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Méthode pour vérifier si une glissière ou une règle sont rectilignes

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240651

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240651

Submitted on 1 Jan 1902

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Méthode pour vérifier si une glissière ou une règle sont rectilignes

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Méthode pour vérifier si une glissière ou une règle sont rectilignes. J. Phys. Theor.

Appl., 1902, 1 (1), pp.626-627. �10.1051/jphystap:019020010062601�. �jpa-00240651�

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626

La sensibilité de la méthode croit rapidement, plus que propor- tionnellement, avec les dimensions de la lunette auxiliaire O. Car,

d’une part, la puissance de cette lunette croît avec ses dimensions;

d’aube part, le déplacement croît avec le diamètre de l’objectif

de 0 : les deux objectifs devant rester en regard, d est au plus égal

à la différence des diamètres des deux objectifs. L’objectif du collima-

teur à régler fonctionne à pleine ouverture, c’est-à-dire dans les meilleures conditions possibles. Quant à l’objectif auxiliaire 0, il

n’est pas nécessaire qu’il soit parfait, mais seulement que les deux

partie s marg inales symétriques que l’on utilise successivement aient le même foyer : il suffit, en d’autres termes, qu’il soit symétrique et

de révolution.

Une lunette se règle comme un collimateur, en éclairant la croisée

des fils de manière à la faire fonctionner comme collimateur. On peut communiquer le

déplacement

d, soit au collimateur à régler, soit à

la lunette auxiliaire; il est seulement nécessaire que ce déplacement

soit bien parallèle.

J’ai utilisé, pour faire l’expérience, le chariot d’une machine à

diviser dont la glissière, vérifiée ~1), a paru parfaitement rectiligne.

MÉTHODE POUR VÉRIFIER SI UNE GLISSIÈRE OU UNE RÈGLE SONT RECTILIGNES;

Par M. G. LIPPMANN (2).

Un chariot mobile est guidé par la glissière ou par la règle à véri-

fier. On déplace le chariot d’une quantité arbitraire : il s’agit de

savoir si le chariot est resté parallèle à lui-même.

Pour s’en assurer, on se sert de deux lunettes à réticules 1B1 et F

placées conaxialement : c’est-à-dire que le réticule de 1VI fait son

image sur celui de I’. Les deux lunettes sont à peu près parallèles à

la glissière; ?~~‘I est portée par le chariot et F est fixe. Cela posé, on

~ 1) Il est prudent de vérifier la glissière et de s’assurer qu’elle est bien 1°eetili~ne (Voir la Note suiv antel.

Lorsque, sans déplacer le collimateur, on interpose sur le trajet des rayons une lame à faces parallèles que l’on incline sur le faisceau, on produit optiquement

un déplacement parallèle du point P’. Le déplacement de l’image qui en résulte,

vu dans la lunette auxiliaire, e~t un effet de parallaxe qui ne s’annuleclue quand P’

est à l’infini. Voir J. cle 1>fi,i/s., 3" série, t. VIII, p. 39fi ; 189a.

(2) Communication faite u la Société française de physique séance : du 17 jan- vier ~90‘?.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010062601

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déplace le chariot ; si l’image de l’un des réticules demeure sur

l’autre, la glissière est parfaite.

En ce cas, en effet, les lunettes sont restées conaxiales : l’axe de NI est resté parallèle à l’axe de Ii , qui est fixe. Il est bon de remar-

quer que deux lunettes réglées à l’imfini sont conaxiales lorsque leurs

axes sont parallèles. Il n’est pas nécessaire qu’ils soient sur le pro-

longement 1B111 de l’autre; cette condition, clui n’est jamais exactement réalisée, serait superflue. Il n’est pas nécessaire, pour la même rai- son, que les lunettes l~I et Ii, soient exactement parallèles à la glis-

sière. Il est seulement préférable, au point de vue de la qualité des images, que le parallélisme soit suffisant pour que les deux objectifs

demeurent approximativement centrés.

MAGNÉTOSTRICTION DES ACIERS-NICKELS;

Par MM. H. NAGAOKA et K. HONDA (1).

L’emploi croissant des aciers-nickels à la construction des ins- truments de précisioii, dû à la faible dilatabilité thermique de certains

d’entre eux, rendait très désirable une détermination des change-

ments de dimension qu’éprouvent ces alliages sous l’action d’un champ magnétique. Gràce à l’obligeance de 1I. L. Dumas et de

~I. Ch.-~:d. Guillaume, nous avons pu entreprendre cette étude sur

divers alliages préparés dans les aciéries de la Société de Commen-

try-Fourchambau(t et Decazeville, et qu’ils ont bienvoulu mettre à

notre disposition.

On pourrait penser que la magnétostriction des alliages de fer et

de nickel suit la loi des mélanges ; mais, comme on le verra, aucune relation de ce genre ne semble exister. Il est intéressant de noter clés maintenant que les alliages possédant la plus faible dilatabilité ther-

indique éprouvent., dans un même champ magnétique, des variations

de longueur très supérieures à celles que subit le fer ; quant à la variation de volume, elle est, de beaucoup, la plus grande qui ait été

observée dans les corps ferro-magnétiques.

Les échantillons à examiner consistaient en ellipsoïdes (grand axe

(1) Comn1unÍCDlion faite ù. la Société française de Physique : Séance dll

2 mars 1902.

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