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Submitted on 1 Jan 1961
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Résonance magnétique nucléaire à double quanta du deutérium de l’eau zéolitique lourde
Y. Ayant, P. Ducros, X. Pare
To cite this version:
Y. Ayant, P. Ducros, X. Pare. Résonance magnétique nucléaire à double quanta du deutérium
de l’eau zéolitique lourde. J. Phys. Radium, 1961, 22 (12), pp.837-838. �10.1051/jphys-
rad:019610022012083701�. �jpa-00236592�
837
Carnot ; la relation (3) montre qu’une machine ther-
mique fonctionnant entre deux sources de tempéra-
tures T et Tp et fournissant de la lumière cohérente
a
unrendement inférieur au rendement de Carnot.
Le résultat précédent peut être appliqué en identi-
fiant les groupes d’états (v) et (c), soit à la bande de
valence et la bande de conduction d’un semi-conduc- teur, soit à l’une de ces bandes et à un niveau d’impu-
reté.
L’intérêt pratique de là condition (1) apparait dans
les remarques suivantes :
10 Transition directe bande à bande : la condition (1) suggère dans ce cas l’emploi à basse température d’un
semi-conducteur à faible masse effective (In Sb ou In
FIG. 1.
As) ; la figure 1 montre la transition pompe et la tran- . sition signal.
20 La condition (1) sera plus facile à satisfaire si,
pour un semi-conducteur donné, on peut diminuer hv ;
c’est justement ce qui se produit pour les transitions
indirectes ; on retrouve là
unrésultat établi par AI-
GRAIN [1] qui, le premier, a proposé en 1958, d’utiliser
la lumière de recombinaison dans le germanium pour obtenir une émission de lumière cohérente.
30 La condition (1) sera encore plus facile à satis-
faire si on utilise une transition vers un niveau d’impu- reté ; la figure 2 montre les transitions pompe et signal
dans le cas du second niveau accepteur du zinc dans
le germanium.
Frc. 2.
Un article plus détaillé sera publié prochainement ;
des expériences sur In Sb, In As et sur Zn-Ge sont en
cours.
BIBLIOGRAPHIE
[1] AIGRAIN (P.), Communication
nonpubliée
«Confé-
rence
Internationale
surla Physique des Solides",
Bruxelles 1958.
[2] SHOCKLEY (W.), B. S. T. J., 1949, 28, 435.
[3] BERNARD (M.), Défauts dans les Semiconducteurs,
Cours de 3e Cycle de Physique des Solides, Faculté
des Sciences d’Orsay, Orsay.
[4] SCOVIL (H, E. D.) et SCHULZ-DUBOIS (E. O.), Phys.
Rev. Letters, 1959, 2, 262.
COMMUNICATIONS A LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE
RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE
A DOUBLE QUANTA DU DEUTÉRIUM
DE L’EAU ZÉOLITIQUE LOURDE
Par Y. AYANT, P. DUCROS, X. PARE,
Laboratoires d’Électrostatique et de Physique du Métal
et de Physique Générale, Grenoble.
Résumé
Le travail présenté a été effectué sur un monocristal naturel d’E dingtonite -alumino -silicate hydraté de la
famille des zéolites. Nous avons partiellement substitué
à l’eau du cristal, de l’eau lourde et étudié la résonance
magnétique nucléaire des noyaux de deutérium. La
figure de résonance se compose d’un triplet de raies d’égale intensité et d’égale largeur (0,2 Oe) et d’un
doublet de raies identiques (0,2, Oe de large).. L’en-
semble est symétrique par rapport à la raie centrale du
triplet qui correspond au champ de résonance du
deuton libre à la fréquence utilisée (6 MHz) [1].
Une interprétation quantitative complète du spectre
est donnée. Le triplet est attribué à la résonance des
deutons des molécules D2O et le doublet de HDO. Les
LE
JOURNAL
DEPHYSIQUE
ET LERADIUM
TOME22, DÉCEMBRE 1961,
PAGE837.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022012083701
838
raies correspondant aux transitions habituelles (absorp-
tion d’un quanta d’énergie mdiofréquence), sont inob-
servables par suite du mouvement moléculaire et de l’existence du moment quadrupolaire du deuton. Les
raies observées correspondent toutes à des transitions à double quanta (àM = + 2).
Section Sud-Est, Grenoble.
Séance du 19 avril 1961.
BIBLIOGRAPHIE
[1] AYANT (Y.), DUCROS (P.), PARE (X.) et SOUTIF (M.),
C. R. Acad. Sc., 1961, 252, 550-552.
ÉTUDE DE LA MOBILITÉ
DES IONS ÉCHANGEABLES DANS UNE ZÉOLITE
PAR DES MESURES DE RELAXATION DIÉLECTRIQUE
Par P. DUCROS,
Laboratoires d’Électrostatique et de Physique du Métal
et de Physique Générale, Grenoble.
Résumé
Il est bien connu que les zéolites sont des échangeurs
d’ions. La mobilité des ions échangeables est à l’origine
de l’important domaine de relaxation diélectrique de
la chabasie (Ca Al2 Si4 O12, 6H2O). A température
ordinaire le maximum de la partie imaginaire de la
constante diélectrique correspond à une fréquence de
mesure voisine de 100 cycles par seconde pour la chabasie calcique. En faisant varier la température on peut mesurer l’énergie d’activation du phénomène : 0,70 ± 0,04 eV [1].
Par l’échange d’ions Ca++ ~ 2Na+ le domaine de relaxation diélectrique est déplacé vers les hautes fré-
quences. Ainsi à température ordinaire, le temps de
corrélation du mouvement des ions (assimilé en pre- mière approximation au temps de relaxation diélec-
trique) passe de 1020142
spour Ca++ à 1020147 s envi-
ron pour Na+. Cet effet est interprété par les liaisons
électrostatiques dépendant principalement de la valence
des ions.
La modification de la teneur en eau des cristaux par pompage , fait varier considérablement le temps de
relaxation diélectrique. Une explication qualitative en
est donnée. Elle fait intervenir la mobilité dans le cristal des molécules d’eau polaires.
Section du Sud-Est, Grenoble.
Séance du 19 avril 1961.
BIBLIOGRAPHIE
[1] DUCROS (P.), Bull. Soc. Franç. Minér. Crist., 1960, LXXXIII, 85-112.
Section du. Sud-Est, Grenoble.
Séance du 19 avril 1961.
BIBLIOGRAPHIE
[1] DUCROS (P.), Bull. Soc. Franç. Minér. Crist., 1960, LXXXIII, 85-112.
SUR LA CHALEUR SPÉCIFIQUE HYPERFINE
DES MÉTAUX DE TERRES RARES
DANS LE DOMAINE DE 3He LIQUIDE
Par B. DREYFUS,
Laboratoire des Basses Températures, Grenoble.
La propriété de l’isotope 3 de l’hélium d’avoir une
courbe de tension de vapeur saturante supérieure à
celle de l’hélium ordinaire a été utilisée pour réaliser au
Laboratoire des Basses Températures [1], [2] un cryostat fonctionnant entre 0,3 °K et environ 1,2 oK.
La possibilité de se maintenir, en réglant le débit du fluide, à toute température dans cette gamme, fait de cet appareil un instrument particulièrement adapté à la
mesure des chaleurs spécifiques. Nous àvons ainsi entrepris une série de mesures sur les métaux de terres
rares. Ces métaux sont en général magnétiquement
ordonnés avec des comportements d’ailleurs très
variés, allant du ferxomagnétisme usuel à des struc-
tures en hélice antiferro ou ferromagnétiques. Le cou- plage hyperfin entre le moment nucléaire et la valeur
moyenne du moment électronique donne lieu à une
décomposition du niveau fondamental .L’anomalie du
type Schottky, pour la chaleur spécifique, se traduit
dans le domaine de température étudié par une
«