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Sur l'existence des feuilletages de lie

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (DeAD)

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES

THESE DE DOCTORAT DE 3 ème CYCLE

Spécialité: Mathématiques

PRESENTE PAR

Le 20 Février 1999 Sous la direction de Monsieur Edmond FEDIDA

JURY Président: Souleymane NIANG

Membres: Edmond FEDIDA

Chérif BADJI

Professeur U.C.A.D

Professeur Université d'Abidjail (Directeur) Professeur U.C.A.D

Gaël Mamadou

MEIGNEIZ Professeur UBS (France) (Rapporteur) SANGHARE Chargé d'Enseignement UCAD

(2)

REMERCIEMENTS

\i~ '\ \ . 1 ~.

Le professeur Edmond FEDIDA a dirigé ce travail. Il m'a initiéàla recherche avec disponibilité, patience et gentillesse. Ses questions, remarques et conseils m'ont guidé tout au long de cette thèse. Je l'en remercie chaleureusement.

Ces recherches ont aussi bénéficié de la codirection du professeur Gaël MEIGNEIZ. Je suis heureux de pouvoir lui exprimer ici ma gratitude pour l'intérêt et le t~mps qu'il leur a accordés et l'occasion qu'il m'a donnée de les exposer dans le séminaire de Géométrie différentielle du Laboratoire de mathématiques ~t applications des mathématiques de l'Université de Bretagne-Sud en France.

Je remercie également:

Le professeur Souleymane NIANG, d'avoir bien voulu me faire l'honneur et le plaisir de présider le Jury.

Les professeurs Chérif BADJI et Mamadou SANGHARE d'avoir cautionné cètte thèse.

Farba FAYE et Cheikh Mbacké DIOP, de l'intérêt qu'ils ont porté à mon travail de leurs nombreux remarques, conseils et indications.

Le Laboratoire de Mathématiques et Applications des Mathématiques de l'Université de Bretagne - Sud en France, de la chaleur de son accueil.

Souleymane NDIAYE du soutien matériel et moral.

(3)

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1.

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-SUR L'EXISTENCE DES FEUILLETAGES DE LIE

Hamidou Dathe

Département de Mathématiques et Informatique _

Université Cheikh Anta DIOP de DAKAR

(4)

1-~

1-.

I~

I-I..

I-f.

1.

-RESUME

Soit 'J un G-feuilletage de Lie sur une variété compacte yn. On démontre les résultats suivants:

1) H3(

V

n,71)-p.

~Z

(p -p.0) où

V

n est le revêtement universel de yn.

2) yn ne fibre pas nécessairement sur le tore maximal de G même si 'J est minimal. . 3) Dans le càs où G est nilpotent, simplement connexe avec une algèbre de Lie

ç

ayant une base dans laquelle lesèonstantes de structure sont rationnelles, On peut "déformer" le groupe d'holonomie

r

de 'J en un réseau

r

de G ; la

Q-variété

%

est alors une variété ; yn fibre sur

G/

r et

'J

est "proche" d'un feuilletage

à

feuilles' fermées.

(5)

-lI'

CHAPITRE

2 :

Quelques obstructions cohomologiques

à

l'existence de feuil-letages de Lie

1 - Rappels de cohomologies 17

2 - Une formule·reliant la cohomologie de De Rhamet la cohomologie 20

singulière

3 - Feuilletages de Lie et cohomologie singulière 23

4! - Génération compacte 25

CHAPITRE 3: Feuilletages de Lie et tores maximaux des groupes de Lie

1 - ,Rappels sur les tores maximaux des groupes deLie 29

2 - Feuilletages deLieet tores maximaux 31

(

(

l

l

l

l

l

Ir

..

I~

l'

..

'.

I-1

1

-TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : Généralités sur les feuilletages de Lie

1 - 'Feuilletages de Lie: définitions - propriétés 2 - Feuilletages de Liemodèles.

3 - Sur le théorème deTischler.

CHAPITRE 4 : Sur les feuilletages de Lie nilpotents

1 - Groupes de Lie nilpotents: Rappels 2 - Feuilletages deLienilpotents 3 - Feuilletages de Heisenberg.

BIBLIOGRAPHIE

Pages 3 5 8 14 40 43 54 59

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(6)

~1~"

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•••

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ii)

I-I.

I-

r

-. Introduction

Cetrav~ilest une contribution à la caractérisation des variétés compactes admettant un G-feuilletage de Lie :1. On sait que lorsque le groupe de Lie G est isomorphe à un tore Tq, les variétés compactes admettant un G-feuil1etage de Lie sont les fibrées sur Tq

[T].

Ce texte examine une généralisation de ce théorème sous les deux formes suivantes:

i) Lorsque la structure transverse G d'un feuilletage de Lie :1 sur une variété compacte yn est-elle même compacte, yn ne fibre t-el1e pas sur le tore maximal de G?

Supposons G non compact mais possède un réseau cocompact

r ;

dans ce cas, les variétés compactes munies d'un G-feuilletage de Lie ne fibrent-elles pas sur l'espace homogène compact

<}f

?

La réponse à la première question est négative même dans le cas où le feuilletage:l est minimal. En effet, on démontre que la fibration au dessus du tore maximal de G n'est pas nécessaire à ce qu'une variété compacteyn porte un G-feuilletage.

Quant à la deuxième question, on donne une réponse affirmative dans certains cas. L'ordre dans lequel l'étude a été menée est le suivant : dans le chapitre 1, on donne quelques rappels relatifs aux feuilletages de Lie : définitions, propriétés, théorème de structure, feuilletages de Lie modèles. On yexplique également le théorème de Tischler pour les S1_feuilletages de Lie des variétés compactes.

(7)

1..

I

-' . • \j.l ' - ~ , ~"l<> • _... w '..loi,' "'". ; ' 1 : ' " , > ~ - --~ ~ ._~

-.

.-...,

-

...

-Le chapitre 2 examine quelques obstructions cohomologiques à l'existence de

G-feuilletages de Lie: on exprime en termes de cohomologie singulière un théorème d'obstruction dû à E. Fédida ;En effet on montre que si yn est une variété connexe compacte et simplement connexe munie d'un G-feuilletage de Lie, alors

H3 (yn, 7l)

*-

7l Ip7L (p

*-

0).

Dans le chapitre 3, on répond négativement à la question i) de E. Fédida, en

construisant pour tout groupe de Lie G connexe compact simplement connexe et semi-simple, un G-feuilletage de Lie minimal porté par une variété compacte qui ne fibre pas sur le tore maximal de G. On applique cette construction au groupe de Lie S3 pour obtenir des S3-feuilletages de Lie à feuilles denses sur des variétés compactes non fibrées sur le cercle SI. On donne toutefois d'autres conditions nécessaires d'existence d'un G-feuilletage de Lie plus ou moins liées aux tores maximaux du groupe G.

Dans le chapitre 4, on démontre en s'appuyant sur des travaux de Gaël Meigneiz [M4 )

que certains G:;feuilletages de Lie nilpotents des variétés compactes sont approchables pard~sfeuilletages à feuilles fermées et que les variétés-support fibrent sur G/r , [' étant

un réseau de G, c'est précisément le cas lorsque G est un groupe de Lie nilpotent, simplement connexe dont l'algèbre de Lie possède une base dans laquelle les constantes de structures sont rationnelles. Un exemple où G est le groupe N de Heisenberg de dimension 3 est étudié; on obtient que les feuilletages de Heisenberg sont "proches" des N-feuilletages à feuilles fermées et les variétés compactes qui les portent sont fibrées sur

N/

r où [' est un réseau de N. Comme les seuls groupes de Lie nilpotents,

simplement connexes de dimension 3 sont d'une part IR? et d'autre part N, on obtient ainsi une caractérisation des variétés compactes munies de feuilletages de Lie nilpotents de codimension 3.

(8)

-TMliM'" .IIGIe 'TlMZ'Wl'i'!6YM!erpm~~as..'w.-..3Hr ".,.,.;..Z-œ:y:m;t

5

G

GENERALITES SUR LES FEUILLETAGES DE LIE

CHAPITRE 1

Où Vij est un élément du groupoïde des germes de translationsà gauche de G.

La famille (Ui , fi, Vij\EI est appelée G-cocyc1e localement constant sur Vn.

JEI

On dit que le feuilletage .3 défini par ce G-cocyc1e est un G-feuilletage de Lie deVn.

Le couple (U i, fi) est une carte de .3.

Ce chapitre regroupe quelques rappels sur les feuilletages de Lie.On y reprend pour l'essentiel des résultats contenus dans la thèse de E. Fédida [F2) et dans celle de

Gaël Meigniez [Gd.

1 - Feuilletages de Lie : définitions; propriétés [Fd 1.1- Définitions

Soient

V

n une variété différentiable de dimension n, G un groupe de Lie connexe de dimension q ; (q ~ n). Une structure de G-feuilletage de Lie sur

V

n est définie par la donnée d'un recouvrement ouvert (U i)iEI de Vn et d'une famille de submersions fi : U i- - >G telles que sur chaque composante connexe U ij de Ui ()U j nous ayons

le diagramme suivant commutatif:

l

L

I~

l

,

,

..

l'..

I~

1. '

I~

1.

I~

1.

I-1

1

1 1 1 1

(9)

Si G est le revêtement universel de G, alors tout G-feuilletage est aussi un

Remarque:

G-feuilletage de Lie (cette notion ne dépend que de l'algèbre de Lie de G) ; dans la suite nous supposerons donc que le groupe de Lie G est simplement connexe.

Un G-feuilletage de Lie sur V" peut également être défini à l'aide d'une l-fonneü) à

valeurs dans l'al'gèbre de Lie

ç

de G vérifiant une condition de Maurer - Cartan

(dm

+

~

[m,m]= 0) et en tout point surjective.

2

Dans

[F2],

E. Fédida a montré que l'étude d'un G-feuilletage de Lie sur une variété compacte Vn, se ramène(àune fibration près)à l'étude d'un feuilletage de Lie sur une

sous-variété fennée de Vn, pour lequel toutes les feuilles sont denses; de façon plus

précise, on a le théorème suivant: 1.2 - Théorème

[F2J

Soient

V'

une variété compacte de dimension n, G un groupe de Lie

simplement connexe de dimension qS;n, et :J un G-feuilletage de Lie sur

VI

Il existe

un revêtement

W

de

V'

et une fibration localement triviale D :

W" - - >

Gtels que. si ~ est le feuilletage relevé de J dans

rvn,

alors ~ est défini par D,

il existe une représentation p "tr]

V'

-->0 équivariante par rapport

à

p ; c'est à dire que pour tout

X

E

W

et pour tout y E trI

V' ;

on a " D (y, x) =p(rJ. D(x)

Si on note

r

le sous-groupe de G défini par

r=

p (Tl]Vn) et K l'adhérence de

r

dans G "alors les adhérences des feuilles de

J

sont les fibres d'une fibration

D :

V'

- - >G/K.

-.i. .

• • • • • •

llnl-.z.J••••

7Iir.7?-171=1.I'tlillil(r~":~n.~?'>_!'!!ItIl_ïL~~~'\

l-

I-1..

I~

1...

1...

1.

1.

1.

I-l_

I

-Dans chaque fibre de la fibration D, le feuilletage induit par

J

est un

Ke-feuilletage de Lie, où Ke est la composante connexe de l'élément neutre dans K. Les feuilles de ce Ke-feuilletages de Lie sont denses.

(10)

m

pn,,,,

l-I..

l

l

I~

IL

1..

1..

1..

1.

1..

1..

I-I.

I-I

(Notations:

L'homomorphisme p est appelé représentation d'holonomie du feuilletage 3 : le .sous-groupe

r

est le groupe d'holonomie de 3 et l'application D est l'application développante; on appelle par ailleurs diagramme développant de 3 ; le diagramme commutatif ci-dessous D >G

l

D )G/

K

Remarques

Réciproquement, si3 est unfeuilletage sur une variété compacte différentiable

vn

pOlir lequel les propriétés i) et ii) sont vérifiées alors le feuilletage 3 est un G:feuilletage de Lie sur

vn.

Si la variété

vn

n'est pas compacte, alors le feuilletage relevé 3 est défini par une submersion.

Si p:

V

n- - : >

vn

est le revêtement universel de

vn;

il existe une fibration localèment triviale Dl:

V

n- - : >G telle que les propriétés i) "ii) "iii) " iv du théorème1.2soient vérifiées.

L'application développante D et la représentation d'holonomie p ne sont définies qu'à l'action. de G près. Pour tout g E G ; on peut les remplacer par

g.D : X- - >g.D(x) et

pg:

y - - .>gp(y) g" . L'application qui à chaque feuilletage fait·correspondre sa représentation d'holonomie n'est pas en général bijective.

C'est une question souvent difficile que de savoir si une représentation p :nIyn->G est représentation d'holonomie d'un G-feuilletage de Lie de yn. Une condition

suffisante est donnée dans le chapitre 4.

(11)

-(

l

f..

r.

1..

I-I

..

Ir

-l'

-I~

-1

-1

-1

1

-1.3 - Proposition [F

4]

Soient

vn

une variété compacte et

-3

un G-feuilletage de Lie sur

vn;

On a les propriétés suivantes:

a) Les feuilles de

-3

sont difféomorphes

b) Les feuilles de

-3

sont simplement connexes si et seulement si la représentation d'holonomie p est injective

c) Les feuilles de

-3

sont denses dans

vn,

si et seulement si, le groupe d'holonomie

r

de

,J; est dense dans G.

cl) Les feuilles de

-3

sont compactes si et seulement si

r

est un sous-groupe discret cocompact de G.

On va àprésent s'intéresserà des cas particuliers de feuilletages de Lie; en fait tous les exemples connusd~feuilletages de Lie.

2 - Feuilletages de Lie modèles 2.1 - Feuilletage homogène [M4]

Etant donnée une suite exacte courte de groupes de Lie: l - - > F - - > H rp )G--> 1

et un réseau cocompact ['H dans H ; les images dans HI [' des classes

à

gauche

H

n~odulo F sont les feuilles d'un G-feuilletage de Lie qualifié d'homogène - [Fig.

11.

L'homomorphisme<p est l'application développante du feuilletage et son groupe d'holonomie est l'image de ['H dans G par <p.

(12)

-F

H

G Fig. 1

Si G contient un réseau cocompact

r,

l'homomorphisme identique

La suite exacte courte 1- - > IRP _ _>lRn__>lRn-p - - > 1 induit un

. • P

Soit A E SL (n,~) et a une valeur propre réelle de A différente de 1 et

Exemple 3

Exemple 1

Exemple 2

feuilletage homogène sur le tore Tn= IRn/ Zn ; ce sont les feuilletages linéaires du tore:

leurs groupes d'holonomie sont isomorphes à ~n-p.

1- - > G- - > G- - > 1 définit un G-feuilletage de Lie homogène sur la variété G/r dont le groupe d'holonomie est

r.

r

-r

-r

-

f-I

-t

-I~

-Ir

-l'

-"

1

-1

,

1

-

positive ainsi que tous ses conjugués.

-

Au moyen de A, on forme le produit semi-direct HA

=

IRXA IRn avec la loi:

-

(t, v) . (t',v')

= (t

+

t', Atv'

+

v). Le groupe de Lie HA contient le réseau cocompact

-

Soit <p un covecteur propre de A associé àa (<p est une forme linéaire de IR11_>IR non nulle telle que <p 0 A = a<p).

(13)

-Soit B une variété différentiable et f: 7tIB- - yG un homomorphisme de

Soit V la variété quotient obtenue V=

B

x G . Le feuilletage.'.Jp de

B

x G par les

&ES22.232&

représentation p.

groupes. Si

B

est le revêtement universel de B ; 7tIB opère sur le produit

B

x G. En (a,O) ; (1, <p(1,0, ,0)) ; ; (1, <p(0, 0, ,1)).

Etant donnée une application différentiable entre variétés; f: M- - yN et un

2.3 - Feuilletage suspension

effet, 7tIB opère canoniquement sur B et opère également sur G au moyen de la (t,v)- - y (a\ <pv)

G-feuilletage de M noté f*.'.J qui admet pour cartes

(f'

(Ui) ;fjof) où (Ui,fi) est une l'espace tangent à.'.J en f(x) ; ces deux sous-espaces vectoriels pouvant avoir une f(x), l'espace tangent à N est somme de l'image de la différentielle de f en x et de fA est surjectif et induit un GA-feuilletage homogène sur la variété compacte

carte de .'.J.

VA=

HAl

r

dont le groupe d'holonomie est le sous-groupe de GA engendré par les A

intersection non vide. Si f est transverse

à

.'.J ;l'image inverse de

:s

par [est le 2.2 - Feuilletage image inverse

éléments

On définit un homomorphisme fA: HA- - >GA

G-feuilletage

:s

sur N, f est transverse au G-feuilletage

:s

de N si en chaque point

r

GA est le groupe des transfonnations affines croissantes de IR.

-l

I-l

l

l

l

1-.

,-.

1..

Il

-Il

..

1.

1

..

1

-1

1

B

x. {g} est invariant par l'opération donc induit un G-feuilletage de Lie :Sp transverse à la fibration de V sur B de fibre G:

(14)

-JI

l'épineux problème de classification des feuilletages de Lie des variétés compactes. Ce paragraphe est une mise au point des principaux résultats connus sur 2.5 - Sur la classification des feuilletages de Lie

feuilles du G-feuilletage de HI

r .

H

Un feuilletage ~ (non nécessairement de Lie) est classifiant si le revêtement

Ex"emple.

)

E'n effet, G et H sont contractiles [RI] ;il en est alors de même pour F et donc pour les un G-feuilletage de Lie homogène et classification sur la variété HI

r .

H

torsion, on obtient [F4] un G-feuilletage sur B x G qui induit sur B un feuilletage de

Dans,le cadre des feuilletages de Lie, cela signifie que les feuilles elles-mêmes

d'holonomie un sous-groupe de celui de .3') est image inverse de .3

Une suite exacte courte de groupes de Lie 1-> F->H->G-> 1 où H

Si .3' est unfeuilletage classifiant, alors tout autre G-feuilletage ayant le

contient un réseau cocompact rH; G et H résolubles et simplement connexes, définit

même groupe d'holonomie que .3' (ou plus généralement ayant pour groupe

propriété universelle suivante: Propriété

[H)

d'holonomie de chaque feuille est contractile.

Lorsque G et B sont compactes, la variété V est compacte et ~ pest unG-feuilletage

Lie avec "singularités".

Lorsque 7tlB est un groupe libre ou bien abélien libre et la cohomologie de G sans

de Lie (porté par une variété compacte) dont p est la représentation d'holonomie.

sont contractiles puisqu'elles sont sans holonomie [F

d.

Ce qualificatif exprime la 2.4 - Feuilletages cJassifiants

-Il

..

FJ

n

-r

'-r

-,

..

f

-,

-l'

-If

-l'

-

1

-1

-,

,

r

(15)

L

l-L.

l

L

l

l

I~

IL

I~

I~

1..

1..

1..

1..

I-I _

r

1

Dans le cas où les groupes transverses des feuilletages sont nilpotents, la classification

image réciproque près) est connue grâce aux travaux de A.I. Malcev [Ms] ; A. Haefliger [H] ;plus précisément on a le théorème suivant:

Théorème [H]

Tout feuilletage de Lie nilpotent sur une variété compacte est image inverse d'un fèuilletage homogène.

En effet, le groupe d'holonomie

r

d'un tel feuilletage.3 est un sous-groupe uniforme de type fini du groupe de Lie nilpotent, simplement connexe G définissant la structure transverse du feuilletage. On sait d'après les résultats de Malcev [Ms] que

r

est un réseau cocompact dans un groupe de Lie nilpotent simplement connexe H ; l'injection canonique i :[ - >G se prolonge de manière unique en un homomorphisme surjectif de r

manière que le diagramme suivant soit commutatif;

[M

4]

r~G

jl~ i~hoj

H

On obtient ainsi une suite exacte courte 1-> F->H -> G-> 1 qui définit un G-feuilletage .3' homogène et classifiant sur la variété H/r dont le groupe d'holonomie est

r.

.3 est alors image inverse de . .3' [paragraphe 2.4]. Par contre dans le cas où le groupe transverse G est résoluble; Gaël Meigniez a démontré le résultat suivant:

Théorème: [M2]

Il existe des feuilletages de Lie résolubles sur des variétés compactes qui ne . sont images inverse d'aucun feuilletage homogène.

(16)

l

l

l

l

l'

-l'

....

1

..

1

-1

-1

-r

-Voici en résumé cette construction: On considère dans le groupe GA le sous-groupe

r

engendré par les éléments (a, 0) ; (0,1) ; (a',O) où a est une unité algébrique (nombre complexe non nul qui est un entier algébrique sur

7l

ainsi que son inverse) et a' un réel strictement positif quelconque.

?

Soit VB la variété de dimension 5 obtenue par suspension du difféomorphisme du tore

2 1 0 0 T4"induit par

B=

1 1 0 0 0 0 2 1 0 0 1 1 Soit A

~ (~

;} Considérons l'homomorphisme

IR

lx

B 1R

4- - >GA (t,v)- - > (at, I.Jlv) où 1.Jl:

1R

4- - >IR

(VI, V2)- - > <PVl

+

a'q:>v2 ; où q:> est un covecteur propre associé à a.

't' défini un feuilletage homogène sur VB ;noté 3S. .3B est affine et induit un nouveau

GA-feuilletage sur V = VB X SI. A partir de V, on construit une variété compacte de

dimension 6 qui porte un GA-feuilletage de Lie dont le groupe d'holonomie est

r.

r

est polycyclique quand exactement a' est une unité algébrique [Ml]. En choisissant

un a' transcendant on obtient un GA-feuilletage de Lie qui ne peut s'obtenir comme image inverse de feuilletage homogène.

Cette construction de G. Meigniez réactualise la question de A. Haefliger,celle de caractériser pour un groupe de Lie G, les sous-groupes [' qui apparaissent comme groupe d'holonomie 'd'un G-feuilletage porté par une variété compacte. Des conditions nécessaires apparaissent immédiatement i)

r

est de type fini; ii) GI

r

est compact.

(17)

l-l

L

L

L

I~

I~

I~

1.

1.

1.

1..

1.

1.

I-f_

I_

~

Comme on peut le remarquer avecHaefliger, la condition i) est suffisante lorsque G est compact (des détails de cette construction sont donnés auchapitre2).

Les conditions i) et ii) sont suffisantes dans le cas où G est nilpotent [chapitre 4]. Il

existe une autre condition nécessaire moins évidente; celle de la génération compacte dont nous avons parlé dans le chapitre 2. On peut se demander avecHaefliger [H] si les sous-groupes de génération compacte des groupes de Lie résolubles sont groupes

d'holonomie de feuilletages de Lie sur des variétés compactes. Une condition suffisante est donnée dans [M2].

3 -

Sur le théorème de Tischler Théorème [T]

S'i! existe sur une variété compacte V' une forme différentielle fermée sans singularités, alors V' est fibrée sur le cercle.

La donnée d'une I-forme (0 fermée sans singularités sur yn définit un IR-feuilletage sur

yn. Ainsi il existe un revêtememnt Wde yn ,une application f: W- - >IR et une représentation h: 1t1yn- - > IR dont l'image (le groupe des périodes de (0) soit un

sous-groupe

r

tel que le diagramme de Q-variétés.

W~IR

1

~

L

commute

Ce que fait Tischlerdans [T] consiste à remplacer(0 par une autre forme (0' fermée,

sans singularités suffisamment proche de (0 et telle que

r

devienne fermée dans IR. La

7

O-variété IR/r est alors une variété, compacte de dimension 1 donc difféomorphe à Si.

Nous considérons q formes différentielles fermées sans singularités et linéairement independantes alors l'existence de telles formes sur yn compacte entraîne

(18)

l

l

l

l

l

l

l

l

It..

t-.

Ir

..

l'

...

1

...

l'

-l'

-1

-1

1

n

Cette dernière situation est équivalente à un Tq-feuilletage de Lie sur Vn. si on se donne

un G-feuilletage de Lie suryn où G est un grouupe de Lie connexe compact non nécessairement commutatif; un des buts de ce travail est de montrer que cela ne nécessite pas une fibration deyn sur le tore maximal de G.

On sait [Fd que l'espace quotient des G-feuilletages de Lie des variétés compactes sont des Cl-variétés au sens de [BI] , on a le diagramme de Cl-variétés.

r~l

yn

~

Gf

r

commutatif.

Dans le cas où les feuilles sont fermées, G/r· est une variété. On donne dans ce travail des conditions suffisantes pour qu'un G-feuilletage de Lie soit proche en un sens naturel d'un G-feuilletage à feuilles fermées et que les variétés supports fibrent sur des espaces homogènes compactes qui sont quotients du groupe G par des réseaux.

Plus précisément, dans le cas où le groupe de Lie G est nilpotent et simplement connexe avec une algèbre de Lie ayant une base dans laquelle les constantes de structure sont rationnelle, on montre que les groupes d'holonomie des G-feuilletages sont

"déformables" en des sous-groupes discrets uniformes de G. Puisqu'il existe des feuilletages de Lie nilpotents (portés par des variétés compactes) dont les groupes d'holonomie ne contiennent aucun sous-groupe discret uniforme (la construction d'un exemple dû à P. Caronest rappelée dans le chapitre 4), nous supposerons que les groupes transverses de nos feuilletages en contiennent.

On aboutit ainsi à un théorème "d'approximation" pour les N-feuilletages où N est le groupe deHeisenbergde dimension 3.

(19)

-r

-r

-r

-r

-r

-1

-1

-t

-t

-Ir

..

If

-l'

-l'

-l'

-l'

1

1

1

1

l

Les seuls groupes de Lie nilpotents simplement connexes de dimension 3, étant d'une part IR? et d'autre part N, on obtient le théorème suivant qu'on démontre dans le chapitre 4 :

Théorème

Si ~ est une variété compacte de dimension n ~3 munie d'un G-feuilletage de

Lie nilpotent de codimension3, alors ~ est fibrée surG/

r

r

est un réseau de G.

T

'Cette condition est évidemment suffisanteàce que Vn porte un G-feuilletage de Lie. On obtient ainsi une caractérisation des variétés compactes qui portent des feuilletages de" Lie nilpotents de codimension 3.

16

(20)

r

-r

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _I I I ! , . r - 3 1 U = = ~ - ~ _ I . I....• _.~-'-.

-..

-17

euclidien

IRn ;

on le note an .

CHAPITRE 2

A L'EXISTENCE DE FEUILLETAGES DE LIE

QUELQUES OBSTRUCTIONS COHOMOLOGIQUES

Un complexe simplicial est une réunion de simplexes de dimension quelconquè plongement différentiable du simplexe ak de

IR

k dans yn.

Dans ce chapitre on met en évidence une formule reliant la cohomologie de

les faces de L1 sont les simplexes de dimension

n-1

sous-tendus par les sommets 1.1 - Cohomologie simpliciale

qui possède les propriétés suivantes: Définition 2

iii) Si L1 est un simplexe de dimension n sous-tendu par les sommets(ao, al,··. an),

De Rham et la cohomologie singulière. A l'aide de cette formule, on interprète un

Définition 1 :

ii) Un simplexe de dimension k d'une variété différentielle yP,n~ k est un résultat deE. Fédidasur l'existence des feuilletages de Lie en termes de cohomologie singulière.

i) Un simplexe de dimension n est l'enveloppe convexe de (n+ l) points de l'espace 1 - Rappels de cohomologies [D3)

-r

r

..

f

-r

..

f

..

f

..

t

..

t

..

t

-Ir

..

Ir

..

Ir

-l'

..

l'

..

l'

1

1

1

1

(21)

r

---

'

..

_--~---- ...-.,;"....,

...

-r

-cri sont des simplexes.

À.cr.

1 1

note

18

Les cocycles (resp. cycles) de la forme Ck

=

8Ck-1 (resp. Ck

=

aCk- l ) sont dits

appartiennent à la réunion.

k

aCk=

l

À.acr. où si crn= [ao, al,· ... , an] est un n-simplexe ;

. 1 1 1

1=

de dimension k du complexeàvaleurs dans

7Z..

de dimension donnée.

équivalents

à

O.

Les cochaînes (resp. chaînes) vérifiant cSCk==0 (resp aCk = 0) sont appelées les iv) Le cobord d'une cohaîne Ck est une cochaîne Ck-I définie par:

On a les égalités suivantes:

a

0

a

= 0 et cS 0 cS ==o.

cocycles (resp. cycles).

iii) Le bord d'une chaîne Ck est une chaîne de dimension k-l définie par

ii) Une cochaîne de dimension k est une fonction linéaire sur des chaînes entières 1) Si un simplexe appartient à la réunion, toutes ses faces de dimension quelconque

Définitions 3

2) Deux simplexes ne peuvent se rencontrer que suivant une face entière et une seule,

i) , Une chaîne entière est une combinaison linéaire formelle finie de simplexes; on

-r

-f

-r

-r

-,

-1

-t

-t

-l'

-Ir

-l'

1

1

1

1

1

1

1

(22)

-La suite exacte courte

19

coefficients dans 7l qui est défini par le complexe

Un complexe cellulaire K est un espace cellulaire dont chaque cellule est Le k-ième groupe de cohomologie d'un complexe simplicial M est le groupe

xP

=

U

en·

xP

est la squelette de dimension p. On définit le complexe

dimea~P

de chaînes cellulaires en posant: Cp (X,7l) = Hp (XP-!, XP, 7l)

Hp (XP-!, XP, 7l) est l'homologie singulière de la paire (XP, XP-l) à Pour un espace cellulaire X= U eu , dont les eu sont les cellules; on note

1.2 - Cohomologie cellulaire

attachée àuné 'cellule de dimension plus petite.

Définition

cohomologie du complexe (C* (X, IR), 8) est appelée la cohomologie cellulaire de X . homomorphismes de Cn(X, 7l) dans IR et 8 l'application duale de 8. La

On obtient ainsi un module différentiel gradué (C. (X, Zl), 8). En considérant le complexe dual défini par: Cn(X, IR)

=

Hom (Cn(X,7l), IR) qui sont l'ensemble des donne lieu à une application bord.

Définition 4

quotient Hk(M,7l) du groupe de cocycles par le sous-groupe de cocycles équivalents

à O.

-r

-r

-r

-{

,

-1

..

t

t.

t.

Ir

-l'

-l'

-l'

-I~

l'

-Ir

..

l'

-1

1

1

1

(23)

...

-k-ième groupe de cohomologie de De Rham de ~ et

JI

~, ZZ) le k-ième groupe de

2.1 - Proposition

co.homologie singulière.

Pour prouver cette proposition nous aurons besoin des lemmes suivants:

20

acrn=

l

degf. a?-l où fi est la restriction de f àla i-ième sphère du bouquet.

. 1 1

1

dimension n qui est réunion de simplexes simpliciaux qui en font un complexe simplicial.

2 - Une formule reliant la cohomologie de De Rrham et la cohomologie singulière

Dans 'ce paragraphe, Vn est supposée être une variété différentiable de

a

définit une homologie de K appelée l'homologie singulière du complexe cellulaire K. deg fi est le degré de fi.

les celllules de dimension k. f induit une application du bord de la cellulecrn dans le

bouquet de sphère de la squelette Kn-1•On définit une application

a

de ce complexe par:

Si K

=

crnU f a n-l U U

{*}

est un complexe cellulaire quelconque où lescrksont cellulaire Bn

U

f

{*}

homéomorphe àla sphère Sn ; l'homologie singulière de ce

complexe est celle de Sn.

1.3 - Homologie singulière des complexes cellulaires [D3]

On considère Bn le disque unité dans IRn et f: Sn-l _ _> {*} une application. C'est une application constante de Sn-I sur un point. On obtient ainsi un complexe

(

{

l

l

l

'.

'

..

1.

1

..

t.

Ir

...

Ir

l'

l'

Ir

...

l'

..

Il

1

1

1

1

(24)

L

L

L

l

r~

l

Lemme 1

k-ième groupe de cohomologie simpliciale de

vn.

Preuve: On sait que H

~p

(V n, IR) est isomorphe à Hom (Hk(Vn, IR), IR):

<f?[W

k

] ne dépend pas du choix de Ck dans [Ck] ni de COk dans [COk] .en effet si

• 'Pest injectif: En effet, Ker'P

~

{"'k /

<P["'k

1

~

o}.

21

r

a.

=

r

w.

+

r

dJ].

=

r

w.

+

r

p.

=

r

donc <f?[ ]

=

<f?[ ]

!J.

1

!J.

1

!J.

1

!J.

1

.170-.

1

!J.

1 W k ak .1 1 1 1 1 1 Si C'k = Ck+ aZk+\ ;

1,

W =

1

W +

1z

W=

1

W +

1z

dw=

1

w k k k+l k k+l k donc <f?[w k

] est bien défini.

• <pest un homomorphisme de groupes: En effet, pour toute classe [Ck] de chaînes

donc <p [COk

+

Uk] = <p [COk]

+

<p [Uk ].

IL

I~

I~

l'

...

I!

..

I~

-l'

-l'

..

1

-l'

..

If

-l'

-1

-1

-1

(25)

~ """' " ' _ S I ( l ~ . ' M _ D . 7 P I I F ? " · · · : I i i l i · · .·?HIiII·îlio;·t...· _._ ...~ , • _._ _

~[U>k]

=

°;

entraîne que \tek:

t

k

U>

=

0, donc ffik = dPk ce qui entraîne que [ffik] =0

fi) est IR-linéaire et est suriectif.

't'[

U>k] J

Lemme 2

Tout complexe simplicial est un complexe cellulaire.

Preuve

En effet si Vn est un complexe simplicial, la squelette de dimensionkest

x

k

=

U

(J. où la réunion est prise sur tous les simplexes de dimension inférieure ou

. k 1

1:<:;

égale à k.

Conséquence

H~el

(Vn, IR) est isomorphe à

H~p

(Vn, IR) où

H~el

(Vn, IR) .est le k-ièmc

groupe de cohomologie cellulaire de Vn.

Lemme 3

H~el

(Vn,IR) est isomorpheà

H~g

(Vn,IR) où

H~g

(Vn,IR) est le k-ième groupe de cohomologie singulière à coefficients dans

IR.

La preuve du Lemme 3 est classique et peut-être regardée dans [DI]'

Preuve de la proposition 2.1

(26)

r

-r

-1

-1

-t

-3 - Feuilletages de Lie et Cohomologie singulière !3.1 - Proposition

Si une variété

V'

de dimension n, compacte, simplement connexe admet un G-feuilletage de Lie de codimension q~n,. alors H3

(V",

7Z) ;é;Z;p~ (p ;éO).

Pour prouver cette proposition nous utilisons le théorème suivant dû àE. Fédida [F3).

-

.

-23

Si une variété compacte simplement connexe

V'

admet un G-feuilletage de LiL',

Lemme

Si un espace fibré E a pour base B un groupe de Lie compact connexe et

un homéomorphise et À'" :H'" (B, IR)- - > H'" (P, 1R).est un isomorphisme.

la cohomologie de B et que l'un deux est égal à 3. On peut donc écrire P

=

S3 x S où S

Preuve du Lemme [F3 ]

réciproque de E- - >B par À: P- - >B. Soit A, :El.- - >E l'homomorphisme Soit

R

le rang de B, on sait [S] qu'il existe un produit de sphère

de fibrés correspondant. P et B sont simplement COlmexes, la restriction de /l. à

r

est

_

nI

nR

P - S x ... x S et une application continue À :P- - >B qui induit un

est un produit de sphères. Soit El. l'espace fibré de base P et de même fibre

F,

image La preuve de ce théorème utilise le lemme suivant qu'on trouve dans [F3

J.

isomorphisme sur la cohomologie réelle. De plus les ni sont les de grés des primitifs de

simplement de dimension> 0 et si la cohomologie des fibres F est nulle en dimension assez grande, alors le 3 ième nombre de Belli de E est non nul.

3.2 - Théorème [F3 )

-If

-l"

-l'

-l'

-

1

-l,

-l'

1

1

1

1

1

1

1

(27)

--

24

L'existence d'un G-feuilletage de Lie sur yn compacte simplement connexe,

topologique connexe compacte et simplement connexe H\K) =

?Z/3ZZ.

·- .{-"...".~

disque unité de 1R4. K est un complexe cellulaire de dimension 4. K est un espace

S3. au moyen d'une applicationf de degré 3 [Fig.2]. On note K = B4

U

S3 ; B4 est le

f

puisque

?Z/pzz. 0zz

IR= 0 V P ;j:. O.

Soit K le complexe cellulaire obtenu en attachant une cellule de dimension 4à la sphère connexe. D'où H3(yn, IR) ;j:.O. D'après laproposition 2.1,on a

On construit dans ce paragraphe une variété compacte et simplement connexe

3.3 - Applications:

H3(E, IR) ;j:. O.

Preuve de )a proposition 3.1

relation un

=

0 on trouve n .un.) ecu)

=

0, d'où un.)

=

0, contradiction; donc La base étantàprésent S3 on applique la suite exacte de Wang.

... Hi (F)

~Hi-2(F)

_ _> Hi+) (E)--> Hi+1(F)--> ..

entraîne que yn est un fibré de base G, un groupe de Lie compact et simplement où 0 est l'opérateur de dérivation.

base S3 x S et donc de base S3.

de F s'arrête; on peut donc trouver un n tel que un'l;j:. 0 et un =

O.

En dérivant la Si

H

3(E, IR)= 0, il existerait u E

H

2(F) tel que eu= 1 E

HO

(F). Mais la cohomologie

isomorphisme. Quitte donc à remplacer E par El.. on peut supposer que E est fibré de On sait dans ces conditions que

X

* : H*

(E, IR) - - >

H*

(El.., IR) est un

M

telle que H3(M,

?Z)

=

?Z/pzz

P ;j:.O.

-r

-f

-r

-f

-f

-l,

-1

-l,

-1,

-l'

-l,

-1·

1

1

1

,

"

-11

-I!

-r

-r

(28)

25 surK.

4.1 - Définitions

H3(K) =

7Z.h71..

G si pour toute partie compacte K' de G ; il existe un compact Kil de G tel que tout ii) Soit K un sous-groupe d'un groupe de Lie G ; K est dit de génération compacte dans

élément de K n K' puisse être écrit comme un mot dont la trace est contenue dans Kil. considérer le complexe cellulaire obtenu en attachant la boule unité BP+l de IRP+! à

l, VI; VlV2, ... ,VlV2 ... vn •

la sphère SP au moyen d'une application f de degré p.

Fig. 2

compacte et simplement connexe M vérifiant

HP

(M,7l) = 7l/p.<2:. Il suffit de

mot VI, ... , Vn E

Çu

ç-l , l'ensemble des n

+

1 produits partiels

4 - Génération compacte

i) Soit

ç

une partie génératrice finie d'un groupe K de type fini. On appelle trace d'un génération compacte qui a été étudiée de manière approfondie parG. Meigniez .

Toujours à propos de l'existence des feuilletages de Lie, mentionnons la propriété

ue

1) La variété V est un fibré en cercles Si qui ne possède pas de feuilletages de Lie. 2) Pour tout entier p> 0 ; on peut construire de la même façon une variété connexe

La variété différentiable V =

aw,

bord de West connexe compacte simplement

Remarques

D'après un théorème de Morse, il existe un voisinage tubulaire W de K dans IR? qUl est une variété différentiable à bord de dimension 9 ; W se retracte par déformation

connexe de dimension 8 ; on a :

r

-f

-1

-t

-,

-t

-t

-t

-t

-Ir

-l,

-If'

-1,

-l,

-1,

-1·

-l'

-l,

-l,

-l,

-l,

(29)

-r

-r

-r

-(

{

{

{

,

-r

-,

-t

-t

-t

-1

-t

-Ir

...

Ir

-Ir

-1

l,

-l,

4.2 - Théorème [Ms]

Soit

3'

un G-feuilletage de Lie de groupe d'holonomie

r

sur une variété compacte V'. Alors

1)

r

est un sous-groupe uniforme de type fini de G.

2)

r

est de génération compacte.

La preuve de la partie 2) de ce théorème est dûe à

Y.

Carrière: Preuve

yn étant compacte, 1t1yn et par suite 1 sont de type fini et puisque yn fibre

sur GI

r

,lest uniforme; ce qui prouve 1).

Pour2); Choisissons dans yn revêtement universel de yn , un compact P rencontrant D-1

{l} ;

où D :

Y

n

- - >

G est l'application développante de .3. On suppose que P est un domaine fondamental c'est-à-dire

Y

n

=

U

y(P) .L'ensemble

YE1

ç -

{y E 1 1y(P) I Î P 7: 0}est une partie génératrice finie de 1. Soit Kun compact de G, on peut supposer K connexe par arcs et contenant 1. Soit y E 11ÎK. Comme D est équivariante ,y (P)I Î D-I(y)7: 0. Donc PI ÎD-1(K) 7: 0 et y(P)I ÎD-I(K)7: 0.

Nous pouvons supposer G simplement connexe, si bien que les fibres de D sont connexes et finalement D-I(K) est connexe par arcs.

Dodc P et y(P) peuvent être joints par un chemin dans D-I(K). Les translatés de P rencontrés successivement par ce chemin forment précisément une suite du type

P; YI(P); YlY2 (P), , YIY2 Yn(P) où les Yi E

ç

et Yl·Y2 ·Yn

=

y.

Pour chaque i E

fO,

l, ... ,n} le translaté YIY2 Yi (P) rencontre D-1(K) . En d'autres

termes, yi Yi D(P) rencontre K. Donc YI, ,Yi E K D(prl. Ainsi on a

(30)

-27

génération compacte des groupes de Lie compacts:

obtient un feuilletage:Sp sur le G-fibré principal E de base yn;:sp est transverse à la p :1tlyn- - > G la représentation correspondante. On suspend la représentation p ; on

Nous déduisons du Théorème 4.2, la caractérisation suivante des sous-groupes de

Soityn une variété compacte dont le groupe fondamental se surjecte sur

r

Cl

Preuve

réalisé comme groupe d'holonomie d'un GA-feuilletage de Lie porté par une variété

Haefliger, restreinte aux feuilletages de Lie résolubles, se trouve déjà dans cette très

particulier

r

est de génération compacte.

Dans [Ms] , G. Meignieza établi une caractérisation très explicite pour reconnaître les

comme groupe d'holonomie d'un feuilletage de Lie porté par une variété compacte: en Comme le fait remarquer G. Meigniez, toute la difficulté de la question de

Dans un groupe de Lie compact, tout sous-groupe

r

de

type

fini est réalisable

4.~-Proposition

Quant à la question (ouverte) de Haefliger de savoir si les sous-groupes

r

d'un groupe

compacte

[M4].

On ne sait pas si c'est toujours le cas lorsque a est irrationnel.

de Lie G qui sont de génération compacte, sont groupe d'holonomie de G-feuilletages

éléments (a, 0) ; (I-a, 0) ; (0,1).

de Lie portés par une variété compacte, on trouve des éléments dans [M2 ] , [M4].

sous-groupes de génération compacte dans les groupes de Lie résolubles.

croissantes de IR. Fixons a

E

]0,

~[

et

ï

le sous-groupe de GA engendré par les

simple famille à un paramètre : Soit GA le groupe des transformations affines

r

est de génération compacte [M2]. Si a ou l-a est une unité algébrique

r

peut-être

-r

-r

-r

-f

-1

-1

-Ir

-Ir

-1,

-Ir

-l,

••

l,

-l,

-l'

1

1

1

1

1

1

1

(31)

"

-"

-"

-~

-•

-,

-,

-,

-,

-,

-1

-1

-J

..

If

-1·

-1·

-1

..

1

-1

-1

-fibration et est un G-feuilletage de Lie sur la variété compacte E, dont p

estune

représentation d'holonomie.

(32)

-r

-r

-r

-fi

-r

-f

-,

-,

-,

-,

-1

-1

-1,

-

l,

-1,

-1·

-

1

-

I-I

1

1

CHAPITRE 3

FEUILLETAGES DE LIE ET TORES MAXIMAUX

DES GROUPES DE LIE

Ce chapitre examine la question de E. Fédida de généraliser le théorème de

Tischler

aux feuilletages de Lie de la façon suivante:

Soit yn une variété compacte admettant un G-feuilletage de Lie:5 non tri\ial, alorsyn est fibrée sur

TP

TP

est un tore maximal de G.

Le groupe de Lie G sera supposé compact de sorte que ses tores maximaux ne soient pas triviaux.

La réponse à cette question est négative, on construit à cet effet des exemples non banals même dans le cas où le feuilletage:5 est supposé minimal.

Nous donnons toutefois une condition nécessaire d'existence deG-feuilletage de Lie portant sur les tores maximaux de G.

1- Rappels

On pourra trouver les démonstrations des résultats de ce paragraphe dans le livre de

J.

Dieudonné: Eléments d'analyse, tome Y. [D2 p. 44 - 51].

1.1 -

Propo'sition

. SoitG un groupe de Lie connexe, compact d'algèbre de Lie Çj ,. notons C(Çj) le centre de

ç

et DÇ sont idéal dérivée. On a:

i)

ç

est isomorphe à C(Çj) fl)DÇj.

ii) Lorsqu'une algèbre de Lie réelle vérifie la condition i) alors elle est isomorphe Cr

l'algèbre de Lie d'un groupe de Lie connexe compact.

(33)

-30

Dans ii) le groupe de Lie compact en question est isomorphe au produit rxK

. que le groupe ne soit lui-même isomorphe à un tore.

1) Le tore maximal d'un groupe de Lie connexe compact ne peut-être distingué à moins

1.2 - Définition

Remarques

On appelle tore maximal d'un groupe de Lie connexe G, le plus grand (au sens de

maximal de G.

Dans le cas où G n'est pas compact, le tore maximal de G peut être trivial, c'est par

1.3 - Propriétés

Soit G un groupe de Lie connexe, compact de dimension n, on a les propriétés

exemple le cas des groupes de Lie nilpotents et simplement connexes.

Il découle de ces propriétés que le tore maximal d'un groupe de Lie connexe compact

Puisque les conjugués du tore maximal recouvre G, le tore maximal d'un groupe de Lie connexe compact est non trivial.

e~tunique à isomorphisme près.

iii) Le groupe de Lie est réunion de ses tores maximaux.

i) Les tores maximaux de G sont isomorphes et deux à deux conjugués

Remarque

[D2]. Nous en déduisons que si H est un tore maximal de dimensionp d'un groupe de

Lie connexe G de dimension n~ p, alors H est isomorpheà TP.

ii) Tout sous-groupe fermé connexe et abélien de G est contenu dans un tore

l'inclusion) sous-groupe de Lie connexe compact et commutatif de G.

où K est un groupe de Lie connexe compact simplement connexe et semi-simple.

On sait que tout groupe de Lie connexe compact et commutatif est isomorphe à un tore

-r

-r

-r

-r

-r

-l,

-t

-1

-1,

-l,

-l,

!!lA

l,

-1·

-1·

-l,

1

1

1

1

1

(34)

-1.3 - Proposition

Pour qu'un groupe de Lie connexe H immergé dans un groupe de Lie G compact soit un tore maximal de G,

il

faut et

il

suffit que son algèbre de Lie h soit une sous-a{gèbre de Lie commutative maximale de l'algèbre de Lie g de G.

2 - Feuilletages de Lie et tores maximaux des groupes de Lie

Nous donnons dans la première partie de ce paragraphe des exemples de feuilletages de Lie qui illustrent la pertinence de la question de E. Fédida et des ponditions nécessaires d'existence en rapport avec le tore maximal.

Dans une deuxième partie on répond négativement à la question en cor.struisant des contre exemples.

A. Exemples A-a: Proposition

Soit ~ une variété compacte de dimension n, munie d'un G-feuilletage de Lie

3'de codimension q~n. On suppose que le groupe de Lie Gest connexe et commutatif Alors la variété ~ est fibré sur le tore maximal de G.

31

2) Le tore maximal d'un groupe de Lie G connexe compact et simplement connexe ne peut pas être un facteur direct de G.

La propriété "d'être un tore maximal" se lit dans les algèbres de Lie de façon suivante;

-1

1

1

-1

-1

-1

1

1

...

1

1-

...

1

-l'

...

Il

-

1

-l,

-1·

1

l,

-1·

1

1

(35)

-"

-"

-r

-,

-,

r

-,

-f

-,

-,

-,

-f

-1

-1

-1·

-I~

-l,

-Ir

1

1

1

Preuve

G étant connexe et commutatif, il existe un entier p, 0

s

p

s

q tel que G soit isomorphe au produit TP x IRq-p, TP est à un isomorphisme près, le tore maximal de (j

Le feuilletage.3 peut être défini par q formes de pfaff ffil, ... , ffiq fermées et

linéairement indépendantes en chaque point. Donc yn est fibrée sur Tq [T lEn composant cette fibration avec celle de Tq sur TP, on obtient une fibration deyn sur Til. Il existe bien de telles variétésyn ;on peut les construire de la façon suivante:

Soit m un entier> q - p et .31 le feuilletage homogène définie par la suite exacte

canonique 1 - - > F--> IRm- - > IRq-p - - > 1. La variété TP xTm possède un G-feuilletage de Lie.

Cette proposition généralise le théorème de Tischler au sens de la question de E. Fédida pour les groupes de Lie connexes et commutatifs non nécessairement compacts.

Supposons dans la proposition précédente que le groupe .de Lie G soit connexe et nilpotent. On sait que dans ces conditions G possède un unique sous-groupe K-compact maximal qui est en plus central

[Rd;

K est alors commutatif et donc isomorphe au tore maximalTP de G.

G est difféomorphe

à

TP x IRffi

[Rd;

Et il existe une submersion du revêtement

~n

universel Y sur TP. Cette submersion est obtenue en composant la fibration localement triviale de

V

n sur G induite par la structure de G-feuilletage de Lie avec ceIie de G surTP donnée par la projection de G sur TP. 0

A-b - Proposition

Soit ~ une variété compacte et simplement connexe munie d'un G~feuilletage

de Lie .3 G est un groupe de Lie connexe de tore maximalP. On suppose que le

(36)

r

,

-,

-1

-r

-1

-1

-t

-1

-t

-t

-1

-Ir

-Ir

-l,

-l,

-l'

-l,

IP

fibré principal G/

IP

possède une section, alors yn est fibrée sur

IP.

Preuve

L'existence d'un tel feuilletage de Lie 3 entraîne celle d'une fibration de Vil sur

o ;

donc 0 est compact et possède un tore maximal

TP

non trivial [proposition 1.3]. Puisque le

TP -

fibré principal GI

TP

possède une section, 0 est difféomorphe à

TP

x01

TP .

Par composition on obtient une fibration localement triviale de Vil sur

TP.

o

Remarque

Lorsque ~ est non simplement connexe, G n'est pas nécessairement compact et on peut seulement affirmer dans la proposition précédente l'existence d'une submersion de

V

n

sur le tore maximal yP de G.

Yoici un exemple de cette situation: On pose G

=

SL2 (IR) le groupe des matrices

2 x.2 de déterminant égal à 1. Le tore maximal de G est isomorphe au cercle SI. La

projection p: SL2 (IR)- - > SL2 (IR)ISI possède une section donnée par la décomposition: SL2 (IR) :::: Si. GA où GA est le groupe des transformations affines croissantes de IR.

On en déduit que si une variété compacteyll admet un SL2 (IR) -feuilletage de

-n 1

Lie, Y submerge le cercle S .

Nous verrons dans les exemples suivants qu'une variété compacte admettant un S3-feuilletage de Lie ne fibre pas nécessairement sur le cercle Si.

La proposition suivante donne une condition nécessaire pour qu'une variété compacte admette un G-feuilletage de Lie.

(37)

-r

-r

-,

-,

-,

-,

-,

-f

-1

-1

-1

-1

-1,

-l,

-1,

-I~

-1·

-1·

1

1

1

A-c - Proposition

Soit

vn

une variété compacte munie d'un G-feuilletage de Lie où Gest un groupe de Lie connexe compact. Alors

vn

est fibrée sur la composante neutre de l'intersection des tores maximaux de G.

Preuve

L'algèbre de Lie

ç

de G se décompose: C(

ç )

EB D

ç

[proposition 1] C(

Ç/

et D

ç

désignent respectivement le centre et l'idéal dérivé de

ç.

Posons r= dim C

((j)

yn admet un Tr x K-feuilletage de Lie où K est un groupe de Lie connexe compact simplement connexe et semi-simple. Tf est la composante neutre du centre C(G) de G. En effet; Lie C(G) =

C(ç.)

donc: Lie C(G) =

C(ç.)

= Lie (Tf) ; Puisque K est semi-simple C(K) est discret et donc Tf est la composante neutre de C(G).

Or C(G)= ngTPg-1 [D2].

gEG

On en déduit que yn est fibrée sur

r;

qui est la composante neutre de l'intersection

des tores maximaux de G. 0

rRemargues

Si on suppose dans la proposition précédente Gnon semi-simple. Alors: 1)

vn

fibre sur un tore non trivial de G

En effet si G est non semi-simple C(ç.):t-0 et r> 0 ;on applique la proposition A-c.

Corollaire:

Les feuilletages de Lie semi-simples sont les seuls feuilletages de Lie des variétés compactes et simplement connexes.

(38)

r

-r

-,

-,

-,

-1

-1

-1

-1

-1

-1

-1

-l,

-Ir

-1,

-1,

-I~

-l,

-1

-1

-1

Ce corollaire justifie l'importance d'étudier les feuilletages de Lie semi-simples et leur classification. Nous donnons quelques exemples à ce sujet.

B - Contre - exemples B-4 - Proposition

Pour (out groupe de Lie connexe compact semi-simple et simplement connexe

G il existe un G-feuilletage de Lie :5 àfeuilles denses porté par une variété compacte qui ne fibre pas sur le tore maximal de G.

! La démonstration utilise le lemme suivant dont nous donnons une preuve géométrique:

Lemme

Soit

l

la surface compacte orientable de genre

2 ,.

il

n'existepas une suife

exacte

1 - - > N - - > 1tlL.--> 72-->1 où N est un sous-groupe normal de type fini

Preuve du lemme

L'existence d'une telle suite entraîne celle d'un revêtement L de L de groupe

1tIL est non commutatif sinon 1tlL serait résoluble. Comme le groupe du revêtement p : ~> L est isomorphe au groupe cyclique ~ , nous en déduisons que L est une surface non compacte à deux bouts de genre fini

[M3l

(fig.3).

L est alors difféomorphe à une surface compacte L' sur lequel on enlève deux points

Comme ~opère sur L; qui est de genre fini, Lest de genre nul et L'est difféomorphe à

la sphère

S2,

par suite, L est difféomorphe

à

un cylindre.

On obtiendrait que 1tlL est une extension de..?L par~; ce qui est absurde. 0

(39)

-b

> e a >

a

36 c > ~

d

> e

Posons V la variété quotient obtenue; V est un G-fibré principal sur L. Le feuilletage de LX G par les LX {g} est invariant par l'action et passe au quotient en un G-feuilletage de Lie sur V dont le groupe d'holonomie est H. Comme H est dense, le G:-feuilletage de Lie ainsi obtenu sur V est à feuilles denses [Chapl.-prop1.3].

Preuve de la proposition

On sait que tout groupe de Lie connexe et semi-simple contient un sous-groupe libre H àdeux générateurs a, ~ dense dans G [RI

J.

Soit L la surface compacte orientable de genre 2 (fig. 4) ; 1t:IL a quatre

générateurs a, b, c, d soumis à la relation [a,b] [c,d] = e où [ ] est le crochet de commutateur; e est l'élément neutre du groupe 1t:[L.

On considère p la représentation de 1t:lL. dans G définie par:

p :1t:jL >G

Puisque [a,e] [~,e] = e , p est bien un homomorphisme de groupes [ M3

J

Si L est le revêtement simplement connexe de L ; 1t:]L opère de façon canonique sur L

et opère également sur G à travers la représentation p.

1t:]L opère sur LX G par: V y E1t:lL ;Y .( X, g) = (y.

x,

p(y).g).

-l'

-l'

1

1

1

l'

1

l,

-1

-l'

-l'

-l'

-l,

1

-1·

1

1

1

(40)

1

-1

-1

-1

-1

-1

-1

-1

-t

-l'

-Ir

-l'

-1·

-l,

-1,

-l'

-1,

-l,

-l,

-l,

-l,

La variété V ne fibre pas sur le tore maximal de

G;

en effet si V fibre sur le tore maximal

TP

de G, en composant cette fibration avec celle de

TP

sur SI, on obtiendrait une fibration de V sur SI.

Comme HI (L, 7toG)

=

0 ; H

2

(L,7tIG)

=

0, le G-fibré principal V possède une section

[03] et est donc difféomorphe à 2:x G. On obtient alors une suite exacte.

...- - > 7t2{SI) - - > 7t1(F) -->7t1 (Lx G) - - > 7t,(SI) - - > 7to(F) - - > ... c'est à dire: 0 - - > 7t1 (F) - - > 7tIL - - >

7Z..

- - >

O.

Comme la fibre F est compacte; 7t1(F) est de type fini; on obtient une contradiction d'après le lemme précédent.

--~

Fig. 4

B-b - Coronaire

Il existe un S-feuilletage de Lie à feuilles denses porté par une variété compacte qui ne fibre pas sur le cercle

S'.

Tpreuve

S3 est un groupe de Lie connexe compact semi-simple et simplement connexe dont le tore maximal est isomorphe à SI; on applique laproposition B-a. Cl

B-c - Sur les feuilletages deLie semi-simples

On construit des exemples de feuilletages de Lie semi-simples et on montre qu'un feuilletage de Lie semi-simple n'est pas nécessairement conjugué à un feuilletage homogène.

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