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Corrigé de la série 16

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Texte intégral

(1)

EPFLAlgèbre linéaire 1ère année 2009-2010

Corrigé de la série 16

Exercice 1.

1. Soitx∈G. Par définition, cela signifie queφ(x, y) = 0pour touty∈G. CommeF⊆G, on a en particulier queφ(x, y) = 0pour touty∈F. Par conséquencex∈F. Commex était arbitraire, nous avons bien montré queG⊆F.

2. Montrons(F+G)⊆F∩G: Soitx∈(F+G). Doncφ(x, y) = 0 ∀y∈F+G.

CommeF⊆F+GetG⊆F+G, on aφ(x, v) = 0∀v∈F etφ(x, w) = 0∀w∈G. Par conséquencex∈F∩G.

MontronsF∩G⊆(F+G): Soitx∈F∩G. Prenons n’importe quely∈F+Get écrivonsysous la formey=v+wavecv∈F etw∈G. Alors :φ(x, y) =φ(x, v+w) = φ(x, v) +φ(x, w) = 0 + 0 = 0et doncx∈(F+G).

3. Soitx ∈ F+G. Soientv ∈ F et w ∈ G tels que x = v+w. Alors φ(x, y) = φ(v+w, y) =φ(v, y) +φ(w, y) = 0 + 0 = 0pour touty∈F∩Get doncx∈(F∩G). 4. Siv∈V, alorsφ(v, v) = 0, doncv= 0. Par conséquent,V={0}.

On aφ(v,0) = 0pour toutv∈V, ce qui montre{0}=V.

5. Par hypothèse, on aF = span(v1) +· · ·+ span(vk). Par récurrence, l’énoncé de l’exercice 1.2 implique queF= span(v1)∩ · · · ∩span(vk). Alorsx∈Fssix∈span(vi)pour touti= 1, . . . , k. De plus, la condition quex∈span(vi) est équivalente àφ(x, vi) = 0 par homogénéité, d’où l’équivalence désirée.

Alternativement, on peut démontrer les deux implications directement.

Exercice 2. 1. On montre tout d’abord queφest bien symétrique. SoientA= (aij)i,j=1,...,n, B= (bij)i,j=1,...,n∈Mat(n,F). On a alors(B)ij=bjipouri, j= 1, . . . , net on calcule

φ(A, B) = Tr(A·B) =Xn

k=1

(A·B)kk=Xn

k=1

Xn j=1

akj(B)jk

= Xn k=1

Xn j=1

akjbkj= Xn k=1

Xn j=1

akjbkj= Xn k=1

Xn j=1

bkj(A)jk

= Xn k=1

(B·A)kk=φ(B, A).

Pour montrer la bilinéarité deφ, on choisitA, B, C∈Mat(n;F)eta, b∈Fet on calcule φ(aA+bB, C) = Tr((aA+bB)·C) =

Xn k=1

((aA+bB)·C)kk= Xn k=1

(aA·C+bB·C)kk

= Xn k=1

(a(A·C)kk+b(B·C)kk) =aφ(A, C) +bφ(B, C).

1

On montre enfin queφest défini positif. On a comme plus haut φ(A, A) =

Xn k=1

(A·A)kk= Xn k=1

Xn j=1

akjakj= Xn k,j=1

|akj|2≥0

etφ(A, A) = 0si et seulement si|akj|= 0pourj, k= 1, . . . , n, donc si et seulement siA est la matrice nulle.

2. On montre facilement queW = span 1 0

0 0

, 0 0

0 1

, 0 1

1 0

est une base deW (voir l’exercice 1.5 de la série 5). D’après l’exercice 1.5, il suffit donc de trouver l’ensemble des matrices orthogonales à ces trois matrices. SoitA=

a b c d

∈Mat(2;F). On a φ

a b c d

, 1 0

0 0

= Tr a b

c d

· 1 0

0 0

= Tr a 0

c 0

=a, φ

a b c d

, 0 0

0 1

= Tr a b

c d

· 0 0

0 1

= Tr 0 b

0 d

=d, φ

a b c d

, 0 1

1 0

= Tr a b

c d

· 0 1

1 0

= Tr b a

d c

=b+c.

On trouve donc que A ∈ W ssi a = d = 0 et b = −c. Par conséquent W = span

0 1

−1 0

, etWest l’ensembles des matrices antisymétriques : W={A∈Mat(2;F)|A=−At}.

3. On aW+W= span 1 0

0 0

, 0 0

0 1

, 0 1

1 0

, 0 1

−1 0

= Mat(2;F), car 0 1

0 0

=

12

0 1 1 0

+ 0 1

−1 0

et 0 0

1 0

=12 0 1

1 0

− 0 1

−1 0

. Comme cette liste gé- nératrice deMat(2;F)est composée de quatre vecteurs etdim(Mat(2;F)) = 4, elle est linéairement indépendante d’après une proposition du cours. On a donc

Mat(2;F) = span 1 0

0 0

⊕span 0 0

0 1

⊕span 0 1

1 0

⊕span

0 1

−1 0

= span 1 0

0 0

, 0 0

0 1

, 0 1

1 0

⊕span

0 1

−1 0

=W⊕W.

4. SoitA= a b

c d

∈Mat(2;F). On a φ

A,

1 2 3 4

= Tr a b

c d

· 1 3

2 4

= Tr

a+ 2b 3a+ 4b c+ 2d 3c+ 4d

=a+ 2b+ 3c+ 4d.

La matriceAest donc un élément deUssia+ 2b+ 3c+ 4d= 0, et donc ssiApeut-être écriteA=

−2b−3c−4d b

c d

avecb, c, d∈F. On trouve donc

U=

−2b−3c−4d b

c d

|b, c, d∈F

= span

−2 1 0 0

, −3 0

1 0

, −4 0

0 1

. 2

(2)

Une matriceA= a b

c d

∈Mat(2;F)est par conséquent un élément de(U)ssi 0 =φ

a b c d

, −2 1

0 0

= Tr a b

c d

· −2 0

1 0

= Tr

−2a+b 0

−2c+d 0

=−2a+b, 0 =φ

a b c d

, −3 0

1 0

= Tr a b

c d

· −3 1

0 0

= Tr

−3a a

−3c c

=−3a+c, 0 =φ

a b c d

, −4 0

0 1

= Tr a b

c d

· −4 0

0 1

= Tr

−4a b

−4c d

=−4a+d.

On trouve doncA∈(U)ssib= 2a,c= 3aetd= 4a, donc ssiA∈span 1 2

3 4

= U. On a donc prouvé l’égalité(U)=U.

Exercice 3. 1. SoitV =R3etφ:V ×V →Rle produit scalaire pondéré : φ(x, y) = 2x1y1+x2y2+ 3x3y3∀x, y∈V.

Soit(x1, x2, x3)∈V tel quek(x1, x2, x3)k2= 2x21+x22+ 3x23≤1. L’inégalité de Cauchy–

Schwarz appliquée à(x1, x2, x3)et(1,1,1)nous donne

|2x1+x2+ 3x3|=|φ((x1, x2, x3),(1,1,1))| ≤ k(x1, x2, x3)k · k(1,1,1)k ≤1·√ 6 =√

6.

2. SoientRb a, b ∈ R tels que a < b. L’exercice 2.5 de la série 14 montre que φ(f, g) =

af(t)g(t)dt(f, g ∈ C0([a, b],R)) définit un produit scalaire surC0([a, b],R). L’inéga- lité de Cauchy-Schwarz, appliquée à la fonctionfet la fonction constante1, donne

Z b

a f(t)dt 2

=φ(1, f)2≤ k1k2kfk2= (b−a) Z b

a f(t)2dt.

3. Il a été montré en cours que la formePn φ:Rn×Rn→Rdéfinie parφ((x1, . . . , xn),(y1, . . . , yn)) =

j=1jxjyjest un produit scalaire. Soient (a1, . . . , an),(b1, . . . , bn)∈ Rn. L’inégalité de Cauchy-Schwarz appliquée aux vecteurs(a1, . . . , an)et(b1, b2/2, . . . , bn/n)donne

Xn j=1

ajbj

!2

= Xn

j=1

j·aj·bj

j

!2

=φ((a1, . . . , an),(b1, b2/2, . . . , bn/n))2

≤ k(a1, . . . , an)k2· k(b1/1, . . . , bn/n)k2

= Xn

j=1

ja2j

!

· Xn

j=1

jb2j j2

!

= Xn j=1

ja2j

!

· Xn j=1

b2j j

! .

Exercice 4. 1. Notons d’abord qu’on peut généraliser l’inégalité du triangle comme suit : Soitk · kune norme sur leF-espace vectorielV. Alors on a

kv1+. . .+vnk ≤ kv1k+kv2+. . .+vnk ≤. . .≤ kv1k+. . .+kvnk pour toutv1, . . . , vn∈V.

On considère leR-espace vectorielV :=P(R)muni du produit scalaireφ:V ×V →R, b(p1, p2) =Rb

ap1(t)p2(t)dtpour toutp1, p2 ∈V (voir l’exercice 2.5 de la série 14). Soit 3

k · kla norme induite surV parφ. On a, d’après l’inégalité du triangle généralisée vue ci-dessus :

kpk ≤ Xn

i=0

kaiXik

⇒ Z b

a p(t)2dt 12

≤ Xn i=0

|ai| Z b

a t2idt 12

⇒ Z b

a p(t)2dt 12

≤ Xn i=0

|ai|

b2i+1−a2i+1 2i+ 1

12 .

2. D’après l’exercice 2, leR-espace vectorielV := Mat(n, n;R)est muni du produit scalaire φ:V×V →R,φ(A, B) = Tr(ABt). Soitk · kla norme induite surV parφ. On calcule

kA+Bk ≤ kAk+kBk

⇒ p

Tr ((A+B)(A+B)t) ≤ p

Tr(AAt) +p

Tr(BBt) = 2p

Tr(Id) = 2√

⇒ Tr ((A+B)(At+Bt)) ≤ 4n n

⇒ Tr (AAt+ABt+BAt+BBt) ≤ 4n

⇒ Tr (Id +ABt+BAt+ Id) ≤ 4n

⇒ n+ Tr (ABt) + Tr (BAt) +n ≤ 4n

⇒ 2 Tr (ABt) ≤ 2n

⇒ Tr (ABt) ≤ n.

(Dans l’avant-dernière implication, on a utilisé Tr (ABt) = Tr (ABt)t

= Tr (BAt).) En utilisant de même l’inéquationkA−Bk ≤ kAk+k −Bk=kAk+kBk, on obtient

−Tr (ABt)≤net donc Tr ABt≤n.

4

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