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VÉHICULES TERRESTRES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

INTRODUCTION

A LA TECHNOLOGIE

ET AUX PERFORMANCES DES VÉHICULES TERRESTRES

Pierre Duysinx Université de Liège

Année académique 2017-2018

1

(2)

Références bibliographiques

T. Gillespie. « Fundamentals of vehicle Dynamics », 1992, Society of Automotive Engineers (SAE)

R. Bosch. « Automotive Handbook ». 5th edition. 2002. Society of Automotive Engineers (SAE)

J.Y. Wong. « Theory of Ground Vehicles ». John Wiley & sons.

1993 (2nd edition) 2001 (3rd edition).

W.H. Hucho. « Aerodynamics of Road Vehicles ». 4th edition.

SAE International. 1998.

G. Genta. « Meccanica dell ’autoveicolo ». Levrotto & Bella di Gualini. Torino 2000.

2

(3)

Plan de l’exposé

LOI DU MOUVEMENT

Mouvement longitudinal

LES FORCES DE RESISTANCES

Les forces de résistance aérodynamique

La résistance au roulement

La résistance due à la pente

Forme générale des forces résistantes

(4)

Plan de l’exposé

ELEMENTS DE TECHNOLOGIE DES SYSTEMES DE TRANSMISSION

Embrayage à friction sèche

Embrayage hydraulique

Boîte de vitesses manuelle

Boîte de vitesses automatique

CVT

Différentiel

Arbres de transmission

4

(5)

Plan de l’exposé

PUISSANCE ET EFFORT DE TRACTION AUX ROUES

Le rendement

Le rapport de réduction

Expression de la puissance et de la force aux roues

CRITERES DE PERFORMANCE

La pente maximale

Pente maximale que l’on peut gravir

Accélérations et reprises

(6)

Plan de l’exposé

CONSOMMATION DE CARBURANT

Définition de la consommation du moteur

Consommation des véhicules

Calcul de la consommation

Consommation à vitesse constante

Consommation sur un cycle à vitesse variable

Mesures normalisées de la consommation

A vitesse constante

Cycles normalisés de consommation

Cycles américains

Cycles européens

Mesure sur bancs à rouleaux

6

(7)

Loi du mouvement

7

(8)

Loi du mouvement

Frolling = Fr0 + 0.4 10-7 V2

Fr0 = 0.0062 to 0.015; V (km/h)

Fgrade = m . g . sin

Faero = ½ S Cx V2

F

traction

= F

grade

+ F

rolling

+ F

aero

+ F

inertie

; P

traction

= F

traction

. V

Finertie = m . dv/dt

8

(9)

Loi du mouvement

La loi du mouvement longitudinal s’écrit

La puissance du moteur FT sert à vaincre les forces de résistance et à accélérer le véhicule

On distingue 3 forces de résistances principales:

Les forces aérodynamiques

Les forces de résistance au roulement

Les forces de pente

(10)

Forces de résistance à l’avancement

10

(11)

Forces aérodynamiques

Le véhicule est un corps peu fuselé, avec des décollements importants en haut de la lunette arrière, la formation de tourbillons

L’effet de sol modifie fortement l’écoulement

La rotation des roues crée un écoulement local qui interfère fortement avec l’aérodynamique générale du véhicule

L’aérodynamique interne pour le refroidissement du moteur et du système de conditionnement d’air augmente également la

résistance

basse pression haute pression

traînée

(12)

Estimation de la résistance aérodynamique

Force de traînée:

V : la vitesse du véhicule

 : la densité de l’air

Cx : le coefficient de trainée du véhicule

S : la surface frontale du véhicule

Peut être estimée par la formule dite de Paul Frère

85 . 0 avec 

k h l k S

12

h

l

(13)

Coefficient de traînée (Cx) des automobiles

(Wong Table 3.1)

Gillespie: Fig 4.20 Cx pour différents véhicules

(14)

Forces de résistance au roulement

Pour un pneu qui roule librement, il est nécessaire d’appliquer un couple moteur pour contrebalancer le

moment résistant qui provient du déplacement du centre de pression dans l’emprunte vers la partie avant

Les forces de résistance au

roulement recouvrent des effets provenant de différentes sources:

le travail de déformation des pneumatiques

le frottement des roulements

le travail de la suspension

les défauts d’alignements

14

(15)

Forces de résistance au roulement du pneu

1ère cause: hystérésis des matériaux viscoélastiques

(caoutchouc) du pneumatique lors de la déformation de la carcasse au cours du roulement

Autres causes:

Frictions lors des glissements

Circulation de l’air

Effet de ventilateur du pneu qui roule

Exemple: à 130 km/h

90-95 % = hystérésis

2-10 % friction

1.5 – 3.5 % résistance de l’air

(16)

Forces de résistance au roulement

De manière générale, les forces de résistance qui sont rassemblées sous le terme de forces de résistance au roulement peuvent s’exprimer

m: la masse appliquée sur le pneu

g=9,81 m/s²

f : coefficient de résistance au roulement

16

(17)

Forces de résistance au roulement du pneu

La résistance au roulement dépend de:

La structure du pneu: Plus faible avec des pneus à carcasses radiales qu’avec des carcasses diagonales

La résistance au roulement diminue avec la pression de gonflage

La vitesse: la résistance augmente fortement à haute vitesse à cause de l’apparition de vibrations

La résistance au roulement est beaucoup plus basse sur des surfaces dures et lisses

Résistance supérieure à la résistance sur sol mouillé et sur neige

(18)

Forces de résistance au roulement du pneu

Wong Fig. 1.8

Influence de la nature du sol

Influence de la pression de gonflage

Gillespie Fig. 4.31 : influence de la vitesse

18

(19)

Forces de résistance due à la pente

Expression des forces de résistance due à la pente

déclivité

F

g m P

. v

m

normale

F

(20)

Expression générale des forces de résistance

Forme générale des forces de résistance

Expression générique

avec A, B > 0

20

(21)

Forces de résistance pour les véhicules ferroviaires

Pour les véhicules ferroviaires, on distingue en outre plusieurs forces supplémentaires

Résistance au roulement (semblable au véhicule routier)

Résistance aérodynamique (semblable au véhicule routier)

Résistance de tunnel: supplément de résistance aérodynamique dû à la proximité des parois

Résistance de pente ou de déclivité (semblable au véhicule routier)

Résistance d’arrachement

Résistance due aux courbes

tunnel courbe

déclivité t

arrachemen frottement

ext

F F F F F

F     

(22)

Force d’arrachement

Elle n’apparaît qu’à très basse vitesse (démarrage) et vaut :

Elle est nulle dès que le train est en mouvement.

g m F

arachement

 7 , 5 . 10

3

. .

22

(23)

Résistance due aux courbes

Résistance due aux courbes

La résistance due aux courbes est liée au rayon de courbure (r), à l’écartement, au dévers de la voie, ainsi qu’à la construction du véhicule.

On recourt également à des formules empiriques comme, par exemple :

ke est le coefficient d’écartement. Il est exprimé en mètres et vaut

g r m

Fcourbeke .103 .

ke (m) écartement (mm)

750 1435

530 1000

400 750

325 600

(24)

SYSTEME DE TRANSMISSION

24

(25)

Architecture de la ligne de transmission

Gillespie, Fig 2.3

Moteur

boîte de vitesses volant

moteur

Différentiel Disque Roue

d’embrayage

Roue

Entre le moteur et les roues on interpose une série de composants qui permettent de réaliser diverses fonctions

(26)

Architecture de la ligne de transmission

Transmettre la puissance du moteur vers les roues  Arbres

Moduler le couple (force) et la vitesse du moteur aux conditions de fonctionnement des roues : modulation du couple / vitesse

 Boite de vitesses

Inverser le sens de rotation des roues (irréversibilité des moteurs thermiques)  Boite de vitesses

Interrompre l’acheminement de puissance  Embrayage

Répartition de puissance (gauche / droite & avant / arrière)  Différentiel

26

(27)

Architecture de la ligne de transmission

Un système de transmission se compose généralement de:

Un volant moteur

Un embrayage

Une boîte de vitesses

Un arbre de transmission

Un différentiel

Essieux

Il existe différentes formes de systèmes de transmission de puissance ayant chacun des niveaux de complexité

différents

Gillespie: Fig 2.4

(28)

Embrayage à sec – commande manuelle

28

(29)

Embrayage à sec – commande manuelle

Position embrayée

Embrayage fermé Position débrayée

Embrayage ouvert

(30)

Systèmes de couplage hydraulique

Utiliser l’énergie hydro cinétique pour transférer en douceur de la

puissance entre le moteur et la transmission tout en multipliant le couple de sortie

La roue solidaire de l’arbre d’entrée joue le rôle de pompe tandis que la roue solidaire de l’arbre de sortie agit en turbine

On peut ajouter une roue fixe

(stator) pour un meilleur rendement hydraulique

30

https://www.youtube.com/watch?v=0oCQVkUePV0

(31)

Puissance et efforts de traction aux roues

Rendement des embrayages:

Friction sèche h=100%

Coupleur hydraulique: h=90%

Convertisseur hydrocinétique

(32)

La boîte de vitesses

32

(33)

La paire engrenage

Deux roues dentées en prise se comportent comme de deux cylindres de diamètres d01 et d02 roulant l’un sur l’autre

Si il n’y a pas de glissement, on peut écrire

Soit le rapport de réduction i

Un engrènement extérieur donne lieu à une inversion du sens de

rotation alors qu’un engrènement sur une denture intérieure (comme pour les poulies et les chaînes) préserve le sens de rotation

(34)

Principe de la boîte de vitesses

Principe de la boîte de vitesses

Arbre d’entrée

Arbre de sortie

Arbre secondaire

Prise directe

34

(35)

Chemin de la puissance dans la boîte

Point mort

1ère 2ème

3ème R

(36)

Commande de boîte de vitesses

Sélection d’un rapport

36

(37)

Commande de boîte de vitesses

Sélection d’un rapport et d’une tringle

(38)

Synchronisation

Lors de tout changement de vitesse, les

vitesses initiales des pignons à mettre en prise diffèrent.

Pour éviter le chocs (entre pignons pour les dentures droites, entre les crabots pour les dentures hélicoïdales), il faut synchroniser les vitesses de rotations.

On utilise un synchroniseur

Le synchroniseur joue le rôle d’embrayage conique entre le baladeur et le pignon

Les deux éléments tournant désormais à la même vitesse, les crabots peuvent s’engager sans bruit.

(39)

La boîte automatique

L’élément de base des systèmes de réduction des boîtes automatiques = le train épicycloïdal

Sun = planétaire Planet = satellite Annulus = Couronne

(40)

CVT : Système Van Doorne

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

En modifiant la distance entre les deux faces des poulies coniques, le rayon effectif des

poulies peut être modifié et par là le rapport de réduction.

A l’origine, modification par un système

mécanique basé sur un dispositif avec des poids centrifuges et un moteur à actionnement par dépression.

Actuellement, système contrôlé par un microprocesseur.

PERFORMANCES

Rapport de réduction variable dans un rapport 4 à 6.

Efficacité variable avec le couple d’entrée et la vitesse de rotation

40

(41)

Le différentiel

PRINCIPE DU DIFFÉRENTIEL

Arbre d’entrée (moteur)

Arbre sortie (roue)

(42)

Le différentiel

Le différentiel est un dispositif

permettant de diviser le couple entre deux arbres de sortie.

Pour les essieux, le différentiel divise le couple entre roue droite et gauche.

Lorsque le véhicule est en virage, le différentiel permet un mouvement à vitesses différentes entre les essieux et les roues

(43)

Forces de propulsion

43

(44)

Puissance et efforts de traction aux roues

PUISSANCE AUX ROUES

La puissance aux roues est directement liée à la puissance du moteur via le rendement de la transmission h

Rendement h :

En première approximation on propose:

Boîte de vitesses rapport en prise directe: h = 100%

Boîte de vitesses rapport sans prise directe: h = 97,5%

Pont et ligne de transmission: h = 97,5 - 98,5%

P

roues

= ´ P

mot

´ = ´embrayage ´boite ´pont

(45)

Puissance et efforts de traction aux roues

VITESSE AUX ROUES

Lien entre vitesse de rotation de la roue et vitesse d’avance

Rapport de réduction i>1

Vitesse de translation et vitesse de rotation des roues

R/i: longueur de transmission: distance d’avance par tour de moteir

i = iboite ipont

!mot = i !roues v = !roues R

v = R

i !mot

(46)

Puissance et efforts de traction aux roues

FORCES AUX ROUES

Puissance aux roues et puissance moteur

Il vient

Force aux roues

Proues = Froues v Pmot = Cmot !mot

v = R

i !mot

P

F

roues

v = ´ C

mot

!

mot

F

roues

= ´ C

mot

!

mot

v

F

roues

= ´ C

mot

!

mot

!

roues

R = ´ C

mot

i

R

(47)

Diagrammes de la puissance et de la force aux roues

v I

II

III

IV

!

mot

= i !

roues

= v i R

Cmot(!mot) = Cmot(v i R) Froues = ´ i

R Cmot(v i R)

Pour tracer la courbe, il faut:

Multiplier l’échelle des abscisses par R/i

Multiplier les ordonnées par h i/R

47 Enveloppe des courbes de force pour les différents rapports en 1/v

(48)

Diagrammes de la puissance et de la force aux roues

Proues(v)

v hPmax

I II III IV

(49)

Critères de performance

49

(50)

Critères de performance

Critères en vitesse stationnaire (constante)

Vitesse maximale

Pente maximale franchissable

Pente franchissable à une vitesse donnée

Accélérations et reprises

Accélérations : 0-60 km/h, 0-100 km/h, 0-200 km/h

Accélérations : 1000 m, 2000 m départ arrêté

Reprises : 40-60 km/h, 40-120 km/h, 90-120 km/h

50

(51)

Plus grande vitesse maximale

Les forces de résistances augmentent rapidement avec la vitesse

On a l’égalité des puissances motrices et des forces résistantes

La plus grande vitesse maximale est obtenue en utilisant la toute la puissance disponible c.-à-d. la puissance maximale.

Cela permet de calculer le plus grand rapport de boite Proues = Pres

Proues = Pres

Pres = Av + Bv3 A; B > 0

Av + Bv3 = ´Pmax

µ

gueur de transmissio µR

i

opt

= vmaxmax

!nom

(52)

Plus grande vitesse maximale

Proues(v)

v hPmax

vmax(long)

Présistance(v)

Rapport plus long Optimal

Rapport plus court

vmaxmax vmax(court)

Rapport plus court Optimal

Rapport plus long

On diminue toujours la vitesse maximale…

(53)

Pente maximale franchissable

Pour calculer la pente maximale franchissable, deux critères sont en concurrence:

La puissance et la force disponible pour la traction

La force maximale transmissible par les roues régie par la limite du coefficient de friction roue - sol

1/ Force de résistance due à la pente

2/ Limitation due au coefficient de friction

nce µ a l'avancement : F

pente

= mg sin µ

Fmot;f · ¹ Wf ou / et Fmot;r · ¹ Wr

(54)

Etude des performances à l’aide du diagramme des forces

v

I

II

III

IV

Vmax

mg sin3max mg sin4max

Fa

Frlt

Pente maximale franchissable pour un rapport donné

54

(55)

Etude des performances à l’aide du diagramme des forces

v

I

II mg sin1max

mg sin1maxmax

Sliding clutch

Fa

Frlt

Pente maximale franchissable dans le 1er rapport

55

(56)

Accélérations et reprises

On suppose le régime stationnaire

Le fonctionnement s’obtient à partir de l’intersection des courbes de forces de traction aux roues et des forces de résistances

En régime variable:

La force utile permet de calculer facilement les pentes maximales franchissables et l’accélération disponible

F

roues

= F

res

F

ut

= F

roues

¡ F

aero

¡ F

rlt

¡

56

(57)

Vitesse en fonction du temps

La solution de cette équation différentielle donne aussi pour différente valeur de V la

relation t=f(V)

La relation directe V=g(t) s’obtient en inversant la fonction t=f(V)

Les changements de rapport de boite peuvent également être pris en compte

G. Genta Fig 4.21: Vitesse en fonction du temps. Prise en compte des

changements de rapport

(58)

Consommation

58

(59)

Introduction

La consommation des véhicules est devenu un facteur très important

Elle dépend d’un nombre de facteurs:

Les caractéristiques de consommation du moteur

Les caractéristiques de la transmission (rapport de réduction, rendement)

Le poids du véhicule

La résistance aérodynamique

La résistance au roulement

Le cycle de conduite (conditions de conduite)

Le comportement du chauffeur...

(60)

Consommation du moteur thermique

La consommation spécifique du moteur est la quantité de carburant (mf) utilisée pour produire un travail T donné:

Pour un fonctionnement en régime variable:

La consommation spécifique dépend du point de fonctionnement du moteur

Elle est cartographiée sur le diagramme puissance ou couple en fonction du régime

be = mf Tmot

dTmot = Pmot dt

dmf = m_ f dt be = m_ f Pmot

60

(61)

Consommation spécifique du moteur

Wong. Fig. 3.41 et 3.42

Moteur essence

Moteur diesel

(62)

Consommation spécifique du moteur

Aujourd’hui avec le défi

climatique lié aux émissions de CO2, il est courant d’exprimer la consommation en émissions de CO2.

Compte tenu de la composition chimique moyenne des

carburants, on peut établir un équivalent entre le litre de carburant et la masse de CO2 émise

g CO2 / litre

Essence 2 360

Diesel 2 730

Gaz naturel 1 891

Propane 1 500

62

(63)

Consommation spécifique du moteur

Exercice:

Une consommation normalisée d’essence de 5 l équivaut à une émission 5*2360 /100 = 118 gr CO2/km

L’objectif de 120 g de CO2 par km équivaut à

120 *100/2360 = 5,08 l/100 km en essence

120 *100/2730 = 4,39 l/100 km de Diesel

(64)

Consommation des véhicules

Pour les véhicules, on préfère souvent parler de consommation pour une distance parcourue

En Europe: consommation aux 100 km: [litres / 100 km]

Aux USA: distance parcourue par galon consommé (fuel economy) [miles per gallon]

Relation entre les deux:

mpg = 253:2 L=100 km

64

(65)

Consommation des véhicules

Conclusion: nécessité de définir des conditions standards pour une comparaison objective Notion de cycles de conduite

Les cycles de conduite = parcours standardisés au cours

desquels la vitesse, l’accélération et les rapports de boîte pour les boîtes manuelles doivent être suivis à chaque instant selon les spécifications du cycle.

Deux types de cycles:

Les cycles réalistes: sont déduits directement d’observation du trafic.

Les cycles synthétiques sont élaborés à partir de vitesses et d’accélérations obtenues à partir d’observations classées et pondérées en fonction de leur durée et de leur fréquence

(66)

Cycles US

Les cycles US sont définis par l’EPA (Environment Protection Agency).

Cycles réalistes

Différents

Le cycle FTP75 (Federal Test Protocol) est un cycle

Le cycle HWFET est un cycle autoroutier

Le SC03 et le US06, cycles agressifs et avec air co.

Ils servent à la détermination de la consommation

1

m p g

combined

= 0 ; 5 5

m p g

Urbain

+ 0 ; 4 5 m p g

Autoroute

66

(67)

US Urban Emissions and Fuel Economy test (FTP75)

(68)

US Highway Fuel Economy Test (HWFET)

68

(69)

Cycles US

Plusieurs inconvénients:

Procédure assez lourde à mettre en œuvre du point de vue pratique et technique (cycle compliqué)

Véhicules classés en catégorie de poids, de sorte que la masse prescrite n’est pas la masse réelle sur la route

Etude de sensibilité de la masse n’est pas possible

Discordance entre études (masse exacte) et tests officiels (masse prescrite en catégorie)

(70)

Cycles US et cycle poids lourds

Cycle New York city pour bus urbains

70

(71)

Cycle européen

Jusqu’en 1978, chaque pays avait ses règles propres

Les premiers cycles

Premiers cycle des années 1970: E-75 et E-80.

Consommation souvent mesurée sur les cycles américains

En 1978: réglementation 80/1266/EEC et indicateur EUROMIX

Cycle urbain

consommation à vitesse constante à 90 et 120 km/h

Consommation composite EUROMIX:

En 1996: nouveau cycle européen (NEDC) pour la mesure à la fois de la consommation et des émissions dans la CE

BEuromix = 1

3 (BCity + B90 + B120)

(72)

Cycle européen

Partie extra urbaine Partie urbaine: 4 fois le cycles de base

Nouveau cycle européen (1996)

72

(73)

Cycle européen

Le nouveau cycle européen est

valable pour la consommation et les émissions de polluants des voitures et des véhicules utilitaires légers

remplace les parties à vitesse constante à 90 et 120 km/h par une partie périurbaine de vitesse moyenne plus lente

moins sensible à l’aérodynamique que l’EUROMIX et son influence quasi identique à l’EPA.

phases d’accélération augmente l’influence de la masse

représente une image de la situation de conduite européenne

Est souvent critiqué parce que

il ne représente pas une situation réelle de conduite

autres cycles d’associations et magazines d’automobile (ex. ADAC)

(74)

Cycle SORT pour les bus

Proposition de la UITP: cycles SORT (standardized on-road test) pour les bus

SORT 1 : Heavy urban SORT

drive cycle SORT 2: Easy urban SORT drive cycle

74

(75)

Banc à rouleaux

La réalisation des différents tests de consommation et

d’émission doit être fait dans des conditions d’environnement maîtrisées.

Le banc à rouleaux est un dispositif expérimental qui permet de reproduire les conditions de fonctionnement du véhicule sur la route au sein d’un laboratoire

Le banc à rouleaux consiste en un ou deux rouleaux menés par les roues motrices et connectés à un système d’absorption de puissance capable de contrôler la charge appliquées au rouleaux et aux roues du véhicule.

Un dispositif de contrôle et d’acquisition permet de contrôler la vitesse, la force aux roues et d’enregistrer les mesures

(76)

Banc à rouleaux

76

(77)

Banc à rouleaux

Mise en place du véhicule sur le banc

(78)

Banc à rouleaux

78

(79)

Banc à rouleaux

Avantages du banc à rouleaux:

Possibilité de tester les performances du véhicule complet ou d’un moteur monté sur véhicule

Pas nécessaire de retirer le moteur du véhicule

Simplifie la procédure

Tient compte de l’environnement

Désavantages

Précision et répétabilité plus faible qu’un banc moteur (perte dans la ligne de transmission, glissement des pneumatiques)

Accessibilité des capteurs limitée

(80)

Banc à rouleaux

Utilisation des bancs à rouleaux

Effectuer une vérification rapide de la puissance

Réaliser des tests supplémentaires sur le moteur

Mesurer les pertes de la ligne de transmission

Réaliser des tests requérant la puissance précise développée par le véhicule

Effectuer des tests exigeant la présence du véhicule complet pour la mesure de la consommation, des émissions, du bruit…

80

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