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Sur une ´ equation d’onde relativiste et ses solutions ` a sym´ etrie interne.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Sur une ´ equation d’onde relativiste et ses solutions ` a sym´ etrie interne.

Claude Daviau

La Lande, 44522 Pouill´e-les-coteaux, France email : cdaviau@worldnet.fr

Fondation Louis de Broglie, 23 rue Marsoulan, 75012 Paris, France

R´ESUM´E. Avec l’alg`ebre de Clifford d’espace-tempsE(3,1) on ´etudie une ´equation d’onde ne privil´egiant aucune direction d’espace parti- culi`ere, son invariance relativiste, ses invariances de jauge, sa formu- lation lagrangienne, ses tenseurs sans d´eriv´ee. L’´equation d’onde est compl`etement r´esolue dans le cas de l’atome d’hydrog`ene. Les nombres quantiques et les niveaux d’´energie sont exactement ceux de la th´eorie de Dirac. Les solutions, pour un ´etat li´e donn´e, pr´esentent une sym´etrie interneSO(4) qui laisse invariant le courant de densit´e de probabilit´e et les autres tenseurs de la th´eorie de Dirac.

ABSTRACT. In the frame of the spacetime algebra E(3,1) we study a wave equation without privileged direction, its relativistic invariance, gauge invariances, Lagrangian formulation, tensors without derivative.

The wave equation is completely solved for the case of the hydrogen atom. Quantum numbers and energy levels are exactly the same. For a given linked state, the space of solutions has an internalSO(4)sym- metry. The probability current is invariant under this symmetry group.

1 - L’alg`ebre de Clifford d’espace-temps

L’´equation de Dirac a d’abord ´et´e ´ecrite avec une fonction de l’espace- temps `a valeur dansC4. Par la suite on s’est aper¸cu que le cadre math´e- matique naturel de la th´eorie ´etait l’alg`ebre de Clifford d’espace-temps.

La plupart des travaux [1] [2] [3] ont utilis´e une signature + − − − pour la m´etrique d’espace-temps. Les alg`ebres d’espace-tempsE(1,3), de signature + − − −, et E(3,1), de signature + + +, ne sont pas isomorphes. Il devrait donc exister un moyen de distinguer laquelle est la bonne du point de vue physique. En fait on n’a utilis´e jusqu’ici que la sous-alg`ebre paire d’espace-temps, et les sous-alg`ebres paires de E(1,3) et deE(3,1) sont isomorphes entre elles. On s’affranchit ici de la

(2)

restriction `a la sous-alg`ebre paire, et l’on a choisi la signature + + +, donc l’alg`ebreE(3,1) parce qu’elle va permettre de partir d’une ´equation d’onde plus simple. Cette alg`ebre de Clifford est une alg`ebre sur le corps des r´eels de dimension 16, engendr´ee par 1, eµ, eµν, eµνρ, e0123, o`u les eµ sont les quatre vecteurs d’une base orthonormale de l’espace-temps :

e0=−e0 ;ej=ej , j= 1, 2, 3.

e02=1 ; ej2= 1 ; eµeν+eνeµ= 0 (µ6=ν) (1) On noteeµν le produiteµeν, eµνρ le produiteµeνeρ, ete0123 le produit e0e1e2e3. Si l’on choisit la repr´esentation matricielle de Majorana :

e0=

µ 0 σ1σ3

σ1σ3 0

; e1=

µ0 σ1

σ1 0

; e2=

µI2 0 0 −I2

e3=

µ0 σ3 σ3 0

; I2= µ1 0

0 1

; σ1= µ0 1

1 0

σ2=

µ0 −i i 0

; σ3= µ1 0

0 1

(2)

alors le produit de l’alg`ebre de Clifford est simplement le produit ma- triciel usuel et, moyennant l’identification entre scalaires et matrices scalaires, l’alg`ebreE(3,1) est identique `a l’alg`ebre des matrices carr´ees M4(R). On ne se servira pas ici de cette repr´esentation matricielle qui n’apporte pas d’avantage particulier.

Parmi les 16 g´en´erateurs de E(3,1), dix sont de carr´e 1 : 1, e1, e2, e3, e01, e02, e03, e023, e031, e012, et six sont de carr´e 1 : e0, e23, e31, e12, e123, e0123. Les g´en´erateurs de carr´e 1 sont aussi les g´en´erateurs de l’alg`ebre de Lie du groupe SO(4), que nous retrou- verons ici comme groupe d’invariance interne des solutions pour l’atome d’hydrog`ene. Dans l’alg`ebreE(1,3), au contraire, il y a dix g´en´erateurs de carr´e1 et six de carr´e 1.

2 - L’´equation d’onde avecE(3,1)

La prescription de d´epart pour construire l’´equation de Dirac est simple : trouver une ´equation aux d´eriv´ees partielles du premier ordre redonnant au second ordre l’´equation des ondes :

(¤+m2)ψ= 0 ; ¤=02−∂12−∂22−∂32 x0=ct ; µ=

∂xµ ; m=m0c

~

(3)

(3)

L’outil math´ematique qu’apporte l’alg`ebre de Clifford est le gradient :

=eµµ=−e00+e11+e22+e33 (4) qui donne au second ordre :

∂∂=eµeνµν =−∂02+12+22+32=−¤ (5) On peut donc proposer, comme ´equation en l’absence de champ ex- t´erieur, simplement :

∂ψ= (6)

puisqu’au second ordre on obtient :

−¤ψ=∂∂ψ=∂mψ=m∂ψ=m2ψ

0 = (¤+m2)ψ (7)

Une ´equation du type (6) n’est pas possible avec la signature + − − −, car alors∂∂=¤, et (6) donne au second ordre une ´equation de tachyon :

−m2)ψ= 0 (8)

Il faut donc modifier l’´equation du premier ordre en lui ajoutant `a droite une terme de carr´e−1. L’´equation de Dirac est en fait ´equivalente [1] `a

∂ψ=mψγ0γ1γ2 (9)

o`u lesγµsont une base de l’espace temps de signature +− − −. On peut aussi adjoindre `a droite de l’´equation (6) n’importe quel terme de carr´e 1.

AvecE(3,1) ce n’est pas n´ecessaire, et l’on obtient avec (6) une ´equation d’onde du premier ordre ne privil´egiant aucune direction particuli`ere de l’espace. C’est en effet une particularit´e remarqu´ee depuis longtemps par L. de Broglie [4] que l’´equation de Dirac privil´egie la directionx3, ce qui est a priori contraire `a l’isotropie de l’espace.

Le second ´el´ement essentiel pour construire une ´equation d’onde pour l’´electron est d’avoir une phase, et une invariance de jauge locale ´elec- trique suivant cette phase. Il faut donc un terme du genreeo`ui2=1, et ϕ est la phase, d’o`u la croyance au caract`ere absolument n´ecessaire des nombres complexes dans la communaut´e des physiciens. Pourtant

(4)

l’alg`ebre de Clifford, avec ses grandeurs toutes r´eelles, offre un large ´even- tail d’objets de carr´e −1 : on a vu pr´ec´edemment, sans compter leurs combinaisons lin´eaires, six g´en´erateurs de carr´e−1, `a savoir : e0, e23, e31,e12,e123,e0123. L’inconv´enient des bivecteurse23,e31,e12, est qu’ils privil´egient la direction d’espace qui leur manque. De mˆemee0 et e123

privil´egient le temps. Le seul g´en´erateur faisant jouer un rˆole sym´etrique

`

a toutes les directions d’espace-temps est e0123, et c’est la raison pour laquelle on le choisit ici. Pour abr´eger les calculs nous noteronsi=e0123. Cette notation a l’avantage d’ˆetre tr`es usuelle en m´ecanique quantique.

Elle a l’inconv´enient de laisser croire queiest identique au i usuel. Ori est un ´el´ement d’une alg`ebre non commutative, il ne commute pas avec ψ, et anticommute avec tout vecteur d’espace. C’est pourquoi nous le noterons toujours en caract`ere gras. L’invariance de jauge locale n´e- cessite l’adjonction d’un terme contenant un vecteur d’espace-temps, le potentiel ´electromagn´etiqueA:

∂ψ=+qAψi q= e

~c ; A=Aµeµ (10) C’est cette ´equation d’onde que nous ´etudierons maintenant.

3 - Invariance relativiste, invariances de jauge

L’invariance relativiste a la mˆeme forme que pour l’´equation de Dirac en alg`ebre d’espace-temps : siR est une rotation de Lorentz etx0 =Rx, il existe un ´el´ementM de l’alg`ebre, d´efini au signe pr`es, tel que

0 =M ∂M−1 ; A0 =M AM−1 ; ψ0=M ψ (11) et l’on obtient

0ψ0=0+qA0ψ0i⇔M(∂ψ) =M(mψ+qAψi)

⇔∂ψ=+qAψi

L’invariance de jauge locale ´electromagn´etique prend la forme : ψ0 =ψeai ; A0 =A+1

q∂a (12)

car on obtient :

0ψ0=0+qA0ψ0i

(∂ψ+∂a ψi)eai=mψeai+ (qA+∂a)ψieai

⇔∂ψ=+qAψi

(5)

Mais il y a ici, en outre, une invariance de jauge globale sous les trans- formations :

ψ0=ψeaejk ; ∂a= 0 (13) o`u ejk d´esigne l’un des trois bivecteurse23,e31,e12, car on a :

∂ψ0 =∂ψeaejk = (mψ+qAψi)eaejk

=mψeaejk+qAψeaejki

=0+qAψ0i 4 - ´Equation du second ordre

La pr´esence, dans l’´equation du premier ordre, d’un terme suppl´emen- taire n´ecessaire pour rendre locale l’invariance de jauge ´electromagn´e- tique fait que l’´equation du second ordre ne se r´eduit pas `a l’´equation de Klein-Gordon, et contient le champ ´electromagn´etique. Celui-ci prend, avecE(3,1), la forme :

F = (Ej+Bji)e0j (14) Avec le potentiel ´electriqueV =A0, les ´equations

E~ =−∂0A~−∇~V ; B~ =∇ ×~ A~ (15) prennent la forme

∂A=µAµ+F (16)

et comme on a

∂(Aψ) = (∂µAµ+F+ 2Aµµ−A∂ψ (17) on obtient au second ordre :

0 = (¤+m2+q2A2)ψ+q(∂µAµ+F+ 2Aµµ)ψi (18) Cette ´equation est peu diff´erente de celle obtenue `a partir de l’´equation de Dirac, au changement pr`es de i par i. Elle est invariante relativiste et invariante de jauge ´electrique, puisqu’elle d´ecoule d’une ´equation du premier ordre qui poss`ede d´ej`a ces invariances.

(6)

5 - Formulation lagrangienne

On utilisera dans ce paragraphe toutes les possibilit´es offertes par l’alg`ebre de Clifford. Tout d’abord on dispose de plusieurs conjugaisons.

Tout ´el´ement Mde E(3,1) est la somme du scalaire not´e< M >0 ou simplement < M >, du vecteur < M >1, du bivecteur < M >2, du pseudo-vecteur < M >3 et du pseudo-scalaire< M >4. On notera M le conjugu´e :

M =< M >0−< M >1+< M >2−< M >3+< M >4 (19) ce qui permet de d´efinir la partie paireMp= M+M2 et la partie impaire Mi =M−M2 deM. Cette conjugaison v´erifie pour tout Aet toutB :

A+B =A+B ; A B=A B (20) On utilise en outre la r´eversion, d´efinie par :

f

eµ=eµ ; xA^+yB=xAe+yBe gAB=BeAe

(21) qui donne :

Mf=< M >0+< M >1−< M >2−< M >3+< M >4 (22) On utilise enfin la conjugaison :

Mc=fM =< M >0−< M >1−< M >2+< M >3+< M >4 (23) Une densit´e lagrangienne pour l’´equation d’onde (10) est :

L=< ∂ψe123ψb−mψe123ψb+qAψe0ψ >b (24) En utilisant les m´ethodes de d´erivation suivant un multivecteur expos´ees en [5] on obtient l’´equation de Lagrange

dψL= (d∂ψL)∂ (25)

Or on a :

dψL=∂ψe\1232mψe\123+ 2q\Aψe0 d∂ψL=e123ψb

(7)

On obtient donc :

∂ψe\1232m\ψe123+ 2q\Aψe0=e123ψ∂b

∂ψe1232mψe123+ 2qAψe0=−∂ψe123

∂ψ=+qAψi

(26)

Une autre densit´e lagrangienne possible est :

L0 =< ∂ψe123ψb0−mψe123ψb0+qAψe0ψb0> (27) o`u ψ0 est une seconde onde du mˆeme type. Les ´equations qui d´ecoulent de cette densit´e, `a savoir :

dψL0= (d∂ψL0)∂ (28)

dψ0L0= (d∂ψ0L0)∂ (29) donnent respectivement

∂ψ0=−mψ0−qAψ0i

∂ψ=+qAψi (30)

La seconde onde ψ0 apparaˆıt alors comme la conjugu´ee de charge de l’onde ψ, dans une conjugaison de charge qui ne change pas seulement le signe de la charge, mais aussi le signe de la masse.

Le fait qu’il existe deux formes compl`etement diff´erentes pour la densit´e lagrangienne entraine l’existence de deux formes tout aussi dif- f´erentes pour le tenseur d’impulsion-´energie li´e `a l’invariance de LetL0 sous les translations. Avec L0 le tenseur d’impulsion-´energie contient `a la fois ψ et ψ0. La question de l’´energie doit donc ˆetre soigneusement r´eexamin´ee.

6 - Tenseurs sans d´eriv´ee

La forme que prend l’invariance relativiste en alg`ebre d’espace-temps fait que les tenseurs sans d´eriv´ee sont : ψψ,b ψeµψ,b ψeµνψ,b ψeµνρψ,b ψiψ,b avec en tout 136 composantes, beaucoup plus que les 16 composantes de tenseurs connus en th´eorie de Dirac. Parmi ces tenseurs seuls lesψeµψbet lesψeµνρψbsont invariants de jauge ´electrique, ce qui fait tout de mˆeme

(8)

encore 64 composantes de tenseurs, quatre fois plus que pour l’´equation de Dirac. Pour cerner de mani`ere plus pr´ecise ces tenseurs, posons

ϕ=1

2(ψ+ψ) ; χe0=1

2(ψ−ψ) (31)

ϕ et χ sont `a valeur dans la sous-alg`ebre paire de l’alg`ebre d’espace- temps. On a :

ψ=ϕ+χe0 ; ψb=ϕe−e0χe

ψe0ψb=J+B ; J =ϕe0ϕe+χe0χe ; B=ϕχe+χϕe (32) ψe0ψbest la somme du vecteur d’espace-temps J et du bivecteur B. Le vecteurJ est le vecteur courant dont la composante de temps peut ˆetre interpr´et´ee comme la densit´e de probabilit´e de pr´esence de la particule, car si l’on pose :

ϕ=u0+u1e01+u2e02+u3e03+u4e23+u5e31+u6e12+u7i χ=v0+v1e01+v2e02+v3e03+v4e23+v5e31+v6e12+v7i (33) on obtient

J0= X7

i=0

(ui2+vi2) (34)

doncJ0 est partout positif ou nul. De plus le courantJ est le courant conservatif li´e par le th´eor`eme de Noether `a l’invariance de L sous la transformation de jauge ´electrique (12), ce qui donne :

∂·J =µJµ= 0 (35)

Une des fa¸cons de voir que l’´equation ici ´etudi´ee n’est pas ´equivalente

`

a l’´equation de Dirac est de regarder les cons´equences du th´eor`eme de Noether sur les invariances de jauge (13). `A chacune est en effet associ´e un courant conservatif. Ces courants sont lesJ(k) tels que

J(k)=< ψekψ >b 1 ; B(k)=< ψekψ >b 2 (36) Ces courants v´erifient

∂·J(k)= 0 (37)

alors qu’il n’y a en th´eorie de Dirac qu’un seul courant conservatif, le courantJ.

(9)

7 - R´esolution de l’´equation pour l’atome d’hydrog`ene.

Dans le cas du potentiel coulombien le vecteurA se r´eduit `a A0e0. En multipliant (10) `a gauche pare0 on obtient :

(∂0+∂)ψ~ =me0ψ+qA0ψi

∂~=e011+e022+e033 (38) On suppose ici que le plan de la trajectoire estOx1x2 et l’on choisit les coordonn´ees sph´eriques :

x1=rsinθcosϕ ; x2=rsinθsinϕ ; x3=rcosθ (39) On suit ici la m´ethode de s´eparation des variables de H. Kr¨uger [6]. On pose :

S=eϕ2e12eθ2e31 ; Ω = 1 r√

sinθS

~∂0 =e03r+e011

r∂θ+e02 1 rsinθ∂ϕ

(40)

et l’on obtient

∂~= Ω~∂01 (41) La s´eparation des variablesx0=ctetϕdes variablesretθs’obtient en posant

ψ= Ωφe(λϕ+δ−Ex0)i (42)

o`u λ, δ, E sont des constantes et o`u φest fonction der et θ seuls. En effet on a :

0(Ω1ψ) =−Eφie(λϕ+δEx0)i

ϕ(Ω1ψ) =λφie(λϕ+δEx0)i

(43) En multipliant `a gauche l’´equation (38) par Ω1 on obtient

(∂0+∂~0)(Ω−1ψ) =me0−1ψ+qA0−1ψi (44) et en tenant compte de (43) on obtient :

−Eφi+e03rφ+e01

1

r∂θφ+ λ

rsinθe02φi=me0φ+qA0φi (45)

(10)

α´etant la constante de structure fine, on aqA0=αr, et l’on obtient

−(E+α

r)φi+e03rφ+e01

1

r∂θφ+ λ

rsinθe02φi=me0φ (46) Posons maintenant, comme en (31) :

φ1= 1

2(φ+φ) ; φ2e0=1

2(φ−φ) (47)

φ1 etφ2 sont `a valeur dans la sous-alg`ebre paire et peuvent s’´ecrire

φ1=u0+u1e01+u2e02+u3e03+u4e23+u5e31+u6e12+u7i φ2=v0+v1e01+v2e02+v3e03+v4e23+v5e31+v6e12+v7i (48)

L’´equation (46) est alors ´equivalente aux syst`emes :

(E+α

r)v7−∂rv31

r∂θv1 λ

rsinθv5=−mu0

(E+α

r)v4−∂rv51

r∂θv0 λ

rsinθv3=mu1

(E+α

r)v5+rv41

r∂θv6 λ

rsinθv7=mu2 (E+α

r)v6−∂rv0+1

r∂θv5+ λ

rsinθv1=mu3

−(E+α

r)v1+rv21

r∂θv7 λ

rsinθv6=−mu4

(E+α

r)v2−∂rv1+1

r∂θv3+ λ

rsinθv0=−mu5

(E+α

r)v3−∂rv71

r∂θv2+ λ

rsinθv4=−mu6

−(E+α

r)v0−∂rv61

r∂θv4+ λ

rsinθv2=mu7

(49)

(11)

(E+α

r)u7+ru3+1

r∂θu1 λ

rsinθu5=−mv0

(E+α

r)u4+ru5+1

r∂θu0 λ

rsinθu3=mv1 (E+α

r)u5−∂ru4+1

r∂θu6 λ

rsinθu7=mv2

(E+α

r)u6+ru01

r∂θu5+ λ

rsinθu1=mv3

(E+α

r)u1−∂ru2+1

r∂θu7 λ

rsinθu6=−mv4

(E+α

r)u2+ru11

r∂θu3+ λ

rsinθu0=−mv5

−(E+α

r)u3+ru7+1

r∂θu2+ λ

rsinθu4=−mv6

−(E+α

r)u0+ru6+1

r∂θu4+ λ

rsinθu2=mv7

(50)

Ces syst`emes se r´eduisent, si :

u0=c1u2 ; u3=−c1u4 ; u6=c1u1 ; u7=c1u5 v0=−c1v2; v3=c1v4 ; v6=−c1v1 ; v7=−c1v5

c1=±1

(51) au syst`eme suivant :

(E+α

r)u1+ru2−c1

r(∂θu5 λ

sinθu1) =mv4

(E+α

r)u2−∂ru1−c1

r(∂θu4+ λ

sinθu2) =mv5

(E+α

r)u4+ru5+c1

r(∂θu2+ λ

sinθu4) =mv1 (E+α

r)u5−∂ru4+c1

r(∂θu1 λ

sinθu5) =mv2 (E+α

r)v1−∂rv2−c1

r(∂θv5+ λ

sinθv1) =mu4

(E+α

r)v2+rv1−c1

r(∂θv4 λ

sinθv2) =mu5 (E+α

r)v4−∂rv5+c1

r(∂θv2 λ

sinθv4) =mu1 (E+α

r)v5+rv4+c1

r(∂θv1+ λ

sinθv5) =mu2

(52)

(12)

Le syst`eme pr´ec´edent peut ˆetre `a nouveau r´eduit si :

v4=c2u2; v2=−c2u4 ; v5=c2u1 ; v1=−c2u5; c2=±1 (53) auquel cas il prend la forme :

(E+α

r)u1+ru2−c1

r(∂θu5 λ

sinθu1) =c2mu2

(E+α

r)u2−∂ru1−c1

r(∂θu4+ λ

sinθu2) =c2mu1 (E+α

r)u4+ru5+c1

r(∂θu2+ λ

sinθu4) =−c2mu5 (E+α

r)u5−∂ru4+c1

r(∂θu1 λ

sinθu5) =−c2mu4

(54)

La s´eparation de ce syst`eme s’effectue en remarquant que u1 et u2 ont mˆeme partie angulaire, ainsi queu4etu5, tandis queu5etu1ont mˆeme partie radiale, ainsi queu2et u4.Donc on pose :

u1=Af ; u2=Ag; u4=−Bg; u5=Bf (55) o`u A =A(θ), B =B(θ), f =f(r), g =g(r) sont des fonctions d’une seule variable. Le syst`eme d’´equation devient alors :

(E+α

r)Af+Ag0−c1

r(B0 λ

sinθA)f =c2mAg (E+α

r)Ag−Af0−c1

r(−B0+ λ

sinθA)g=c2mAf

(E+α

r)Bg+Bf0+c1

r(A0 λ

sinθB)g=−c2mBf (E+α

r)Bf +Bg0+c1

r(A0 λ

sinθB)f =c2mBg

(56)

Il y a s´eparation des variables s’il existe une constanteκtelle que : A0 λ

sinθB=κB B0 λ

sinθA=−κA

(57)

auquel cas le syst`eme (56) se r´eduit au syst`eme radial : (E+α

r)f+g0+c1κ

r f =c2mg (E+α

r)g−f0−c1κ

r g=c2mf

(58)

(13)

R´esolution du syst`eme angulaire

Pour r´esoudre le syst`eme angulaire (57), on pose

U =A+B ; V =A−B (59)

Et on obtient en ajoutant et retranchant les ´equations (57) le syst`eme

´equivalent

U0= λ

sinθU−κV V0= λ

sinθV +κU

(60)

Siλ >0 on pose, avecC=C(θ) : U = sinλθ[sinθ

2C0(κ+1

2 +λ) cosθ 2C]

V = sinλθ[cosθ

2C0+ (κ+1

2 −λ) sinθ 2C]

(61)

Siλ <0 on pose :

U = sin−λθ[cosθ

2C0+ (κ+1

2+λ) sinθ 2C]

V = sin−λθ[−sinθ

2C0+ (κ+1

2 +λ) cosθ 2C]

(62)

Le syst`eme angulaire (60) est alors ´equivalent [7] `a l’´equation diff´eren- tielle des polynˆomes de Gegenbauer :

0 =C00+ 2|λ|

tanθC0+ [(κ+1

2)2−λ2]C (63) Le changement de variablez= cosθdonne alors l’´equation diff´erentielle :

0 =f00(z)1 + 2|λ|

1−z2 zf0(z) +(κ+12)2−λ2

1−z2 f(z) (64) Cette ´equation diff´erentielle est du type de Fuchs enz = 0. L’´etude de la parit´e montre que toute solution est somme d’une solution paire et d’une solution impaire. On aura donc :

f(z) =p(z) +i(z) p(z) =

X j=0

pjz2j ; i(z) = X j=0

ijz2j+1 (65)

(14)

ce qui donne :

pj+1= (2j+|λ|+κ+12)(2j+|λ| −κ−12) (2j+ 2)(2j+ 1) pj

ij+1= (2j+ 1 +|λ|+κ+12)(2j+ 1 +|λ| −κ−12) (2j+ 3)(2j+ 2) ij

(66)

f n’est de carr´e sommable que si c’est un polynˆome, donc s’il existe un entierntel que

n+|λ|=+1

2| (67)

La forme du facteur Ω indique queψ n’est univalu´ee que si λest demi- entier impair, ce qui impose `a κd’ˆetre entier. Les solutions pourκ= 0 sont aussi bi-valu´ees, doncκdoit ˆetre un entier relatif non nul. On pose ensuite

j=+1

2| (68)

j prend les valeurs 12, 32, 52, 72, ... et par suite de (67) les valeurs pos- sibles pour λ sont −j, −j+ 1, ... j−1, j. Il n’est pas n´ecessaire de faire intervenir les op´erateurs de spin et la th´eorie des repr´esentations du groupe des rotations pour obtenir ces r´esultats, qui d´ecoulent de la s´eparation des variables et du caract`ere univalu´e et de carr´e sommable des fonctions d’onde. En tenant compte des deux valeurs possibles pour les constantesc1 etc2, quatre cas sont possibles

Premier cas : c1=c2= 1 Le syst`eme radial devient

(E+α

r)f+g0+κ rf =mg (E+α

r)g−f0−κ rg=mf

(69)

On pose alors

f1=f+g ; f2=f−g (70)

(15)

et en ajoutant et retranchant les ´equations (69) on obtient : (E+α

r −m)f1−f20 +κ rf2= 0 (E+α

r +m)f2+f10 +κ rf1= 0

(71)

Ce syst`eme est le syst`eme radial obtenu `a partir de l’´equation de Dirac.

On obtient les niveaux d’´energie simplement en supposant que les fonc- tions sont de carr´e sommable, ce qui entraˆıne l’existence de polynˆomes dont le degr´enfournit la formule des niveaux d’´energie :

m0c2[1 + α2 (n+

κ2−α2)2]12 (72) et en outre ce syst`eme radial donne le bon nombre d’´etats, grˆace au fait qu’il n’y a pourn= 0 de solution que pourκ <0.

Pour cette premi`ere solution, on obtient : u1=u6=v5=−v7=Af =U+V

2

f1+f2 2 u2=u0=v3=v4=Ag=U +V

2

f1−f2

2 u4=−u3=v0=−v2=−Bg=V −U

2

f1−f2

2 u5=u7=−v1=v6=Bf =U−V

2

f1+f2 2

(73)

Donc on obtient :

φ=φ(1)=φ1(1)

+φ2(1)

e0

1(1)=(U+V)(f1−f2) + (U+V)(f1+f2)e01 + (U+V)(f1−f2)e02+ (U −V)(f1−f2)e03

+ (V −U)(f1−f2)e23+ (U −V)(f1+f2)e31 + (U+V)(f1+f2)e12+ (U −V)(f1+f2)i 4φ2(1)

=(V −U)(f1−f2) + (V −U)(f1+f2)e01

+ (U−V)(f1−f2)e02+ (U +V)(f1−f2)e03

+ (U+V)(f1−f2)e23+ (U +V)(f1+f2)e31 + (U−V)(f1+f2)e12(U +V)(f1+f2)i

(74)

(16)

Deuxi`eme cas : c1= 1,c2=1, κ=κ2

Le syst`eme radial devient : (E+α

r)f+g0+κ2

r f =−mg (E+α

r)g−f0−κ2

r g=−mf

(75)

On pose dans ce cas

f1=g−f ; f2=f+g (76) et en ajoutant et retranchant les ´equations on obtient :

(E+α

r −m)f1−f20−κ2 r f2= 0 (E+α

r +m)f2+f10−κ2 r f1= 0

(77)

Ce syst`eme est identique `a (71) siκ2=−κ, et alors le syst`eme angulaire devient, `a la place de (57) :

A0 λ

sinθB =−κB B0 λ

sinθA=κA

(78)

Mais si l’on ´echange A et B, on obtient (57), donc il suffit de poser maintenant

U =A+B ; V =−A+B (79) pour obtenir `a nouveau le syst`eme (60). Pour cette seconde solution on a :

u1=u6=−v5=v7=Af= U−V 2

f2−f1

2 u2=u0=−v3=−v4=Ag= U−V

2

f1+f2 2 u4=−u3=−v0=v2=−Bg=−U+V

2

f1+f2 2 u5=u7=v1=−v6=Bf =U +V

2

f2−f1

2

(80)

(17)

et l’on obtient :

φ=φ(2)=φ1(2)

+φ2(2)

e0

1(2)

=(U−V)(f1+f2) + (U−V)(f2−f1)e01

+ (U−V)(f1+f2)e02+ (U +V)(f1+f2)e03

(U+V)(f1+f2)e23+ (U +V)(f2−f1)e31 + (U−V)(f2−f1)e12+ (U +V)(f2−f1)i 4φ2(2)

=(U+V)(f1+f2) + (U+V)(f2−f1)e01

(U+V)(f1+f2)e02+ (V −U)(f1+f2)e03 + (V −U)(f1+f2)e23+ (V −U)(f2−f1)e31

+ (U+V)(f1−f2)e12(U −V)(f2−f1)i

(81)

Troisi`eme cas : c1=1, c2= 1, κ=κ3 Le syst`eme radial devient :

(E+α

r)f +g0−κ3

r f =mg (E+α

r)g−f0+κ3

r g=mf

(82)

Il suffit donc de poserκ=−κ3et d’utiliser (79) pour obtenir les syst`emes angulaires et radiaux du premier cas. On obtient donc ici :

u1=−u6=v5=v7=Af= U−V 2

f1+f2

2 u2=−u0=−v3=v4=Ag= U−V

2

f1−f2 2 u4=u3=−v0=−v2=−Bg=−U+V

2

f1−f2 2 u5=−u7=−v1=−v6=Bf = U+V

2

f1+f2

2

(83)

(18)

ce qui donne :

φ=φ(3)=φ1(3)+φ2(3)e0

1(3)=(V −U)(f1−f2) + (U−V)(f1+f2)e01 + (U−V)(f1−f2)e02+ (U +V)(f2−f1)e03

+ (U+V)(f2−f1)e23+ (U +V)(f1+f2)e31

+ (V −U)(f1+f2)e12(U +V)(f1+f2)i 4φ2(3)=(U+V)(f1−f2)(U+V)(f1+f2)e01

+ (U+V)(f1−f2)e02+ (V −U)(f1−f2)e03

+ (U−V)(f1−f2)e23+ (U −V)(f1+f2)e31

(U+V)(f1+f2)e12+ (U −V)(f1+f2)i

(84)

Quatri`eme cas : c1=−1, c2=−1 Le syst`eme radial devient :

(E+α

r)f+g0−κ

rf =−mg (E+α

r)g−f0+κ

rg=−mf (85)

On pose dans ce cas

f1=g−f ; f2=f+g (86) et en ajoutant et retranchant les ´equations on obtient (71). On a donc ici :

u1=−u6=−v5=−v7=Af=U +V 2

f2−f1

2 u2=−u0=v3=−v4=Ag=U +V

2

f1+f2 2 u4=u3=v0=v2=−Bg=−U −V

2

f1+f2 2 u5=−u7=v1=v6=Bf = U−V

2

f2−f1

2

(87)

(19)

ce qui donne :

φ=φ(4)=φ1(4)

+φ2(4)

e0

1(4)=(U+V)(f1+f2) + (U+V)(f2−f1)e01 + (U+V)(f1+f2)e02+ (V −U)(f1+f2)e03

+ (V −U)(f1+f2)e23+ (U −V)(f2−f1)e31 + (U+V)(f1−f2)e12+ (U −V)(f1−f2)i 4φ2(4)

=(V −U)(f1+f2) + (U−V)(f2−f1)e01

+ (V −U)(f1+f2)e02+ (U +V)(f1+f2)e03

(U+V)(f1+f2)e23+ (U +V)(f1−f2)e31 + (U−V)(f2−f1)e12+ (U +V)(f1−f2)i

(88)

La solution g´en´eraleφde l’´equation (46), pour chaque valeur des nombres quantiquesn,κ,λ, est une combinaison lin´eaires des solutionsφ(1),φ(2), φ(3),φ(4). En posant :

φ=a

2(φ(1)+φ(2)+φ(3)+φ(4)) + b

2(φ(1)+φ(2)−φ(3)−φ(4)) +c

2(φ(1)−φ(2)+φ(3)−φ(4)) +d

2(φ(1)−φ(2)−φ(3)+φ(4)) (89)

on obtient finalement :

φ=φ1+φ2e0

φ1=u0+u1e01+u2e02+u3e03+u4e23+u5e31+u6e12+u7i φ2=v0+v1e01+v2e02+v3e03+v4e23+v5e31+v6e12+v7i

(90)

(20)

avec :

u0= 1

2(−aV f2+bU f1+cV f1−dU f2) u1= 1

2(aU f2+bV f1+cU f1+dV f2) u2= 1

2(aU f1−bV f2−cU f2+dV f1) u3= 1

2(aV f2+bU f1−cV f1−dU f2) u4= 1

2(−aU f1−bV f2+cU f2+dV f1) u5= 1

2(aU f2−bV f1+cU f1−dV f2) u6= 1

2(aV f1+bU f2+cV f2+dU f1) u7= 1

2(−aV f1+bU f2−cV f2+dU f1)

(91)

v0= 1

2(aV f1+bU f2−cV f2−dU f1) v1= 1

2(−aU f1+bV f2−cU f2+dV f1) v2= 1

2(−aU f2−bV f1+cU f1+dV f2) v3= 1

2(aV f1−bU f2−cV f2+dU f1) v4= 1

2(−aU f2+bV f1+cU f1−dV f2) v5= 1

2(aU f1+bV f2+cU f2+dV f1) v6= 1

2(−aV f2+bU f1−cV f1+dU f2) v7= 1

2(−aV f2−bU f1−cV f1−dU f2)

(92)

8 - Les tenseurs dans le cas de l’atome d’hydrog`ene

Le vecteur courantJ est la partie vectorielle deψe0ψ. La forme (42) deb ψdonne :

ψe0ψb= Ωφe0φbΩe (93)

(21)

Avec la d´ecomposition deφen la somme d’un terme pair et d’un terme impair (47) on a

< φe0φ >b 1=φ1e0fφ1+φ2e0fφ2 (94) Le courantJ est donc la somme de deux vecteurs :

J=J0+J00 J0= Ωφ1e0φf1Ωe J00= Ωφ2e0φf2Ωe

(95)

Et pour la composante de tempsJ0qui est interpr´etable comme densit´e de probabilit´e de pr´esence on obtient :

J0=J00+J000

J00=J000= a2+b2+c2+d2 2

U2+V2 sinθ

f12

+f22

r2

(96)

Partant de l’interpr´etation de J0 comme densit´e de probabilit´e de pr´esence, la th´eorie de Dirac normalise l’onde de fa¸con `a avoir une vraie probabilit´e, donc pose :

ZZZ

J0dv= 1 Z π2

π2(U2+V2)dθ= 1 Z +∞

0

(f12+f22)dr= 1

(97)

Si l’on garde ces trois conditions de normalisation, on est amen´e `a ajouter ici

a2+b2+c2+d2= 1 (98) Cette condition, qui simplifie les calculs qui vont suivre, sera suppos´ee v´erifi´ee. L’ensemble des solutions correspondant aux mˆemes nombres quantiques n,κ,λ, est alors en correspondance bijective avec la sph`ere unit´e de R4. Cette hypersph`ere est invariante sous le groupe des rota- tionsSO(4). C’est aussi le cas de J0, qui ne d´epend des constantes a,

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