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Que vaut le credo des chrétiens? Été 2011

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Que vaut le credo des chrétiens ? Été 2011

Tout chrétien est censé connaître et confesser le credo : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur », etc. Voilà le disciple du Christ, il croit en la Sainte Trinité. Un examen critique s’impose, car la vérité est moins simple.

À quoi reconnaît-on un chrétien ? Il vous dira : Est chrétien tout baptisé qui croit, confessant le credo. Latin, le mot signifie « je crois » ; c’est le premier du credo. Il est confessé sous l’une ou l’autre version : symbole des Apôtres, symbole de Nicée.

Symbole des Apôtres Symbole de Nicée

Je crois en Dieu, Le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.

Je crois en un seul Dieu, Le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre, De l’univers visible et invisible, Je crois en Jésus-Christ,

Son Fils unique, notre Seigneur, Qui a été conçu du Saint Esprit, Est né de la Vierge Marie, A souffert sous Ponce Pilate, A été crucifié,

Est mort, A été enseveli,

Est descendu aux enfers,

Le troisième jour est ressuscité des morts, Est monté aux cieux,

Est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, D’où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, Le Fils unique de Dieu.

Né du Père avant tous les siècles, Il est Dieu né de Dieu,

Lumière né de la lumière, Vrai Dieu né du vrai Dieu, Engendré non pas créé, De même nature que le Père, Et par lui tout a été fait.

Pour nous les hommes, et pour notre salut, Il descendit du ciel.

Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.

Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.

Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écri- tures,

Et monta au ciel.

Il est assis à la droite du Père.

Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts,

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Et son règne n’aura pas de fin.

Je crois en l’Esprit Saint. Je crois en l’Esprit Saint, Qui est Seigneur et donne la vie.

Il procède du Père et du Fils.

Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire.

Il a parlé par les prophètes.

Je crois à la sainte Église universelle, À la communion des saints,

À la rémission des péchés, À la résurrection de la chair, À la vie éternelle.

Amen.

Je crois en l’Église,

Une, sainte, catholique et apostolique.

Je reconnais un seul baptême pour le pardon des pé- chés.

J’attends la résurrection des morts, Et la vie du monde à venir.

Amen.

Brève histoire des credo

Le symbole de Nicée résulte d’un vote d’évêques au concile de Nicée en 325, et ne vient pas des apôtres. Par contre, le symbole des Apôtres viendrait d’eux ou résumerait leur prédication.

Les philologues en doutent. Pourquoi ? C’est Tertullien, au IIe siècle, qui le premier le cite. Et les

« pères » du concile de Nicée n’auraient pas osé commettre leur symbole, si un autre fut réputé venir des apôtres mêmes. Au vrai, il n’en vient pas, je vais l’établir par des raisons non pas philologiques mais… philosophiques.

Je crois en Dieu. – Prouve-le !

Un symbole, à l’origine, est un signe de reconnaissance. Les chrétiens se reconnaissent entre eux en confessant le même credo. Je réplique : Tu crois en Dïeu ? Tu crois en Jésụs-Chrïst ? Prouve- le. Il répond : Je confesse le credo, je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, etc. Hé, je ne te demande pas ce que tu crois, je te demande de me prouver que tu le crois. Jacques esclave de Jésụs dit (Ja 2:19) : « Tu crois qu’il n’y a qu’un Dïeu ? Tu fais bien. Les démons aussi le croient, et ils frémissent. » Il répond : Qu’attends-tu de moi ? Je dis : Des actes ! Il répond : Je récite des chapelets, j’assiste à la messe, je fais des retraites et des pèlerinages, je prie pour les prêtres.

Voilà autant d’actes de piété. Oublies-tu le Chrïst, ce qu’il dit (Mc 16:17-18) ? « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru. En mon nom, ils chasseront les démons. Ils parleront des langues nouvelles. Ils attraperont les serpents. S’ils boivent un poison, il ne leur fera aucun mal. Ils imposeront les mains aux malades, lesquels en seront guéris. » Si tel est le critère, qui peut se vanter de croire ? Le Chrïst dit encore (Mt 17:20) : « Si vous aviez la foi grosse comme une graine de moutarde » (c’est très petit, il n’y a pas de quoi se vanter), « vous diriez à cette montagne : déplace-toi là-bas, et elle se déplacerait. » Tu vois combien peu croient les chrétiens, moi aussi d’ailleurs, incapables que nous sommes d’attraper les serpents, de parler hébreu, de guérir les malades et de déplacer les montagnes.

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Je le dis, ma foi, ta foi, leur foi : minuscule, voire infime, puisqu’elle ne déplace pas les montagnes. Et la différence entre nous se fait par l’obéissance aux ordres de Dïeu et du Chrïst.

Jésụs est amer (Lc 6:46) : « Pourquoi me dites-vous “Seigneur, Seigneur” et ne faites-vous pas ce que je vous dis ? » Faire ce qu’il dit, voilà la foi minuscule de qui croit en Dïeu. S’en abstenir, voilà la foi infime de qui croit en Dïeu autant qu’un démon, d’après Jacques. Voici donc le credo des croyants à foi minuscule.

Je crois en Dïeu, car j’aime mes ennemis.

Je crois en Dïeu, car je pardonne à qui m’a blessé.

Je crois en Dïeu, car je bénis qui me maudit.

Je crois en Dïeu, car je fais du bien à qui me hait.

Je crois en Dïeu, car je ne juge personne.

Je crois en Dïeu, car je donne à qui a faim, soif.

Je crois en Dïeu, car j’accueille l’étranger.

Je crois en Dïeu, car je ne tue personne, je ne trompe pas ma femme, je ne porte aucun faux témoignage, je ne vole pas, je n’envie personne (sauf moi, à qui veut comprendre).

Je crois en Dïeu, car je hais le crime mais j’aime les criminels.

Je crois en Jésụs-Chrïst, car je crois qu’il est le Messïe d’Israël.

Je crois en Jésụs-Chrïst, car je suis prêt (du moins j’espère) à offrir mon âme pour mes amis.

Je crois en Jésụs-Chrïst, car je plains les riches et loue les pauvres, je plains les rieurs et loue les affligés.

Et voici le credo à portée des croyants à foi infime (je parle des chrétiens).

Je crois en Dïeu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, je crois en Jésụs-Chrïst, son Fils unique, notre Seigneur, etc.

J’en conclus qu’il faut discerner qui croit en Dïeu et l’ignore (il pratique les actes de la foi minuscule), et qui croit qu’il croit en Dïeu et n’y croit guère plus qu’un démon (il entonne le credo de la foi infime et néglige la justice de la foi minuscule). L’apôtre Jean dit (1 Jn 3:7) : « Que nul ne vous séduise, qui pratique la justice est juste. » On peut dire de même : Qui pratique la piété est pieux. Or au jugement dernier sont acquittés non les pieux… mais (Mt 25:46) les justes ! Au contraire, bien des pieux, au Jugement, se souviendront du Chrïst disant (Mt 7:21) : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent “Seigneur, Seigneur” qui entreront au royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. » Ainsi, la piété ne sert à rien sans la justice, et la justice suffit sans la piété. Ainsi, la foi minuscule suffit, la foi infime ne sert à rien. Ainsi, est croyant en actes, même s’il néglige la piété, celui qui pratique la Loi (je parle de la Loi de Dïeu, enseignée par Moïse et Jésụs) ; est croyant en mots, même s’il fait preuve de piété (en « bon chrétien »), celui qui pratique la non-Loi (qui néglige les actes de la foi minuscule).

Jésụs est-il le Fils unique de Dïeu ?

Fils unique, traduction erronée. Le mot grec est μονογενὴς (monogenês), le latin, unigenitus ; ils signifient : « le seul [Fils] engendré [de Dïeu] ». Pourquoi ? Dïeu a d’autres enfants que le Chrïst, qui le dit (Lc 20:35-36) : « Ceux qui sont jugés dignes d’avoir part au relèvement d’entre les morts… seront fils de Dïeu, étant fils du relèvement. » Mais ce sont des fils adoptifs. Dïeu les a créés, alors que Jésụs (Jn 1:18) est le seul Fils qu’il a engendré dans son sein.

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Ainsi, Jésụs est non le Fils unique de Dïeu mais le seul Fils engendré de Dïeu.

Jésụs est-il de même nature que Dïeu Père ?

De même nature, traduction erronée. Le mot grec parle peu, ὁμοούσιος (homoousios), le latin, aussi peu, consubstantialis. Pour comprendre le sens et l’enjeu, voici l’hérésie du iota, au IIIe siècle.

Arius prétendait que le Christ n’était pas de la substance même de Dieu Père, ὁμοούσιος, mais (nuance d’un iota) de la même substance, ὁμοιούσιος, de même nature quoi. C’est contraire à l’apôtre Jean (Jn 1:1,14) : « Au début était le Verbe. Et le Verbe était auprès du Dïeu. Et Dïeu était le Verbe… Et le Verbe fut fait chair. » Au vrai, Jésụs est de la substance même du Père, l’Esprit Saint aussi. On le dit autrement : Dïeu est un seul en trois personnes, le Père, son Fils, leur Esprit.

Ainsi, Jésụs est non de même nature que le Père mais de la substance même du Père.

Jésụs est-il né de la Vierge Marie ?

Jésụs est né d’une vierge, l’apôtre l’atteste (Mt 1:23). Mais elle n’est pas restée vierge, puisque Joseph la connut (Mt 1:25) après qu’elle eut enfanté Jésụs. Dire de Jésụs qu’il est né de la Vierge Marie est ambigu. Oui, elle était vierge jusqu’à ce qu’elle l’enfantât. Non, elle ne le resta plus au moment d’enfanter, et pour cause. Or l’expression Vierge Marie, censée désigner la mère du Chrïst, est utilisée pour signifier la Virginité perpétuelle de Marie, dogme erroné.

Faut-il croire en l’Église une, sainte, catholique et apostolique ?

Une ?

L’églïse de Jésụs-Chrïst est une, car Jésụs parle d’une seule églïse quand il dit (Mt 16:18) :

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon églïse. »

Sainte ?

Le mot français église dérive du mot grec ἐκκλησία (ekklêsia), qui signifie « assemblée des appe- lés ». En effet, le mot dérive du grec ἐκ-καλέω (ek-kaleô), d’après καλέω (kaleô), qui signifie « appeler ».

C’est ainsi qu’on parle en grec des κλητοὶ (hoi klêtoi « les appelés »). Or que dit le Chrïst (Mt 22:14) ?

« Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. » Et, dans l’assemblée des appelés, par définition, il n’y a que des appelés, ils sont beaucoup. Il n’y a donc parmi eux, c’est à craindre, que peu d’élus. Bref, parmi les assidus de l’églïse, il y aurait peu d’élus, donc beaucoup de recalés.

Mais à quoi les appelés, ceux qui font l’églïse, sont-ils appelés ? À la vie éternelle ? Non ; car tous les humains (Éz 33:11) sont appelés à la vie éternelle, même s’il y aura (Mt 25:34-48) beaucoup de réprouvés. Or tous ne sont pas dans l’églïse du Chrïst. Non, ils sont appelés (Ap 19:7) au mariage du Seigneur, qui inaugurera (Ap 20:6) son règne de mille ans sur la terre avant (Ap 20:11-15) le jugement du grand jour et (Ap 21:1) les nouveaux cieux, la nouvelle terre. C’est que Jésụs, par deux fois, dit (Mt 20:16, 22:14) qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus, ou plutôt, pour être exact, peu de choisis ; et jamais il ne le dit du jugement dernier.

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Dans la comparaison (Mt 22:1-14) du roi qui fait le mariage de son fils, les appelés au ma- riage rechignent à venir, d’autres tuent les envoyés du roi ; il se met en colère, les désinvite et en appelle d’autres au mariage, bons ou mauvais. Puis (Mt 22:14) Jésụs dit qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu de choisis. Les appelés ne sont donc pas les justes, mais, justes ou injustes, ceux qui sont appelés à la rescousse pour remplacer les premiers appelés. Or, au jugement dernier, seuls les justes sont sauvés. Il ne s’agit donc pas d’une comparaison ayant trait au jugement ; elle a trait au mariage de Jésụs.

De même, dans une autre comparaison (Mt 20:1-16), les ouvriers de la dernière heure re- çoivent autant que ceux de la première heure et avant eux ; et, à ceux qui récriminent, le maître du domaine leur dit (Mt 20:14) de s’en aller. Puis (Mt 20:16) Jésụs dit qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu de choisis. Or les ouvriers de la première heure gardent (Mt 20:14) ce qu’ils ont reçu, même s’ils doivent partir ; alors que les damnés, même ce qu’ils ont ou pensent avoir, leur sera pris.

Ainsi, parce que, parmi les appelés, c’est-à-dire l’églïse du Chrïst, il y a (Mt 22:10) des bons et des mauvais, l’églïse n’est pas sainte en l’état.

Catholique ?

L’Église catholique n’est qu’une des multiples Églises institutionnelles, la plus numéreuse.

Il y a aussi l’Église orthodoxe, les Églises protestantes, réformées, nestoriennes, uniates, etc. Le credo parle bien de la « sainte Église catholique », en grec katholikos. Mais, comme ce mot ne signifie pas « catholique » mais « général, universel », il faut dire, non pas : « Je crois en la sainte Église catholique », mais : « en la sainte église universelle », comme font les autres Églises, et pour cause. Mais que signifie que l’église est universelle ? Qu’elle est répandue partout dans le monde ? Même en Papouasie ? Même en Amazonie ? Même en Afghanistan ? Soyons sérieux. Que tous les humains sont appelés ? C’est peut-être le cas, mais tous les appelés ne s’assemblent pas pour le Chrïst. Il n’y a donc pas d’église universelle ; car l’assemblée n’est pas universelle là où tous ne s’assemblent pas. Il reste que le mot est vide. Et qu’on ne me parle pas d’église invisible ; une assemblée invisible c’est un non- sens.

Ainsi, l’églïse du Chrïst n’est ni catholique ni universelle.

À propos, j’exige de toi que tu distingues l’églïse du Chrïst, qui est l’assemblée des appelés, de l’Église institutionnelle (avec majuscule), cette personne morale dont les théologiens catholiques (parlant de leur propre Église) disent qu’elle est « la mère des croyants » : « notre Mère l’Église ». Les personnes morales sont des idoles, j’en parle assez ailleurs, y compris l’Église institutionnelle ; et prendre une personne morale pour une vraie personne, pour… sa mère (fût-ce sa mère en Christ), c’est le comble de l’idolâtrie ; car pareille Église ne peut ni voir ni entendre ni marcher (Ap 9:20).

Apostolique ?

Un apôtre (c’est l’étymon du mot) est un envoyé, les douze apôtres du Chrïst étant ses douze envoyés, selon qu’il dit (Jn 20:21) : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Or un appelé n’est pas un envoyé en tant qu’appelé, même s’il peut le devenir. Donc l’assemblée des appelés qu’est l’églïse n’est pas l’assemblée des envoyés. Donc l’églïse du Chrïst n’est pas aposto- lique. Mais, Pierre étant le premier des apôtres, c’est sur cet apôtre (Mt 16:18) que le Chrïst bâtit son assemblée d’appelés.

En fait, les théologiens des Églises institutionnelles veulent dire que les évêques et prêtres de leur personne morale sont les successeurs des apôtres, ce qui est faux.

Concluons. Je crois qu’il n’y a qu’une églïse du Chrïst, mais elle n’est ni sainte (en l’état) ni catholique ni universelle ni apostolique ni une Église (avec majuscule).

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Faut-il croire en un seul baptême ?

Les « pères » de Nicée ont voté pour des motifs de circonstance qu’il faut croire en un seul baptême, afin de couper court aux querelles sur le meilleur baptême et d’enrayer la propension des uns et des autres à se faire baptiser plusieurs fois. Voici la doctrine. Baptisé dans l’Église catholique, si je passe à l’Église réformée, je ne serai pas baptisé à nouveau. Bref, qui est baptisé l’est une fois pour toutes.

Honte aux théologiens, cette doctrine est erronée. Car il y a deux baptêmes, celui de Jean- Baptiste, baptême dans l’eau, pratiqué par les Églises, et celui du Chrïst, baptême dans l’Esprit, rare.

Jésụs le dit (Jn 3:5) : « À moins de naître de l’eau et de l’Esprit, nul ne peut entrer dans le royaume de Dïeu. » Jean-Baptiste l’avait dit (Mt 3:11) : « Moi je vous baptise dans l’eau pour la transpensée. Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Et encore (Jn 1:32-33) : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, il m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise dans l’Esprit Saint. »

C’est quoi le baptême dans l’Esprit Saint ? Jésụs ressuscité l’annonce aux onze (Ac 1:5,8) :

« Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés dans l’Esprit Saint… Le Saint Esprit survenant sur vous, vous recevrez puissance, et vous serez mes témoins à Jérusalem… et jusqu’au bout de la terre. » Or voici ce baptême, c’est la Pentecôte (Ac 2:1-4) : « Ils étaient tous réunis. Soudain du ciel vint un bruit comme d’une bourrasque, et qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Et il virent surgir des langues comme de feu, séparées, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Et tous furent remplis d’Esprit Saint, et ils se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. »

J’en conclus qu’en l’état je ne suis hélas en rien baptisé dans l’Esprit Saint, faute du don des langues, ni toi ni qui que ce soit sur la planète. Et ceux qui le nient mentent. Il me reste, mon Dïeu, mauvais comme je suis, à te demander l’Esprit Saint, selon que ton Fils dit (Lc 11:13) : « Si vous, mauvais comme vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent. » Vivement les apôtres ! Eux nous baptiseront dans l’Esprit Saint. Papa, donne-moi l’Esprit Saint, vite !

Ainsi, il n’y a pas un baptême mais deux, l’un dans l’eau, baptême de Jean-Baptiste, l’autre dans l’Esprit, baptême de Jésụs-Chrïst. Les Églises ne pratiquent et prônent que le premier.

Faut-il croire à la communion des saints ?

Nul n’a pu ni pourra m’expliquer ce qu’est cette communion des saints. J’ai envie de dire : Parmi ceux qui ânonnent « Je crois à la communion des saints », je parie que 99,9999 % (dont moi) ne comprennent pas ce qu’ils disent. Quant aux autres, s’ils comprennent, pourquoi tardent-ils tant à nous en instruire ?

Ainsi, la communion des saints c’est du charabia.

Faut-il attendre la résurrection des morts et la vie du monde futur ?

Il ne s’agit pas d’attendre les bras croisés l’avènement du jour du Seigneur, il faut le préparer et le hâter. Le préparer ? La parabole des talents nous explique comment (Mt 25:14-30). Le hâter ? L’apôtre Pierre nous y incite vertement (2 Pi 3:12).

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Conclusion

J’en conclus que le credo est pernicieux. Et, quand le Chrïst nous dit (Mc 16:16) : « Qui croira et sera baptisé sera sauvé », il ne faut pas s’imaginer que les énergumènes ânonnant le credo (foi infime) et baptisés dans l’eau seront sauvés, non, il nous faut mettre en pratique la Loi de Dïeu (c’est ça la foi, du moins la minuscule) et être baptisés deux fois, dans l’eau, dans l’Esprit. Hélas, je le dis pour nous autres baptisés dans l’eau : le baptême ne suffit pas, car Jésụs ajoute : « Qui ne croira pas sera condamné », oui, qui ne croira pas, même s’il est baptisé dans l’Esprit Saint. Car ce n’est pas en vain qu’il nous prévient (Mt 7:22-23) : « Beaucoup en ce jour viendront me dire : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? en ton nom que nous avons chassé des démons ? en ton nom que nous avons fait de nombreux miracles ?” Et je leur déclarerai : “Jamais je ne vous ai connus. Éloignez-vous de moi, vous tous qui pratiquez la non-Loi.” »

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