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Accélérateurs de particules et usage médical

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Academic year: 2022

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(1)

Accélérateurs de particules et usage médical

Jean-Marie De Conto

Université Joseph Fourier

Grenoble

(2)

Plan approximatif du cours

Introduction

Historique

Des accélérateurs électrostatiques aux accélérateurs radiofréquence

Introduction à la physique des accélérateurs

Forces, énergie, rigidité, équations du mouvement

Optique géométrique

Réalisation des lentilles

Emittance et description globale du faisceau

Dipôles magnétiques

Systèmes achromatiques. Exemple: focalisation terminale

Accélération radiofréquence

Motivation. Exemple de la structure Alvarez et limitations.

Le gap accélérateur – Facteur de temps de transit – Phase synchrone.

Propagation dans les structures – Modes.

Structures linéaires (DTL, cavités couplée, limitations –Kilpatrick- et quelques mots sur le supra)

Cavités pour synchrotrons

Le couplage

Composants

La source d’électrons ou d’ions

Magnétron, klystron, modulateur

Guides

Le système de vide et de refroidissement

Machines

Hadronthérapie et protonthérapie

Cyclotron. Un exemple: le CPO

Synchrotron. Exemples (CNAO, HIT etc)

(3)

Références

Ecole Accélérateurs IN2P3/CEA (Alex Müller, Eric Baron, Jean-Luc

Biarotte, MM Pottin, Monard, Dologeviez, JMDC…) récente ou anciennes http://www.in2p3.fr/actions/formation/accelerateurs09/Accelerateurs-09.htm

Centre de Protonthérapie de l’Institut Curie (Orsay): Le projet d’extension et de modernisation par Annalisa Patriarca (Institut Curie) – avril 2009

Facilities for HADRON-Therapy: Concepts, status, developments - Hartmut

Eickhoff, GSI/Darmstadt (ICFA-2008, Stanford)

(4)

Revue de quelques

accélérateurs classiques

(5)

Le précurseur: Ernest (Rutherford)

(6)
(7)

Le diagramme de Livingston

(8)

Le principe de l’accélération

Accélération par un champ électrique statique

L’énergie est indépendante de la masse de l’ion

Unité: l’électron-volt

Ou l’eV par nucléon

Unités pratiques: le MeV, GeV, TeV

V q E  

V

Energie stockée dans le LHC (10

14

protons de 7 TeV) versus un Boeing 747

de 170 tonnes?

(9)

Accélérateurs électrostatiques

Cockroft, Walton et Ernest

Limité à 1.25 MV

Toujours en usage (injecteur

de PSI), Fermilab

(10)

Limitation en tension (claquages).

Loi de Paschen - Accélérateurs Van de Graaf

o Vide: 3.6 MV/m en théorie o Air sec, Azote ou SF6 sous

pression

 10 MV

(11)

Et si l’on veut plus de 20 MV et/ou une structure compacte?

Il suffit de repasser dans la machine

Mais ça ne marche pas avec un potentiel statique:

Le champ est décélérateur à l’extérieur

E=qV avec V(v=0)=0

V

(12)

La solution: l’accélération radiofréquence (Wideröe)

2

 

n

L

(13)

Quelques exemples (nous y reviendrons)

 Le LINAC (ici CERN, protons)

 Le cyclotron

 Le synchrotron

(14)

Comment ça marche?

(15)

Dynamique de faisceau

Mouvement d’une particule Guidage des particules

Eléments de guidage (lentilles)

(16)

Les champs et les forces – Energie et rigidité. Origine des potentiels: v=0

Energie au repos

Application: facteurs relativistes de Lorentz

Grandeur caractéristique:

rigidité magnétique

(=rayon de courbure, B=induction magnétique)

V=tension d’accélération

nV=T=Energie cinétique

0 2

0 c eV

m

0 0 2

2 0

0

0 2

0 0

2 0

2 V nV

nVV V

n V

V nV

eV neV

c m T eV

c m E

 

 

nc

nVV V

n ne

c m q

B mv

0

2 2

0

 2

  

On considère un deuton de 5 MeV d’énergie

(17)

Force de Lorentz

 Non-relativiste Relativiste

E v B

q

F    

qE v B

dt v

dm    

Electrique: ║ E  Accélération et guidage Magnétique: ┴ à v et B  Guidage

2

2 1 mv T

c v

mv c

m c

m E T

c m E

m m

c v

L L

L L

L



si 2

) 1 1 (

2 0

et -

1 1 1

1

2 2

0 2

0

2 0 2

2

 

(18)

JM De Conto - novembre 2009 18

Repérage des particules

Trajectoire et particule de référence

Conditions de Gauss

x,x’,y,y’petits (parfois)

Petits: linéarité

Pas petits: aberrations

Espace des traces:

(x,x’,y,y’,L, p/p0)espace des phases (terme impropre)

L

x y

Axe horizontal (x)

Axe vertical (y)

Axe de la machine (s)

v y v

v

x   v

x

 

y

(19)

Les équations du mouvement dans le repère mobile Cas non-relativiste.

Passage

tempsespace

« accélération »

v x x

x dt v

ds ds

x dx

      

ds v dv dt

ds ds dv dt

dv

v x dt x

dv x v

x v dt dv v x

dt v ds ds

x d dt

x d

 

 

 

 

 

 1 1 1

1

2

x v v x

v x

v x ds x

x dv v

 

 

 

 

2

1

x

v v v

x x  

 

2

On suppose que v

s

~v (ce n’est q’une linéarisation au

premier ordre)

(20)

Cas général (et force magnétique)

Cas relativiste:

« accélération »

Cas de la force magnétique

« F=qvb »

m = masse relativiste

X=position de la particule de référence dans le repère fixe.

Les équations sont toujours les mêmes

Terme d’amortissement

Terme de force

Calcul « facile »

v x v B

x B

B qv qvB

X x qvB X

x m

 

 

 

) (

) (

)

(

0 0 0

 

p x p v

x x v x

v v

x x  

 

 

 

 

2 2

0 0

0 0

1 )

(

1 )

(

p p B

x B p x p

p p B

x B v x v

 

 

 

 

 

 

 

 

(21)

Cas des conditions de Gauss (80% des cas)

 Linéarisation des équations

 En réalité

Accélération (ou décélération)

Focalisation

Dispersion (magnétique, ici)

x c bx a

p x x p

x F p x

x p      

 

 

 

 ( )

0 0

1 ) 1

( p

x p s k p x

x p      

 

(22)

Résolution: optique matricielle

Optique des faisceaux = optique géométrique

(principe d’action, équivalence stricte, au-delà d’une analogie)

Solution de l’équation linéarisée

Matrice transfert

Conditions initiales

Concaténation de plusieurs

éléments de guidage/focalisation:

produit de matrices (dans le bon ordre) données par des TABLES

Vous savez calculer une machine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



0 0

0 0

0 0

) ( )

(

) ( )

(

) ( )

( )

(

) ( )

( )

(

0 )

(

x x s

S s

C

s S s

C x

x

x s S x

s C s

x

x s S x

s C s

x

x s k p x

x p

(23)

Condition de stabilité

On suppose un système non accélérateur

La matrice de transfert réelle M est diagonalisable dans C, avec des valeur propres

conjuguées

Le mouvement n’est stable que si

Donc la trace (invariante par changement de base) est

On peut donc écrire la forme de TWISS

1 ) det( M

 

 

 

i a i

a

e M e

0

0

 0 a

2 cos

)

( Me

i

e

i

Tr

 

 

 

sin cos

sin

sin sin

cos

*

*

*

*

M

1 1

)

det( M   

*

*

 

*2

(24)

Optique : des choses que vous savez déjà

Définition : une lentille mince est un élément de longueur nulle qui donne une déviation angulaire proportionnelle à la position sans changer cette dernière.

f est la distance focale de la lentille (position de son foyer). On a un signe « moins » quand la lentille est convergente .

f x x

x

x x

0 0

1

0 1

 

 

f

(25)

Lentille divergente

f

f x x

x

x x

0 0

1

0 1

 

 

Punition en exo: montrer l’assertion précédente!

Propriété : Deux lentilles minces séparées par un espace sans champ de longueur L, de même distance focale f mais l’une étant divergente et l’autre convergente, forment un ensemble convergent quand f>2L. C’est cette

propriété qui expliquera pourquoi une lentille électrostatique est convergente.

(26)

Lentille mince, espace de glissement, maille FODO

Lentille mince

Espace de glissement

Association

 

 

 1 1 0 1

f

 

 

1 0

1 L

 

 

 

 

 

 

 

 

1 1 1 1 1

0 1

1 0

1 L

f L

f

L

(27)

La maille FODO

Toujours « convergent «

Adapté aux structures à base quadripolaire

Association de mailles

système périodique

Oscillation pseudo- harmonique

Pas toujours stable

Cf « TP »

) 1 ( )

(  

 

 

 p

s A x s k p x

x

:=

M

 

 



 

 



 

f 2

L f L 2 f 2

L ( 2 f  L ) f

L

f 2

f  L

f

(28)

Stabilité de FODO: voir simulation sous excell

 fodo1.xls

 Exercice: expliquer la condition de stabilité

(29)

Bilan sur la structure FODO

 La structure FODO est une des structure de guidage les plus courantes, car la majorité des

lentilles ont une structure quadripolaire (cf plus loin) focalisante dans un plan et défocalisante dans

l’autre

 Une particule se déplaçant dans une structure FODO a soit un mouvement pseudo-harmonique soit instable

 L’instabilité apparaît pour f<L/2 (focalisation trop forte)

 C’est la structure de base des synchrotrons

(focalisation forte).

(30)

Fonctions bétatron, sans démonstration

On suppose que la force de focalisation est suffisamment régulière, sans accélération

Le mouvement d’une particule est alors pseudo-harmonique

 

d

x x

s x

x s k x

s

 



 

) (

sin sin

cos )

(

0 )

(

0

0 0

0 0

0

 

 

 

 

 

 Il faudrait aller plus loin

(31)

Convergent dans gap

Accélératrice ou décélératrice

Émittance, ch. Espace

+forte si décel.

Indépendant de n

Tension ~V faisceau

Lent. fente > lentille trou

Ouverture~R/2

Propreté!

V1 V2

V

0 0

Lentille électrostatique de révolution

(32)

Champ transverse.

Axe du faisceau

perpendiculaire à la feuille.

Electrodes portées au potentiel

±V par rapport à l’axe. Pôles opposés de même polarité.

Electrodes idéales

hyperboliques (dans la

pratique: cercles possibles).

T R

V nL V

R V L

f

2 2

1    

 

 

 

 

R y E V

R x E V

y x

2 2

2 2

Quadripôle électrostatique

(33)

    B B gL

R L B

f

0

 1

Quadripôle magnétique

B0 sur pôles. Pôles alternés.

Electrodes idéales hyperboliques

Il peut être placé à l’extérieur de la chambre à vide.

Force magnétique plus

grande que la force électrique quand E croît,  quadripôles magnétiques dans les

grandes machines

~voisin Q élect.

(34)

Fonction de transfert (magnétique)

La forme des pôles

conditionne le potentiel magnétostatique

g=gradient de champ, avec B

0

le champ sur le pôle et R

0

le rayon de gorge.

Mouvement harmonique dans un plan et

anharmonique dans l’autre

Focalisation dans un plan et défocalisation dans l’autre

kL

ch ksh

sh ch

M k

y k y

x k B x

g B

x B

gy B

gx gxy B

R xy B

k k

y x mag

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0 0

0 0

0 0

cos sin

0 0

sin cos

) ( )

(

1 1

2

2 0

0

(35)

Quelques propriétés

Un quadripôle est équivalent, avec une grande précision, à une lentille

mince entourée de deux espaces sans champ de longueur L/2 (la longueur totale ne doit bien sûr pas changer).

Un doublet de quadripôles est très différent d’une lentille mince. Il est en fait équivalent à une lentille épaisse et, qui plus est, décalée.

Un triplet symétrique de quadripôles est également équivalent à une lentille mince.

Un Qpôle original

(36)

Le solénoïde

Focalisation par les faces

Peu d’aberrations

Convergent

Symétrie de révolution, mais couplage des plans

similaire à une lentille mince entourée de deux espaces de glissement

 

2

2 0

1 2 2 0

8 1

1

B

aB f

a B s

B

s

 

 

 

(37)

Pour information: lentilles non-linéaires

 Hexapôles

 Octupôles

 Décapôles

 Dodécapôles

5 4 3 2

x B

x B

x B

x B

Corrections de non linéarité

Correction de chromaticité dans les

anneaux

(38)

C’est encore à vous

On suppose que la rigidité vaut 20 Tm. On veut faire un

quadripôle de distance focale 0.8 mètres, de rayon de gorge 30 mm. Quelle est la longueur du quadripôle ?

Indication : Réfléchissez bien!

Un Qpôle idéal est il parfait (sans aberrations) ?

(39)

Emittance du faisceau

(40)

Description globale d’un faisceau – émittance – notion intuitive

Exemple sur espace sans champ

(x,x’) uniquement ici

Minimum d’enveloppe («

waist »)

Caractériser globalement

Émittance (« RMS »)

x x

s x

x

(41)

Emittance RMS

Matrice faisceau

Matrice des covariance dans le plan de phase

Ici, un seul plan de phase

Transport dans une structure:

simple

Mathématiquement, l’évolution n’est pas celle d’une matrice, mais d’un tenseur

Cette matrice a une autre signification

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 2

2

2

~

~

~

x x

x

x x X x

x X x x

x x X x

X

x x x X

X x

M M

M X

X M

Y Y

M X MX Y

Y MX

Y

~

~

~

~

~

~

~

0

1

 





(42)

Emittance et paramètres d’émittance

Définis à partir de la matrice de covariance dans le plan de phase

Permet de définir une famille d’ellipses

L’ellipse correspondant à l’émittance RMS est appelée

« ellipse de concentration »

Attention: l’émittance RMS est définie à un facteur près, parfois 2 ou 4 par rapport à ce transparent.

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

RMS RMS RMS

RMS RMS

RMS RMS

x x x

x x x

x x

x x

x x x

 

 











2

2 2 2

2

2 2

) det(

1

(43)

Ellipse de concentration ou d’émittance

X’max

Xmax

A  





 

max max

x x

x  

2

2  xx    x

2

 

ellipse qui encadre au sens des moindres carrés

émittance « apparente »

englobe tout ou partie (ex : 95%) des particules.

caractérise la dimension et la divergence du faisceau.

4 paramètres ,,,)

Ex: densité gaussienne

=2

RMS

est l’écart-type d’émittance

contient 63%

2 

contient 86%

3 

contient 95%

Juste ou faux?

(44)

Transport d’émittance - Waist

 Formules explicites

 La grandeur  est à peu de choses près la dérivée de 

 Extremum d’enveloppe si =0 (waist ou col)

) 2

( 



 

s E

0 2

22 21

22 2

21

12 22 22

11 21

12 21

11

2 12 12

11 2

11

1

2

1 2

 

 

 

 

 

 

 

M M

M M

M M M

M M

M M

M

M M

M

M

(45)

Notion d’invariant

Théorème: les ellipses dont les paramètres de TWISS

(paramètres faiseau) sont égaux aux paramètres de TWISS de la période (paramètre structure) sont globalement invariantes lors du passage dans une période

On parle d’adaptation d’émittance: On minimise les oscillations, on minimise la surface occup’’e dans le plan de phase.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*

*

*

*

*

*

*

* 2

*

*

*

*

*

*

*

*

~ 1

sin cos

1 sin 0

0 cos 1

sin cos

sin

sin sin

cos

 

 

M M

J

J I

M

M

(46)

Propriétés fondamentales

Théorème de Liouville : La quantité  varie comme l’inverse de la quantité de mouvement.

Corollaire 1: l’émittance diminue avec l’accélération.

Corollaire 2 : l’émittance n’est jamais nulle (sauf si elle est nulle au départ ce qui supposerait

n’accélérer qu’une particule !).

Corollaire 3 : la dimension transverse et la

divergence d’un faisceau ne sont jamais nulles.

Nota: l’émittance RMS varie si l’optique est non linéaire

Emittance normalisée: *= ne varie pas avec E (coefs de

Lorentz!!)

(47)

La dimension quadratique moyenne varie le long de la structure en fonction de la

focalisation

Elle est reliée aux paramètres d’émittance

On utilise une lentille connue dont on fait varier la force de focalisation

On effectue N mesures de profil

On obtient N équations à 4 inconnues

A B RMS CRMS

x



2

0 2

0 2

Méthode des 3 gradients et émittance RMS

(48)

Mesures d’émittance par la méthode du pepper-pot

Chambre à st é nop é (pepper- pot en français!)

Trous Φ1.5mm, entraxe 6.5mm sur un diamètre

Coupelle de Faraday 52 mm en aval

Ecartement de

l ’ entraxe→divergence ou convergence du faisceau

Elargissement des trous

→divergence locale ( é paisseur de l’ellipse )

0 200 400 600 800 1000 1200

-400 -300 -200 -100 0 100 200 300 400

Data 1 EM001profil

EM001profil

EM001x

Faisceau centré à 10èmes de mm et UA

GENEPI3

0 200 400 600 800 1000 1200

-400-300-200-10001 Data 1 EM001profil

EM001profil

EM001x

(49)

Résultat: un faisceau homothétique à celui de GENEPI1(*)

 := -14.4

 := 72

 := 9.4

 := 22.16595745

E=26mm E’=40mrad (r, r’)

1.2mA

(*) Peu vous chaut, mais à moi, si!

0 200 400 600 800 1000 1200

0 5 10 15 20 25 30

I (UA)

I (UA)

mm

(50)

Déviation du faisceau

Dipôles magnétiques

Structures achromatiques

Application: focalisation finale dans un

accélérateur médical

(51)

x y

 

B B

 

y B R B x

B R n B

 

 

 

Déviation et focalisation: dipôle magnétique

Ici: focalisant dans le plan de déviation

Indice : composante horizontale non nulle en dehors du plan médian, donc un effet dans le plan vertical

indice nul la trajectoire dans le plan vertical est celle dans un espace sans champ.

indice non nul effet focalisant ou défocalisant, selon le signe de l’indice, dans le plan qui n’est pas celui de déviation. Il subsiste un effet focalisant dans le plan de déviation mais amoindri voire défocalisant si n>1

1 1

0 2

 

 

 p

x p x n

(52)

Focalisation par les faces (edge focusing)

~ lentille mince, convergente ou divergente

effet de face focalisant dans le plan de déviation  effet

défocalisant dans l’autre plan

Propriété : Si l’angle d’entrée est égal à celui de sortie et égal au quart de l’angle de déviation alors le dipôle est convergent identiquement dans les deux plans.

Remarque : un dipôle n’a pas obligatoirement la forme d’un secteur d’angle égal à celui de déviation

Nota : nous avons totalement négligé l’effet des champs de fuite.

R f

) tan(

1

(53)

Deux petits « trucs »

Si l’angle des faces est

défocalisant dans le plan de déviation et égal au quart de l’angle de rotation, on focalise ~ pareillement dans les deux plans

Si l’angle des faces est

défocalisant dans le plan de déviation et égal à la moitié de l’angle de rotation, on n’a plus de focalisation dans le plan de

déviation

(54)

Correction de trajectoire: steerer magnétique

(55)

Systèmes achromatiques

 Si le système est dispersif

 D = fonction de dispersion

 Séparation en rigidité

 Elargissement du spot

 Annuler la dispersion et sa dérivée

 Système achromatique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



0 0

0

0 0

0

0

) ( )

( )

( )

(

) ( )

( )

( )

(

) 1 (

p s p D x

s S x

s C s

x

p s p D x

s S x

s C s

x

p x p

s k p x

x p

2 / 2

2

0 p p

0

x    D

(56)

Illustrations simples

Système dispersif

Système achromatique (rotation dans un seul sens)

Exercice: dans le cas de rotation

en sens contraire?

(57)

Un achromat simple

Système à une seule lentille

Dans la pratique: Triplet symétrique (par exemple)

Achromatisme et focalisation

sin 2

sin )

cos 1

( 2

sin

sin )

cos 1

( sin

) cos 1

(

L D

f D

f D D D

D

D D

D

L D

D D

in in

in in

in out

in out

in in

dip dip

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

(58)

Exercice! Chicane achromatique

?

(59)

Application: déviation finale d’un accélérateur médical

Dipôle simple:

aucun intérêt

270 degrés

achromatique en un point

Vrai achromat

complexe

CLINAC 18 (Varian)

Cf après

(60)

Pretzel (miroir achromatique)

Champ croissant

Ex: CLINAC 2500

(61)

variantes

(62)

Encore des exos….

1] Dans un champ magnétique, la force subie par une particule est perpendiculaire à sa vitesse.

2] Dans un champ magnétique, la force subie par une particule est perpendiculaire au champ.

3] Dans un champ électrique, la force subie par une particule est perpendiculaire à sa vitesse.

4] Dans un champ électrique, la force subie par une particule est perpendiculaire au champ.

5] Je peux donner une accélération à des particules à l’aide d’un champ magnétique

6] Un quadripôle est une lentille convergente dans les plans horizontaux et verticaux.

7] Une lentille électrostatique est toujours convergente.

8] A tension égale, à faisceau identique, un quadripôle électrique est plus efficace qu’une lentille électrostatique

9] Une lentille ou un quadripôle électrique est plus efficace à basse énergie

10] Un dipôle magnétique focalise dans le plan de déviation

11] Un dipôle magnétique focalise dans le plan où il n’y a pas déviation

12] Je veux réaliser un quadripôle conventionnel magnétique de gradient 20T/m et de rayon 50 mm.

12.1 C’est faisable

12.2 Ça dépend de sa longueur

13] * Le synchrotron ETOILE d’hadronthérapie est un anneau de diamètre 24 mètres en technologie conventionnelle. Quelle est la rigidité magnétique maximale des particules ?

14] Dans un champ électrique, la trajectoire des particules est confondue avec les lignes

(63)

Accélération dans des

structures linéaires

(64)

Principes de base de l’accélération

L’accélération électrostatique

Limitée à quelques MV (grosse machine!)

L’accélération radiofréquence

Structure en paquets requise

Condition de synchronisme

(65)

Limites

Exemple:

L pour protons de 1 MeV à 7 MHz ?

=0.045

L=0.95m

L pour électrons de 1 MeV?

=0.94

L=20m!

Augmenter f réduit la longueur

Courant traversant le gap inter- drifts

 rayonnement

 fermer le système

 cavité radiofréquence

VC

I

(66)

Quelques solutions

 Condition de

synchronisme dans le mode 2

 Alvarez: linéaires à protons

 f: 352 MHz typique

 Nota: protons de 200

MeV  0 . 566



0

vT

L

(67)

Structures à électrons: vitesse constante

Structures à protons: vitesse variable

Les machines à protons devront avoir une structure variable en fonction de la vitesse

Cavités de types différents pour les linacs

Cavités larges bande pour les synchrotrons

v/c

v/c

MeV GeV protons

électrons

La structure doit être adaptée à la vitesse: à cause d’Albert

(68)

Obtention d’une tension élevée: le circuit résonant, pas le transformateur!

A la résonance, la tension aux bornes de la capacité est multipliée par le facteur de surtension Q

Vg

Vc

g g

c

g c

V Q

j

Q j

V V

R Q L

LC

V jC jL

jC R V

 

 

 

 

2 2 2

2 0

2 0

1 1

1

1 1 1

 

(69)

Le coefficient de surtension

Il caractérise la bande passante

Il mesure le ratio énergie stockée/énergie perdue par effet Joule

Un « bon » résonateur aura une faible bande passante

période par

perdue Energie

stockée Energie

2

2 2

1

2 0

2 0

0 0

2 0

 

 

Q

RI T

LI R

Q L T LC Q

f

f )

dB

1 (

0

3

Ici Q=1000

f=0.1

(70)

Fréquence:dimension des structures

Tenue en champ (critère de Kilpatrick)

Kilpatrick est une référence (on est à plusieurs « Kilpatrick », de 1.5 à 2.5 en non supra)

Ex: 2*10 MV/m pic maxi à 70 MHz

Epic MV/m MHz

Limite supra/chaud

Structures résonnantes et choix de la fréquence

Le résonateur le plus simple: la boîte à pilules

(71)

Le synchrotron pour les nuls

 La cavité résonne et piège le champ

électromagnétique

 On est en régime d’ondes

stationnaires

 La conformation des champs définit le

mode (ici TM010)

(72)

Modes et facteur de qualité d’une cavité (bis)

Modes TE et TM d’une boîte à pilules

Facteur de qualité

dV f H

Q R f

W dS

H R P

dV E

dV H

W

W W stockée

Energie Q

V w

S w p d

V s V

p s

 

 

2 2 2

2 2

2

1 avec 1

2 1

2 2

période 2 par

perdue Energie

2

 



(73)

Divers 1: Facteur de temps de transit

 Gap accélérateur idéalisé

 Cas général

 

v g

T V e V

e v dz

z g

V E e

vt z

g t E V

g

g z

 

 

 

 

 

ˆ 2

/ 2 / ˆ sin ˆ cos

) ˆ cos(

2 /

2 /

 

 

 

 

 

 

2 /

2 /

2 / 2

/

2 /

cos ) (

cos ˆ ) ˆ (

cos ) ˆ (

g

g

g g

g z z

v z z

f T

T V e v dz

z z f V

e dz E e E

vt z

t z

f V E

(74)

Divers 2: Phase synchrone – Bucket de stabilité

Phase synchrone: pas

nécessairement 0 (instable)

Domaine de stabilité (bucket)

ˆ T cos V e E

(75)

Vitesse de phase, vitesse de groupe, propagation

On peut imaginer deux types de structures

Une où le champ est piégé (ondes stationnaires)

Une où le champ se propage (ondes progressives)

De manière générale, nous devons comprendre la propagation des ondes électromagnétiques

Aucune onde n’est mono-fréquence pure, c’est en fait un paquet d’ondes

La vitesse de déplacement du sommet (par exemple) d’une onde est la vitesse de phase

La vitesse de déplacement du paquet (ie celle de l’énergie) est la vitesse de groupe

Rappel: onde « simple»,

v k

e t

z

V j t kx

/

) ,

( ( )

(76)

Exemple: cas de deux ondes

Le terme en cosinus est un terme d’amplitude

Le terme exponentiel correspond à une onde progressive

Les vitesses sont égales quand il existe une relation linéaire entre nombre d’onde et fréquence

 

dk d k

v k

k k

v k

z e k k

t t z V

e e

t z V

g p

z k k t j

z k t j z

k t j

 

 

 

 

 

 

   

2 1

2 1

2 1

2 1

2 / ) (

) 2 (

1 2

1

) (

) (

2 1 2

1 2

2 1

1

2

) (

) cos (

2 )

, (

) , (

c v

c v

c v

v

g p

p g

2

guide un

d'

cas

(77)
(78)

Quelques exemples de structures accélératrices

Le Drift Tube Linac (DTL) pour les ions/protons de basse

énergie (quelques MeV)

(79)
(80)

DTL pour LINAC4: avec des aimants permanents

3 tanks 3-40 MeV

M Vretenar CERN

Focalisation et

accélération

Ici: pas pour le

médical

(81)

A haute énergie: le Side Coupled Linac

Existe dans les

linéaires médicaux à électrons

Onde stationnaires

(82)

A basse énergie: le RFQ (Quadripôle RadioFréquence) Exemple: injecteur de CNAO ou HIT (hadronthérapie)

Ici: la version fort courant

(100 mA!!)

(83)

Modes H (Franckfurt)

Seconde partie de l’injecteur de HIT et CNAO

(84)

Mode H: Frankfort mais aussi RexIsolde

D F D O F D F O

O

IH-DTL

(85)

Cavités à ondes progressives LINACS à électrons

Les électrons surfent sur l’onde progressive

v=vitesse de phase dans la cavité

(86)

Particules ultra-relativistes (électrons)

A 10 MeV un électron est relativiste (v=c)

Une haute fréquence est nécessaire

Magnétrons ou klystrons (3 GHz, =10cm)

Accélération par un champ électromagnétique

Avoir une vitesse de phase égale à c

Onde progressive

Onde stationnaire (non

représenté)

(87)
(88)

Cavités chaudes ou froides?

Les cavités chaudes sont limitées par le critère de Kilpatrick (facteur

~2)

Les cavités froides sont limitées par le champ magnétique (la densité de courant) 100-180 mT

Attention: Epic~2Eacc

Cavités chaudes avantageuses pour f>2GHz

Techno supra plus complexe

10 15 20 25 30 35

Eacc MAX MV/m

Kilpatrick

Eacc max (MV/m)

NB: E c’est bien mais Q aussi!

(89)

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