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BILAN DU DEVELOPPEMENT D'UNE MÉTHODE D'INVENTAIRE

DES HABITATS DU RAT MUSQUÉ

par Claude Daigle

et

Alain Desrosiers

Mars 1993

4 "

Québec

H H

(2)

Direction de la faune et des habitats Service de la faune terrestre

BILAN DU DÉVELOPPEMENT D'UNE MÉTHODE D'INVENTAIRE DES HABITATS DU RAT MUSQUÉ

par

Claude Daigle et Alain Desrosiers

Ministère du Loisir de la Chasse et de la Pêche Québec, Mars 1993

(3)
(4)

HI

RÉSUMÉ

De 1988 à 1992, nous avons expérimenté une méthode d'inventaire aérien des habitats du Rat musqué {Ondatra zibethicus). Au total, 642 marais ou étangs occupant plus de 61 000 ha ont été visités dans le cadre de cette expérimentation.

L'inventaire des huttes construites par les rats musqués a permis de localiser les habitats et de vérifier leur utilisation par l'espèce dans la plupart des marais et des étangs. Aux endroits où le Rat musqué ne construit pas de hutte, d'autres indices de présence peuvent être inventoriés par voie terrestre. Les superficies occupées par le Rat musqué, ainsi que la densité des huttes à l'intérieur de ces dernières se sont révélées supérieures sur les rives du fleuve Saint-Laurent (zone sans marée) et de la rivière des Outaouais.

(5)
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TABLE DES MATIERES

Page RÉSUMÉ iii TABLE DES MATIÈRES ; v LISTE DES TABLEAUX vu-

1. INTRODUCTION 1 2. MÉTHODE 2 2.1 Les superficies inventoriées 2 2.2 Cartographie préliminaire des habitats propices 4 2.3 Vérification de l'utilisation de l'habitat par le Rat musqué 5 2.3.1 Le véhicule 5 2.3.2 Les indices de présence 5 2.3.3 La période 7 2.4 Vérification de la cartographie des habitats propices 7 2.5 L'équipage 8 3. RÉSULTATS ET DISCUSSION 9 3.1 Résultats des inventaires aériens 9 3.2 Évaluation de la méthode expérimentée 17 3.2.1 La période d'inventaire 17 3.2.2 L'hélicoptère et les conditions de vol 19 3.2.3 L'équipage 20 3.2.4 La cartographie de l'habitat 21 3.2.5 La visibilité des huttes 23 3.2.6 La satisfaction des utilisateurs 23 4. CONCLUSION 25 LISTE DES RÉFÉRENCES 26 REMERCIEMENTS 28

(7)
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vu

LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 1. Temps d'inventaire consacré à l'habitat du Rat

musqué pour chacune des régions de 1988 à 1992 . . . 10

Tableau 2. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour toutes les zones de

potentiel 11

Tableau 3. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour la zone de potentiel élevé 13

Tableau 4. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour la zone de potentiel moyen ,. 14

Tableau 5. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour la zone de potentiel faible 15

Tableau 6. Superficie et nombre de huttes pour les marais fréquentés par le Rat musqué, pour chacune des

zones de potentiel 16

Tableau 7. Dates de réalisation des inventaires 18

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(10)

1. INTRODUCTION

Source de multiples modifications à l'environnement, les activités humaines ont provoqué et provoquent encore aujourd'hui la dégradation et la disparition de lieux habités par la faune (Chabot et St-Hilaire 1992). La conservation des habitats fauniques constitue une priorité pour le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et cette préoccupation se traduit par un engagement sans cesse grandissant dans le domaine des habitats. Parmi ses réalisations les plus importantes à cet égard, le gouvernement du Québec s'est doté de dispositions réglementaires lui permettant de gérer les interventions humaines dans onze types d'habitats par le biais de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. L'habitat du Rat musqué {Ondatra zibethicus) fait partie de ce groupe.

Pour les besoins réglementaires on le définit de la façon suivante:

«Un marais ou un étang, d'une superficie d'au moins 5 hectares, occupé par le Rat musqué.»

La protection légale de l'habitat du Rat musqué nécessite la connaissance de sa localisation et la démonstration de son utilisation par l'espèce visée. Ce besoin d'information est relativement nouveau et pour le combler, il a fallu développer une méthode d'inventaire pour localiser les marais et les étangs de 5 hectares, tout en vérifiant leur utilisation par les rats musqués. Un groupe de travail mandaté à cette fin proposait en 1988 une méthode qui devait permettre de rencontrer ces objectifs. De 1988 à 1992, nous avons expérimenté et ajusté cette méthode d'inventaire des habitats du Rat musqué. Le présent document dresse un bilan de ces travaux.

(11)

2. MÉTHODE

2.1 Les superficies inventoriées

En octobre 1987, un contrat de services professionnels a été octroyé par le Service des études écologiques pour évaluer la répartition des populations de Rat musqué au Québec, en fonction des zones de potentiel et des types d'habitat favorables à cette espèce (Blanchette 1987). Pour élaborer les différentes zones, deux éléments importants ont été utilisés. Le premier était l'abondance de marais ou de terres humides. Le marais étant l'habitat préférentiel du Rat musqué, plus une région en contient une grande surface, plus elle offre un potentiel élevé pour cette espèce. Le deuxième élément était la pente générale du terrain. La pente détermine la vélocité moyenne du courant des cours d'eau et les cours d'eau à fort courant procurent un faible potentiel pour le Rat musqué.

Trois zones de potentiel pour le Québec méridional ont été déterminées (Figure 1) et ont été retenues pour l'inventaire:

A. Zone à potentiel élevé: Cette zone se concentre sur les rives du Saint- Laurent, principalement autour de l'archipel de Montréal, les îles de Berthier- Sorel, le lac Saint-Pierre et la rivière des Outaouais jusqu'à Hull. On retrouve dans cette zone, de grands marais riverains productifs propices à l'établisse- ment d'importantes populations de Rat musqué. Cette région procure près de 55 % de la récolte annuelle de rats musqués au Québec.

(12)

80°

450°

ZONE DE POTENTIEL ÉLEVÉ ZONE DE POTENTIEL MOYEN

\H\ ZONE DE POTENTIEL FAIBLE

68° 66e 64°

Figure 1. Zones de potentiel pour le Rat musqué, pour le Québec méridional.

(13)

B. Zone à potentiel moyen: Cette zone se concentre dans la plaine du Saint- Laurent, bornée par les Appalaches au sud et par les Laurentides au nord, et le long de la rivière des Outaouais au nord de la zone à potentiel élevé, de Hull à Rapides-des-Joachims. La plaine entourant le lac Saint-Jean de même qu'une partie de l'Abitibi-Témiscamingue sont également incluses dans cette zone. La faible dénivellation générale du terrain, la présence d'argile et la création de canaux pour le drainage des terres agricoles a permis l'établisse- ment d'un habitat susceptible de supporter un niveau assez élevé de populations de Rat musqué. Cette région procure près de 30 % de la récolte annuelle de rats musqués.

C. Zone à potentiel faible: Cette zone se situe dans la chaîne des Appalaches, celle des Laurentides et le bouclier canadien jusqu'au pergélisol. La forte dénivellation du terrain, le type de sol ainsi que l'absence de grands marais productifs limitent l'établissement de concentrations élevées de Rat musqué.

Cette zone procure environ 15 % de la récolte de rats musqués.

2.2 Cartographie préliminaire des habitats propices

Après la délimitation des zones de potentiel pour le Rat musqué, il s'agissait de tracer les différents marais et étangs de plus de cinq hectares offrant un habitat propice pour le Rat musqué. Selon la zone, cette cartographie s'est effectuée en deux étapes. Dans les zones à potentiel élevé ou moyen, les marais propices ont été identifiés à partir des cartes topographiques à l'échelle 1:20 000. Pour compléter la cartographie préliminaire de la zone à potentiel moyen, nous avons sollicité le personnel des Services d'aménagement et d'exploitation de la faune régionaux concernés en leur demandant de valider les sites potentiels identifiés et de rajouter d'autres sites susceptibles d'être fréquentés par le Rat musqué et

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répondant à la définition réglementaire. Dans le cas de la zone à potentiel faible, cette dernière étape seulement, soit la consultation régionale, a été utilisée pour préparer la cartographie potentielle de l'habitat du Rat musqué. Le plan de vol a ensuite été élaboré à partir de ces informations.

2.3 Vérification de l'utilisation de l'habitat par le Rat musqué

2.3.1 Le véhicule

En raison des superficies à inventorier et de la difficulté à accéder à plusieurs habitats, nous avons choisi de visiter les habitats potentiels à bord d'un aéronef.

L'inventaire d'indice de présence du Rat musqué à l'aide d'un tel véhicule implique des survols à basses altitudes et à vitesses réduites en périphérie des plans d'eau ou au-dessus de marais peu profonds. L'hélicoptère turbopropulsé avec une capacité de quatre passagers, monté sur skis ou patins, permet de réaliser ce travail.

Le choix des conditions météorologiques pour inventorier les habitats du Rat musqué à l'aide d'un hélicoptère relève plus de la sécurité aérienne que des besoins reliés à la méthode proprement dite. Généralement, lorsque les conditions sont favorables au vol à vue, elle le sont également pour l'inventaire des habitats du Rat musqué.

2.3.2 Les indices de présence

Plusieurs indices permettent de vérifier l'occupation d'un site par le Rat musqué.

Même si elle est idéale, l'observation directe des animaux est très laborieuse à réaliser. La présence de pistes et de crottins permet aussi d'atteindre l'objectif.

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Ces indices sont toutefois impossible à vérifier par voie aérienne, alors qu'au sol le travail demande un effort de recherche souvent important.

Les rats musqués utilisent deux types d'abris: le terrier et la hutte (Messier et Virgl 1992). Le terrier est généralement l'abri préféré par les rats musqués (Darchen 1964; Van Melckebeke 1985; Messier et Virgl 1992). C'est la pente et la texture du sol des berges qui conditionnent la construction des terriers.

Earchart (1969) mentionne que le Rat musqué construit des terriers dans les berges dont la pente est supérieure à 10 % et où le sable n'est pas l'élément qui domine la composition du sol. Les terriers possèdent une structure relativement durable ce qui leur permet de demeurer en place sans être utilisés. Bélanger (1986) repère les terriers en palpant les berges avec les pieds pour y trouver les entrées ou en observant une forte turbidité aux canaux d'accès.

En l'absence de conditions favorables à l'établissement de terriers ou en complément à ces derniers, les rats musqués construisent des huttes. Dans les marais et les étangs (habitats visés par la loi), la pente des berges est souvent peu favorable à l'établissement de terriers. À ces endroits les rats musqués s'abriteront généralement dans des huttes. Les huttes sont peu durables et nécessitent un entretien continuel pour en maintenir la structure (Messier et Virgl 1992). Ces abris sont de tailles variables et ils émergent de l'eau parfois jusqu'à une hauteur de 1,5 mètre (Earhart 1969). Comparativement aux autres indices de présence évalués, les huttes sont de loin les plus faciles à répertorier. Nous avons donc choisi de démontrer l'utilisation des marais et des étangs par le Rat musqué via un dénombrement de huttes.

L'approche à privilégier pour réaliser ce travail est dépendante de la largeur de l'habitat inventorié et de la densité des huttes facilement observables. Les

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habitats de moins de 100 mètres de largeur sont couverts par un seul passage de l'hélicoptère. Les sites plus larges nécessitent plusieurs passages équidistants.

Lorsque la densité le permet on procède à un compte total. Dans les endroits plus denses, le dénombrement des huttes est difficile à réaliser et on procède alors à une estimation.

2.3.3 La période

Le Rat musqué utilise des huttes durant l'été (Van Melckebeke 1985; Messier et Virgl 1992) mais c'est surtout pour s'abriter durant la saison froide qu'il les construit. La construction des abris d'hiver débute au mois d'août pour se terminer à la formation du couvert de glace (Bélanger 1986). C'est à ce moment que le nombre et la taille des huttes sont à leur maximum. La présence de glace recouverte de neige nuit à l'observation des huttes et l'inventaire est réalisé de façon optimale juste avant le gel des plans d'eau à l'automne. Me Nicoll et Traversy (1985) suggèrent, pour le sud du Québec, d'inventorier les huttes de rats musqués durant la première moitié du mois de novembre.

2.4 Vérification de la cartographie des habitats propices

Pour réaliser les inventaires, nous utilisons des cartes topographiques à la même échelle que le plan des habitats fauniques, (1:20 000) de façon à permettre le transfert de l'information avec un minimum de perte de précision. Les habitats propices sont préalablement identifiés sur les cartes de vol. Lors du survol, le navigateur-observateur ajuste au besoin le tracé préliminaire de ces habitats de façon à le rendre conforme au secteur vraiment utilisé par les rats musqués. Ce travail est réalisé après avoir localisé et dénombré les huttes. On survole alors l'habitat à une altitude qui permet de l'observer dans son ensemble.

(17)

2.5 L'équipage

Outre le pilote, le personnel à bord de l'appareil est composé de deux équipiers.

La personne prenant place à l'avant de l'appareil effectue la navigation, la cartographie de l'habitat et le dénombrement des huttes. Un observateur assis à l'arrière du même côté que le navigateur-observateur, compte lui aussi les huttes pour ensuite comparer son résultat avec celui de son coéquipier. Lorsqu'il y a une différence entre les 2 dénombrements et que cette dernière n'est pas justifiée par un faible niveau de visibilité des huttes, l'équipe reprend le travail une deuxième et dernière fois.

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3. RESULTATS ET DISCUSSION

3.1 Résultats des inventaires aériens

Les inventaires automnaux ont débuté en 1988 pour se terminer en 1992. La zone à potentiel élevé a été couverte en premier (1988 à 1990), suivie de la zone à potentiel moyen (1989 à 1992) et de la zone à potentiel faible (1992). La majorité des régions possédait une cartographie potentielle des marais à visiter avant d'effectuer l'inventaire. La région de l'Estrie fait exception, puisqu'elle a réalisé l'inventaire des marais de Rat musqué dans le cadre d'un inventaire des milieux humides importants (Schreiber 1989).

Un total de 642 marais ou étangs occupant plus de 61 000 ha, ont été visités dans le cadre de l'inventaire des habitats du Rat musqué. La superficie moyenne des marais ou étangs propices était de 95,5 ha. Cent trente-sept (137) heures d'aéronef ont été utilisées pour survoler tous ces sites, incluant les déplacements, ce qui représente une moyenne de 13 minutes par habitat survolé (Tableau 1). Si on utilise la superficie potentielle qui a été couverte, nous obtenons 13 minutes par 100 hectares survolés, incluant les déplacements.

À partir de tous les sites visités, 391 marais ou étangs ont été retenus comme habitats du Rat musqué pour l'ensemble des régions et pour toutes les zones de potentiel (Tableau 2). La superficie d'habitat à Rat musqué répondant à la définition réglementaire serait de 31 392 hectares pour l'ensemble de la province selon les données d'inventaire aérien. La superficie moyenne des marais ou étangs fréquentés par le Rat musqué est de 80,3 ha. Un total de 13 899 huttes ont été observées pour toutes les régions, sauf la région de l'Estrie (05) qui n'a pas dénombré les huttes dans chaque site, mais a plutôt identifié la présence ou non

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10

Tableau 1. Temps d'inventaire consacré à l'habitat du Rat musqué pour chacune des régions de 1988 à 1992.

Région

01 02 03 04 05 06 07 08 09 TOTAL

Marais visités

49 71 29 77 92 157 101 64 2 642

Année d'inventaire

1992 1990 1988-92 1988-89-92

1988-89 1988-89-90-92

1989-92 1990 1992

~

Temps aéronef (h) 13 13 10 14 16 25 32 13 1 137

(20)

11

Tableau 2. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour toutes les zones de potentiel.

RÉGION

01 02 03 04 05 06 07 08 09 TOTAL

MARAIS

Nombre

49 71 29 77 92 157 101 64 2 642

PROPICE

Superficie (ha) 4 799

1201 7 182 13 040 5 690 21425 6 605 1288 104 61334

MARAIS FRÉQUENTÉS PAR LE RAT MUSQUÉ

Nombre

22 18 8 38 87 108 73 35 2 391

Superficie (ha) 1456

647 195 6 105 4 299 11538 4 479 2 569 104 31 392

HUTTES

Nombre

167 69 126 2 136 N.D.

2 832 8 251 303 15 13 899*

Densité (/ha) 0,11 0,11 0,65 0,35 N.D.

0,25 1,84 0,12 0,14 0,51*

* à l'exception de la région 05.

(21)

12

de huttes. Une densité moyenne de 0,51 ± 0,24 hutte par hectare a été observée lors de ces inventaires. Aux tableaux 3, 4 et 5, on retrouve les informations détaillées pour chacune des zones de potentiel. Dans la zone de potentiel élevé, la densité de huttes fut de 0,75 ±0,34 à l'hectare, alors que dans la zone à potentiel moyen, elle fut de 0,18 ± 0,08 hutte/ha et de 0,22 ±0,12 hutte/ha dans la zone à potentiel faible. Le nombre de marais fréquentés par le Rat musqué est relativement comparable entre chacune des zones. Toutefois le nombre de huttes observées ainsi que la superficie des marais fréquentés par le Rat musqué indiquent une nette progression de la zone à potentiel faible vers la zone à potentiel élevé. Donc, il n'y a pas nécessairement plus de marais ou d'étangs dans la zone à potentiel élevé, mais des habitats de plus grande superficie et ayant plus de huttes (Tableau 6). D'ailleurs une différence statistiquement significative s'observe entre la zone de potentiel élevé et les deux autres zones pour la densité moyenne des huttes par hectare (Kruskal-Wallis, p < 0,01). C'est dans les régions 04 et 06 sur les rives du Saint-Laurent, et dans la région 07, le long de la rivière des Outaouais, que nous retrouvons les marais de grande superficie ayant des densités élevées de huttes de Rat musqué.

Bien qu'on ait observé une densité de huttes plus élevée dans les marais de la zone à potentiel faible que dans ceux de la zone à potentiel moyen, cette différence n'est pas statistiquement significative (Kruskal-Wallis, p = 0,34).

Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette faible différence entre ces deux zones. Il est possible que la première cartographie des zones de potentiel (Blanchette 1987), n'ait pas situé des secteurs dans la bonne zone de potentiel.

En effet, cet exercice fut appuyé principalement sur la géographie et sur les données provenant de la vente des fourrures de rats musqués. L'échelle de ces zones de potentiel est très petite et leurs limites imprécises. Ainsi, il est possible que des secteurs de bonne qualité pour le Rat musqué, aient été inclus dans la

(22)

13

Tableau 3. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour la zone de potentiel élevé.

RÉGION MARAIS PROPICES MARAIS FRÉQUENTÉS PAR LE RAT MUSQUÉ

HUTTES

Nombre Superficie Nombre Superficie Nombre Densité (ha) (ha) (/ha)

01 02 03 04 05 06 07 08 09 TOTAL

26

— 78 35

— 139

— 5 034

— 5 916 3 092

— 14 042

— 17

— 66 34

— 117

— 4 969

— 7 172 3 089

— 15 230

— 1824

— 2 403 7 418

— 11 645

— 0,37

— 0,34 2,40

— 0,76

(23)

14

Tableau 4. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les années 1988 à 1992 pour la zone de potentiel moyen.

RÉGION

01 02 03 04 05 06 07 08 09 TOTAL

MARAIS

Nombre

— 71 3 42

— 73 42 64

— 295

PROPICES

Superficie (ha)

1201 28 6 989

14 960 2 540 1288

27 006

MARAIS PARLE

Nombre

— 18 2 18

—' 41 27 35

— 141

FRÉQUENTÉS RAT MUSQUÉ Superficie

(ha)

— 647 18 813

4 357 888 2 569

9 292

HUTTES

Nombre

— 69 21 294

— 427 569 303

1683

Densité (/ha)

0,11 1,17 0,36

0,10 0,64 0,12

0,18

(24)

15

Tableau 5. Résultats des inventaires dans l'habitat du Rat musqué pour les année 1988 à 1992 pour la zone de potentiel faible.

RÉGION

01 02 03 04 05 06 07 08 09 TOTAL

MARAIS

Nombre

49

— 26 9 92 6 24

— 2 208

PROPICES

Superficie (ha) 4 799

7 154 1 017 5 690 549 973

— 104 20 286

MARAIS FRÉQUENTÉS PAR LE RAT MUSQUÉ

Nombre

22

—- 6 3 87 1 12

— 2 133

Superficie (ha) 1456

• —

177 323 4 299 9 502

— 104 6 870

HUTTES

Nombre

167

— 105 18 N/D 2 264

— 15 571

Densité (/ha) 0,11

0,59 0,06 N/D 0,22 0,52

0,14 0,22

(25)

16

Tableau 6. Superficie et nombre de huttes pour les marais fréquentés par le Rat musqué, pour chacune des zones de potentiel.

ZONE DE MARAIS

POTENTIEL FRÉQUENTÉS HUTTES PAR LE RAT

MUSQUÉ

NOMBRE SUPERFICIE MOYEN MOYENNE DE HUTTES PAR MARAIS PAR MARAIS

élevé moyen faible

Nombre

117 141 133

Superficie

15 230 9 292 6 870

Nombre

11645 1683 571

Densité

0,76 ± 0,34 0,18 ± 0,08 0,22 ± 0,12*

130,2 65,9 51,7

Densité (/ha)

99,5 H.9 4,3*

Total 391 31 392 13 899 0,51 ± 0,24* 80,3 45,7*

* à l'exception de la région 05.

(26)

17

zone de potentiel faible. Il n'est donc pas surprenant d'observer des densités différentes par inventaire aérien, puisqu'il s'agit de deux approches fort différentes. Les marais des zones de potentiel moyen et faible pour les régions 03 et 07 présentent des densités beaucoup plus élevées que les autres régions de chacune de ces zones. Il est possible que le type de milieu dans ces régions permet une plus grande visibilité des huttes par rapport aux autres régions. De plus, la consultation régionale utilisée pour établir les marais propices à visiter, principalement dans la zone à potentiel faible, a possiblement permis de sélectionner les meilleurs habitats de cette zone.

Par ailleurs, l'utilisation de terriers plutôt que de huttes dans les habitats des zones à potentiel moyen et faible pourrait aussi expliquer le peu d'observations de huttes dans certains secteurs. Comme notre inventaire est basé uniquement sur l'observation de huttes, il ne permet pas d'établir des zones de densité de Rat musqué, et donc, de remettre en cause les zones de potentiel.

3.2 Évaluation de la méthode expérimentée

3.2.1 La période d'inventaire

Nous avons réalisé les inventaires entre le 15 octobre et le 15 novembre (Tableau 7). Ces dates ont été choisies en tenant compte du moment optimal pour inventorier les huttes de rats musqués, mais aussi de contraintes reliées à la disponibilité des ressources humaines et des hélicoptères du gouvernement du Québec.

(27)

18

Tableau 7. Dates de réalisation des inventaires

Bas Saint-Laurent Gaspésie

Saguenay- Lac St-Jean

1990 1991 Québec

1992 Mauricie

1988 1989 1992 Estrie

1988-89 Montréal

1988 1989 1990

1992 Outaouais

1989 1992 Abitibi- Témiscamingue

1990 Côte Nord

1992 RÉGIONS

DATES Octobre

15 17 19 21 23 25 27 29 31

Novembre

6 8 10 12

(28)

19

En général les participants n'ont pas soulevé de problème lié à la période d'inventaire. Lupien (1990) diffère à cet égard. Il identifie la période d'inven- taire comme l'un des facteurs pouvant expliquer les écarts qu'il observe entre les densités de huttes rapportées par des trappeurs et nos résultats d'inventaire. Dans le but de vérifier cette hypothèse, nous avons comparé à l'automne 1991, les résultats d'inventaires réalisés à la mi-octobre et la fin octobre (Daigle 1992).

Les conclusions de cette étude font état d'un net avantage à effectuer les inventaires immédiatement avant la prise des glaces, à ce moment les huttes seraient plus nombreuses et plus visibles.

La présence de glace et de neige dans les marais de la région du Saguenay-Lac- Saint-Jean nous a empêchés d'y réaliser l'inventaire tel que prévu, les 14 et 15 novembre 1989. L'année suivante, prudents suite à l'expérience de 1989, nous avons fait le travail à la mi-octobre. Dans cette région, la construction des huttes est en pleine évolution à cette période et les inventaires hâtifs de 1990 sont sûrement responsables d'une grande partie des différences rapportées par Lupien (1990). C'est à la toute fin du mois d'octobre que l'on rencontre les conditions optimales pour inventorier les huttes de rats musqués au Saguenay-Lac-Saint- Jean.

3.2.2 L'hélicoptère et les conditions de vol

Dans le cadre des interrogations soulevées par Lupien (1990), nous avons aussi comparé les performances des inventaires aériens et terrestres pour le dénombre- ment des huttes de rats musqués (Daigle 1992). Cette étude démontre que les deux méthodes produisent des résultats comparables dans les marais du Saguenay-Lac-Saint-Jean lorsque les inventaires sont réalisés immédiatement avant la prise des glaces.

(29)

20

Les altitudes et les vitesses de vol ont beaucoup varié au cours des inventaires réalisés jusqu'à maintenant. Plusieurs éléments conditionnent ces dernières. Un habitat de petite superficie ou de forme irrégulière nécessite un vol plus lent qu'un habitat de grande superficie ou de forme linéaire. L'altitude et la vitesse doivent aussi être réduites lorsque les huttes sont peu visibles. Le dénombrement des huttes est généralement réalisé entre 20 et 100 mètres d'altitude à des vitesses qui oscillent de 20 à 120 kilomètres/heure (vitesse par rapport au sol). C'est le pilote qui détermine pour chaque manoeuvre les minimums sécuritaires en tenant compte des conditions de vol du moment. Pour ajuster au besoin la cartographie des habitats, nous avons volé à vitesse réduite et à une altitude suffisamment élevée pour permettre une vue d'ensemble de l'habitat. L'hélicoptère constitue un véhicule efficace pour l'inventaire des habitats de rats musqués.

3.2.3 L'équipage

La composition de l'équipage ainsi que la répartition des tâches répondent bien aux besoins du travail. Une équipe a expérimenté un positionnement différent des passagers et quoique dans certaines situations, il semble intéressant que l'observateur soit assis du côté opposé du navigateur-observateur, cette façon de faire n'est pas à privilégier puisqu'elle ne permet pas de comparer les résultats des deux coéquipiers. Certains observateurs ont pris l'initiative de photographier systématiquement les habitats en prenant soin de mettre en évidence des huttes.

Plusieurs régions ont manifesté de l'intérêt pour ces photographies. Elles peuvent aisément être produites par l'observateur pendant que son coéquipier travaille à la cartographie de l'habitat. Cette information est destinée au dossier d'analyse des demandes d'interventions dans les habitats.

(30)

21

3.2.4 La cartographie de l'habitat

Cette opération est très différente d'un habitat à l'autre. Les marais et les étangs de la zone à potentiel élevé sont souvent importants et permanents. Ils sont généralement bien identifiés sur les cartes ce qui permet un tracé des habitats potentiels assez précis. Il suffit à l'occasion d'ajuster légèrement le périmètre lors de l'inventaire pour obtenir le tracé qui sera retenu au plan des habitats. Pour les habitats des deux autres zones, un secteur potentiel est identifié au plan de vol et le navigateur-observateur doit du haut des airs tracer les limites de l'habitat qui semble utilisé par le Rat musqué. Cette opération tient compte de la localisation des huttes, de la végétation aquatique et des limites de la zone marécageuse. Aux endroits où la densité de huttes le permet, on localise chacune des huttes durant le dénombrement pour ensuite prendre de l'altitude et préciser le tracé de l'habitat (Figure 2). La cartographie des habitats du haut des airs est habituellement effectuée avec une précision convenable à l'aide des cartes topographiqiies 1:20 000. À quelques occasions la discordance entre la carte et le terrain a rendu cette opération impossible. On localise alors grossièrement les huttes et, de retour au bureau, on tente de délimiter l'habitat à l'aide de carte et de photographies aériennes plus précises.

Les superficies à inventorier à l'échelle québécoise impliquent une approche en deux étapes. De façon générale, la méthode décrite précédemment permet de localiser les habitats pour les protéger. Dans le cadre d'éventuels débats juridiques, il faudra toutefois procéder à des inventaires terrestres plus exhaustifs pour démontrer précisément l'utilisation par le Rat musqué de chaque partie d'habitat en cause.

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ZL_: Zone marécageuse

• Huttes

. . . . Secteur potentiel Limite de l'habitat où sont situées les huttes

Figure 2. Exemple de tracés d'habitat potentiel et d'habitat inventorié avec la localisation des huttes observés.

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3.2.5 La visibilité des huttes

Le niveau de visibilité des huttes est étroitement lié au contraste qu'elles présentent avec leur environnement immédiat. Les huttes bien dégagées et entourées d'eau, ou construites avec des matériaux contrastants (ex: terre noire) sont faciles à observer. Les huttes de rats musqués ne possèdent pas toujours ces caractéristiques et elles sont alors difficiles à repérer. Dans ces conditions, les dénombrements sont relativement imprécis et il est fréquent d'obtenir des écarts importants (>20 %) entre les résultats de deux observateurs.

Il est important de se rappeler que l'objectif visé par le dénombrement de huttes est de démontrer la présence du Rat musqué et qu'il n'est pas nécessaire d'estimer quantitativement la population. Dans ce contexte, les écarts entre deux dénombre- ments importent peu et c'est plutôt aux endroits où l'on n'a rien trouvé qu'il faut s'attarder. On se posera alors la question suivante: «Est-il possible qu'à ces endroits les rats musqués s'abritent uniquement dans des terriers?»

À la section suivante, nous allons tenter de répondre indirectement à cette question en faisant appel aux connaissances des participants aux inventaires de chacune des régions.

3.2.6 La satisfaction des utilisateurs

La satisfaction des participants régionaux en regard de la méthode expérimentée a été évaluée à l'aide d'un questionnaire (annexe 1). La majorité des utilisateurs se sont dit satisfaits et, dans certains cas, très satisfaits de la méthode expérimen- tée. Sept des huit régions qui se sont prononcées à ce sujet mentionnent être en mesure d'inventorier avec succès, à l'aide de cette méthode, plus de 90 % des

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habitats répondant à la définition réglementaire sur leur territoire. La région de Québec est différente à cet égard. Selon les participants aux inventaires dans ce secteur, près de 90 % des marais et des étangs sont utilisés par des rats musqués qui s'abritent uniquement dans des terriers. Les marais de la zone à marée, en bordure du fleuve, constituent un exemple important de ce phénomène. Les grandes fluctuations de niveaux d'eau dans cette zone rendent impossible la construction d'abris et les rats musqués qui l'utilisent s'abritent dans des terriers creusés dans les berges de cours d'eau adjacents au fleuve.

Les utilisateurs sont unanimes pour adopter la méthode d'inventaire aérien expérimentée. Selon eux, elle doit toutefois être complétée par des inventaires terrestres d'indices de présence aux endroits où les rats musqués s'abritent uniquement dans des terriers. La voie terrestre pourrait aussi être employée par souci d'économie lorsque les ressources humaines et l'accès aux habitats le permettent.

Certaines améliorations sont souhaitées par les participants. On suggère d'établir des critères pour la cartographie des habitats qui fut réalisée jusqu'à maintenant de façon un peu arbitraire. Il faudrait aussi prévoir à chaque inventaire une période de formation à l'attention du personnel inexpérimenté. Finalement, lorsque les huttes sont peu visibles, on devrait considérer l'ajout d'un deuxième observateur à l'arrière.

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4. CONCLUSION

Les objectifs visés par les inventaires d'habitats du Rat musqué ne nécessitent pas de rigueur méthodologique reliée à des besoins statistiques comme dans le cadre d'inventaires destinés à suivre l'évolution démographique de populations. Nous proposons dans ce document une méthode d'inventaire aérien qui permet de localiser les habitats de Rat musqué et de vérifier leur utilisation par cette espèce dans la plupart des marais et des étangs. Aux endroits où le Rat musqué ne construit pas de hutte, d'autres indices de présence peuvent être inventoriés par voie terrestre. Enfin, en fonction de critères spécifiques tels que l'accès aux habitats et les disponibilités humaines et financières, il est aussi possible de remplacer l'inventaire aérien par un inventaire terrestre sans compromis quant à la qualité des résultats.

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LISTE DES RÉFÉRENCES

BÉLANGER, R. 1986. Influence de faibles hausses de niveaux d'eau sur les populations de Rat musqué dans le sud-ouest du Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. 33 p.

BLANCHETTE, P. 1987. Problématique sur la conservation des habitats chez le Rat musqué au Québec. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service des études écologiques. 48 p.

CHABOT, J. et D. ST-HILAIRE. 1992. Inventaire des huttes de rats musqués sur la rive nord de la rivière des Outaouais en 1989. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de l'Outaouais. 13 p.

DAIGLE, C. 1992. Évaluation de deux méthodes et de deux périodes pour l'inventaire des habitats de rats musqués. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la gestion des espèces et des habitats, l l p .

EARHART, C M . 1969. The influence of soil texture on the structure, durability, and occupancy of muskrat burrows in farm ponds. Calif. Fish and Game 55 (3): 179-196.

LUPIEN, G. 1990. Inventaire des habitats à rats musqués au Saguenay-Lac-St- Jean en 1990. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale du Saguenay-Lac-St-Jean. l l p .

McNICOLL, R. et N. TRAVERSY. 1985. Expérimentation de la photographie aérienne verticale dans un inventaire de cabanes de rats musqués. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune.

13 p.

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27

MESSIER, F. et J.A. VIRGL. 1992. Differential use of bank burrows and lodges by muskrats, Ondatra zibethicus, in a northern marsh environment. Can.

J. Zool. 70: 1180-1184.

SCHREIBER, A. 1989. Inventaire des milieux humides importants de l'Estrie (automne 1988). Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de l'Estrie. 33 p.

VAN MELCKEBEKE, J. 1985. La construction de huttes par Ondatra zibethicus (L.) dans la réserve naturelle de Molsbroek. Revue de l'agriculture 38 (4):

683-698.

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REMERCIEMENTS

Cet ouvrage est le produit de la collaboration des personnes suivantes:

Inventaires et commentaires sur la méthode

Bas-Saint-Laurent-Gaspésie Alain Lehoux Alain Pelletier

Dactylographie du texte

Commentaire sur la première ver- sion du rapport

Préparation des figures et révision finale du texte

Saguenay-Lac-St-Jean Québec

Mauricie

Estrie

Montréal

Outaouais

Abitibi-Témiscamingue

Côte-Nord

D.F.H.

Christiane Picard

Pierre Blanchette Raymond McNicoll François Potvin Daniel St-Hilaire Jacinthe Bouchard

Gilles Lupien Jean-Guy Frenette Sylvain Saint-Onge Daniel Dolan Jean Milette Jean Scrosati Alain Lussier Alain Schreiber Jean Leclerc Louis-Marc Soyez Jacques Chabot Christian Pilon Daniel St-Hilaire Luc Belisle Nancy Delahaye Richard Audy Denis Guay Claude Paquet D.F.H.

D.F.H.

D.F.H.

D.F.H.

Outaouais D.F.H.

À toutes ces personnes nous adressons des remerciements.

(38)

29

INVENTAIRE DES HABITATS DU RAT MUSQUÉ ÉVALUATION DE LA SATISFACTION DES UTILISATEURS,

EN REGARD DE LA MÉTHODE EXPÉRIMENTÉE Région: Date:

Nom de l'utilisateur:

IMPORTANT

A. Le terme habitat du Rat musqué est ici restrictif à la définition réglementaire suivante:

«Un marais ou un étang, d'une superficie d'au moins 5 hectares, occupé par le Rat musqué».

B. Les inventaires des habitats de rats musqués visent 2 objectifs:

— démontrer l'utilisation de marais ou d'étangs d'au moins 5 hectares par le Rat musqué;

— localiser ces derniers avec une précision suffisante pour la production du plan des habitats fauniques.

1. Tenant compte de votre expérience et des objectifs, exprimez votre niveau de satisfaction en regard de la méthode d'inventaire aérien expérimentée jusqu'à maintenant

• insatisfait • satisfait • très satisfait

2. Toujours dans le même cadre, selon vous quelle attitude doit-on adopter en regard de cette méthode.

• la rejeter • l'améliorer • l'adopter

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30

2.1 Expliquez, s'il y a lieu, pourquoi vous proposez de rejeter cette méthode.

2.2 Suggérez, s'il y a lieu, des éléments qui permettraient d'améliorer les résultats visés par l'objectifs.

3. Dans votre région, parmi les habitats de rats musqués qui répondent à la définition réglementaire, certains méritent à votre avis d'être protégés par le biais de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Selon vous, quel pourcentage de ces derniers pourrait être inventorié avec succès en utilisant la méthode d'inventaire aérien expérimentée jusqu'à maintenant?

(40)

31

4. Remarques:

Retourner pour le 15 décembre à Claude Daigle

Service de la faune terrestre 150, boul. St-Cyrille est, 5e étage Québec (QC)

G1R 4Y1

(41)
(42)

Gouvernement du Québec Ministère du Loisir,

de la Chasse et de la Pêche

Direction de la faune et des habitats

SP 2141-05-93

(43)

Document PDF numérisé à 300 DPI Reconnaissance optique de caractères Numériseur Kodak 1260/1280

Adobe Acrobat 6.0

Le 20 décembre 2004

Micromatt Canada Ltée

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