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ETUDE DU COMMERCE, DE L ARTISANAT ET DES SERVICES Phase I : L étude du territoire

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Academic year: 2022

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Syndicat Mixte du Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais

ETUDE DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES SERVICES

Phase I : L’étude du territoire

Mai 2009

(2)

SOMMAIRE

ETUDE DU COMMERCE, L’ARTISANAT ET DES SERVICES ... 1

SOMMAIRE ... 2

AVANT PROPOS... 4

1. Objectifs ... 4

2. Objectifs et méthodologie de la phase I ... 6

PARTIE I : TENDANCES ET PROJETS... 7

I. TERRITOIRE D'ETUDE ... 8

A.DELIMITATION TERRITORIALE... 8

B.EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES... 8

B.EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES... 9

C.REVENUS DES MENAGES... 11

D.RESIDENCES SECONDAIRES... 13

E.POLES DEMPLOI... 15

II. SYNTHESE DES RENCONTRES ... 17

A.COMMUNAUTE DE COMMUNES DU MALESHERBOIS... 17

B.COMMUNAUTE DE COMMUNES DE BELLEGARDOIS... 20

C.COMMUNAUTE DE COMMUNES DE PUISEAUX... 24

D.COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BEAUNOIS... 27

E.COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BEAUCE GATINAIS... 29

F.COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA PLAINE DU NORD LOIRET... 31

G.COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PLATEAU BEAUCERON... 33

H.PITHIVIERS... 35

PARTIE 2 : ANALYSE DE L’OFFRE ... 37

I. ANALYSE DE L’OFFRE TRADITIONNELLE... 38

A.ETAT DU TISSU COMMERCIAL DE PREMIERE NECESSITE... 39

B.L’OFFRE ALIMENTAIRE... 42

C.L’OFFRE NON ALIMENTAIRE... 47

D.CAFES-HOTELS-RESTAURANTS... 54

E.DENSITE COMMERCIALE... 56

F.LES MARCHES REGULIERS... 57

G.SYNTHESE : LOFFRE COMMERCIALE TRADITIONNELLE... 58

(3)

II. LES GRANDES ET MOYENNES SURFACES... 59

A.EVOLUTION RECENTE DES SURFACES DE VENTE... 59

B.REPARTITION PAR SECTEUR DACTIVITE... 60

C.REPARTITION GEOGRAPHIQUE... 62

D.LES GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES... 63

D.LES GRANDES SURFACES ALIMENTAIRES... 64

1. Poids de chaque format... 64

2. Groupes de distribution... 65

E.LES DENSITES... 66

F.SYNTHESE : LES GRANDES ET MOYENNES SURFACES... 67

III. L’OFFRE ARTISANALE... 68

A.CLASSIFICATION... 68

B.DENSITE ARTISANALE... 70

C.L’ARTISANAT DU BATIMENT... 72

D.GARAGES ET MECANIQUE... 74

E.L’ARTISANAT DE PRODUCTION... 75

F.SYNTHESE :L’OFFRE ARTISANALE... 77

IV. L'ARMATURE COMMERCIALE... 78

A.L'ARMATURE COMMERCIALE TRADITIONNELLE... 78

B.LA STRUCTURATION EN GMS... 80

V. L'ARMATURE ARTISANALE ... 81

(4)

AVANT PROPOS

1. Objectifs

Cette étude vise à proposer une analyse de l'appareil commercial et des scénarii de développement à partir desquels les partenaires décideront les modalités de construction de l'avenir du tissu commercial. Il s'agit, pour nous de répondre à huit objectifs :

Identifier les potentialités de développement de l’offre commerciale et artisanale du territoire en fonction de l'évolution de la population, du schéma routier, de la structuration urbaine du territoire.

Réaliser un diagnostic spatial et prospectif de l’offre commerciale et artisanale et visualiser son évolution en tenant compte de son adaptation à la demande, son insertion urbaine, l’attraction des pôles environnants et des besoins des professionnels et de leurs perspectives d’évolution.

Anticiper les évolutions sur les prochaines années de chacun des pôles commerciaux du territoire par une approche prospective du tissu commercial et artisanal.

Etudier l’image du commerce et de l’artisanat, identifier les attentes réelles et les besoins non satisfaits des consommateurs locaux, des touristes et des clientèles professionnelles.

Identifier les opportunités et leviers de développement ainsi que les menaces pour l’appareil commercial et artisanal et modéliser les différents scénarii d’évolution de ces deux secteurs sur le territoire.

Proposer une stratégie de développement à l’échelle du territoire, par EPCI et par pôle. Elle constituera un document de référence et d’aide à la décision pour les acteurs économiques en termes d’aménagement commercial et artisanal du territoire.

Proposer un plan d’action opérationnel budgétisé en fonction des secteurs d’activités et des zones géographiques à soutenir. Ce plan distinguera l’artisanat de production et de construction.

(5)

Cette étude se décline en quatre parties : Partie I : L’étude du territoire

Partie II : L’étude de l’offre commerciale et artisanale Partie III : L’étude de la clientèle

Phase IV : La stratégie de développement commercial et artisanal

(6)

2. Objectifs et méthodologie de la phase I

Cette première partie de l’étude vise à :

Compléter notre connaissance du territoire et intégrer les phénomènes structurels, conjoncturels et sociétaux existants ou à venir pouvant avoir une influence sur l’activité commerciale et artisanale.

Analyser la répartition spatiale de l'appareil artisanal et commercial pour repérer les spécificités du tissu des Communautés de Communes.

Analyser l’adaptation quantitative de l’offre au potentiel de marché.

Pour atteindre ces objectifs, notre intervention s’est appuyée sur trois éléments :

Recensement de l’ensemble des établissements commerciaux sur la base des fichiers de la Chambre de Commerce et d’Industrie et de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.

L’intégration des surfaces de vente des établissements de plus de 300 m² (source : DGCCRF 45 et Préfecture du Loiret, décisions CDEC et CDAC).

La rencontre avec les acteurs du développement : afin de nous imprégner pleinement du territoire, les maires de l’ensemble des communes ont été contactés. Des rencontres ont eu lieu avec les maires ayant des projets quant au développement et au maintien de l’offre commerciale ou artisanale.

(7)

PARTIE I : TENDANCES ET PROJETS

Cette première partie a pour objet de dresser une synthèse des rencontres menées sur le territoire. Elles permettent de faire émerger des problématiques, des projets et des ambitions pouvant avoir une influence sur le tissu commercial et artisanal.

(8)

I. TERRITOIRE D'ETUDE

A. DELIMITATION TERRITORIALE

La carte suivante présente le territoire du Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais. Il est constitué de 96 communes : l’ensemble des communes de la Communauté de Communes de Beauce Gâtinais, de la Plaine du Nord Loiret, du Beaunois, du Bellegardois, du canton de Puiseaux, du Malesherbois, du Plateau Beauceron, auxquelles viennent s’ajouter les communes de Dadonville, Pithiviers et Pithiviers le Vieil.

(9)

B. EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES

Un territoire étendu à faible densité de population mais en croissance démographique

Le Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais comptait 61 931 habitants en 19991. Cette population a progressé de 6% depuis 1999, pour atteindre aujourd’hui 65 342 habitants2.

Le Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais est un territoire peu peuplé, puisque chaque commune ne compte en moyenne que 680 habitants. Avec 8 839 habitants en 2006, Pithiviers est la commune la plus peuplée du territoire. Elle regroupe 15%

des habitants du Pays.

Sur les 96 communes du territoire, 81 recensent moins de 1 000 habitants en 2006, dont 66 comptent moins de 500 habitants.

1 Population sans double compte 1999

2 Population municipale 2006, population légale au 1er janvier 1999.

(10)

Une croissance démographique modérée

La dynamique démographique observée entre 1990 et 1999 (+ 5,9%) semble se poursuivre (+5,5% entre 1999 et 2006).

Néanmoins, 17 communes enregistrent une évolution de population négative entre 1999 et 2006. Cette régression touche principalement des communes situées au Nord et à l’Ouest du territoire, dont certaines font partie des plus peuplées du territoire : Sermaises (1 586 habitants, -0,5%), Beaune la Rolande (2 073 habitants, -1,4%) et Pithiviers, qui est également concernée par ce déficit démographique (-4,4% entre 1999 et 2006).

Evolution de la population en 1999 et 2006

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C. REVENUS DES MENAGES

Médiane (€)3

Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais 27 674 €

Dadonville 33 725 €

Pithiviers 20 769 €

Pithiviers le Vieil 34 497 €

CDC du Bellegardois 25 826 €

CDC de Beauce et du Gâtinais 30 110 €

CDC du Beaunois 26 821 €

CDC du Malesherbois 27 871 €

CDC de la Plaine du Nord Loiret 29 302 €

CDC du Plateau Beauceron 32 111 €

CDC de Puiseaux 28 952 €

Loiret 27 835 €

Région Centre 25 972 €

France 25 930 €

Des écarts de revenus importants

Le tableau ci-dessus montre une médiane des revenus pour le Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais (27 674 €) équivalent à celle du département du Loiret (27 835€). Cette médiane est supérieure à celle de la région Centre (25 972 €) et de la France (25 930 €).

Il laisse apparaître une certaine hétérogénéité des revenus. Le revenu médian des Communautés de Communes situées au Sud Est du territoire (Beaunois et Bellegardois) est plus faible que celui des Communautés de Communes situées plus au Nord, comme la Plaine du Nord Loiret.

A noter qu’au centre du Pays, le revenu médian de Pithiviers est inférieur à 21 000 €, et se situe ainsi bien en-deçà du revenu médian des autres territoires.

3 Source : INSEE, Revenus fiscaux des ménages, année 2006. Données non disponibles lorsque le nombre de ménages est inférieur à 50.

(12)

Revenus fiscaux des ménages 2006

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D. RESIDENCES SECONDAIRES

% Résidences

secondaires 1999

% Résidences secondaires 20064 Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais 13%

Dadonville 3% 2%

Pithiviers 3% nc

Pithiviers le Vieil 3% 3%

CDC du Bellegardois 14% 10%

CDC de Beauce et du Gâtinais 15% 12%

CDC du Beaunois 22% 18%

CDC du Malesherbois 7% 5%

CDC de la Plaine du Nord Loiret 14% 9%

CDC du Plateau Beauceron 13% 5%

CDC de Puiseaux 16% 12%

Loiret 6,5% nc

Région Centre 7,5% 7,1%

France 9,2% 9,9%

De nombreuses résidences secondaires

La proportion de résidences secondaires sur le Pays en 1999 (13%) est supérieure à celle du département (6,5%), de la région (7,5%) et de la France (9,2%).

Ce taux est particulièrement marqué sur le Pays du Beaunois (22% en 1999), laissant ainsi apparaître un potentiel touristique.

4 Source : INSEE, « chiffres clés des communes de moins de 10 000 habitants », à partir des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007. Ces informations ne sont pas disponibles pour l’ensemble des communes du Pays. Le pourcentage est ainsi donné à titre indicatif et correspond au nombre de résidences secondaires sur le nombre total de logements des communes pour lesquelles ces informations sont renseignées.

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Répartition des résidences secondaires en 1999

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E. POLES D’EMPLOI

Nombre et taux d’emploi5

Source Insee : RGP 1999

Des pôles d’emplois structurants

Contrairement à d’autres territoires, le taux d’emploi ne dépasse pas 100%, ce qui témoigne d’une situation passive du territoire en termes d’emploi.

Le Pays se caractérise par un nombre important de pôles supérieurs à 1 000 emplois. On en dénombre 7 attestant de la multipolarité du Pays.

5 Taux d’emploi : rapport en le nb d’actifs occupés résidents sur la commune et le nombre d’emplois de la commune

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Si Pithiviers est le principal pôle d’emplois du Pays, on retrouve 7 entreprises de plus de 200 salariés sur le Pays.

3 M à Pithiviers

Savane Brossard à Pithiviers

Thyssenkrupp Sofedit (travail des métaux) à Sermaises Brun reliures à Malesherbes,

Mary Imprimeurs à Malesherbes

Stéco Power (piles, batteries, accumulateurs) à Malesherbes et Maury Imprimeur à Manchecourt.

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II. SYNTHESE DES RENCONTRES

L’étude statistique du territoire a été complétée par une rencontre exhaustive avec l’ensemble des Présidents d’EPCI et avec les Maires ayant des problématiques de développement particulière.

A. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE MALESHERBOIS

Rencontre Madame FAUTRAT, Présidente, Maire de Nangeville

1. Démographie

Territoire en progression mais relativement faiblement (+2,7%) à 7 884 habitants.

Poids écrasant de la commune de Malesherbes qui avec 6 000 habitants représente 77% de la population totale.

L’évolution positive devrait se poursuivre grâce à la présence du RER (1h20 de Paris). Afflux de personnes d’Ile de France. Population jeune et active plus jeunes retraités.

Visiblement problème d’intégration de cette nouvelle population liée à de la délinquance de bandes.

2. Emploi et économie

Le territoire est celui de la filière du livre (Edition et distribution imprimerie reliure).

Présence de grands groupes avec : - Maury 1 000 emplois - Interforum 450 emplois - Brun 250 emplois

Inquiétudes autour de cette mono-industrie et une évolution vers le multimédia (Maury en phase de transmission), pour autant existence d’une réelle filière.

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3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Compétence large qui inclut principalement l’aménagement de ZA nouvelles.

Un projet de plus de 10 ha sur Manchecourt en proximité de la nationale.

Souhait : privilégier l’artisanat et les services afin de diversifier le tissu économique.

Volonté de participer à la pépinière d’entreprises en projet à Pithiviers afin de diversifier l’économie locale (entreprises de services).

4. Commerce et artisanat

Compte tenu de la configuration de la Communauté de Communes, l’essentiel se passe à Malesherbes.

Un petit pôle secondaire à Manchecourt (épicerie, café, charcuterie) avec un commerçant qui fait des terrines.

Existence d’une Union Commerciale qui visiblement est assez dynamique. Remise en route, il y a 2 à 3 ans. Environ 50 adhérents et organisation de plusieurs manifestations annuelles (ex : fête de la rue Saint Martin – Marché de Noël).

Il existe un marché hebdomadaire le mercredi.

Evasion commerciale principalement vers Villiers en Bière et de manière secondaire vers Pithiviers et Fontainebleau.

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Points forts

Une évolution démographique favorable qui devrait se confirmer compte tenu de la proximité de Paris.

L’existence d’une vraie filière industrielle (livre – édition – distribution) qui doit réussir sa mutation.

Des potentialités touristiques à développer autour de la personnalité de Monsieur de Malesherbes.

Une offre commerciale satisfaisante.

La présence d’une Union Commerciale active.

Points faibles

Plusieurs handicaps sur le centre-ville de Malesherbes.

1. Gros problèmes de stationnement et de circulation en centre-ville. Il n’existe pas de place, ni de véritable espace commercial au centre.

2. Raréfaction et manque de plus en plus significatif en commerces de bouche dans le centre-ville (boucherie en particulier).

3. Manque relatif de qualité des devantures.

4. Sur le territoire, un seul petit centre secondaire.

5. Manque d’hôtellerie-restauration de qualité.

5. Eléments de synthèse

Compte tenu du poids très fort de Malesherbes dans la population et l’économie de la Communauté de Communes, c’est surtout sur cette ville qu’il faudrait faire porter l’effort.

Plusieurs axes :

- Retrouver ou assurer la reprise et le développement de commerces de bouche dans l’hypercentre.

- Soutenir fortement l’Union Commerciale.

- Prévoir une politique dynamique de mise aux normes et d’embellissement des commerces.

- Soutenir et conforter le centre secondaire de Manchecourt.

- Aider à l’organisation de tournées.

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B. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE BELLEGARDOIS

Rencontre Monsieur MALET, Président, Maire de Bellegarde

Monsieur Albert FEVRIER, Maire de Ladon, Conseiller général, Vice-président du Pays (tourisme culture), Vice-président de la Communauté de Communes

1. Démographie

Evolution positive sur la période +12,8% à 6 862 habitants. Seule deux communes parmi les plus petites perdent et de façon marginale.

Politique assez offensive des communes à partir de 1999 avec l’arrivée de l’autoroute A77. Mise en place de lotissements, implantation de nouvelles entreprises face au désenclavement.

PLU et PLH intercommunal en cours et poursuite d’une OPAH qui n’a pas totalement fonctionné.

Concentration de la population autour de deux pôles :

1. Bellegarde, Quiers-sur-Bezonde environ 2 800 habitants.

2. Ladon environ 1 350 habitants.

3. Les deux pôles regroupent 4 200 habitants soit 70% de la population de la Communauté de Communes.

L’évolution positive devrait se poursuivre.

2. Emploi et économie

Deux pôles économiques Bellegarde et Ladon.

Relative diversité des activités avec cependant deux leaders :

- Un laboratoire biologique, analyse alimentaire… environ 100 personnes, volonté de développement avec un projet d’investissement de 2 milliards d’euros.

- Deux entreprises : Valéo environ 100 personnes, CIRE (laboratoire) environ 100 personnes.

- Filière rose extrêmement importante et qui emploie environ 100 personnes.

Le groupement des rosiéristes travaille à la diversification et à la mise en place d’activités dérivées (arômes…). Image de marque très forte du territoire.

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3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Principalement axée sur les ZA d’activités.

- Deux sites importants : Bellegarde : 18 ha + extension prévue de 15 ha Ladon : 12 ha

Pas de spécialisation de ces ZA et en plus, les élus rejettent les implantations logistiques trop dévoreuses d’espace à leur goût.

Actuellement sur Bellegarde, 6 terrains sont pré-vendus à des entreprises du canton qui se développent.

En projet, création d’une zone commerciale compte tenu de certaines sollicitations.

Terrains en cours d’acquisition (15 ha) puis de réalisation avant 4 à 5 ans.

4. Commerce et artisanat

Deux pôles importants : Bellegarde, Quiers d’un côté et Ladon de l’autre.

Sur Bellegarde

Présence d’une Union Commerciale très dynamique : 42 artisans commerçants membres. Cette union est souvent honorée de prix par la Chambre de Commerce et d’Industrie. La commune achète des bâtiments quand c’est nécessaire et trouve des commerçants.

Existence d’un marché hebdomadaire le lundi.

Pôle touristique important avec le Château qui permet de faire vivre 8 restaurants.

Organisation de plusieurs évènements liée aux roses.

- Le week-end de Pâques : 152 exposants et environ 30 000 visiteurs sur 3 jours.

- En novembre, le marché des rosiéristes (entre 5 et 10 000 visiteurs) sur 2 jours.

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Sur Ladon

Opération d’urbanisme en centre-bourg qui conforte l’implantation commerciale. 5 à 6 commerces autour de la place plus 4 places disponibles avec les 21 logements neufs créés 3 sont déjà occupés).

Marché le dimanche matin.

Union Commerciale en sommeil mais volonté de la redynamiser avec celle de Bellegarde.

Globalement, l’évasion commerciale du territoire se fait vers Montargis.

Points forts

Dynamique très importante sur Bellegarde Quiers incarnée par des acteurs locaux très mobilisés, association et élus.

Volonté très forte des élus sur Ladon pour redynamiser le centre-ville et volonté de travailler en partenariat avec Bellegarde.

Présence sur le territoire d’évènements de portée nationale qui concourent à une grande renommée du secteur.

Tissu encore dense et diversifié qui a bien utilisé la précédente ORAC.

Attente forte pour la nouvelle ORAC.

Points faibles

Risque de concentration de plus en plus forte sur Bellegarde.

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Plus généralement

L’ORAC est très attendue par les élus sur le territoire. Ils y voient un moyen de conforter les deux pôles de la Communauté de Communes que sont Bellegarde, Quiers et Ladon.

Les priorités sont pour eux :

1. Dynamiser l’Union Commerciale actuelle pour qu’elle devienne intercommunale.

2. Favoriser fortement les mises aux normes et les réfections de façades.

3. Développer les services marchands.

4. Mieux valoriser les évènements importants qui ont lieu dans l’année autour de la rose et des rosiers.

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C. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE PUISEAUX

Rencontre Madame Véronique LEVY, Présidente, Maire d’Aulnay La Rivière

1. Démographie

Territoire en progression sur l’ensemble des communes +7,6% à 6 876 habitants.

Puiseaux : commune centre qui représente environ 50% de la population.

Les projections démographiques tablent sur une poursuite de ce mouvement.

Augmentation essentiellement liée à la proximité Parisienne. Pas de politique offensive des communes (lotissement…) mais ventes par des privés.

Visiblement quelques problèmes d’intégration de ces nouvelles populations.

Globalement positif tout de même.

2. Emploi et économie

Relative stagnation de l’activité économique qui est surtout liée aux coopératives agricoles et à de l’artisanat de production.

La volonté communautaire est surtout de soutenir et conforter l’existant.

Atout : tissu assez diversifié.

3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Communauté très jeune créée en 2005.

Principales compétences : services à la population.

Le développement économique est vu au sens stricte et n’induit pas pour l’instant la mise en place de politiques spécifiques. Pour autant, elle ne les exclue pas mais les conçoit comme complément en accompagnement de politiques plus larges (région, département…).

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Existence d’un pôle d’excellence rural qui peut être un atout : autour d’un moulin à restructurer, mise en place d’activités :

- De formation à la boulangerie - De valorisation du blé

- Touristiques Projet qui peut s’avérer structurant.

Une zone d’activités a été reprise et fait l’objet d’une étude d’extension et de requalification sans distinction précise pour l’heure.

La compétence tourisme est peu développée alors que 7 communes sur 13 sont concernées par la Vallée de l’Essonne. Potentiel inexploité.

4. Commerce et artisanat

Principalement concentrés sur Puisseaux qui apparaît comme le cœur commercial du canton.

Points forts

Existence d’une Union Commerciale dynamique (la présidence est élue à Puiseaux).

Existence d’un marché actif le lundi (tous les commerçants sont ouverts). Pas d’autre marché sur le canton.

Bonne qualité des commerces (ex cités : boucherie-épicerie) au sens qualité des produits.

Points faibles

Evasion commerciale vers Villiers-en-Bière (vestimentaire, scolaire…).

Qualité des devantures et mise aux normes à réfléchir (1).

Manque dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie et vente à emporter.

Transformation d’emplacements commerciaux en services (association, banques, immobilier) en logements : raréfaction des emplacements.

(1) NB : tout le centre-ville de Puiseaux et dans un périmètre BDF : contrainte

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Seulement deux petits pôles secondaires : Aulnay-la-Rivière et Briarres-sur- Essonne.

- Aulnay-la-Rivière : garage café - Briarres-sur-Essonne : boulangerie

Une tournée de boucherie réalisée par un artisan hors canton.

5. Eléments de synthèse

L’activité commerciale du canton est très centralisée sur Puiseaux qui bénéficie d’atouts :

- Tissu commercial encore dense - Association commerciale forte - Marché dynamique

- Projet d’extension supermarché

Conforter et développer cette fonction semble indispensable. La Communauté de Communes a réalisé un sondage auprès de tous les commerçants. En ressort :

- Problèmes de stationnement

- Problème de ramassage des cartons Sur Puiseaux, orienter les financements ORAC :

- Mise aux normes et qualité des vitrines

- Soutien aux actions collectives de l’association des commerçants - Soutien à la dynamisation du marché hebdomadaire

Sur les autres communes :

- Conforter les deux pôles secondaires en augmentant l’offre de service (notion de multiservices à développer)

- Améliorer l’organisation des tournées

- Améliorer les dessertes des transports en commun vers Puiseaux (marché et autre)

Plus largement : prospection pour l’hôtellerie-restauration et la vente à emporter.

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D. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BEAUNOIS

Rencontre Monsieur GRILLON, Président, Maire de Boiscommun Vice-président du Conseil Général

1. Démographie

Croissance forte sur le territoire +10% à 9 948 habitants.

La croissance n’est pas homogène puisque 4 commerces perdent mais pas de manière significative.

Plus préoccupante est la stagnation de la ville centre : Beaune-la-Rolande (-1%).

Le phénomène est lié comme dans tout le Nord Loiret à la proximité de l’Ile de France.

2. Emploi et économie

La Communauté de Communes connaît quelques difficultés actuellement du fait de la fermeture de deux usines :

- Une à Boiscommun : 30 emplois qui disparaissent - Une à Nibelle : perte de 15 emplois

Artisanat et commerce bien présents en particulier sur quatre communes Beaune-la- Rolande, Boiscommun, Auxy et Nibelle.

3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Principal projet, la création d’une ZA de 70 ha en bordure d’autoroute.

La Communauté de Communes n’a pas de politique spécifique mais vient en appui des autres financeurs si nécessaire.

Si la commune est propriétaire d’un bâtiment commercial, la Communauté de Communes intervient.

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4. Commerce et artisanat

L’artisanat et en particulier celui du bâtiment et des Travaux Publics est très présent et se porte bien.

Le tissu commercial est bien représenté et se répartit sur quatre pôles : Beaune, Boiscommun, Auxy et Nibelle.

Pour autant, en particulier à Beaune, le commerce se trouve confronté à des problèmes de succession pas faciles à régler.

Deux marchés existent sur le territoire : un à Beaune le vendredi matin et il marche bien, un à Boiscommun les jeudi matin et dimanche matin mais très petits.

9 à 10 communes n’ont plus du tout de commerce et l’évasion commerciale se fait surtout sur Montargis, Pithiviers et Orléans.

Des tournées existent.

Pas d’Union Commerciale.

5. Eléments de synthèse

Points forts

Quatre communes au-dessus ou aux alentours de 1 000 habitants qui représentent des pôles actifs et aptes à tenir des commerces et des services.

L’ensemble des commerces est présent mais pas forcément bien répartis sur le territoire (ex : deux boucheries à Boiscommun, zéro à Beaune).

La croissance démographique, la présence et le développement de la gérontologie créés des besoins supplémentaires et nouveaux.

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E. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BEAUCE GATINAIS

Rencontre Monsieur BOUVARD, Président de la Communauté de Communes et Maire de Guigueville

Monsieur PERON, Vice-président de la Communauté de Communes, Maire de Bouzonville-aux-Bois

1. Démographie

Croissance assez forte liée à la poussée de l’Ile de France et d’Orléans. Dans ce contexte, toutes les communes gagnent de la population et certaines accompagnent un mouvement en créant de nouveaux lotissements. Pour autant, les principaux pôles restent petits avec Chilleurs-aux-Bois (1 800 habitants et Ascoux environ 800 habitants). Ce phénomène ne devrait pas s’arrêter mais sans doute que seules certaines communes peuvent l’accompagner à cause du dimensionnement des infrastructures et des services.

2. Emploi et économie

Territoire très rural et dont l’industrie est tournée vers le service à l’élevage (ex : Jourdain, matériel d’élevage : 180 emplois et Galva 45, matériel d’élevage : 180 emplois).

3. Compétences de la Communauté de Communes

Pour l’heure, la Communauté de Communes n’intervient que par le biais du coût du terrain quand elle veut aider une entreprise. Son principal projet se situe à Escrennes avec la création d’une zone d’activités de 90 ha et située sur la N152 (Orléans - Fontainebleau) et la nouvelle autoroute A19. Positionnée sur la logistique de service, cette zone est potentiellement pleine et 4 à 500 emplois sont attendus. D’autres zones plus petites existent, en particulier à Ascoux où une extension de 7 à 8 ha est prévue.

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4. Commerce et artisanat

Si l’artisanat, en particulier celui du bâtiment est bien représenté, celui du commerce lui connaît des difficultés. Les commerces ne sont pas présents partout, les Unions Commerciales n’existent pas, les marchés non plus. En fait, le pôle commercial de la Communauté de Communes, c’est l’agglomération de Pithiviers qui remplit son office. Cependant, des petits pôles secondaires existent : Chilleurs-aux-Bois, Ascoux, Boynes et ceux-ci offrent encore des services appréciables qu’il conviendrait de conforter. En fait, les élus considèrent que la première ORAC avait été un succès et avait permis d’améliorer certaines communes, il faut poursuivre dans cette voie.

Les priorités énoncées

Aider les trois communes de Chilleurs-aux-Bois, Ascoux et Boynes à pérenniser leurs commerces et l’artisanat et éventuellement penser à de nouveaux services de proximité (les élus notent des difficultés à venir dans le domaine de la boucherie).

Sans doute, aider les commerçants ambulants.

Pour les élus, le gros problème, c’est la reprise des activités à cause des mises aux normes. Il faut donc diriger les aides dans ce sens et également dans l’amélioration des vitrines.

Il faut aussi sans doute encourager la mise en place de multiservices sur les trois pôles secondaires.

5. Eléments de synthèse

En fait, ce territoire apparaît comme totalement lié à l’agglomération de Pithiviers. Les enjeux sont donc de maintenir un maillage diversifié autour des trois petits pôles de Chilleurs-aux-Bois, Ascoux et Boynes.

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F. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA PLAINE DU NORD LOIRET

Rencontre Monsieur CHOFFY, Président de la Communauté de Communes

1. Démographie

Elle est en hausse sur la Communauté de Communes du fait de l’afflux de la région parisienne.

Cette évolution a été plus subie et accompagnée que voulue. Désormais, cette évolution devrait se confirmer. En fait, il y a un pôle principal constitué de Outarville et Bazoches-les-Gallerandes qui représente 45% de la population soit 3 000 sur 6 500 habitants. Pour autant, aucune commune ne perd.

2. Emploi et économie

Essentiellement rurales, Bazoches-les-Gallerandes et Outarville regroupent tout de même quelques entreprises significatives dont STECO (batteries) avec environ 200 emplois mais aussi une fabrique de placo plâtre, une unité de retraitement des batteries et une unité de fabrication de polystyrène. Ces entreprises semblent stables et pour l’heure, peu touchées par la crise.

Le grand projet intercommunal est la création d’une zone d’activités d’environ 80 ha et destinée à la logistique. Située sur la commune de Boisseaux en RN20 et fer, elle est commercialisée par un investisseur privé et les retombées attendues en emplois sont d’environ 4 à 500.

Globalement, la Communauté de Communes attend avec impatience cette réalisation pour diversifier un peu son industrie tournée vers le plomb (risque de mono-industrie).

3. Commerce et artisanat

Le territoire apparait assez faiblement doté en commerces. L’offre globale se situe sur Pithiviers très proche.

Les deux élus présents n’ont cité aucun commerce sur le territoire : - 3 boulangeries

- 5 à 6 cafés - 4 restaurants

Le manque le plus évident est celui de l’implantation d’une supérette sur le pôle Outarville – Bazoches-les-Gallerandes souhaitée par les élus. Ils mettent également l’accent sur le fait qu’il faut que les habitants jouent le jeu. Il n’existe ni Union Commerciale, ni marché sur le territoire et visiblement le besoin ne s’en fait pas sentir.

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4. Eléments de synthèse

La toute jeune Communauté de Communes n’a pour l’heure que peu de moyens à sa disposition pour aider le commerce et l’artisanat. Elle est cependant classée en ZRR et à ce titre peut bénéficier d’aides spécifiques qu’il serait bien d’orienter vers le commerce et l’artisanat. En fait, les priorités sont de conforter le pôle Outarville-Bazoches-les-Gallerandes en favorisant l’implantation d’une supérette et de conforter les entreprises existantes (mises aux normes, vitrines…).

Il serait peut-être également intéressant d’utiliser le levier que représente le salon INNOV-AGRI qui se tient tous les deux ans à Outarville. Equivalent du SPACE pour les céréales et les grandes cultures, ce salon draine 60 à 70 000 personnes sur trois jours et peut servir à développer des actions collectives.

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G. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PLATEAU BEAUCERON

Rencontre Monsieur BRUNEAU, Président de la Communauté de Communes, Maire de Sermaises

Monsieur JEANNE

1. Démographie

L’évolution est positive sur le territoire mais on note une baisse à Sermaises qui est la plus grosse commune. Ce phénomène s’expliquerait par une taille de famille moins importante que par le passé. Globalement, c’est l’arrivée de familles d’Ile de France qui explique le renouveau démographique et celui-ci a été accompagné par une politique de lotissements. Néanmoins, le caractère très rural du territoire pose quelques problèmes de compréhension entre anciens habitants et nouveaux résidents.

2. Emploi et économie

Le pôle principal est Sermaises qui regroupe environ 700 emplois industriels sur sa zone d’activité communautaire. Trois entreprises principales : Thyssenkrupp environ 350 emplois, Editis (édition) environ 150 emplois, Kruso (adjuvant béton) environ 150 emplois.

Engeville a obtenu un label pôle d’excellence rurale sur la bio masse. Ce pôle regroupe environ 400 personnes. Il existe également une unité de préfabrication de béton avec environ 100 personnes et une menuiserie industrielle environ 50 personnes. Autry-sur-Juine, une unité d’arômes naturels.

En fait, sur ce petit territoire à forte caractéristique rurale s’est développé une activité industrielle importante et relativement diversifiée profitant de la proximité de l’Ile de France.

3. Commerce et artisanat

L’activité commerce-artisanat semble en relatif déclin en particulier sur la commune principale de Sermaises : fermeture de l’hôtel-restaurant, il y a un an et d’une épicerie. Certaines communes n’ont plus du tout de commerce. L’Union Commerciale de Sermaises n’est pas très dynamique et ressemble surtout à une amicale qui « donne un coup de main » lors des manifestations organisées par d’autres associations ou la municipalité. Il n’existe plus de marchés mais les tournées existent et sont réalisées par les deux boulangeries et la boucherie de Sermaises mais d’autres communes également. Par contre, se développe la livraison à domicile effectuée par Carrefour et Leclerc positionnés à Pithiviers. Ce nouveau service semble bien marcher.

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Les principaux problèmes évoqués concernent :

1. Le maintien des métiers de bouche qui passe par une mise aux normes et une adaptation des locaux.

2. Le soutien et la densification des tournées en campagne par une aide à l’investissement dans des équipements neufs.

3. Une amélioration des vitrines. Les manques principaux apparaissent dans l’hôtellerie-restauration depuis la fermeture du dernier établissement. A Sermaises existe l’école Khuso France qui amène en permanence des petits groupes de stagiaires. C’est un marché potentiel pour une reprise d’hôtel- restaurant. La commune est prête à reprendre et mettre aux normes le bâtiment. Il faut trouver un gérant.

4. Eléments de synthèse

Territoire très rural et paradoxalement relativement industrialisé sur Sermaises. Très proche de Malesherbes et Pithiviers, l’évasion commerciale y est forte vers ces centres et la taille des communes ne permet pas d’envisager l’implantation de commerces ailleurs qu’à Sermaises, Engeville ou Autry-sur-Juine. En fait, il faut sans doute conforter ces trois petits pôles en pensant diversification vers des multiservices. L’hôtel-restaurant à Sermaises semble également une priorité.

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H. PITHIVIERS

Rencontre Madame BONNEAU, Maire de Pithiviers

Monsieur BURGEVIN, Maire adjoint chargé du commerce

1. Démographie

Le dernier recensement fait apparaître une perte d’environ 300 habitants sur la ville à 9 054 habitants en 2006. L’objectif est de regagner ces habitants et d’atteindre les 2 000 le plus rapidement possible. Pour ce faire, la ville étudie dans le cadre du PLU de nouveaux zonages.

2. Emploi et économie

La ville a peu de place et le développement s’est fait en périphérie sur les communes rurales environnantes. Elle connait les problèmes de toutes les petites villes sans préfecture qui assurent les charges administratives, scolaires et culturelles sans avoir les retombées de la délocalisation des entreprises et des commerces en périphérie. Le projet de la Communauté de Communes avec Pithiviers-le-Vieil et Dadonville devrait être plus cohérent et équitable à partager.

3. Commerce et artisanat

L’offre commerciale parait satisfaisante et ne fait pas apparaitre de manques importants.

Néanmoins, une évasion commerciale existe vers Paris ou Orléans. L’enjeu est de diversifier les enseignes pour retenir voir capter la clientèle proche. L’implantation d’une nouvelle enseigne sportive semblait répondre à cette exigence, malheureusement un recours retarde son implantation.

Le problème principal à Pithiviers, c’est le centre-ville qui voit une déprise commerciale au profit des activités de service. Pour autant, la ville n’a que peu de moyens à mobiliser pour enrayer le phénomène. Il serait donc nécessaire avec l’ORAC de lancer une opération de requalification des commerces de centre-ville avec des soutiens à la mise aux normes et à l’embellissement.

Un autre problème est celui de l’hôtellerie-restauration. Il semble exister une demande forte pour un hôtel apte à accueillir des groupes importants (50 à 60 personnes). Actuellement, toute cette clientèle s’en va sur Etampes ou Fontainebleau.

(36)

La restauration du soir est également très pauvre alors que l’offre culturelle est intéressante, c’est sans doute également un axe de travail. Certaines places comme celle du Martray, méritent une attention particulière (fermeture de Monoprix, devenir de la pâtisserie). Si ces problèmes ne sont pas solutionnés par du commerce, cette place risque de se vider rapidement au profit des banques et assurances. Un effort particulier et rapide doit être fait sur ce domaine.

L’Union du Commerce s’est récemment recréée et semble être un élément de dynamisation certaine. Il est essentiel de s’appuyer sur cette association pour lancer un programme offensif d’actions collectives.

4. Eléments de synthèse

Comme dans nombre de petites villes centres, l’enjeu à Pithiviers se situe dans la dynamisation de son centre-ville et dans la diversification de son offre en hôtellerie-restauration et sans doute aussi vestimentaire. L’élément nouveau de dynamisation est la relance de l’Union Commerciale.

(37)

PARTIE 2 : ANALYSE DE L’OFFRE

Cette seconde partie a pour objectif de dresser un panorama de l’offre commerciale et artisanale présente sur le territoire du Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais. L’analyse distingue d’une part l’offre traditionnelle (commerces de moins de 300 m² de surface de vente) et d’autre part les grandes et moyennes surfaces (plus de 300 m²).

(38)

I. ANALYSE DE L’OFFRE TRADITIONNELLE

D’après le fichier de la CCI (complété par le fichier de la Chambre de Métiers), le Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais compte 610 commerces traditionnels. L’offre se répartit de la façon suivante :

Répartition de l’offre commerciale traditionnelle

Services 26% soit 161

commerces

Non Alimentaire 38% soit 230

commerces Alimentaire

16% soit 97 commerces CHR

20% soit 122 commerces

Prépondérance de l’offre non alimentaire

La structuration du territoire est le signe d’une bonne diversité commerciale avec une prépondérance des commerces non alimentaires (64%). Le pôle de Pithiviers regroupe à lui seul 36,5% de l’offre non alimentaire.

L’offre alimentaire est ainsi plus faiblement représentée (16%). Elle est principalement concentrée sur Pithiviers (24,7%).

L’offre alimentaire n’est présente que sur 26 des 96 communes que comptent le Pays.

Le poids des CHR est significatif (20%) mais pas surdéveloppé par rapport à des territoires au profil similaire.

Total non alimentaire 64%

(39)

A. ETAT DU TISSU COMMERCIAL DE PREMIERE NECESSITE

Cette carte permet de visualiser la capacité de chaque commune à proposer une offre alimentaire de première nécessité et d’analyser le niveau de la desserte commerciale de proximité. On distingue quatre types de communes :

• Les communes disposant d’un supermarché ou de 3 commerces de base (boucherie-charcuterie, boulangerie-pâtisserie, alimentation générale),

• Les communes disposant d’un ou de deux commerces de base,

• Les communes sans commerce de base, mais disposant d’un café ou d’un restaurant,

• Les communes sans aucun commerce de base, ni café ou restaurant.

Ce travail cartographique met aussi en évidence la capacité ou non de l’offre commerciale à répondre aux besoins « premiers » de la population communale.

Répartition des communes du Territoire en fonction de l’état du tissu commercial de première nécessité6

Complet 15%

Incomplet 9%

Inexistant 58%

Limité 18%

6 Complet : supermarché ou 3 commerces de base (alimentation générale, boulangerie-pâtisserie ou boucherie-charcuterie) Incomplet : 1 ou 2 commerces de base

Limité : aucun des 3 commerces de base, mais présence d’un café ou d’un restaurant Inexistant : aucun des 3 commerces, ni café ou restaurant

soit 17 communes

soit 14 communes

soit 9 communes

soit 56 communes

(40)

Une structuration faible compte tenu de la densité réduite de population

58% des communes ont un tissu commercial inexistant c'est-à-dire ne disposant d’aucun commerce.

Cependant, avec 66 communes sur 96 comptant moins de 500 habitants, cette structuration commerciale apparaît en cohérence avec la densité de population du territoire.

Répartition de la population du territoire en fonction de l’état du tissu commercial de première nécessité

Complet 51%

Incomplet 12%

Inexistant 24%

Limité 13%

49% des habitants du territoire bénéficient d’un tissu complet

La traduction de la desserte locale en fonction du nombre d’habitants montre qu’à peine la moitié de la population du territoire étudié habite une commune bénéficiant d’un tissu complet.

37% des habitants du territoire (soit 24 392 habitants) ne disposent pas de commerce alimentaire sur leur commune ce qui constitue un score particulièrement très important.

C’est principalement le Nord du territoire qui souffre d’une absence d’offre commerciale notamment sur les Communautés de Communes de la Plaine du Nord Loiret et du Bellegardois où respectivement 68% et 56% de la population ne dispose

(41)

Une desserte faible compensée par les tournées alimentaires : 62 communes sur 96 recensent des tournées alimentaires sur leur territoire : boulangerie, boucherie, mais aussi épicerie, poissonnerie, ou encore pizzas…

15 communes disposent d’un tissu complet. L’enjeu du maintien de cette offre est essentiel compte tenu de l’effet polarisant de ces communes et de leur rôle dans la desserte des communes environnantes.

Etat du tissu commercial de première nécessité8 Nombre de tournées alimentaires par commune

7 Pour identifier les tournées alimentaires, un questionnaire a été adressé à chaque commune du Pays. A ce jour 67 communes sur 96 ont retourné le questionnaire. Des tournées alimentaires ont ainsi été identifiées sur 62 communes (non exhaustif).

3 Nombre de tournées

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B. L’OFFRE ALIMENTAIRE

Le secteur de l’alimentaire a été décomposé en 4 groupes :

− Les commerces d’alimentation générale, épicerie, fruits et légumes, vins et spiritueux, crémerie, fromagerie…

− Les boucheries, charcuteries, traiteurs,

− Les boulangeries,

− Les multiservices : ce dernier secteur comprend principalement des cafés proposant une offre alimentaire de dépannage (non identifié dans cette étude).

1. La ventilation des commerces alimentaires

Répartition des secteurs des commerces alimentaires

Alimentation générale et spécialisée

36%

Boulangerie pâtisserie

38%

Boucherie charcuterie

26%

Une offre alimentaire diversifiée

Même si le secteur de la boulangerie domine l’offre alimentaire traditionnelle avec 38% des établissements, les autres secteurs sont bien représentés notamment les commerces d’alimentation générale et spécialisée (36%).

Par rapport aux territoires similaires, le secteur de la boucherie résiste correctement.

La poissonnerie traditionnelle est totalement absente du territoire.

(43)

2. Les derniers commerces

La problématique multiservices reste en principe peu présente sur le territoire. Pour autant, on recense 10 communes dont un bar fait office de dernier commerce de base.

Le territoire composé des Communautés de Communes de la Plaine du Nord Loiret et du plateau Beauceron se caractérisent déjà par la quasi absence de pôle au tissu de base complet, se caractérisent aussi par une présence faible en commerces multiservices.

(44)

2. La densité commerciale alimentaire par EPCI

Densité alimentaire par EPCI

(Nombre de commerces alimentaires pour 1 000 habitants)

1,16 0,92

1,71 1,46 1,31 1,14

1,46 1,50

2,72 0,53

1,48

0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00

Cdc Beauce Gâtinais Cdc de la Plaine du Nord Loiret Cdc du Beaunois Cdc du Bellegardois Cdc du canton de Puiseaux Cdc du Malesherbois Cdc du Plateau Beauceron Dadonville Pithiviers Pithiviers le Vieil Total Pays

Une densité alimentaire très faible

Avec une densité moyenne de 1,48 commerce alimentaire pour 1 000 habitants, le territoire enregistre une densité bien en-deçà des moyennes habituellement constatées.

Seule la commune de Pithiviers, principal pôle commercial du Pays, tire son épingle du jeu avec 2,72 commerces alimentaires pour 1 000 habitants.

On observe sur les autres territoires du Pays des densités nettement inférieures à 2, ce qui témoigne une nouvelle fois de la faiblesse de l’offre alimentaire du Pays.

(45)

Densité de chaque secteur de l’alimentaire par EPCI

Densité (Nb commerces)

Alimentation Générale et Spécialisée

Boucherie Charcuterie

Boulangerie- Pâtisserie

Total alimentaire

Cdc Beauce Gâtinais 0,48 0,29 0,39 1,16

(5) (3) (4) (12)

Cdc de la Plaine du Nord Loiret 0,31 0,15 0,46 0,92

(2) (1) (3) (6)

Cdc du Beaunois 0,50 0,60 0,60 1,71

(5) (6) (6) (17)

Cdc du Bellegardois 0,58 0,29 0,58 1,46

(4) (2) (4) (10)

Cdc du canton de Puiseaux 0,15 0,29 0,87 1,31

(1) (2) (6) (9)

Cdc du Malesherbois 0,51 0,38 0,25 1,14

(4) (3) (2) (9)

Cdc du Plateau Beauceron 0,24 0,49 0,73 1,46

(1) (2) (3) (6)

Dadonville 1,00 0,50 1,50

(2) (1) (3)

Pithiviers 1,47 0,45 0,79 2,72

(13) (4) (7) (24)

Pithiviers le Vieil 0,53 0,53

(1) (1)

Total Pays 0,54 0,38 0,57 1,48

(35) (25) (37) (97)

Des densités en deçà des moyennes nationales

Même si les densités apportent un regard sur le sous ou sur équipement pour chaque territoire, elles doivent être analysées avec précaution compte tenu du faible nombre d’activités :

− Les commerces d’alimentation générale ou spécialisée sont principalement concentrés à Pithiviers. La densité globale de ce secteur est équivalente aux moyennes habituellement observées.

Les densités en boucherie sont légèrement inférieures aux moyennes nationales, excepté sur Dadonville et la Communauté de Communes du Beaunois.

− Les densités en boulangerie sont inférieures aux moyennes nationales, excepté sur le canton de Puiseaux.

(46)

Positionnement des commerces

(47)

C. L’OFFRE NON ALIMENTAIRE

Le secteur des commerces non alimentaire a été décomposé en 5 groupes :

− Les commerces en culture-loisirs (fleurs, tabac, presse, librairie, photographe, informatique, sport, matériel de chasse et pêche, souvenirs…),

− Les commerces en hygiène-santé-beauté (coiffeur9, institut de beauté, parfumerie, opticien, pharmacie…),

− Les commerces en équipement de la maison (électroménager, tv-hifi, décoration, art de la table, linge de maison, bricolage, quincaillerie, meubles…),

− Les commerces en équipement de la personne (vêtements, chaussures, bijouterie, maroquinerie, horlogerie, mercerie…),

− Les services aux particuliers (location de cassettes vidéo, pompes funèbres, pressing, cordonnerie, toilettage pour chien, banque, assurance, location et réparation diverses…).

Nombre de commerces par activité et par EPCI

Culture- loisirs

Hygiène santé beauté

Equipement de la Maison

Equipement de la Personne

Services Total

Cdc Beauce Gâtinais 5 9 5 1 6 26

Cdc de la Plaine du Nord Loiret 1 5 1 7 14

Cdc du Beaunois 5 10 5 1 16 37

Cdc du Bellegardois 8 7 6 2 15 38

Cdc du canton de Puiseaux 7 11 3 3 17 41

Cdc du Malesherbois 7 14 8 7 37 73

Cdc du Plateau Beauceron 3 3 3 4 13

DADONVILLE 1 1 2

PITHIVIERS 22 24 14 25 58 143

PITHIVIERS LE VIEIL 1 1 2 4

Total 59 85 47 39 161 391

36,6% de l’offre sur Pithiviers

Avec 143 des 391 activités non alimentaires répertoriées, la ville de Pithiviers cumule 36,6% de l’offre du Pays pour seulement 15% des habitants du territoire.

La concentration la plus significative s’observe sur le secteur de l’équipement de la personne où Pithiviers regroupe 64% de l’offre du territoire.

9

(48)

Le second pôle en non alimentaire est celui du Malesherbois, bien qu’il ne regroupe que 18,6% de l’offre non alimentaire du Pays.

Densité commerciale non alimentaire par activité et par EPCI

(Nombre de commerces pour 1 000 habitants)

Culture- loisirs

Hygiène santé beauté

Equipement de la Maison

Equipement de la Personne

Services Total

Cdc Beauce Gâtinais 0,48 0,87 0,48 0,10 0,58 2,51

Cdc de la Plaine du Nord Loiret 0,15 0,76 0,15 1,07 2,14

Cdc du Beaunois 0,50 1,01 0,50 0,10 1,61 3,72

Cdc du Bellegardois 1,17 1,02 0,87 0,29 2,19 5,54

Cdc du canton de Puiseaux 1,02 1,60 0,44 0,44 2,47 5,96

Cdc du Malesherbois 0,89 1,78 1,01 0,89 4,69 9,26

Cdc du Plateau Beauceron 0,73 0,73 0,73 0,97 3,16

DADONVILLE 0,50 0,50 1,00

PITHIVIERS 2,49 2,72 1,58 2,83 6,56 16,18

PITHIVIERS LE VIEIL 0,53 0,53 1,06 2,12

Total 0,90 1,30 0,72 0,60 2,46 5,98

Un déficit de densité en non alimentaire

Les densités par activité permettent de percevoir quelques spécificités du territoire :

Culture/loisirs : le territoire bénéficie d’une densité inférieure de l’offre de 27% à celle observable sur des territoires équivalents.

Hygiène-santé : La densité sur ce secteur est également inférieure aux moyennes nationales (de l’ordre de 15%).

− La densité en équipement de la maison est tout aussi faible. La légitimité du territoire sur ce secteur est plus limitée. Ce constat illustre la dépendance aux pôles plus importants et notamment Orléans (situé à 50 mn de trajet voiture de Pithiviers, ou encore Etampes (31 mn) et Evry (53 mn)) dans le département de l’Essonne.

Ce constat se vérifie en équipement de la personne. Le territoire affiche un déficit d’offre marqué qui ne semble pas répondre aux besoins de la population locale. L’offre du territoire est en retrait de 40% par rapport aux densités nationales.

(49)

Positionnement des commerces de culture-loisirs par commune

(50)

Positionnement des commerces d’hygiène-santé-beauté par commune

(51)

Positionnement des commerces d’équipement de la maison par commune

(52)

Positionnement des commerces d’équipement de la personne par commune

(53)

Positionnement des services aux particuliers par commune

(54)

D. CAFES-HOTELS-RESTAURANTS

10

Avec 122 commerces représentant 20% de l’offre traditionnelle, le secteur des CHR constitue un poids important du tissu commercial.

Répartition par secteur d’activités (en nombre)

1 1

16 24

80

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Camping, chambre d'hôtes Hôtel sans restaurant

Hôtel avec restaurant Restauration rapide Bar, restaurant

Un poids très important en bars et restaurants

Les bars et restaurants représentent 65,6% de l’offre des CHR.

Pithiviers est la commune qui concentre le plus de CHR (29,5% de l’offre CHR), devant Malesherbes (14%).

On notera que 33 communes sur 96 disposent d’une offre en CHR (contre 40 en alimentaire).

(55)

Positionnement des CHR par commune

(56)

E. DENSITE COMMERCIALE

Cet indicateur permet de rapporter le nombre total de commerces (y compris les GMS) au nombre d’habitants par commune. Les comparaisons entre communes doivent être analysées avec précaution dans la mesure où le poids des surfaces commerciales n’y est pas intégré.

Une concentration sur les communes disposant d’une offre en GMS

L’analyse de densité met en évidence une offre commerciale peu dense sur la partie Nord Est du Pays de Beauce Gâtinais en Pithiverais. Si la partie Nord Ouest apparaît peu desservie, les densités atteignent néanmoins des niveaux élevés soulignant les faibles potentiels de développement.

Principale commune du Pays, Pithiviers dispose de la plus forte densité commerciale (25,6 commerces pour 1 000 habitants), juste devant Bellegarde et Beaune-la-Rolande, où les densités commerciales (respectivement 23,3 et 21,2) dépasse celle des pôles de Malesherbes et Puiseaux (respectivement 16,7 et 17,3).

Densité commerciale globale

(nombre total de commerces pour 1 000 habitants)

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