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Éléments de correction de la feuille de TD n

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ISFA - L3 Actuariat Probabilités Avancées

Semestre printemps 2018-2019

Éléments de correction de la feuille de TD n

o

10:

Espérance conditionnelle, suite

math.univ-lyon1.fr/homes-www/lerouvillois lerouvillois@math.univ-lyon1.fr poudevigne@math.univ-lyon1.fr

Correction exercice 1 :

1. Comme X est supposée positive, µ est également positive et de plus µ(Ω) = E

P

[X] < +∞. On vérifie aussi facilement, par le théorème de convergence monotone que µ est σ-additive. C’est donc bien une mesure finie sur (Ω, G, P ).

2. Si A ∈ G et P (A) = 0, alors µ(A) = E

P

[X1

A

] = 0, car on intègre sur un événement de probabilité nulle. Ainsi µ << P

|G

.

3. Les hypothèses du théorèmes de Radon-Nikodym sont réunies ( P

|G

, µ sont des mesures σ-finies car finies et µ << P

|G

) donc il existe une variable aléatoire Z = dµ

d P

|G

définie sur (Ω, G, P ) telle que

∀A ∈ G, µ(A) = E

P

[Z1

A

] .

On a donc bien, au vu de la définition de µ, qu’il existe une variable aléatoire Z G-mesurable telle que pour tout A ∈ G,

∀A ∈ G, E

P

[X1

A

] = E

P

[Z1

A

] .

Correction exercice 2 :

1. Soit A ∈ G. On a, par linéarité de l’espérance que E [(aX + bY )1

A

] = a E [X1

A

] + b E [Y 1

A

]

= a E h E h

X G i

1

A

i

+ b E h E h

Y G i

1

A

i

= E h a E h

X G i

+ b E h Y

G i

1

A

i

On en déduit par définition de l’espérance conditionnelle que E h

aX + bY G i

= a E h X

G i

+ b E h Y

G i 2. Voir le cours pour les autres questions

Correction exercice 3 : Les deux premières questions ont été vues en TD. Voyons comment faire si le vecteur Gaussien n’est pas centré.

(a) On peut directement appliquer le résultat de la question 1 pour en déduire que X

0

− X

0

est indépendant de (Y

10

, ..., Y

n0

) donc également indépendant de toute fonction des (Y

10

, ..., Y

n0

). Comme (Y

1

, ..., Y

n

) = (Y

10

+ E [Y

1

], ..., Y

n0

+ E [Y

n

]) est une fonction de (Y

10

, ..., Y

n0

), X

0

− X

0

est aussi indépendant de (Y

1

, ..., Y

n

).

(b) On en déduit que E h

X

Y

1

, ..., Y

n

i

= E h

X

0

+ E [X]

Y

1

, ..., Y

n

i

= E [X] + E h X

0

Y

1

, ..., Y

n

i

= E [X] + E h

X

0

− X

0

Y

1

, ..., Y

n

i + E h

X

0

Y

1

, ..., Y

n

i

= E [X] + E [X

0

− X

0

] + X

0

= E [X] + X

0

.

La quatrième égalité a lieu car X

0

− X

0

est indépendant de (Y

1

, ..., Y

n

) et car X

0

∈ Vect < Y

10

, ..., Y

n0

> est une fonction mesurable des (Y

10

, ..., Y

n0

) donc des (Y

1

, ..., Y

n

). Enfin, la dernière égalité car X

0

et X

0

sont centrés.

Correction exercice 4 : La correction de cet exo a été vue en TD. Ce- pendant voyons ce qui se passe lorsque (X, Y, Z) n’est pas centré mais a pour vecteur moyen (1, 0, −1)

0

. D’après la question 3 de l’exercice précé- dent, il suffit de calculer la projection orthogonale X

0

(dans L

2

) de X − 1 sur Vect < Y, Z + 1 >. Cela revient à trouver des coefficients α, β ∈ R tels que

X

0

= αY + β(Z + 1) E [(X

0

− X

0

) Y ] = 0

E [(X

0

− X

0

) (Z + 1)] = 0

1

(2)

autrement dit :

X

0

= αY + β(Z + 1) E [(X − αY − βZ − ( E [X] − E [αY + βZ])) (Y − E [Y ])] = 0

E [(X − αY − βZ − ( E [X] − E [αY + βZ ])) (Z − E [Z])] = 0 soit

X

0

= αY + β(Z + 1) Cov (X − αY − βZ, Y ) = 0

Cov (X − αY − βZ, Z ) = 0

On retombe sur les mêmes équations pour α, β que dans le cas centré. On obtient donc (α, β) = (1/4, 5/8) et donc

E h X

Y, Z i

= 1 + 1 4 Y + 5

8 (Z + 1).

Correction exercice 6 :

1. S

n

est bien F

n

- mesurable et intégrable comme somme de variables aléatoires F

n

- mesurable et intégrables. De plus

E h S

n+1

F

n

i

= E h

S

n

+ Y

n+1

F

n

i

= E h S

n

F

n

i

+ E h Y

n+1

F

n

i

= S

n

+ E [Y

n+1

]

= S

n

car S

n

est F

n

- mesurable, car Y

n+1

est indépendante de F

n

et centré.

C’est donc une martingale.

2. S

n2

est bien F

n

- mesurable et intégrable comme carré de somme de variables aléatoires F

n

- mesurable et de carré intégrable. De plus, par l’inégalité de Jensen conditionnelle,

E h S

n+12

F

n

i

≥ E h S

n+1

F

n

i

2

= S

n2

.

ce qui fait de S

n2

une sous-martingale. Maintenant,

E h S

n+12

F

n

i

= E h

(S

n

+ Y

n+1

)

2

F

n

i

= E h S

n2

F

n

i

+ 2 E h

S

n

Y

n+1

F

n

i

+ E h Y

n+12

F

n

i

= S

n2

+ 2S

n

E h

Y

n+1

F

n

i

+ E [Y

n+12

]

= S

n2

+ 2S

n

E [Y

n+1

] + 1

= S

n2

+ 1 Et donc

E h

S

n+12

− (n + 1) F

n

i

= S

n2

+ 1 − (n + 1) = S

n2

− n.

Donc S

n2

− n est une martingale.

2

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