ice of Aerospace Research-

Grant nD AF EOAR (62-51).

(6)

BIBLIOGRAPHIE [1] GUINIER (039B.) et FOURNET (G.), Small angle scattering

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Acad. Sc., 1962, 255, 319.

CINÉTIQUE DE GUÉRISON DES DÉFAUTS DIÉLECTRIQUES DE LiF

Par JACQUELINE PETIAU,

Laboratoire de Minéralogie-Cristallographie.

Faculté des Sciences de Paris.

Résumé. 2014 Des cristaux de LiF chauffés et refroidis brusquement présentent un domaine de

relaxation diélectrique attribué aux complexes dipolaires formés par l’association d’une lacune de lithium et d’un cation d’impureté divalente. Par recuit, à une température inférieure à 250 °C ces

complexes dipolaires se transforment en un autre type de défauts qui ne donnent lieu à aucune dis-

persion électrique entre 102 et 105 Hz.

Cette transformation présente une énergie d’activation de 0,75 eV et l’ordre de sa cinétique est

voisin de 3.

Abstract.

2014

LiF crystals heated and then quenched present a domain of dielectric relaxation which is attributed to dipolar complexes formed from the association of a lithium vacancy and a divalent impurity cation. After annealing at a temperature below 250 °C, these dipolar complexes are transformed in another type of defect wich does not give rise to any electric disper-

sion between 102 and 105 cycles/s.

The activation energy of this transformation is 0.75 eV and its order is in the neighbourhood

of 3.

LE JOURNAL DE PIIYSIQUC TOME 24, JUILLET 1963,

Lorsque des cristaux de I,iF sont trempés à partir d’une température supérieure à 150 OC, il apparait un domaine de relaxation diélectrique

attribué aux complexes dipolaires formés par l’asso-

ciation, dans deux sîtes cationiques voisins, d’une

lacune de lithium et d’un cation d’impureté diva- lente, essentiellement Mg++ [1]. L’amplitude de l’absorption diélectrique décroît au cours du temps après la trempe sans qu’apparaisse de nouveau

domaine de relaxation entre 50 Hz et 100 kHz. Le

complexe dipolaire Mg++ Li se transforme donc, par recuit, en un autre type de défauts,

vraisemblablement non dipolaire.

Nous avons étudié la cinétique de cette transfor-

mation de la façon suivante : le cristal est chauffé à 300 °C et refroidi rapidement jusqu’à la tempé-

rature à laquelle nous voulons réaliser le recuit.

Il est maintenu à cette température dans la cellule

où nous suivons, au cours du temps, la variation

de la dispersion électrique et de la conductivité en

courant continu.

Chaque point d’une courbe de cinétique est

obtenu en mesurant la partie imaginaire s" de la

constante diélectrique pour diverses fréquences du champ électrique appliqué et en traçant le,spectre

e,"

=

f(v). La concentration en défauts dipolaires

se déduit de la valeur de E" au centre du spectre de relaxation par une expression qui résulte des cal- culs de Lidiard [2] :

eo

=

constante diélectrique du vide ;

k = constante de Boltzmann ;

T = température absolue ;

p

=

moment dipolaire-du complexe en supposant

la lacune Li+ et le cation divalent en

position de plus proches voisins.

Un chauffage de vingt minutes à 300 OC suffit pour créer le nombre maximum de complexes dipo-

laires disponibles dans un échantillon donné. Ce nombre peut atteindre un dipôle pour 104 atomes de lithium et est du même ordre que la concen- tration totale présumée en magnésium des échan-

tillons étudiés.

Les courbes qui décrivent les cinétiques de recuit

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