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PARTIE I : TENDANCES ET PROJETS

E. P OLES D ’ EMPLOI

II. SYNTHESE DES RENCONTRES

L’étude statistique du territoire a été complétée par une rencontre exhaustive avec l’ensemble des Présidents d’EPCI et avec les Maires ayant des problématiques de développement particulière.

A. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE MALESHERBOIS

Rencontre Madame FAUTRAT, Présidente, Maire de Nangeville

1. Démographie

Territoire en progression mais relativement faiblement (+2,7%) à 7 884 habitants.

Poids écrasant de la commune de Malesherbes qui avec 6 000 habitants représente 77% de la population totale.

L’évolution positive devrait se poursuivre grâce à la présence du RER (1h20 de Paris). Afflux de personnes d’Ile de France. Population jeune et active plus jeunes retraités.

Visiblement problème d’intégration de cette nouvelle population liée à de la délinquance de bandes.

2. Emploi et économie

Le territoire est celui de la filière du livre (Edition et distribution imprimerie reliure).

Présence de grands groupes avec : - Maury 1 000 emplois - Interforum 450 emplois - Brun 250 emplois

Inquiétudes autour de cette mono-industrie et une évolution vers le multimédia (Maury en phase de transmission), pour autant existence d’une réelle filière.

3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Compétence large qui inclut principalement l’aménagement de ZA nouvelles.

Un projet de plus de 10 ha sur Manchecourt en proximité de la nationale.

Souhait : privilégier l’artisanat et les services afin de diversifier le tissu économique.

Volonté de participer à la pépinière d’entreprises en projet à Pithiviers afin de diversifier l’économie locale (entreprises de services).

4. Commerce et artisanat

Compte tenu de la configuration de la Communauté de Communes, l’essentiel se passe à Malesherbes.

Un petit pôle secondaire à Manchecourt (épicerie, café, charcuterie) avec un commerçant qui fait des terrines.

Existence d’une Union Commerciale qui visiblement est assez dynamique. Remise en route, il y a 2 à 3 ans. Environ 50 adhérents et organisation de plusieurs manifestations annuelles (ex : fête de la rue Saint Martin – Marché de Noël).

Il existe un marché hebdomadaire le mercredi.

Evasion commerciale principalement vers Villiers en Bière et de manière secondaire vers Pithiviers et Fontainebleau.

Points forts

Une évolution démographique favorable qui devrait se confirmer compte tenu de la proximité de Paris.

L’existence d’une vraie filière industrielle (livre – édition – distribution) qui doit réussir sa mutation.

Des potentialités touristiques à développer autour de la personnalité de Monsieur de Malesherbes.

Une offre commerciale satisfaisante.

La présence d’une Union Commerciale active.

Points faibles

Plusieurs handicaps sur le centre-ville de Malesherbes.

1. Gros problèmes de stationnement et de circulation en centre-ville. Il n’existe pas de place, ni de véritable espace commercial au centre.

2. Raréfaction et manque de plus en plus significatif en commerces de bouche dans le centre-ville (boucherie en particulier).

3. Manque relatif de qualité des devantures.

4. Sur le territoire, un seul petit centre secondaire.

5. Manque d’hôtellerie-restauration de qualité.

5. Eléments de synthèse

Compte tenu du poids très fort de Malesherbes dans la population et l’économie de la Communauté de Communes, c’est surtout sur cette ville qu’il faudrait faire porter l’effort.

Plusieurs axes :

- Retrouver ou assurer la reprise et le développement de commerces de bouche dans l’hypercentre.

- Soutenir fortement l’Union Commerciale.

- Prévoir une politique dynamique de mise aux normes et d’embellissement des commerces.

- Soutenir et conforter le centre secondaire de Manchecourt.

- Aider à l’organisation de tournées.

B. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE BELLEGARDOIS

Rencontre Monsieur MALET, Président, Maire de Bellegarde

Monsieur Albert FEVRIER, Maire de Ladon, Conseiller général, Vice-président du Pays (tourisme culture), Vice-président de la Communauté de Communes

1. Démographie

Evolution positive sur la période +12,8% à 6 862 habitants. Seule deux communes parmi les plus petites perdent et de façon marginale.

Politique assez offensive des communes à partir de 1999 avec l’arrivée de l’autoroute A77. Mise en place de lotissements, implantation de nouvelles entreprises face au désenclavement.

PLU et PLH intercommunal en cours et poursuite d’une OPAH qui n’a pas totalement fonctionné.

Concentration de la population autour de deux pôles :

1. Bellegarde, Quiers-sur-Bezonde environ 2 800 habitants.

2. Ladon environ 1 350 habitants.

3. Les deux pôles regroupent 4 200 habitants soit 70% de la population de la Communauté de Communes.

L’évolution positive devrait se poursuivre.

2. Emploi et économie

Deux pôles économiques Bellegarde et Ladon.

Relative diversité des activités avec cependant deux leaders :

- Un laboratoire biologique, analyse alimentaire… environ 100 personnes, volonté de développement avec un projet d’investissement de 2 milliards d’euros.

- Deux entreprises : Valéo environ 100 personnes, CIRE (laboratoire) environ 100 personnes.

- Filière rose extrêmement importante et qui emploie environ 100 personnes.

Le groupement des rosiéristes travaille à la diversification et à la mise en place d’activités dérivées (arômes…). Image de marque très forte du territoire.

3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Principalement axée sur les ZA d’activités.

- Deux sites importants : Bellegarde : 18 ha + extension prévue de 15 ha Ladon : 12 ha

Pas de spécialisation de ces ZA et en plus, les élus rejettent les implantations logistiques trop dévoreuses d’espace à leur goût.

Actuellement sur Bellegarde, 6 terrains sont pré-vendus à des entreprises du canton qui se développent.

En projet, création d’une zone commerciale compte tenu de certaines sollicitations.

Terrains en cours d’acquisition (15 ha) puis de réalisation avant 4 à 5 ans.

4. Commerce et artisanat

Deux pôles importants : Bellegarde, Quiers d’un côté et Ladon de l’autre.

Sur Bellegarde

Présence d’une Union Commerciale très dynamique : 42 artisans commerçants membres. Cette union est souvent honorée de prix par la Chambre de Commerce et d’Industrie. La commune achète des bâtiments quand c’est nécessaire et trouve des commerçants.

Existence d’un marché hebdomadaire le lundi.

Pôle touristique important avec le Château qui permet de faire vivre 8 restaurants.

Organisation de plusieurs évènements liée aux roses.

- Le week-end de Pâques : 152 exposants et environ 30 000 visiteurs sur 3 jours.

- En novembre, le marché des rosiéristes (entre 5 et 10 000 visiteurs) sur 2 jours.

Sur Ladon

Opération d’urbanisme en centre-bourg qui conforte l’implantation commerciale. 5 à 6 commerces autour de la place plus 4 places disponibles avec les 21 logements neufs créés 3 sont déjà occupés).

Marché le dimanche matin.

Union Commerciale en sommeil mais volonté de la redynamiser avec celle de Bellegarde.

Globalement, l’évasion commerciale du territoire se fait vers Montargis.

Points forts

Dynamique très importante sur Bellegarde Quiers incarnée par des acteurs locaux très mobilisés, association et élus.

Volonté très forte des élus sur Ladon pour redynamiser le centre-ville et volonté de travailler en partenariat avec Bellegarde.

Présence sur le territoire d’évènements de portée nationale qui concourent à une grande renommée du secteur.

Tissu encore dense et diversifié qui a bien utilisé la précédente ORAC.

Attente forte pour la nouvelle ORAC.

Points faibles

Risque de concentration de plus en plus forte sur Bellegarde.

Plus généralement

L’ORAC est très attendue par les élus sur le territoire. Ils y voient un moyen de conforter les deux pôles de la Communauté de Communes que sont Bellegarde, Quiers et Ladon.

Les priorités sont pour eux :

1. Dynamiser l’Union Commerciale actuelle pour qu’elle devienne intercommunale.

2. Favoriser fortement les mises aux normes et les réfections de façades.

3. Développer les services marchands.

4. Mieux valoriser les évènements importants qui ont lieu dans l’année autour de la rose et des rosiers.

C. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE PUISEAUX

Rencontre Madame Véronique LEVY, Présidente, Maire d’Aulnay La Rivière

1. Démographie

Territoire en progression sur l’ensemble des communes +7,6% à 6 876 habitants.

Puiseaux : commune centre qui représente environ 50% de la population.

Les projections démographiques tablent sur une poursuite de ce mouvement.

Augmentation essentiellement liée à la proximité Parisienne. Pas de politique offensive des communes (lotissement…) mais ventes par des privés.

Visiblement quelques problèmes d’intégration de ces nouvelles populations.

Globalement positif tout de même.

2. Emploi et économie

Relative stagnation de l’activité économique qui est surtout liée aux coopératives agricoles et à de l’artisanat de production.

La volonté communautaire est surtout de soutenir et conforter l’existant.

Atout : tissu assez diversifié.

3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Communauté très jeune créée en 2005.

Principales compétences : services à la population.

Le développement économique est vu au sens stricte et n’induit pas pour l’instant la mise en place de politiques spécifiques. Pour autant, elle ne les exclue pas mais les conçoit comme complément en accompagnement de politiques plus larges (région, département…).

Existence d’un pôle d’excellence rural qui peut être un atout : autour d’un moulin à restructurer, mise en place d’activités :

- De formation à la boulangerie - De valorisation du blé

- Touristiques Projet qui peut s’avérer structurant.

Une zone d’activités a été reprise et fait l’objet d’une étude d’extension et de requalification sans distinction précise pour l’heure.

La compétence tourisme est peu développée alors que 7 communes sur 13 sont concernées par la Vallée de l’Essonne. Potentiel inexploité.

4. Commerce et artisanat

Principalement concentrés sur Puisseaux qui apparaît comme le cœur commercial du canton.

Points forts

Existence d’une Union Commerciale dynamique (la présidence est élue à Puiseaux).

Existence d’un marché actif le lundi (tous les commerçants sont ouverts). Pas d’autre marché sur le canton.

Bonne qualité des commerces (ex cités : boucherie-épicerie) au sens qualité des produits.

Points faibles

Evasion commerciale vers Villiers-en-Bière (vestimentaire, scolaire…).

Qualité des devantures et mise aux normes à réfléchir (1).

Manque dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie et vente à emporter.

Transformation d’emplacements commerciaux en services (association, banques, immobilier) en logements : raréfaction des emplacements.

(1) NB : tout le centre-ville de Puiseaux et dans un périmètre BDF : contrainte

Seulement deux petits pôles secondaires : Aulnay-la-Rivière et Briarres-sur-Essonne.

- Aulnay-la-Rivière : garage café - Briarres-sur-Essonne : boulangerie

Une tournée de boucherie réalisée par un artisan hors canton.

5. Eléments de synthèse

L’activité commerciale du canton est très centralisée sur Puiseaux qui bénéficie d’atouts :

- Tissu commercial encore dense - Association commerciale forte - Marché dynamique

- Projet d’extension supermarché

Conforter et développer cette fonction semble indispensable. La Communauté de Communes a réalisé un sondage auprès de tous les commerçants. En ressort :

- Problèmes de stationnement

- Problème de ramassage des cartons Sur Puiseaux, orienter les financements ORAC :

- Mise aux normes et qualité des vitrines

- Soutien aux actions collectives de l’association des commerçants - Soutien à la dynamisation du marché hebdomadaire

Sur les autres communes :

- Conforter les deux pôles secondaires en augmentant l’offre de service (notion de multiservices à développer)

- Améliorer l’organisation des tournées

- Améliorer les dessertes des transports en commun vers Puiseaux (marché et autre)

Plus largement : prospection pour l’hôtellerie-restauration et la vente à emporter.

D. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BEAUNOIS

Rencontre Monsieur GRILLON, Président, Maire de Boiscommun Vice-président du Conseil Général

1. Démographie

Croissance forte sur le territoire +10% à 9 948 habitants.

La croissance n’est pas homogène puisque 4 commerces perdent mais pas de manière significative.

Plus préoccupante est la stagnation de la ville centre : Beaune-la-Rolande (-1%).

Le phénomène est lié comme dans tout le Nord Loiret à la proximité de l’Ile de France.

2. Emploi et économie

La Communauté de Communes connaît quelques difficultés actuellement du fait de la fermeture de deux usines :

- Une à Boiscommun : 30 emplois qui disparaissent - Une à Nibelle : perte de 15 emplois

Artisanat et commerce bien présents en particulier sur quatre communes Beaune-la-Rolande, Boiscommun, Auxy et Nibelle.

3. Compétences économiques de la Communauté de Communes

Principal projet, la création d’une ZA de 70 ha en bordure d’autoroute.

La Communauté de Communes n’a pas de politique spécifique mais vient en appui des autres financeurs si nécessaire.

Si la commune est propriétaire d’un bâtiment commercial, la Communauté de Communes intervient.

4. Commerce et artisanat

L’artisanat et en particulier celui du bâtiment et des Travaux Publics est très présent et se porte bien.

Le tissu commercial est bien représenté et se répartit sur quatre pôles : Beaune, Boiscommun, Auxy et Nibelle.

Pour autant, en particulier à Beaune, le commerce se trouve confronté à des problèmes de succession pas faciles à régler.

Deux marchés existent sur le territoire : un à Beaune le vendredi matin et il marche bien, un à Boiscommun les jeudi matin et dimanche matin mais très petits.

9 à 10 communes n’ont plus du tout de commerce et l’évasion commerciale se fait surtout sur Montargis, Pithiviers et Orléans.

Des tournées existent.

Pas d’Union Commerciale.

5. Eléments de synthèse

Points forts

Quatre communes au-dessus ou aux alentours de 1 000 habitants qui représentent des pôles actifs et aptes à tenir des commerces et des services.

L’ensemble des commerces est présent mais pas forcément bien répartis sur le territoire (ex : deux boucheries à Boiscommun, zéro à Beaune).

La croissance démographique, la présence et le développement de la gérontologie créés des besoins supplémentaires et nouveaux.

E. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BEAUCE GATINAIS

Rencontre Monsieur BOUVARD, Président de la Communauté de Communes et Maire de Guigueville

Monsieur PERON, Vice-président de la Communauté de Communes, Maire de Bouzonville-aux-Bois

1. Démographie

Croissance assez forte liée à la poussée de l’Ile de France et d’Orléans. Dans ce contexte, toutes les communes gagnent de la population et certaines accompagnent un mouvement en créant de nouveaux lotissements. Pour autant, les principaux pôles restent petits avec Chilleurs-aux-Bois (1 800 habitants et Ascoux environ 800 habitants). Ce phénomène ne devrait pas s’arrêter mais sans doute que seules certaines communes peuvent l’accompagner à cause du dimensionnement des infrastructures et des services.

2. Emploi et économie

Territoire très rural et dont l’industrie est tournée vers le service à l’élevage (ex : Jourdain, matériel d’élevage : 180 emplois et Galva 45, matériel d’élevage : 180 emplois).

3. Compétences de la Communauté de Communes

Pour l’heure, la Communauté de Communes n’intervient que par le biais du coût du terrain quand elle veut aider une entreprise. Son principal projet se situe à Escrennes avec la création d’une zone d’activités de 90 ha et située sur la N152 (Orléans - Fontainebleau) et la nouvelle autoroute A19. Positionnée sur la logistique de service, cette zone est potentiellement pleine et 4 à 500 emplois sont attendus. D’autres zones plus petites existent, en particulier à Ascoux où une extension de 7 à 8 ha est prévue.

4. Commerce et artisanat

Si l’artisanat, en particulier celui du bâtiment est bien représenté, celui du commerce lui connaît des difficultés. Les commerces ne sont pas présents partout, les Unions Commerciales n’existent pas, les marchés non plus. En fait, le pôle commercial de la Communauté de Communes, c’est l’agglomération de Pithiviers qui remplit son office. Cependant, des petits pôles secondaires existent : Chilleurs-aux-Bois, Ascoux, Boynes et ceux-ci offrent encore des services appréciables qu’il conviendrait de conforter. En fait, les élus considèrent que la élus notent des difficultés à venir dans le domaine de la boucherie).

Sans doute, aider les commerçants ambulants.

Pour les élus, le gros problème, c’est la reprise des activités à cause des mises aux normes. Il faut donc diriger les aides dans ce sens et également dans l’amélioration des vitrines.

Il faut aussi sans doute encourager la mise en place de multiservices sur les trois pôles secondaires.

5. Eléments de synthèse

En fait, ce territoire apparaît comme totalement lié à l’agglomération de Pithiviers. Les enjeux sont donc de maintenir un maillage diversifié autour des trois petits pôles de Chilleurs-aux-Bois, Ascoux et Boynes.

F. COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA PLAINE DU NORD LOIRET

Rencontre Monsieur CHOFFY, Président de la Communauté de Communes

1. Démographie

Elle est en hausse sur la Communauté de Communes du fait de l’afflux de la région parisienne.

Cette évolution a été plus subie et accompagnée que voulue. Désormais, cette évolution devrait se confirmer. En fait, il y a un pôle principal constitué de Outarville et Bazoches-les-Gallerandes qui représente 45% de la population soit 3 000 sur 6 500 habitants. Pour autant, aucune commune ne perd.

2. Emploi et économie

Essentiellement rurales, Bazoches-les-Gallerandes et Outarville regroupent tout de même quelques entreprises significatives dont STECO (batteries) avec environ 200 emplois mais aussi une fabrique de placo plâtre, une unité de retraitement des batteries et une unité de fabrication de polystyrène. Ces entreprises semblent stables et pour l’heure, peu touchées par la crise.

Le grand projet intercommunal est la création d’une zone d’activités d’environ 80 ha et destinée à la logistique. Située sur la commune de Boisseaux en RN20 et fer, elle est commercialisée par un investisseur privé et les retombées attendues en emplois sont d’environ 4 à 500.

Globalement, la Communauté de Communes attend avec impatience cette réalisation pour diversifier un peu son industrie tournée vers le plomb (risque de mono-industrie).

3. Commerce et artisanat

Le territoire apparait assez faiblement doté en commerces. L’offre globale se situe sur Pithiviers très proche.

Les deux élus présents n’ont cité aucun commerce sur le territoire : - 3 boulangeries

- 5 à 6 cafés - 4 restaurants

Le manque le plus évident est celui de l’implantation d’une supérette sur le pôle Outarville – Bazoches-les-Gallerandes souhaitée par les élus. Ils mettent également l’accent sur le fait qu’il faut que les habitants jouent le jeu. Il n’existe ni Union Commerciale, ni marché sur le territoire et visiblement le besoin ne s’en fait pas sentir.

4. Eléments de synthèse

La toute jeune Communauté de Communes n’a pour l’heure que peu de moyens à sa disposition pour aider le commerce et l’artisanat. Elle est cependant classée en ZRR et à ce titre peut bénéficier d’aides spécifiques qu’il serait bien d’orienter vers le commerce et l’artisanat. En fait, les priorités sont de conforter le pôle Outarville-Bazoches-les-Gallerandes en favorisant l’implantation d’une supérette et de conforter les entreprises existantes (mises aux normes, vitrines…).

Il serait peut-être également intéressant d’utiliser le levier que représente le salon INNOV-AGRI qui se tient tous les deux ans à Outarville. Equivalent du SPACE pour les céréales et les grandes cultures, ce salon draine 60 à 70 000 personnes sur trois jours et peut servir à développer des actions collectives.

G. COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PLATEAU BEAUCERON

Rencontre Monsieur BRUNEAU, Président de la Communauté de Communes, Maire de Sermaises

Monsieur JEANNE

1. Démographie

L’évolution est positive sur le territoire mais on note une baisse à Sermaises qui est la plus grosse commune. Ce phénomène s’expliquerait par une taille de famille moins importante que par le passé. Globalement, c’est l’arrivée de familles d’Ile de France qui explique le renouveau démographique et celui-ci a été accompagné par une politique de lotissements. Néanmoins, le caractère très rural du territoire pose quelques problèmes de compréhension entre anciens habitants et nouveaux résidents.

2. Emploi et économie

Le pôle principal est Sermaises qui regroupe environ 700 emplois industriels sur sa zone d’activité communautaire. Trois entreprises principales : Thyssenkrupp environ 350 emplois, Editis (édition) environ 150 emplois, Kruso (adjuvant béton) environ 150 emplois.

Engeville a obtenu un label pôle d’excellence rurale sur la bio masse. Ce pôle regroupe environ 400 personnes. Il existe également une unité de préfabrication de béton avec environ 100 personnes et une menuiserie industrielle environ 50 personnes. Autry-sur-Juine, une unité d’arômes naturels.

En fait, sur ce petit territoire à forte caractéristique rurale s’est développé une activité industrielle importante et relativement diversifiée profitant de la proximité de l’Ile de France.

3. Commerce et artisanat

L’activité commerce-artisanat semble en relatif déclin en particulier sur la commune principale de Sermaises : fermeture de l’hôtel-restaurant, il y a un an et d’une épicerie. Certaines communes n’ont plus du tout de commerce. L’Union Commerciale de Sermaises n’est pas très dynamique et ressemble surtout à une amicale qui « donne un coup de main » lors des manifestations organisées par d’autres associations ou la municipalité. Il n’existe plus de marchés mais les tournées existent et sont réalisées par les deux boulangeries et la boucherie de Sermaises mais d’autres communes également. Par contre, se développe la livraison à domicile effectuée par Carrefour et Leclerc positionnés à Pithiviers. Ce nouveau service semble bien marcher.

Les principaux problèmes évoqués concernent :

1. Le maintien des métiers de bouche qui passe par une mise aux normes et une adaptation des locaux.

2. Le soutien et la densification des tournées en campagne par une aide à l’investissement dans des équipements neufs.

3. Une amélioration des vitrines. Les manques principaux apparaissent dans l’hôtellerie-restauration depuis la fermeture du dernier établissement. A Sermaises existe l’école Khuso France qui amène en permanence des petits

3. Une amélioration des vitrines. Les manques principaux apparaissent dans l’hôtellerie-restauration depuis la fermeture du dernier établissement. A Sermaises existe l’école Khuso France qui amène en permanence des petits

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