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Partie A 1. Soit x ∈ R :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Exercice 1 5 points Pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité

Partie A 1. Soit x R :

f (x) = x

⇐⇒ x ln(x

2

+ 1) = x

⇐⇒ ln(x

2

+ 1) = 0

⇐⇒ x

2

+ 1 = e

0

⇐⇒ x

2

= 0

⇐⇒ x = 0

L’équation f (x) = x admet 0 pour unique solution

2. Montrons que f est strictement croissante sur R :

La fonction u : x 7→ x

2

+ 1 est une fonction trinôme, donc dérivable là où elle est définie, i.e R .

Puisque u > 0 sur R , alors la fonction ln ◦u = ln u est dérivable sur R .

Finalement, la fonction f est dérivable sur R comme différence des fonctions x 7→ x et x 7→ − ln(x

2

+ 1) , toutes deux dérivables sur R . Pour tout nombre réel x , on a :

f

(x) = 1 2x

x

2

+ 1 = x

2

+ 1 2x

x

2

+ 1 = (x 1)

2

x

2

+ 1

La fonction f est dérivable sur R et sa fonction dérivée est strictement positive sur R , sauf pour x = 1 : on en déduit que f est strictement croissante sur R .

Montrons lim

x→−∞

f (x) = −∞ : De

 

 

 

x→−∞

lim x

2

+ 1 = +∞

et

X

lim

→+∞

ln X = +∞

on déduit, par composition : lim

x→−∞

ln(x

2

+ 1) = +∞ . Il vient ensuite, par produit :

x→−∞

lim ln(x

2

+ 1) = −∞

De

 

 

x→−∞

lim x = −∞

et

x→−∞

lim −ln(x

2

+ 1) = −∞

on déduit, par somme :

x→−∞

lim f (x) = −∞

3. La fonction f est (strictement) croissante sur [0 ; 1] . Par suite :

x [0, 1] f (0) ⩽ f (x)f (1) On a

 

f (0) = 0 ln(0

2

+ 1) = 0 et

f (1) = 1 ln(1

2

+ 1) = 1 ln 2

. Puisque 1 ln 2 < 1 , alors

x [0, 1] 0 ⩽ f (x) < 1 On a prouvé :

∀x [0, 1] f (x) [0, 1]

1

(2)

4. a. L’algorithme affiche la plus petite valeur de N pour laquelle N ln(N

2

+ 1) est supérieur ou égal à N .

b.

Pour A = 100 , l’algorithme affiche 110

Partie B

1. Pour tout entier naturel n , notons P

n

la propriété : u

n

[0, 1] .

Puisque u

0

= 1 , P

0

est vraie.

Supposons vraie la propriété P

n

pour un entier naturel n . On a alors : u

n

[0, 1] .

D’après la troisième question de la partie A, on en déduit : f (u

n

) [0, 1]

soit :

u

n+1

[0, 1]

On a prouvé :

n N P

n

est vraie =⇒ P

n+1

est vraie

On a prouvé par récurrence :

n N u

n

[0, 1]

2. Soit n N : u

n+1

u

n

= − ln (

u

2n

+ 1 ) . Étudions le signe de ln (

u

2n

+ 1 ) :

Puisque 0 ⩽ u

n

1 , on en déduit, la fonction carré étant croissante sur [0, 1] : 0

2

u

2n

1

2

soit :

u

n2

[0, 1]

Par suite :

u

2n

+ 1 [1, 2]

La fonction ln est croissante sur [1, +∞ [ :

De u

2n

+ 1 ⩾ 1 , on déduit ln(u

2n

+ 1) ⩾ ln 1 , soit ln (

u

2n

+ 1 )

0 . Puisque u

n+1

u

n

= −ln(u

2n

+ 1) ⩽ 0 , alors

La suite u est décroissante

3. La suite u est décroissante et minorée par 0 : elle converge donc, en vertu du théorème de la limite monotone, vers un nombre réel .

4. Puisque l’équation f (x) = x admet 0 pour unique solution, on en déduit : = 0

2

(3)

Exercice 2 7 points Soit un cube ABCDEFGH d’arête 1.

Dans le repère ( A ; −−→

AB , −−→

AD , −−→

AE ) , on considère les points M, N et P de coordonnées respectives M

(

1 ; 1 ; 3 4 )

, N (

0 ; 1 2 ; 1

) , P

(

1 ; 0 ; 5 4 )

. 1. Voir la figure à la fin.

2. Déterminer les coordonnées des vecteurs −−→ MN et −−→ MP . −−→ MN (

1 ; 1 2 ; 1

4 )

et −−→ MP (0 ; 1 ; 2) . Les vecteurs −−→ MN et −−→ MP ne sont pas colinéaires, les droites (MN) et (MP) ne sont pas parallèles donc les points M, N et P ne sont pas alignés.

3. a. 1 × 0 + (

1 2 )

× ( 1) + ( 1

4 )

× ( 2) = 1 2 1

2 = 0

b. L’algorithme 1 calcule le produit scalaire −−→ MN · −−→

MP = 0 , donc les vecteurs sont orthogo- naux donc les droites (MN) et (MP) sont perpendiculaires : le triangle MNP est donc rectangle en M.

4.

5. a. Si n est un vecteur normal au plan (MNP) une équation de celui-ci est : 5x 8y + 4z = d , avec d R ;

N ( MNP ) ⇐⇒ − 8 × 1

2 + 4 × 1 = d = ⇐⇒ 0 = d

Une équation cartésienne du plan (MNP) est donc 5x 8y + 4z = 0 . b. On traduit la relation vectorielle : M (x ; y ; z) ⇐⇒ −−→

F M = t

n , t R soit

 

x 1 = 5t y 0 = −8t z 1 = 4t

⇐⇒

 

x = 1 + 5t y = 8t z = 1 + 4t

6. a. Les coordonnées de K vérifient l’équation du plan et l’équation paramétrique de ∆ , soit :

 

 

 

5x 8y + 4z = 0

x = 1 + 5t

y = 8t

z = 1 + 4t

5(1 + 5t ) 8 × ( 8t) + 4(1 + 4t) = 0 ⇐⇒ 105t + 9 = 0 ⇐⇒ t = − 9

105 ⇐⇒ t = − 3 35 . D’où x = 1 + 5 ×

(

3 35

)

= 1 3 7 = 4

7 ; y = −8 ×

(

3 35

)

= 24 35 ; z = 1 + 4 ×

(

3 35

)

= 1 12 35 = 23

35 . Donc F

( 4 7 ; 24

35 ; 23 35 )

.

b. Puisque (FK) est orthogonale au plan MNP, [FK] est hauteur du tétraèdre MNPF, donc V

MNPF

= 1

3 × A ( MNP × FK ) .

Or MNP est rectangle en M, donc A ( MNP = MN × MP

2 .

MN

2

= 1 + 1 4 + 1

16 = 21

16 MN = p 21

4 ; MP

2

= 1 + 4 = 5 MP = p 5 ;

Donc V = 1 3 ×

p 21 4 × 1

2 × p 5 ×

√ 27 35 = 1

24 ×

√ 21 × 27 35 × p

5 =

1 24 ×

√ 81 5 × p

5 = 9 24 = 3

8 .

3

(4)

Exercice 3 3 points 1. a. Par symétrie P (104 ⩽ X ) = 0, 16 et donc P (64 ⩽ X104) = 1 2 × 0, 16 = 1 0, 32 = 0, 68 .

b. On vient donc de trouver que P 20 ⩽ Xµ + 20) = 0, 68 : donc σ 20 .

2. a. La variable Z est centrée et réduite : elle suit donc une loi normale centrée réduite.

b. On part de P (X ⩽ 64) = 0, 16 , d’où P (X ⩽ 64) = P (X 84 ⩽ 20) = P

( X 84

σ−20 σ

)

= P (

Z 20 σ

) . Finalement P

(

Z 20 σ

)

= 0, 16

c. Le résultat précédent entraîne que 20

σ ≈ − 0,994 5 ⇐⇒ σ 20

0,994 5 soit σ 20, 111 à 10

−3

près.

3. Dans cette question, on considère que σ = 20, 1 . a. Il faut trouver :

P (24 ⩽ X60) 0, 115 (calculatrice)

b. On a P (X > 120) = 0, 5 P (84 ⩽ X120) 0, 037 .

4

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