PROPOSER
UN TRAITE MENT ANTIPSYCH OTIQUE
À ACTION PROLONGÉ E
DANS LE C ADRE D’UNE PRISE
EN CHARG E GLOBALE
Une approche pragmatique avec des exemples concrets, ayant pour objectif de vous accompagner dans votre proposition d’APAP#
# Antipsychotique à action prolongée
LA SCHIZOPHRÉNIE : INTERVENIR PLUS TÔT ET DE FAÇON CONTINUE POUR PRÉSERVER LE PRONOSTIC
Une maladie caractérisée par une alternance de phases de rémission et d’épisodes de rechute
600 000
personnes touchées en France (1)10 000
nouveaux cas par an (1)150 000
patients pris en charge par le secteur public chaque année (1)De nombreuses comorbidités (1,2) et un risque élevé de mortalité prématurée (3)
Une espérance de vie diminuée de * : (3)
16,5 ans 12,6 ans
Un impact sur la qualité de vie et sur l’autonomie des patients (1)
70 % des patients incapables de vivre seul 90% sans activité professionnelle
Les différentes périodes de la schizophrénie (4-7)
Impact des rechutes
Résistance aux traitements (8,9) Hospitalisations (10)
Prolongation du temps avant rémission (8,11)
Altération de la qualité de vie et du pronostic fonctionnel (12)
* Par rapport aux personnes sans trouble mental.
Niveau de fonctionnement
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Prodrômes
1er épisode Rémission totale Rémission partielle
Succession d’épisodes aigus Réponse
Période initiale
Âge (ans)
LA SCHIZOPHRÉNIE :
UNE PSYCHOSE GRAVE,
CHRONIQUE & COMPLEXE
Quelle que soit la modalité de prise en charge choisie ou la phase évolutive de la maladie, l’alliance thérapeutique est essentielle (13) Une information claire et compréhensible doit être régulièrement délivrée au patient et à son entourage (13)
Stratégie thérapeutique : une prise en charge globale (13) La prise en charge associe :
1/ La prise en charge non médicamenteuse Le suivi psychothérapeutique
et la psychoéducation L’accompagnement social :
interventions médico-pédagogiques et aide à la réinsertion professionnelle Interventions familiales
2/ Les traitements pharmacologiques : (13) Les antipsychotiques constituent le traitement de référence
Traitements oraux Solutions injectables
Un objectif :
limiter le risque de rechute dès le stade précoce pour favoriser la rémission du patient (14,15) Les recommandations AFPBN* préconisent
de proposer un traitement d’action prolongée dès le 1er épisode de schizophrénie (16)
* AFPBN : Association Française de Psychiatrie Biologique et Neuropsychopharmacologie.
LA SCHIZOPHRÉNIE :
QUELLES MODALITÉS
DE PRISE EN CHARGE ?
ADAPTER LA NATURE
DE VOTRE PROPOSITION POUR FAVORISER L’ACCEPTATION DES APAP PAR VOS PATIENTS (17,18)
Une discussion structurée sur les bénéfices des APAP peut faciliter l’acceptation de ces traitements par les patients atteints de schizophrénie.
(16,18)Nous vous proposons ici quelques outils pour vous permettre d’accompagner votre patient et de favoriser l’acceptation des APAP : (16,18,19,20)
Comprendre les objectifs et besoins de votre patient
Présenter les APAP comme une solution thérapeutique parmi d’autres options Identifier et examiner toute réticence
aux APAP
Présenter le bénéfice/risque des APAP afin de surmonter cette réticence
Les avis et les questions des patients concernant les APAP figurant dans ce guide de discussion, ainsi que les approches destinées à y répondre sont issus d’une collaboration avec six psychiatres basés en Irlande, en Allemagne et en Espagne, et recueillis entre mai et juin 2017.
Document réalisé avec l’aide du Dr. Marie-Noëlle Vacheron, du GHU Psychiatrie et Neurosciences Sainte-Anne.
Ce guide repose à la fois sur l’expérience professionnelle de ces derniers et sur l’expérience de leurs patients.
UNE INTRODUCTION À L’ENTRETIEN
MOTIVATIONNEL
Les patients qui refusent dans un premier temps la proposition des APAP ont peut-être simplement besoin de plus d’information (17)
Le rejet d’une proposition d’APAP peut être révélateur d’inquiétudes ou d’incompréhensions de la part du patient. Une discussion ouverte sur les différentes options thérapeutiques peut être nécessaire pour augmenter les chances d’adhésion et atténuer les doutes. (18,20)
Afin d’aider à l’acceptation des APAP, il est recommandé par l’AFPBN de bien informer les patients sur les avantages et inconvénients d’un traitement par APAP envisagé dans le cadre d’une décision médicale partagée. (16)
Une approche pragmatique pour proposer des APAP peut favoriser l’acceptation des patients.
(18,21)Par exemple * :
S’appuyer sur les bénéfices des APAP pour le patient au niveau personnel
« ... plus besoin de vous demander où sont vos comprimés... »
Accentuez les avantages pratiques
« ...une seule administration à quelques semaines d’intervalle, au lieu de devoir vous rappeler de prendre un comprimé tous les jours... »
Mettre en perspective le gain en autonomie
« ... une simple administration à quelques semaines d’intervalle peut favoriser l’observance et une plus grande autonomie...
... Si cela ne vous convient pas, nous pourrons réexaminer la situation... »
Partagez les expériences d’autres patients
« ... parfois, les patients pensent que c’est plus facile... »
* Adapté de Potkin S et al. 2013 et Stip et al. 2011.
Une discussion ouverte avec vos patients sur les APAP peut contribuer à augmenter les chances d’adhésion
Présenter en toute objectivité les avantages et les
inconvénients des différents traitements peut aider votre patient à comprendre et à accepter les raisons pour
lesquelles un traitement spécifique lui est proposé.
(16-18,21)UNE PROPOSITION D’APAP DOIT S’ACCOMPAGNER D’UNE DISCUSSION OUVERTE SUR L’ENSEMBLE DES OPTIONS THÉRAPEUTIQUES (17,18,21)
Les APAP, des bénéfices pour les patients
Votre patient devra se rappeler de prendre son traitement chaque jour ou son aidant devra le lui rappeler.
Votre patient devra prendre son traitement entre une et trois fois par jour 365 jours par an.
Le traitement est pris par voie orale.
Votre patient peut avoir le sentiment de mieux maîtriser son traitement.
En prenant quotidiennement un
traitement antipsychotique par voie orale, le patient se rappelle chaque jour qu’il est malade.
Presque tous les traitements antipsychotiques sont disponibles sous forme orale à prendre quotidiennement.
En établissant des ordonnances régulièrement, vous entretenez un contact régulier avec votre patient.
Traitement antipsychotique quotidien par voie orale
Votre patient bénéficiera de son traitement chaque jour sans avoir à y penser.
Votre patient n’aura besoin que d’une seule administration, faite par un professionnel de santé, à quelques semaines d’intervalle.
Certains patients peuvent avoir peur des injections et l’administration peut être désagréable.
Votre patient peut avoir le sentiment de ne pas maîtriser son traitement.
Une fois qu’il a reçu son traitement, le patient n’a plus à y penser jusqu’à l’administration suivante.
Certains traitements antipsychotiques ne sont pas disponibles en traitement antipsychotique à action prolongée.
En réduisant le nombre d’administrations, tout en gardant la même fréquence de consultations, vous aurez plus de temps à consacrer à votre patient pour aborder d’autres aspects importants de sa vie lors de ces contacts réguliers.
Traitement antipsychotique à action prolongée
Prévention efficace des rechutes (15)
Après un premier épisode, le taux de rechute des patients traités par APAP est inférieur à celui des patients traités par la formulation orale équivalente. À 1 an, il est de 18 % sous APAP vs 50 % sous la formulation orale équivalente.
À 2 ans, il est de 23 % sous APAP vs 75 % sous formulation orale équivalente.*
* Étude prospective, naturaliste, contrôlée et ouverte sur 2 ans menée chez 50 patients atteints d’un premier épisode de schizophrénie. L’objectif était d’évaluer si l’administration d’un APAP pouvait prévenir la rechute. (15)
Réduction du risque d’hospitalisation (22)
Le risque de ré-hospitalisation est diminué comparativement aux préparations orales équivalentes : réduction de 20 % (HR = 0,78 ; IC 95 % : 0,72 – 0,84) chez tous les patients et de 30 % (HR = 0,68 ; IC 95 % : 0,53 – 0,86) chez les patients récemment diagnostiqués.*
* Étude de cohorte prospective réalisée entre 2006 et 2013, menée sur une population totale de 29 823 patients suédois atteints de schizophrénie et âgés de 16 à 64 ans (dont 4 603 patients nouvellement diagnostiqués). Le suivi moyen a été de 5,7 ans. (22)
Une tolérance généralement comparable aux formes orales (21) Avec une meilleure biodisponibilité des APAP et des
concentrations plasmatiques plus stables (réduction des différences de concentrations maximale et minimale), les APAP peuvent parfois améliorer la tolérance et efficacité (21,23).
Une méthode structurée pour comprendre le point de vue de vos patients et de répondre à leurs questions sur les APAP.
AIDER VOS PATIENTS ATTEINTS DE SCHIZOPHRÉNIE À ACCEPTER LES APAP
Comment répondre aux questions et aux éventuelles réticences de vos patients ?
Un exemple pratique de cette méthode pour comprendre le point de vue et les questions des patients et d’y répondre :
Cette méthode pourra faciliter vos dialogues avec vos patients en vue d’une meilleure acceptation de cette option thérapeutique.
Elle se divise en 4 étapes :
Reconnaître Clarifier Rassurer Confirmer
Reconnaître
Reconnaître et prendre en compte l’avis de votre patient et ses questions afin qu’il constate que vous l’écoutez et que vous comprenez ce qu’il vous dit.
Clarifier
Posez des questions afin de comprendre parfaitement ses problématiques et son raisonnement. Commencez par des questions ouvertes qui offrent l’opportunité au patient de préciser sa première impression en utilisant ses propres mots.
N’hésitez pas à reformuler pour permettre à votre patient de confirmer votre compréhension. Dans certaines situations, une question fermée, à laquelle il ne peut répondre que par « oui » ou par « non », pourra être nécessaire afin de comprendre la cause de ses préoccupations.
Rassurer
Répondez aux questions de votre patient et à d’éventuelles inquiétudes en abordant avec lui les points qu’il a soulevés, y compris les questions complémentaires qui peuvent avoir surgi.
Confirmer Résumez la discussion, et finissez par une question afin de vous assurer que votre patient a compris.
« Je vous comprends, de nombreuses personnes sont réticentes à prendre des médicaments ».
É
TAPE1 – Reconnaître
Commencez par une question ouverte :
« Pourquoi dites-vous “Je n’aime pas les médicaments” ? »
Si les questions ouvertes ne permettent pas d’éclaircir la préoccupation, envisagez de poser des questions fermées pour permettre de préciser :
« ... Êtes-vous satisfait de votre traitement actuel ? Souhaitez-vous en changer ? »
« ... Vous souvenez-vous des moments où vous avez arrêté de prendre votre traitement quotidien par voie orale et de comment vous vous êtes senti ? »
« ... Appréhendez-vous les injections ? »
É
TAPE2 – Clarifier
« Le traitement à action prolongée contient la même molécule, mais sous une forme différente. Vous le trouverez probablement plus pratique et vous n’aurez plus à vous rappeler de prendre votre traitement chaque jour ; et personne ne devra non plus vous le rappeler tous les jours ».
« Vous savez, de nombreux patients préfèrent les injections et les trouvent plus pratiques que la prise d’un traitement chaque jour ».
É
TAPE3 – Rassurer
« Nous avons discuté de la prise de médicament quotidienne et de la difficulté de ne pas l’oublier. Pensez-vous que l’option d’un traitement à action prolongée pourrait résoudre cette problématique ? »
« En sachant cela, accepteriez-vous d’essayer un traitement à action prolongée et de voir comment vous vous sentez après quelques mois ? »
É
TAPE4 – Confirmer
« Je n’aime pas les médicaments ».
AVIS DU PATIENT
Méthode issue d’une collaboration avec six psychiatres basés en Irlande, en Allemagne et en Espagne, et recueillis entre mai et juin 2017. Document réalisé avec l’aide du Dr. Marie-Noëlle Vacheron, du GHU Psychiatrie et Neurosciences Sainte-Anne.
Ce guide repose à la fois sur l’expérience professionnelle de ces derniers et sur l’expérience de leurs patients.
Favoriser l’acceptation d’un traitement par APAP
Comprendre la raison pour laquelle le patient ne souhaite aucun traitement ni médicament Discuter des conséquences cliniques
et psychosociales pour le patient lorsqu’il prend le traitement et lorsqu’il ne le prend pas
« Je ne veux pas prendre de traitement. »
Les patients peuvent avoir des interrogations sur l’impact du traitement sur leur vie quotidienne.
Comprendre pourquoi le patient se soucie des effets indésirables
Discuter des symptômes de la schizophrénie et de leur impact sur la vie quotidienne.
Expliquer l’intérêt d’un traitement Discuter d’éventuels effets secondaires
« Vais-je avoir des effets indésirables ? »
Les patients peuvent se poser des questions sur l’impact du traitement sur leurs relations sociales ou sexuelles.
Demander de préciser le type de relations pour lequel ils éprouvent des inquiétudes Expliquer comment le traitement peut aider
à la socialisation
Discuter d’éventuels effets secondaires, par rapport aux avantages de la prise du traitement
« Serai-je capable d’avoir des
relations normales ? »
Les patients peuvent avoir des questions sur la dose ou sur la perte de contrôle de leur traitement
Demander de préciser si leur inquiétude concerne le traitement en général, la voie d’administration, ou le fait que le médicament reste dans le corps sur une longue période, ...
Expliquer le mécanisme de libération prolongée du traitement dans le corps
Le patient reste le décideur de son traitement ; Il doit être partie prenante pour venir faire son injection ; Il peut décider de ne pas venir il reste donc acteur
Les patients peuvent ne pas être à l’aise avec les injections.
Comprendre ce que le patient entend par « peur » Expliquer les différents sites d’injections Expliquer les façons de ne pas avoir mal (e.g.
choix du site en alternant à chaque injection) Expliquer le rôle des soignants
« Est-ce que je vais perdre la maîtrise de mon traitement. »
EXEMPLES
DE RÉTICENCES DES PISTES DE RÉPONSES
DISCUTER DE LA PROPOSITION D’UN TRAITEMENT PAR APAP
« J’ai peur de l’injection. »
Il peut exister des préjugés sur les APAP.
Expliquer que les APAP ne sont pas uniquement destinés aux patients souffrant des formes les plus sévères de schizophrénie Expliquer l’intérêt et le mécanisme d’action
des APAP
« Ce sont les patients réellement malades qui ont besoin d’injections. »
Peur des aiguilles, de la douleur ou de l’injection.
Reconnaître que l’injection peut être inconfortable Discuter des méthodes disponibles pour réduire
l’inconfort
Décrire les bénéfices des APAP par rapport aux traitements quotidiens par voie orale.
Cela peut aider le patient à dépasser sa peur en augmentant sa motivation à changer de traitement
Mettre le patient en relation avec d’autres patients qui bénéficient d’un APAP
« Est-ce que ça fait mal ? »
Méthode issue d’une collaboration avec six psychiatres basés en Irlande, en Allemagne et en Espagne, et recueillis entre mai et juin 2017. Document réalisé avec l’aide du Dr. Marie-Noëlle Vacheron, du GHU Psychiatrie et Neurosciences Sainte-Anne.
Ce guide repose à la fois sur l’expérience professionnelle de ces derniers et sur l’expérience de leurs patients.
Les patients peuvent être réticents aux risques liés à l’essai d’un nouveau traitement.
Chercher les raisons d’un tel sentiment chez le patient
Créer dès le départ une feuille de route afin de faciliter la transition vers un nouveau traitement Expliquer comment le changement sera géré
et répondre à toute inquiétude particulière Proposer au patient de :
• rapprocher les rendez-vous au moment du switch
• l’appeler entre deux rendez-vous
• proposer un rendez-vous intermédiaire avec un infirmier
Rassurer le patient sur le fait qu’il reste acteur de sa prise en charge
Expliquer que le choix du traitement peut être rediscuté à tout moment et que le patient pourra donc repasser à un autre type de traitement si préférable
« Je ne suis pas prêt à changer. »
« J’ai peur d’être traité à vie par une injection. »
Les patients peuvent avoir certaines craintes concernant la diminution des interactions.
Atténuer les craintes en proposant de continuer à voir le patient aussi souvent qu’il le souhaite Expliquer que les interactions ne sont pas
uniquement destinées à l’administration d’un traitement médicamenteux et pourront permettre d’aborder d’autres problématiques
« Je crains de ne plus voir mon médecin ou mon infirmière aussi souvent qu’aujourd’hui. »
L’IMPORTANCE DE L’ENTOURAGE ET DU LIEU DE VIE DU PATIENT
*Infirmier Diplômé d’État
Est-il impliqué dans la prise de traitement ? Est-il d’accord avec le traitement ?
Est-il favorable à l’APAP ?
Où le patient peut-il prendre son rendez-vous pour l’injection sans que cela soit stigmatisant (ex. hôpital, CMP, domicile...) ?
Pour certains patients, il est préférable de venir faire l’injection à certains lieux plutôt que d’autres.
Il est important de prendre en compte le lieu et mode de vie du patient pour l’organisation des soins (IDE* CMP ; IDE libérale ; horaires possibles pour l’injection‥)
Évaluer le positionnement de l’entourage par rapport aux APAP
Prendre en considération
les lieux de prise en charge du patient
NOTES
LES POINTS CLÉS POUR FAVORISER L’ACCEPTATION
DES APAP
Références
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Reconnaître Clarifier Rassurer Confirmer
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Document réalisé avec l’aide du Dr. Marie-Noëlle Vacheron, du GHU Psychiatrie et Neurosciences Sainte-Anne.
CP-73011-07/2019.