c 2008 Birkh¨auser Verlag Basel/Switzerland 0188-7009/010033-9,published onlineOctober 6, 2008 DOI 10.1007/s00006-008-0135-2
Advances in
Applied Clifford Algebras
C -Alg` ebres Norm´ ees Pr´ ehilbertiennes V´ erifiant a
2= a
2M. R. Hilali, A. Moutassim and A. Rochdi
R´esum´e. Dans ce papier nous montrons que siA est une alg`ebre complexe, norm´ee, pr´ehilbertienne, alg´ebrique, sans diviseurs de z´ero et v´erifianta2= a2 pour touta∈ A. AlorsA est de dimension finie et isomorphe `aC. Ce dernier nous permet de donner des nouveaux r´esultats plus g´en´eraux que ceux du cas absolument valu´e. De plus nous donnons un exemple d’uneC-alg`ebre norm´ee, Hilbertienne, sans diviseurs de z´ero, de dimension infinie et v´erifiant a2=a2 pour touta∈A.
Mots cl´es. Alg`ebre (pr´ehilbertienne, commutative, associative, alternative, flexible, `a puissances associatives, alg´ebrique).
Abstract.In this paper we prove that ifAis a complex, normed, pre-Hilbert, algebraic algebra, without divisor of zero and satisfyinga2=a2 for all a ∈ A. Then A is finite dimensional and isomorphic to C. This last allows us to give some new more general results than those of the case absolute valued. Moreover we give an example of a complex, normed, Hilbert, infinite dimensional algebra, without divisor of zero and satisfying a2=a2 for alla∈A.
Keywords.Algebra (pre-Hilbert, commutative, associative, alternative, power associative, flexible, algebraic).
1. Esquisse de L’introduction
SoitA une alg`ebre complexe. On suppose que l’espace vectorielA est muni d’une norme.pr´ehilbertienne v´erifiant a2=a2 pour tout a∈A. Alors A est de dimension finie et isomorphe `aCdans chacun des cas suivants :
1. Aest norm´ee, alg´ebrique et sans diviseurs de z´ero
2. A est norm´ee et contient un ´el´ement inversible v tel que vx = xv = vxpour toutx∈A,
3. Aest unitaire,
4. Aest commutative alg´ebrique, 5. Aest alternative.
De plus nous donnons un exemple d’une C-alg`ebre, norm´ee, Hilbertienne, sans diviseurs de z´ero, de dimension infinie et v´erifianta2=a2pour touta∈A.
2. Pr´eliminaires et Notations
Dans ce papier les alg`ebres sont consid´er´ees sur le corpsCdes nombres complexes.
D´efinitions 2.1. 1) SoitB une alg`ebre arbitraire.
i) B est dite alternative si les identit´es (yx)x = yx2 et x(xy) = x2y ont lieu pour tousx, y ∈B [6].
ii) B est dite `a puissances associative si la sous alg`ebreB(a) engendr´ee par un
´el´ementa∈B est associative, ce qui est ´equivalent `a dire queaman =am+n pour tousm, n∈N∗ et pour touta∈B.
iii) B est dite flexible si (x, y, x) = 0 pour tousx, y∈B.
iv) B est dite de division si pour toutx∈ B, x= 0 les op´erateurs lin´eaires de multiplication parx`a gauche et `a droite
Lx:B→B (x→xy), Rx:B→B (y→yx) sont bijectives.
v) Un ´el´ement x∈B est dit alg´ebrique si la sous-alg`ebreB(x) deB engendr´ee parxest de dimension finie.B est dite alg´ebrique si chacun de ses ´el´ements est alg´ebrique [1].
vi) B est dite norm´ee (resp. absolument valu´ee) si l’espace vectoriel sous-jacent
`
aBest muni d’une norme.v´erifiantxy ≤ xy(resp.xy=xy) pour tousx, y ∈B.
vii) Une alg`ebreB est dite lin´eairement pr´ehilbertienne si l’espace vectoriel sous- jacent `a B est muni d’une norme. pr´ehilbertienne, c’est `a dire (.|.) :B× B→C(x, y)→(x|y) = 4−1(x+y2− x−y2+ix+iy2−ix−iy2), est un produit scalaire associ´e `a la norme., [2, page 175].
2) Soient K un corps commutatif de caract´eristique nulle et A et C deux K- alg`ebres. On dit queAet C sont isotopes s’il existe trois bijections lin´eairesu, v etwdeAdansC telles que :w(xy) =u(x)v(y) pour tousx, y∈A.
Dor´enavant (A,.) d´esignera une alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne dont le produit scalaire associ´e est not´e (.|.).
Nous avons besoin des r´esultats suivants
Th´eor`eme 2.2. [4, page 80] Soit A une C-alg`ebre norm´ee compl`ete, de division lin´eaire `a gauche. Alors A est isomorphe `aC.
Th´eor`eme 2.3. [3, page I.14] Tout espace vectoriel topologique s´epar´e E de di- mension finie n sur un corps valu´e complet et non discret K, est isomorphe `a Kn.
Th´eor`eme 2.4. [7] Soit (A, .)une C-alg`ebre pr´ehilbertienne unitaire d’unit´e e telle que e= 1 eta2 ≤ a2 pour tout a∈A. AlorsA est de dimension finie et isomorphe `aC.
Th´eor`eme 2.5. [4] TouteC-alg`ebre isotope `aCest isomorphe `aC.
3. C-Alg`ebres Pr´elbertiennes Alg´ebriques V´erifiant a2=a2
Nous avons le r´esultat important suivant :
Proposition 3.1. Soit (A,.)uneC-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne v´erifiant a2 = a2 pour tout a ∈ A. Alors les ´egalit´es suivantes ont lieu pour tous
´el´ements orthogonaux x, y∈A: 1. (x2|xy+yx) = 0
2. xy+yx2= 2x2y2 3. (y2|xy+yx) = 0.
D´emonstration. L’´egalit´e(λx+y)22= (λx+y2)2, ou encore
λ2x2+λ(xy+yx) +y22= (λ2x2+y2)2 (1) a lieu pour tous ´el´ements orthogonauxx, y∈Aetλ∈R. Le d´eveloppement de (1) donne lieu `a un plynˆomeP `a coefficients r´eels de degr´e≤3 enλ, identiquement nul :
P(λ) = ((x2|xy+yx) + (xy+yx|x2))λ3
+ [(x2|y2) + (y2|x2) +xy+yx2−2x2y2]λ2 + ((y2|xy+yx) + (xy+yx|y2))λ= 0.
Ainsi
(x2|xy+yx) = −(xy+yx|x2) (2) (x2|y2) + (y2|x2) +xy+yx2 = 2x2y2 (3) (y2|xy+yx) = −(xy+yx|y2). (4) Dans les ´egalit´es pr´ec´edentes on remplacexparix
(x2|xy+yx) = (xy+yx|x2) (5)
−(x2|y2)−(y2|x2) +xy+yx2 = 2x2y2 (6) (y2|xy+yx) = (xy+yx|y2). (7)
On additionne les ´egalit´es deux `a deux (x2|xy+yx) = 0
xy+yx2 = 2x2y2
(y2|xy+yx) = 0.
Nous ´enon¸cons maintenant le r´esultat :
Th´eor`eme 3.2. Soit (A,.) uneC-alg`ebre norm´ee, lin´eairement pr´ehilbertienne, alg´ebrique, sans diviseurs de z´ero et v´erifiant a2=a2 pour touta∈A. Alors Aest de dimension finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. Supposons queAest de dimension≥2. PuisqueAest une alg`ebre norm´ee, alg´ebrique et sans diviseurs de z´ero. Alors la sous-alg`ebre deA, engendr´ee par un seul ´el´ement, est une alg`ebre norm´ee compl`ete de division lin´eaire et iso- morphe `a C(Th´eor`emes 2.2 et 2.3). Soit alors {a, b} une famille orthonorm´ee de A, alors ils existent deux idempotents orthogonaux non nulse1, e2∈Aetλ, µ∈C tels quea=λe1 etb=µe2. On aA(e1−e2) est isomorphe `aC, donc ils existent un idempotent non nulf1∈Aetα∈Ctels que
e1−e2=αf1 (|α|2= 2).
De mˆeme ils existent un idempotent non nul f2∈Aet β∈Ctels que e1+e2=βf2 (|β|2= 2)
Donc
(e1−e2)2 = α2f1 e1e2+e2e1 = βf2−α2f1. Ainsi
e1e2+e2e12 = |β|2+|α|4 (car(f1|f2) = 0) 2e12e22 = |β|2+|α|4 (Proposition 3.1)
2 = 2 + 4.
Ceci est absurde et par cons´equentAest de dimension finie et isomorphe `aC. Remarque 1. Dans le th´eor`eme pr´ec´edent l’hypoth`ese alg´ebrique est n´ec´essaire.
On donne ici un contre-exemple suivant : SoitA={(zn)n≥1, zn ∈C∀n≥1/
n≥1|zn|2<+∞}; si (zn)n≥1 ∈A, on pose(zn)n≥1= (
n≥1|zn|2)12. Alors (A, .) est unC-espace de Hilbert. Soit ϕ:N∗×N∗−→N∗ une bijection, on d´efinit une multiplication dansApar :
(zn)n≥1,(wn)n≥1 ∈ A : (zn)n≥1∗(wn)n≥1 = (tn)n≥1 o`u tϕ(m,k) = zmwk; m, k ∈ N∗. Cette multiplication fait de A une C-alg`ebre, de plus (A, .) est absolument valu´ee.
En effet : Soient (zn)n≥1,(wn)n≥1∈A, on a (zn)n≥1∗(wn)n≥12 =
n≥1
|tn|2
=
m≥1
k≥1
|zm|2|wk|2
=
m≥1
|zm|2
k≥1
|wk|2
= (zn)n≥12(wn)n≥12.
(A, .) est donc une C-alg`ebre, norm´ee hilbertienne, sans diviseurs de z´ero, de dimension infinie et v´erifianta2=a2 pour touta∈A.
Corollaire 3.3. Soit (A, .)une C-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne, unitaire d’unit´eeet v´erifiant a2=a2 pour touta∈A. AlorsAest de dimension finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. Soita∈ {e}⊥ tel quea= 1, la Proposition 3.1 implique que ae+ea2 = 2a2e2
4a2 = 2 4 = 2.
Ceci est absurde et par cons´equentAest de dimension finie et isomorphe `aC. Nous donnons une extension du r´esultat pr´ec´edent :
Th´eor`eme 3.4. Soit (A, .) une C-alg`ebre norm´ee, lin´eairement pr´ehilbertienne telle que a2 = a2 pour tout a ∈ A. On suppose que A contient un ´el´ement inversible v tel que vx = xv = vx pour tout x ∈ A. Alors A est de dimension finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. On d´efinit sur l’espace vectorielAle nouveau produit x•y=Rv−1(x)L−1v (y).
L’alg`ebre (A,•) obtenue est unitaire d’unit´ev2:=e. De plus, pour toutx∈A, on a x=Lv(L−1v (x))=v(L−1v (x))=vL−1v (x). DoncL−1v (x)=v−1x, de mˆemeR−1v (x)=v−1x.
Ainsi, pour toutx∈A, on a
x•x=R−1v (x)L−1v (x)=R−1v (x)L−1v (x)= (v−1x)2. La norme (pr´ehilbertienne)|.|d´efinie par
|x|=v−2x=v−2x
v´erifie alors|e|= 1 et |x•x| ≤ |x|2, ainsi Aest isotope `a C. Le r´esultat est alors
cons´equence des Th´eor`emes 2.4 et 2.5.
Lemme 3.5. Soit (A,.)uneC-alg`ebre commutative lin´eairement pr´ehilbertienne et v´erifianta2=a2 pour touta∈A. AlorsA est sans diviseurs de z´ero.
D´emonstration. Supposons qu’ils existent deux ´el´ements non nuls x, y ∈ A tels quex=y= 1 etxy= 0, on a
(x+y)22 = (2 + (x|y) + (y|x))2
x2+y22 = 4 + 4((x|y) + (y|x)) + ((x|y) + (y|x))2 (x2|y2) + (y2|x2) + 2 = 4 + 4((x|y) + (y|x)) + ((x|y) + (y|x))2. Ou encore
(x2|y2) + (y2|x2) = 2 + 4((x|y) + (y|x)) + ((x|y) + (y|x))2. (8) On remplacey par -y
(x2|y2) + (y2|x2) = 2−4((x|y) + (y|x)) + ((x|y) + (y|x))2. (9) On soustrait (8) et (9)
(x|y) + (y|x) = 0. On remplacey pariy
−i(x|y) +i(y|x) = 0. On en d´eduit que (x|y) = 0, donc
0 = 2xy2
= x2y2 (Proposition 3.1)
= 1.
Ceci est absurde et par cons´equentA est sans diviseurs de z´ero.
Remarque 2. Le r´esultat pr´ec´edent est aussi valable sur le corps R des nombres r´eels.
Ce dernier r´esultat nous permet d’enlever dans les Th´eor`emes 3.2, 3.5 et 3.10 de [5] l’hypoth`ese sans diviseurs de z´ero :
Th´eor`eme 3.6. [5]Soit (A, .) une R-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne com- mutative unitaire d’unit´e e. On suppose en outre quee= 1 eta2 ≤ a2pour touta∈A. Alors A est de dimension finie≤2 et isomorphe `aRouC.
Th´eor`eme 3.7. [5]Soit (A, .) une R-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne com- mutative telle que x2 ≤ x2 pour tout x ∈ A. On suppose que A contient un ´el´ement non nul a tel que ax = ax pour tout x ∈ A. Alors A est de dimension finie≤2 et isomorphe `aR,CouC∗.
Th´eor`eme 3.8. [5]Soit(A,.)uneR-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne commu- tative alg´ebrique telle quea2=a2 pour touta∈A. AlorsA est isomorphe `a R,CouC∗.
Nous ´etondons maintenant le Th´eor`eme (3.8) au cas complexe
Th´eor`eme 3.9. Soit (A, .) une C-alg`ebre commutative lin´eairement pr´ehilber- tienne, alg´ebrique et v´erifianta2=a2pour touta∈A. AlorsAest de dimen- sion finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. Il suffit de montrer que A est norm´ee. Soient a, b ∈ A tel que a=b= 1, on a
4ab = (a+b)2−(a−b)2
≤ (a+b)2+(a−b)2
≤ a+b2+a−b2
≤ 4.
On en d´eduit ais´ement queab ≤ abpour tousa, b∈A, doncAest norm´ee.
AinsiAest de dimension finie et isomorphe `aC(Th´eor`eme 3.2 et Lemme 3.5).
Corollaire 3.10.Soit(A,.)uneC-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne commuta- tive telle quea2=a2pour touta∈A. On suppose queAcontient un ´el´ement non nul b tel quebx=bx pour toutx∈A. AlorsA est de dimension finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. Soitaun ´el´ement non nul tel que (a|b) = 0. Supposons quea= b= 1, on a
4 = 4ab2
= 2a2b2(Proposition 3.1)
= 2.
Ceci est absurde et par cons´equentAest de dimension finie et isomorphe `aC. Corollaire 3.11. Soit (A, .)une C-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne flexible, sans diviseurs de z´ero et v´erifiant a2=a2 pour tout a∈A. On suppose que A contient un ´el´ement central non nul b tel que bx=bx pour tout x∈A. AlorsAest de dimension finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. Soitaun ´el´ement non nul, alors la sous alg`ebreA(a, b) deA est commutative. Ainsi A(a, b) est isomorphe `a C (Corollaire 3.10), donc le r´esultat
est cons´equence du Th´eor`eme 3.2.
Proposition 3.12. Soit(A,.)uneC-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne commu- tative et associative telle quea2=a2pour touta∈A. AlorsA est isomorphe
` aC.
D´emonstration. Pour tous ´el´ements orthonormauxx, y∈A, on a x2−y22 = (x−y)(x+y)2
2 + (x2|y2)−(y2|x2) = 1
2x−y2x+y2 (Proposition 3.1) (x2|y2)−(y2|x2) = 0.
Puisque (x2|y2) + (y2|x2) = 0 (Proposition 3.1 ´egalit´es (3) et (6)), alors (x2|y2) = 0.
Donc
x2y22 = 1
2x22y22 (Proposition 3.1) (xy)22 = 1
2 xy4 = 1 2 1
4x4y4 = 1
2 (Proposition 3.1) 1
4 = 1
2.
Ceci est absurde et par cons´equentAest de dimension finie et isomorphe `aC. Nous avons besoin du r´esultat pr´eliminaire suivant :
Lemme 3.13. Soit (A,.)une C-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne alternative v´erifianta2=a2 pour touta∈A. Alors Aest sans diviseurs de z´ero.
D´emonstration. Soit a un ´el´ement non nul de A et soit b un ´el´ement de A tel que ab = 0. La sous-alg`ebre A(a, b) de A engendr´ee par {a, b} est associative en vertu du Th´eor`eme d’Artin ([6] page 29). Supposons a = b = 1, on a ba2=(ba)2=baba= 0 doncba=ab= 0. AinsiA(a, b) est commutative et associative, donc le Th´eor`eme 3.9 ach`eve la d´emonstration.
Th´eor`eme 3.14. Soit (A,.) uneC-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne alterna- tive v´erifiant a2=a2 pour touta∈A. AlorsA est isomorphe `aC.
D´emonstration. Soita ∈A, la sous-alg`ebreA(a) de Aengendr´ee par a est com- mutative associative en vertu du Th´eor`eme d’Artin ([6] page 29).
La Proposition 3.12 montre alors queA(a) est isomorphe `aC, donc il existe un idempotent non nulf ∈A. Selons le Corollaire 3.3 il suffit de montrer quef est un ´el´ement unit´e de A. Soit b ∈ A, on a f(b−fb) = 0 et (b−bf)f = 0 et puisqueAest sans diviseurs de z´ero (Lemme 3.13), alorsfb=bf=b. AinsiAest
de dimension finie et isomorphe `aC.
Corollaire 3.15. Soit (A, .) une C-alg`ebre lin´eairement pr´ehilbertienne `a puis- sances associatives, sans diviseurs de z´ero et v´erifianta2=a2pour touta∈A. AlorsAest de dimension finie et isomorphe `aC.
D´emonstration. Soit a un ´el´ement non nul, alors la sous alg`ebre A(a) de A est associative. Ainsi A(a) est isomorphe `a C (Th´eor`eme 3.14), donc le r´esultat est
cons´equence du Th´eor`eme 3.2.
Probl`emes 3.16. 1. Soit A une C-alg`ebre norm´ee, commutative, lin´eairement pr´ehilbertienne et v´erifiant a2=a2 pour tout a∈A. Est ce que A est de dimension finie (et par cons´equent isomorphe `aC) ?
2. SoitAuneC-alg`ebre norm´ee, flexible, lin´eairement pr´ehilbertienne, sans di- viseurs de z´ero et v´erifianta2=a2pour touta∈A. Est ce queAest de dimension finie (et par cons´equent isomorphe `aC) ?
3. Soit (A,.) uneC-alg`ebre norm´ee de division dont la norme.est pr´ehilber- tienne v´erifianta2=a2pour touta∈A. Est ce queAest de dimension finie (et par cons´equent isomorphe `aC) ?
R´ef´erences
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M. R. Hilali
D´epartement de Math´ematiques et Informatique Facult´e des Sciences Ain Chock
B.P. 5366, Maarif Casablanca Morocco
e-mail:rhilali@hotmail.com A. Moutassim and A. Rochdi
Laboratoire d’alg`ebre, d’Analyse et Applications (L3A) D´epartement de Math´ematiques et Informatique Universit´e Hassan 2
Facult´e des Sciences Ben M’sik, B.P. 7955, Casablanca Morocco
e-mail:moutassim-1972@hotmail.com abdellatifro@yahoo.fr Received: May 11, 2008.
Accepted: June 11, 2008.