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Sur un nouvel analyseur à pénombres

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240474

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240474

Submitted on 1 Jan 1900

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Sur un nouvel analyseur à pénombres

J. Macé de Lépinay

To cite this version:

J. Macé de Lépinay. Sur un nouvel analyseur à pénombres. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1),

pp.585-588. �10.1051/jphystap:019000090058501�. �jpa-00240474�

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585 circuit pour transmettre avec le 111L11t1pleX et un autre système télé- graphique utilisant des courants continus ordinaires.

5° On voit immédiatement que le mode d’exploitation par postes échelonnés indiqué ci-dessus peut être applicable avec grand avan- tage sur les chemins de fer, il serait si important, au point de

vue de la sécuriié, qu’une station pût donner à chaque instant un

avis télégraphique immédiat à une autre quelconque, sur la même section, sans avoir besoin des stations intermédiaires;

6° Le principe du système est applicable à la transmission télé-

phonique de la parole; il permettra certainement de réaliser un mode de téléphonie réversible ou duplex.

RElB1AHQUE GÉNÉRALE.

-

Cet exposé du multiplex repose sur l’em-

ploi de f2 transmetteurs et récepteurs ; mais on voit, par l’exposé même, que ce nombre d’appareils n’est nullement limité à 12; il peut

être augmenté sans difficulté sérieuse.

SUR UN NOUVEL ANALYSEUR A PÉNOMBRES ;

Par J. MACÉ DE LÉPINAY.

Le nouvel analyseur à pénombres que M. Jobin a construit sur mes indications satisfait à deux conditions qui le rendent particu-

lièrement propre à des mesures de précision : 1° il permet l’emploi

d’une radiation monochromatique quelconque ; 21 il conserve toute sa

sensibilité en lumière convergente.

Le premier de ces résultats a été obtenu en employant, comme appareil producteur des pénolnbres, un quartz mince à deux rota- tions, formé de deux lames prismatiques, de rotations irmerses, d’angles sensiblement égaux et petits. Il devient possible, de la

sorte, de faire varier l’épaisseur du quartz à deux rotations et de

réaliser, quelle que soit la longueur d’onde de la radiation éclai- rante, les conditions de sensibilité maxirnum. La double lame

employée est telle que, éclairée par de la lumière polarisée, elle

donne naissance à deux faisceaux lumineux polarisés dans des plans qui font entre eux un angle variant de 3° à 6° environ pour le vert moyen du spectre (~ ).

~~~~ -~~ ~- -~ ~-- - - -~ ~~ -~-~ -~ ~~-

(1) J’avais signalé, depuis plusieurs années (J.~.l,e P/~., 2c série, t. IV,p. 267; 1885), l’emploi, dans ce but, d’une lame mince à deux rotations. C’est M. Pérot qui

m’a suggéré celui d’une lame prismatique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090058501

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ha seconde des conditions énoncées plus liaut est d’une grande importance : les propriétés optiques d’un corps anisotrope variant

avec la direction, on est amené, quelle que soit celle de ces propriétés

que l’on se propose d’étudier et quel que soit le phénomène que l’on utilise à cet effet, à limiter le solide par des surfaces planes et à

observer ce phénomène au moyen d’une lunette astronomique réglée

pour l’infini. A chaque point du plan focal de l’objectif correspond,

en effet, dans ces conditions, une direction unique et déterminée de

propagation de la lumière dans le corps.

Si, alors, le phénomène utilisé est un phénomène de polarisation, l’analyseur sera, de préférence, introduit entre l’oculaire et le plan

focal de l’objectif; il restera, de la sorte, à la portée de l’observa- teur ; en outre, le point du champ auquel doivent se rapporter les

mesures restera fixe, par rapport aux repères, pendant la rotation

de l’analyseur.

Mais alors se présente une difficulté : par suite de ce fait que, dans ces conditions, l’analyseur est traversé par un faisceau diver- gent de lumière, toute observation précise se trouve être impossible,

si cet analyseur est un nicol ordinaire. Si l’on cherche, en effet, à éteindre un faisceau de lumière polarisée rectilignement, on constate l’apparition, dans le champ, d’une bande noire diffuse sur les bords, lentement mobile avec l’analyseur ; il est impossible d’en amener le

milieu à coïncider exactement avec le point de repère. Si, dans le

but d’effectuer des mesures plus précises, on introduit, dans le plan focal de l’objectif, un système quelconque transformant l’analy-

seur simple en analyseur à pénombres, l’impossibilité d’effectuer des

mesures précises est plus complète encore, parce que la bande noire diffuse se scinde en deux, qui se déplacent dans le méme sens lors- qu’on fait tourner l’analyseur. On ne saurait, par suite de la dissy-

métrie du phénomène, réaliser l’égalité de teinte en un point donné

du champ.

Cet inconvénient des nicols ordinaires passe toujours inaperçu

dans les saccharimètres, parce que l’on y fait usage de lumière sensiblement parallèle. Il est facile d’en trouver l’origine.

Considérons ce qui se passe dans l’intérieur même du spath,

constituant le nicol. Soient : AB, la direction de l’axe optique du spath ; AO, la direction conjuguée de celle de l’axe optique de la

lunette d’observation ; XOV, un plan normal à OA. A une direction

quelconque, AP, voisine de AO, correspond le plan de section prin-

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cipale PAB, qui est en même temps le plan de la vibration trans-

mise par l’analyseur. Imaginons, dès lors, que l’on reçoive sur ce

nicol un faisceau de lumière polarisée dans un même plan ou, plus rigoureusement, polarisée de telle sorte que, pôur tous les rayons

FIG. 1.

incidents, les traces sur le plan ~Oy, de leurs plans de polarisation,

soient parallèles à Ox. Dans ces conditions, qui sont celles qui se

trouvent toujours approximativement réalisées, et avec l’orientation

figurée de l’analyseur, seuls les rayons qui, dans l’intérieur du spath,

se propagent parallèlement au plan j?0~, seront complètement

éteints. De là, sans insister davantage, la production de la bande

noire diffuse, dont j’ai signalé l’existence.

La condition nécessaire pour que ce grave inconvénient dispa-

raisse est que le nicol employé ait ses faces d’entrée et de sortie de la lumière normales à la direction moyenne du faisceau qui la tra-

verse et parallèles à l’axe optique du spath qui le constitue (~). Dans

ces conditions, en effet, le plan xOy est tout d’abord parallèle au plan focal de l’objectif de la lunette. Comme, d’autre part, la direc- (1) ~1I. S. P. Thompson, qui a, le premier, utilisé de pareils analyseurs, dits prismes de Ahrens, a donné (Phil. Mag., 1886) tous les renseignements relatifs à

leur construction.

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tion de l’axe AB est parallèle à ce plan, les traces, tant sur le plan xOz que sur le plan d’observation, des plans de vibration son.t, pour tous les rayons, des droites parallèles. L’extinction complète

s’obtiendra simultanément pour toute l’étendue du champ. Si l’on

fait usage d’un appareil à pénombres, l’égalité des teintes des deux moitiés du cliamp s’obtiendra aisément, car elles demeurent constam- ment uniformes l’une et l’autre.

~

FIG. 2.

A la suite de l’exposé qui précède, une simple figure suffira pour

compléter la description de l’appareil ( fi~. 2) : Q est la lame de

qu artz à deux rotations, mobile au moyen d’une crémaillère et du

pignon P; N est le prisme d’Ahrens, servant d’analyseur; L est

enfin une petite lunette de Galilée, visant dans le plan de Q servant

d’oculaire.

J’aurai prochainement l’occasion de décrire quelques expériences

effectuées au moyen de cet appareil.

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