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Exercice 1 (Comparaison avec la cohomologie de de Rham). Soit U un ouvert de R

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

UPMC Master 1 Math´ ematiques 2011

Corrig´ e de la Feuille de TD 5 de Revˆ etements et Groupe Fondamental

morphismes de revˆ etements, revˆ etements universels

Exercice 1 (Comparaison avec la cohomologie de de Rham). Soit U un ouvert de R

n

. On note Z

1

(U ) l’espace vectoriel des fonctions C

α : U → R

n

telles que

∂α∂zj

i

=

∂α∂zi

j

. On note B

1

(U ) ⊂ Z

1

(U ) le sous-espace vectoriel {df = (

∂z∂f

i

)

i

|f : U → R }. On note H

dR1

(U ) = Z

1

(U )/B

1

(U ).

Soit α ∈ Z

1

(U ).

On muni E

α

= U × R de la topologie pour laquelle une base d’ouvert est donn´ ee par les graphes des solutions locales de l’´ equation Eq

α

: df = α (c’est-` a-dire

∂z∂f

i

= α

i

). Ainsi, si f : V → R avec V un ouvert de U est telle que pour tout i,

∂z∂f

i

= α

i

, alors Γ

f

= {(x, f (x)|x ∈ V } ⊂ E

α

est un ouvert de E

α

, et tout ouvert est une union de tels ouverts.

1. Rappeler pourquoi B

1

(U ) ⊂ Z

1

(U). Pourquoi E

α

est-il union d’ouvert de type Γ

f

? 2. Montrer que la projection p : E

α

→ U est un revˆ etement.

3. Soit u ∈ U . Montrer que π

1

(U, u) agit sur p

−1

(u) ' R par translation. En d´ eduire un morphisme de groupe φ

α

: π

1

(U, u) → R . On note Hom(π

1

(U ), R ) le R -espace vectoriel des morphismes π

1

(U, u) → R

4. Montrer que E

α

→ U est un revˆ etement trivial si et seulement si α ∈ B

1

(U ).

5. Montrer que φ

λα+να0

= λφ

α

+νφ

α0

(on s’int´ eressera ` a un morphisme de revˆ etements E

α

×

U

E

α0

→ E

λα+να0

). En d´ eduire une application lin´ eaire injective H

dR1

(U ) → Hom(π

1

(U), R ).

Solution 1. 1. Si f : U → R est C

,

∂z2f

i∂zj

=

∂z2f

j∂zi

, donc (

∂z∂f

i

)

i

∈ Z

1

(U ). D’apr` es le lemme de Poincar´ e local, si x ∈ U , il existe un voisinage V de x telle que Eq

α

ait une solution f : V → R sur V . Soit (x, y) ∈ E

α

: on a (x, y) ∈ Γ

f+y−f(x)

et f + y − f (x) : V → R est solution de Eq

α

. 2. Commen¸cons par v´ erifier que tout ouvert de E

α

est bien une union d’ouverts de type Γ

f

. Il

suffit pour cela de montrer que la famille (Γ

f

)

f

est stable par intersection finie. Soient donc f

1

: V

1

→ R et f

2

: V

2

→ R deux solutions de Eq

α

. ALors Γ

f1

∩ Γ

f2

est le graphe de la restriction de f

1

` a Z = {x ∈ V

1

∩ V

2

|f

1

(x) = f

2

(x)}. Mais, sur V

1

∩ V

2

, d(f

1

− f

2

) = 0, donc f

1

− f

2

est localement constante. Donc Z est bien ouvert et Γ

f1

∩ Γ

f2

= Γ

f1|Z

.

Remarquons que si V ⊂ U est ouvert, p

−1

(V ) = S

f

Γ

f

o` u f d´ ecrit toutes les solutions de Eq

α

de domaine inclus dans V . Donc p

−1

(V ) est ouvert et donc p est bien continue. Si W ⊂ E

α

est un ouvert, W = S

i

Γ

fi

avec f

i

: V

i

→ R , et donc p(W ) = S

V

i

est ouvert. L’application p est donc ouverte. Soit x ∈ U , et f : V → R une solution de Eq

α

o` u V est un voisinage ouvert de x. Alors p

−1

(V ) = `

c∈R

Γ

f+c

, et p

f+c

: Γ

f+c

→ V est une application continue bijective et ouverte (et donc un hom´ eomorphisme). D’o` u une trivialisation locale.

3. Soit c ∈ R.L’application f

c

: E

α

→ E

α

d´ efinit par f

c

(x, y) = (x, y + c) est continue et pf

c

= p, c’est donc un morphisme de revˆ etement. On a donc f

c

(g(u, y)) = gf

c

(u, y) pour y, c ∈ R et g ∈ π

1

(U, u). On note gy la projection sur la deuxi` eme composante de g(u, y). On a donc (gy) + c = g(y + c). On d´ efinit φ

α

(g) := g0. on a alors gc = (g0) + c = c + φ

α

(g) donc g agit bien par translation. De plus φ

α

(gg

0

) = (gg

0

)0 = g(g

0

0) = g0 + g

0

0 = φ

α

(g) + φ

α

(g

0

).

1

(2)

4. On a vu dans la preuve de (2) qu’une solution de Eq

α

sur V induisait une trivialisation de E

α

au dessus de V . Donc, si α ∈ B

1

(U ), Eq

α

a une solution globale et E

α

est donc trivial.

R´ eciproquement, si E

α

est trivial, il existe une section continue s : U → E

α

. Notons ¯ s : U → R d´ efinit de mani` ere ` a ce que s(x) = (x, ¯ s(x)) (c’est la compos´ ee de s avec l’application E

α

→ U × R → R ). V´ erifions que ˜ s est solution de Eq

α

. Soit x ∈ U et f : V → R solution de Eq

α

telle que s(x) ∈ Γ

f

. Par continuit´ e de s, W := s

−1

f

) est un ouvert de V qui contient x. Mais alors

¯

s et f co¨ıncident sur W , donc ¯ s est bien solution de Eq

α

au voisinage de x.

5. Ensemblistement E

α

×

U

E

α0

' U × R

2

. Consid´ erons l’application ψ : E

α

×

U

E

α0

→ E

λφα+νφα0

d´ efinie par ψ(x, y, z) = (x, λy + νz) et v´ erifions qu’elle est continue (et que c’est donc un mor- phisme de revˆ etement. Soit (x, y, z) ∈ E

α

×

U

E

α0

et soit f : V → R une solution de Eq

λα+να0

telle que (x, λy + νz) ∈ Γ

f

. Soit f

1

, f

2

: W → R solutions respectivement de Eq

α

et Eq

α0

avec W ⊂ V , (x, y) ∈ Γ

f1

et (x, z) ∈ Γ

f2

. Alors Γ

f1

×

U

Γ

f2

est un voisinage ouvert de (x, y, z) dans E

α

×

U

E

α0

et ψ(Γ

f1

×

U

Γ

f2

) = Γ

λf1+νf2

. Or λf

1

+ νf

2

est solution de Eq

λα+να0

et co¨ıncide avec f en x. Quitte ` a r´ eduire W on peut donc supposer λf

1

+νf

2

= f

|W

. On a alors ψ(Γ

f1

×

U

Γ

f2

) ⊂ Γ

f

, ce qui prouve la continuit´ e de ψ.

Donc, si g ∈ π

1

(U, u), on a ψ(g(u, x, y)) = g(ψ(u, x, y)). Donc

(u, φ

λα+να0

) = g(u, 0) = gψ(u, 0, 0) = ψ(g(u, 0, 0)) = psi(u, φ

α

(g), φ

α0

(g)) = (u, λφ

α

(g)+νφ

alpha0

(g)).

L’application φ : Z

1

(U ) → Hom(π

1

(U ), R ) d´ efinie par φ(alpha)(g) = φ

a

lpha(g) est donc bien lin´ eaire. α ∈ Ker(φ) si et seulement si le revˆ etement E

α

est trivial, si et seulement si α ∈ B

1

(U ) d’apr` es (4). Donc φ se factorise en une application lin´ eaire injective

H

dR1

U = Z

1

(U )/Ker(φ) → Hom(π

1

(U ), R ).

Exercice 2. (Extensions HNN et Van Kampen pour intersection ` a deux composantes connexes) 1. Soient H et G deux groupes et f

1

, f

2

: H → G deux morphismes de groupes.

(a) Montrer qu’il existe un groupe G

0

, t ∈ G

0

et un morphisme φ : G → G

0

tel que

• si h ∈ H, φ(f

1

(h)) = tφ(f

2

(h))t

−1

;

• si (G

1

, t

1

, φ

1

), o` u G

1

est un groupe, t

1

∈ G

1

et φ

1

: G → G

1

est un morphisme v´ erifiant φ

1

(f

1

(h)) = t

1

φ

1

(f

2

(h))t

−11

pour tout h ∈ H, alors il existe un unique morphisme ψ : G

0

→ G

1

tel que ψ(t) = t

1

et ψφ = φ

1

.

Le groupe G

0

est not´ e G∗

H

.

(b) Montrer que G∗

H

= G ∗

H∗H

(H ∗ Z ) pour des applications H ∗ H → G et H ∗ H → H ∗ Z bien choisies.

(c) Montrer que, si H = G, f

1

= id

G

et f

2

est un automorphisme de G, alors G∗

H

= G o Z o` u α : Z → Aut G est donn´ e par α(n) = f

2n

.

2. Soient X un espace topologique connexe par arc, U et V deux ouverts connexes par arcs de X tels que X = U ∪ V et tels que U ∩ V ait deux composantes connexes par arc A et B. Soient a ∈ A, b ∈ B, c

U

un chemin reliant a ` a b dans U et c

V

un chemin reliant a ` a b dans V . Notons s le lacet s = c

U

c

−1V

d’origine a.

Notons G = π

1

(X, a), G

U

= π

1

(U, a), G

V

= π

1

(V, a), H

A

= π

1

(A, a), H

B

= π

1

(B, b).

(a) Montrer qu’on a un morphisme naurel f

0

: G

U

HA

G

V

→ G.

(b) On consid` ere les compos´ ees f

U

: H

B

→ π

1

(U, b)

[c

U]

π

1

(U, a) → G

U

HA

G

V

et f

V

: H

B

→ π

1

(V, b)

[c

V]

π

1

(V, a) → G

U

HA

G

V

(o` u [c

U

] envoie un lacet c d’origine b sur le lacet c

U

cc

−1U

).

Montrer que f

0

f

U

(c) = sf

0

f

V

(c)s

−1

. En d´ eduire un morphisme f : (G

U

HA

G

V

)∗

HB

→ G

2

(3)

(c) Montrer que f est un isomorphisme.

3. Soient f

0

, f

1

: Y → X deux applications continues et S = X × [0, 1] a

Y × [0, 1] / ((y, 0) ∼ (f

0

(y), 0) et (y, 1) ∼ (f

1

(y), 1)).

Montrer que π

1

(S) ' π

1

(X)∗

π1(Y)

(on rappelle que si f : X → Y est une application continue, l’application Y → Cyl(f ) est une equivalence d’homotopie).

4. Soit A ∈ GL(2, Z ) et soit h

A

l’automorphisme du tore T induit par A : R

2

→ R

2

. Soit V

A

= T × [0, 1]/(t, 0) ∼ (h

A

(t), 1).

Montrer que π

1

(V

h

) = Z

2

o Z o` u α : Z → Aut Z

2

= GL(2, Z) est donn´ e par α(n) = A

n

. Solution 2. 1. (a) Soit G

0

= G ∗ t

Z

/N o` u

N =< f

1

(h)

−1

tf

2

(h)t

−1

>

h∈H

.

Notons φ le morphisme naturel G → G ∗ t

Z

/N . On a bien φ(f

1

(h)) = tφ(f

2

(h))t

−1

pour tout h ∈ H par d´ efinition de N . Si (G

1

, t

1

, φ

1

) v´ erifie l’´ enonc´ e, alors t

1

induit un morphisme f

1

Z → G

1

tel que f

1

(1) = t

1

et la propri´ et´ e universel du produit libre appliqu´ ee ` a φ

1

et f

1

induit un morphisme ψ

1

: G ∗ t

Z

→ G

1

qui co¨ıncide avec φ

1

sur G et qui envoie t sur t

1

. Comme

ψ

1

f

1

(h)

−1

tf

2

(h)t

−1

= φ

1

(f

1

(h))

−1

t

1

φ

1

(f

2

(h))t

−11

= 1,

N ⊂ Ker(ψ

1

) et donc ψ

1

se factorise ` a travers un morphisme G

0

→ G

1

. L’unicit´ e vient de ce que G

0

est engendr´ e par G et t et que donc si ψ et ψ

0

co¨ıncident sur G et t, alors ψ = ψ

0

. (b) Par la propri´ et´ e universelle du produit libre, f

1

, f

2

: H → G induisent un morphisme f : H ∗ H → G. De mˆ eme les morphismes l

1

, l

2

: H → H ∗ t

Z

d´ efinis par l

1

(h) = tht

−1

et l

2

(h) = h d´ efinissent un morphisme l : H ∗ H → H ∗ t

Z

. Soit φ

0

: G → G ∗

H∗H

(H ∗ Z ). On a (en posant h

1

(resp. h

2

) l’´ el´ ement de H ∗ H correspondant ` a h dans la premi` ere (resp.

seconde) composante) :

φ

0

(f

1

(h)) = φ

0

(f (h

1

)) = l(h

1

) = l

1

(h) = tht

−1

= tl

2

(h)t

−1

= tl(h

2

)t

−1

= tφ

0

(f (h

2

))t

−1

= tφ

0

(f

2

(h))t

−1

, d’o` u un unique morphisme G∗

H

→ G ∗

H∗H

(H ∗ Z ) compatible avec G et t.

Soit G

1

un groupe. On a Hom(G∗

H

, G

1

) =

1

: G → G

1

, t

1

∈ G

1

)|φ

1

(f

1

(h)) = t

1

φ

1

(f

2

(h))t

−11

=

1

: G → G

1

, l

11

: H → G

1

, l

12

: H → G

1

, a

1

: Z → G

1

)|

l

11

= φ

1

f

1

, l

12

= φ

1

f

2

, l

11

(h) = a

1

(1)l

12

(h)a

1

(1)

−1

=

1

: G → G

1

, l

0

: H ∗ H → G

1

, b

1

: H ∗ Z → G

1

)|l

0

= φ

1

f, l

0

= b

1

l

= Hom(G ∗

H∗H

(H ∗ Z), G

1

),

ce qui prouve que G∗

H

→ G ∗

H∗H

(H ∗ Z ) est un isomorphisme.

(c) Rappelons que G o Z est G × Z muni de la multiplication (g, n)(g

0

, n

0

) = (gα

n

(g

0

), n + n

0

).

Alors i : G → G oZ , d´ efini par i(g) = (g, 0) est un morphisme de groupe, et (1

G

, 1)(g, 0)(1

G

, 1)

−1

= (α(g), 0), d’o` u un morphisme naturel G∗

G

→ G oZ . Si (G

1

, φ

1

, t

1

) sont comme dans la ques- tion 1, alors φ : G o Z d´ efini par φ(g, n) := t

n1

φ

1

(g)t

−n1

est un morphisme de groupe v´ erifiant les propri´ et´ es voulues, et c’est le seul car G o Z est engendr´ e par i(G) et s(1). Consid´ erons le morphisme nul φ

0

: G → Z et t

0

= 1 ∈ Z . Le couple (φ

0

, t

0

) induit un morphisme G∗

G

→ Z qui envoie G sur 0 et t sur 1 (et qui est donc surjectif). Le morphisme G∗

G

→ G o Z est donc un isomorphisme.

3

(4)

2. (a) Le diagramme commutatif

A

// U

V // X induit un diagramme commutatif

π

1

(A, a)

// π

1

(U, a)

π

1

(V, a) // π

1

(X, a)

d’o` u un morphisme f

0

: π

1

(U, a) ∗

π1(A,a)

π

1

(V, a) → π

1

(X, a) par propri´ et´ e universelle du produit fibr´ e.

(b) Si c est un lacet de B d’origine b, on a f

0

f

V

(c) = c

V

cc

−1V

et

f

0

f

U

(c) = c

U

cc

−1U

= sc

V

cc

−1V

s

−1

= sf

0

f

V

(c)s

−1

.

D’apr` es la propri´ et´ e universelle des extensions HNN, on obtient donc un morphisme f : (G

U

HA

G

V

)∗

HB

→ G.

(c) La preuve est similaire ` a celle du th´ eor` eme de Van Kampen.

Commen¸cons par montrer que f est surjectif. Soit γ : [0, 1] → X, un lacet d’origine a.

Il existe n > 0 tel que, pour tout 0 ≤ j ≤ n − 1, γ([

nj

,

j+1n

]) ⊂ W

j

o` u W

j

= U ou V . Notons γ

j

la restriction de γ ` a [

nj

,

j+1n

]. On note S

j

:= A, B, U ou V en fonction de si γ(j/n) ∈ A, B, U − V ou V − U , et on consid` ere un chemin α

j

: [0, 1] → S

j

reliant a ` a γ(j/n) si S

j

= A, U ou V et reliant b ` a γ(j/n) si S

j

= B. Soit β

j0

= α

j

γ

j

α

−1j

. C’est un chemin de W

j

qui ` a pour extr´ emit´ es a ou b. On compose β

j0

´ eventuellement ` a gauche avec c

Wj

et ` a droite avec c

−1W

j+1

pour obtenir un lacet β

j

de W

j

d’origine a. Alors γ est homotope au concat´ en´ e des β

j0

, et donc au concat´ en´ e des β

j

o` u, si S

j

= B et W

j−1

6= W

j

, on rajoute entre β

j−1

et β

j

le lacet s si W

j

= V et s

−1

si W

j

= U . Donc γ est bien homotope au concat´ en´ e de lacets de U de V et de s, ce qui prouve la surjectivit´ e.

Soit γ = γ

10

∗· · ·∗γ

k0

avec γ

1

, γ

n

des lacets de U , de V ou s qui est homotope au lacet constant

`

a a. Montrons que l’´ el´ ement correspondant de G

U

∗ G

V

∗ Z est dans le sous-groupe distingu´ e N engendr´ e par f

U0

(h

A

)f

U0

(h

A

)

−1

et sf

V00

(h

B

)s

−1

f

U00

(h

B

). Soit F une telle homotopie et soit n tel que tout sous-carr´ e de taille 1/n ait sont image dans U ou V . On peut supposer n multiple de k. Notons γ

i

= F(i/n, −). On peut alors, en faisant la mˆ eme construction pour γ

j

que pour γ dans la preuve de la surjectivit´ e, d´ efinir γ

i,j

, W

i,j

, S

i,j

, α

i,j

, β

0i,j

et β

i,j

. Ceci induit donc un ´ el´ ement g

i

de G

U

∗ G

V

∗ Z dont l’image dans G correspond ` a γ

i

. Montrons que g

i

= g

i+1

modulo N . Soit W

i,j0

= U ou V tel que F ([

ni

,

i+1n

] × [

nj

,

j+1n

] soit dans W

i,j0

. Si l’image de γ

i,j

est dans A ou B alors changer de choix de W

i,j

ne modifie pas g

i

modulo N . On peut donc supposer W

i,j0

= W

i,j

= W

i+1,j

. Soit

i,j

le chemin obtenu par restriction de F ` a [

ni

,

i+1n

] × {

nj

}. Alors γ

i+1,j

est homotope ` a

−1i,j

γ

i,j

i,j

et l’on obtient alors g

i

= g

i+1

. 3. Notons p : S → (X `

Y ) × [0, 1] l’application quotient. Soit U = p((X `

Y ) × [0, 1[) et V = p((X `

Y )×]0, 1]) ; U et V sont homotopiquement ´ equivalent ` a Y . Alors U ∩ V = A ` B o` u A = Y ×]0, 1[ et B = Y ×]0, 1[. On a H

A

' π

1

(Y ), G

U

' π

1

(Y ) et G

V

' π

1

(Y ), donc G

U

HA

G

V

' π

1

(Y ). Comme H

B

= π

1

(X), on obtient π

1

(S) = π

1

(Y )∗

π1(X)

.

4. On applique la question 4 ` a X = Y = T et f

1

= id, f

2

= h

A

: on a alors S ' V

A

et donc π

1

(V

A

) = π

1

( T )∗

π1(T)

. Or π

1

( T ) = Z

2

et f

2

induit A sur π

1

( T ). On obtient le r´ esultat en appliquant la question 1.c.

4

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