• Aucun résultat trouvé

On précise ci-dessous ce que l’on attend : 1

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "On précise ci-dessous ce que l’on attend : 1"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Université de Bourgogne U.F.R des Sciences et Techniques1

Question de cours susceptibles d’être posées à l’examen de Janvier 2018.

On précise ci-dessous ce que l’on attend :

1. énoncer clairement le résultat (hypothèses et conclusions).

2. preuve ou tout du moins un idée de la preuve (un dessin par exemple).

3. un exemple d’utilisation.

1. Théorème de Ptolémée-Regiomontanus.

(a) Théorème 1

sin(x+y) = sinxcosy+ cosxsiny. (1) cos(x+y) = cosxcosy−sinxsiny. (2) (b) dessin

(c)

cos 2x= cos2x−sin2x= 1−2 sin2x= 2 cos2x−1. (3) 2. Exponentielle complexe

(a) Si x∈IR, on a eix = cosx+isinx. Si c=re etw=se alors

cw=rsei(ϕ+θ). (4)

(b) preuve :

ee = (cosϕ+isinϕ)(cosθ+isinθ) (5)

= (cosϕcosθ−sinϕsinθ) +i(cosϕsinθ+ sinϕcosθ) (6)

= ei(ϕ+θ). (7)

(c) Calcul de 1 2 +i

√3 2

!14

(réponse :j =−12 +i

3

2 =e2iπ3).

3. Racines carrées d’un nombre complexe.

(a) Soit Z un nombre complexe non nul, il existe deux nombres complexes distincts z tels que z2 =Z. En effet si Z =Re (R >0 et θ ∈IR), z =re (r >0 et ϕ∈IR), z2 =Z si et seulement si r2 =R et 2ϕ=θ modulo 2π.

1. Licence Sciences L1, MaIE1A

1

(2)

(b) autre preuve (en passant par la forme cartésienne) : si Z =α+iβ, alors z =a+ib est racine carrée de Z si et seulement si :

( a2−b2 = α 2ab = β

On peut ajouter la condition sur les modules :a2 +b2 =|z|2 =|Z|=√

α22. On a donc les système :

a2−b2 = α a2+b2 = √

α22 2ab = β

(8) (c) les racines carrées de −7 + 24isont 3 + 4i et −3−4i.

4. Interpolation linéaire

(a) Si(x0, y0)et(x1, y1)sont deux points deIR2 (x0 < x1), l’équation de la droite passant par ces deux points se déduit de

y1−y0

x1−x0 = y−y0

x−x0 = y1−y

x1−x. (9)

(b) preuve : dessin et notion de pente.

(c) étude du cas y = x2, x0 = 1, x1 = 2. Calcul de l’aire sous la courbe au dessus de [x0, x1]. Comparer cette aire à celle du trapèze sous le segment d’interpolation et au dessus de [x0, x1].

5. Continuité et opérations algébriques.

(a) Théorème 2

Si f et g sont deux fonctions définies sur l’intervalle I, continues en x0 ∈ I et soit λ∈IRalors les fonctions

x7→(f+g)(x) = f(x) +g(x), x7→(λf)(x) = λf(x), x7→(f g)(x) =f(x)g(x), x7→(f

g)(x) = f(x)

g(x) (si g(x0)6= 0) sont aussi continues en x0.

(b) preuve : non exigible.

(c) On en déduit que les fonctions polynomiales sont continues en tout point de (l’intervalle)IRpuis que toutefraction rationnelle, c’est-à-dire un quotient de deux fonctions polynomiales, est continue en tout point de son domaine de définition.

6. Théorème des valeurs intermédiaires.

(a) Théorème 3

Soit f une fonction continue sur [a, b] etc une valeur comprise entre f(a) et f(b). Il existe α∈[a, b] tel que f(α) =c.

On retiendra que l’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.

2

(3)

(b) preuve : non exigible

(c) localisation des racines réelles du polynôme x3−x2−3x.

7. Fonction réciproque d’une fonction continue (a) Théorème 4

Soitf : [a, b]→[c, d], une fonction continue et bijective (donc strictement monotone), alors la fonction réciproque f−1 :B →A est aussi continue.

(b) dessin

(c) Ce résultat permet de conclure quant à la continuité des fonctions trigonométriques inverses, de √

x, √3 x, etc.

8. Théorème des accroissements finis

(a) Théorème 5 Sif est une fonction numérique continue sur l’intervalle fermé borné [a, b] (a < b), dérivable sur l’intervalle ouvert ]a, b[, il existe c∈]a, b[tel que :

f(b)−f(a)

b−a =f0(c).

(b) idée de la preuve par un dessin et passage par le théorème de Rolle.

(c) si f et g sont deux fonctions numériques continues sur l’intervalle fermé borné [a, b]

(a < b), dérivables sur l’intervalle ouvert ]a, b[ :

i. Si ∀x∈]a, b[, f0(x) = 0, alors f est une fonction constante.

ii. Si ∀x∈]a, b[, f0(x) =g0(x) alors f et g sont égales à une constante près.

iii. Si∀x∈]a, b[, f0(x)>0, f est strictement croissante.

iv. S’il existeM > 0 tel que ∀x∈]a, b[, |f0(x)| ≤M, alors

|f(x1)−f(x2)| ≤M|x1−x2|, ∀(x1, x2)∈[a, b]×[a, b].

9. Congruences

(a) Théorème 6 Si a ≡ b (mod n), si c ≡ d (mod n) et si k est un entier naturel, alors :

a+c≡b+d (mod n), ac ≡bd (mod n), ak≡bk (mod n). (10) (b) preuve

(c) Calcul par exemple de 733 modulo 5.

10. Identité de Bézout

(a) Théorème 7 Soit a et b deux entiers, il existe un couple (u, v) ∈ ZZ× ZZ, non nécessairement unique, tel que :

au+bv = gcd(a, b). (11)

(b) idée de la preuve : remontée dans l’algorithme d’Euclide.

(c) Touver uet v entiers tels que 25u+ 33v = 1.

3

Références

Documents relatifs

1°) a) Donner deux réels de l’intervalle 0 ; 50 ayant la même image par la fonction. En déduire par le calcul le nombre de tonnes pour lequel le bénéfice est maximum. b) Donner

On exécute le programme proposé ci-dessous (composé d’un script principal et de deux blocs « Carré » et « Triangle ») et on obtient la figure ci-contre qui possède un

Corrigé des trois premières questions du premier exercice de la série donnée en ExosProba.pdf. E XERCICE 4

Approfondissement : Que nous apprend la grotte Chauvet sur l’art des hommes du Paléolithique 2. Cette photocopie a été distribuée lors du

A partir des connaissances de l'actualité économique, donner les raisons d'une éventuelle hausse (ou baisse) de

La commande Nouveau du bouton office sert à ouvrir un classeur déjà existant

• Sur la Terre, l’eau se trouve sous trois états physiques (cf.. Elle est surtout présente

Il n’y a pas de question de cours ; tous les exercices qui suivent doient savoir être faits par réflexe et sans réfléchir (trop longtemps) à la méthode.. Ceux