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CHABAT MÉVARÉH'IM Iyar Chaque personne doit faire rentrer Chabat avec les horaires de la communauté qu il fréquente

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PARACHA CHEMINI ינימש

CHABAT MÉVARÉH'IM Iyar

Chaque personne doit faire rentrer Chabat avec les horaires de la communauté qu’il fréquente JERUSALEM Entrée : 18h24• Sortie :19h42 PARIS-IDF:20h15 •21h25 Tel-Aviv 18h46 •19h44 Marseille 19h56•21h00 Miami 19h23•20h17 Alameda (USA) 19h21• 20h21 Palerme 19h19•20h19

Résumé des points principaux de notre Paracha:

La parachat Chemini termine dans sa première partie la sanctification du Sanctuaire par les sacrifices du jour de l’inauguration, et dans sa deuxième partie traite de la sanctification de l’homme et de sa purification dans la nourriture d’origine animale.

Au huitième jour (suivant les sept jours d’inauguration) Aaron ainsi que ses fils commencent leur office de Cohanim, de prêtres. Après que les différentes offrandes ont été présentées, un feu sort de devant l’Eternel et les consume sur l’Autel.

Offrant un feu étranger que D-ieu ne leur avait pas commandé, les deux premiers fils d’Aaron, Nadav et Avihou meurent. Aaron demeure silencieux.

D-ieu enseigne lesquels, d’entre les êtres vivants, sont permis à la consommation (cachers) : Pour les animaux terrestres sont autorisés ceux qui sont à la fois ruminants et ont le sabot fendu, et des poissons ceux qui possèdent écailles et nageoires. Une liste d’oiseaux non cachers est donnée.

Hachem nous ordonne : « car Je suis l’Éternel votre D-ieu et vous vous sanctifierez et vous serez saints, parce que Je suis saint ».

« La lumière dont on bénéficie grâce aux mitsvot est proportionnelle à la joie que l’on éprouve lorsqu’on les accomplit. »

(Rav ‘Haïm Vital)

«...Aharon se tut » (Chémini 10,3)

Cette immense vertu dont fit preuve Aharon de savoir garder le silence face à une situation difficile concerne dans une autre mesure chaque juif qui subit un affront. Nos Sages compare l'affront à un véritable meurtre, commentant ainsi le verset « Celui qui verse le sang de l'homme dans l'homme » : c'est celui qui humilie son prochain faisant ainsi fuir le sang de son visage et le rend ainsi blême de honte. Celui qui sait garder le silence dans de telles circonstances, la victime d'un tel affront, mérite grâce à cela d’atteindre un niveau très élevé comme nous l'enseigne la Guémara (Guitin 36b) : « Ceux qui subissent l'affront sans répliquer, qui entendent qu'on les humilie sans répondre, qui l'accomplissent par amour et se réjouissent dans les épreuves, c'est sur eux que la Torah a dit "Ses bien-aimés ressemblent au soleil en plein éclat" (Les Juges 5, 31). » Rabbi Moché Leib de Sassov rapporte dans son Likouté Ramal (introduction aux bonnes vertus, 11) qu'un homme saint répondit un jour à celui qui l'avait humilié et insulté : « Qu'Hachem te récompense pour avoir annulé le décret de mort qui pesait sur moi ! ». Car celui qui fait face à l'affront dont il est la victime sans répondre, adoucit ainsi tous les mauvais décrets, et toute la rigueur qui planait sur lui est commuée en miséricorde.

Rabbi Chlomké de Zwill avait ainsi coutume d'insister beaucoup sur la vertu de "ceux qui subissent l'affront sans répliquer". « Surtout ne pas répondre, disait-il, même si l’autre nous insulte avec des paroles acerbes comme le tranchant d'une épée. » De manière générale, il revenait sans cesse sur la valeur immense des affronts subis.

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« Ceux-ci, affirmait-il, permettent à l'homme qui les acceptent avec amour d'être épargné de toutes sortes de malheurs et même de la mort. De plus, ils constituent un remède bon marché et courant, à l'inverse des médicaments qui représentent souvent des dépenses considérables et du temps pour les obtenir. C'est en outre un remède plus efficace que tous les autres qui guérit les maladies les plus graves. »

Rabbi Chlomké avait l'habitude de s’asseoir parmi les pauvres en toute occasion possible. Une fois qu'il s'était joint à eux au Kotel, un homme passa et pris de compassion, il distribua une pièce à chacun des indigents.

Ignorant qui était Rabbi Chlomké, il lui donna également l'aumône et ce dernier l'accepta sans broncher. Lorsque le donateur se fut éloigné, il remit la pièce à son voisin. Celui-ci s'étonna de son attitude. « Je n'ai pas pu renoncer aux affronts, lui répondit Rabbi Chlomké ! »

Le Beth Aharon lui aussi reprend la même idée en écrivant au nom du Ramak : « De tous les repentirs qui existent, le plus élevé est celui qui consiste à subir les affronts, les humiliations et les insultes, car n'importe quelle autre mortification qu'un homme s'inflige pour expier ses fautes est susceptible de l'empêcher d'étudier la Torah et cela peut lui être compté comme une faute. Par contre, lorsqu'il accepte les affronts, il est en mesure d'effacer ses pêchés tout en continuant à vivre normalement. »

(Source adaptation Au Puits de La Paracha, Rabbi Elimelekh Biderman Chlita)

« Hachem veut que nous profitions des plaisirs du monde physique.

Mais c’est une erreur de faire du matérialisme une fin en soi. » (rav Noa’h Weinberg)

« Ce fut (

יי ההִייְו

), au huitième jour » (Chémini 9,1)

Il est intéressant de constater que ce 8e jour, où fût inauguré le Michkan, possède un mélange : 1/de joie, Talmud traité Méguila 10b : « Le jour de l’inauguration du Michkan était aussi joyeux pour Hachem que le jour où Il a créé la terre et le Ciel. » D’ailleurs, la Torah utilise la même terminologie pour la création du monde: « Et ce fut le soir et ce fut le matin ».

Dans les 2 cas, le verset commence par : « Et ce fut » (vayéhi –יי ההִייְו )

2/de souffrance, ibid : « Nous savons par tradition que partout où il est écrit « vayéhi » (Et ce fut), est toujours l’expression d’une douleur ».

Comment comprendre ces 2 sentiments opposés?

Après que les juifs aient commis la faute du Veau d’or, ils recherchèrent des signes de pardon d'Hachem. Ils donnèrent de tout leur cœur au Michkan, et le construisirent avec un dévouement exemplaire.

Moché les informa qu’un signe apparaîtrait du Ciel symbolisant l’acceptation de leur téchouva par Hachem. Cependant durant 7 jours, Moché construit le Michkan, y fit le service Divin, avec l’ensemble du peuple qui venait y assister, et rien ne se produisit. Et au 8e jour (chémini) les juifs étaient déçus, à l’exception de Moché qui était plein de confiance comme au 1er jour.

Rachi de commenter sur le verset 9,23 : Israël était humilié et a dit à Mochè : « Mochè, notre maître ! Nous nous sommes donné tant de mal pour que la chekhina réside parmi nous et pour que nous sachions que la faute du veau d’or nous a été pardonnée ! Et pour en arriver là ! » Il leur a répondu : « “Ceci est la chose qu’a ordonnée Hachem, accomplissez-la, et la gloire de Hachem vous apparaîtra” (verset9,6).

En réalité la réponse de Moché notre Maître s'adresse à chacun de nous. Qui n'a pas en effet, chercher à se rapprocher de son Créateur, de façon intéressée ou non, dans l'attente que s'exauce une prière ou un souhait, sans que cela ne se produise aussi rapidement qu'on l'aurait souhaité ? Il nous faut alors nous demander « est-ce que j'accomplis ce que Hachem a ordonné ?» Si oui, alors je verrai sa gloire, je verrais effectivement qu'Il Accomplit des prodiges. Il faut simplement être confiant, ne pas se décourager et persévérer dans l'avodat Hachem car à coup sûr cela produira son effet.

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Pour tous, à l’exception de Moché, c’était un mélange de joie (liée à l’inauguration), mais également de douleur, car jusqu'à présent D-ieu n’avait pas encore manifesté son pardon.

Le Messekh ‘Hokhma écrit que Moché était à un niveau supérieur aux autres, et bien qu’il n’ai pas vu de signe de progrès, il resta malgré tout totalement confiant dans le fait qu'Hachem ne les abandonnerait pas, et c’est par le mérite de sa confiance, que le feu descendit comme un pilier du ciel vers la terre

Le chiffre 7 représente les 7 jours de la semaine, la naturalité de ce monde, tandis que le 8 correspond à ce qui est au-delà, au dessus de la nature ( d'ailleurs en mathématique l'infini est symbolisé par un 8 allongé..).

En fait, c’est cette persévérance dans l'accomplissement du commandement d'Hachem et cette émouna surnaturelle de Moché qui permirent de créer le miracle!

L'âme de Moché rabeinou est une âme 'klalit' qui se retrouve en chacun de nous. Nous avons donc tous la force de cette foi hors du commun qui conduit au miracle...A nous d'être sincères dans l'accomplissement de la volonté divine et dans notre comportement vis-à-vis du Maître du monde qui a tout crée, y compris nous...

(Source Adaptation Aux Délices de la Torah)

« Toutes les joies viennent du paradis, y compris la moindre plaisanterie, à condition qu'elle soit dite dans un esprit de joie vraie. »

( Rabbi PINHAS DE KORETZ)

“..., c’est devant l’Éternel que j’ai dansé et danserai encore; et volontiers je m’humilierai davantage et me ferai petit à mes propres yeux;...”

( Haftara: II Samuel 6-21,22)

Un jour, Reb Zoussia d'Hanipol, regardant par la fenêtre, vit un cortège nuptial passait devant sa maison. Il sortit aussitôt dans la rue et se mit à danser avec une joie extrême devant les mariés.

Une fois rentré, sa famille lui fit remarquer qu'il n'était ni digne ni convenable de danser dans la rue à l'occasion d'un mariage quelconque. « Permettez que je vous raconte une histoire, déclara Reb Zoussia. Durant ma jeunesse, je fus l'élève de Reb Ye'hiel Mikhel, le Maguid de Zlotchov, et un jour, il me réprimanda sévèrement. Un peu plus tard il revint pour effacer tout ressentiment et dit : "Reb Zoussia, pardonne-moi mes dures paroles !" Rebbe, répondis-je, je te pardonne.

Avant que j'aille me coucher, il revint encore et dit : “Reb Zoussia, pardonne-moi !" « A nouveau, je le rassurai : “Rebbe, je te pardonne." Et lorsque je fus couché mais pas encore endormi, son père, le Reb Yits'hak de Drohovitch, m'apparut du Monde d'En-haut, et me dit : "Un fils unique m'a survécu Ici-bas, un précieux fils, et tu veux l'anéantir parce qu'il t'a insulté ! -Je protestai, Mais Rebbe, je l'ai déjà pardonné, de tout mon ceur et de toute mon âme ! Que puis-je faire de plus?

- Ce n'est pas là un pardon complet, répondit-il. Si tu viens avec moi, je te montrerai comment l'on pardonne."

Je me levai et le suivis jusqu'au mikvé local. Là, il me demanda de m'immerger à trois reprises, en disant chaque fois que je pardonnais son fils. En sortant du mikvé, je vis que son visage rayonnait d'un éclat si vif que je fus contraint de détourner les yeux. Je lui demandai quelle en était la raison et il répondit, que durant sa vie, il avait pris soin d'observer les trois principes auxquels Rabbi Ne'honia ben Hakana, le sage du Talmud, attribuait sa longévité : "Je ne me suis jamais acquis d'honneur au prix de la dégradation de mon prochain ; je ne suis jamais allé me coucher sans avoir au préalable pardonné à chacun les vexations de la journée ; et j'ai disposé de mon argent avec générosité."

Reb Yits'hak ajouta que ce qu'il avait obtenu grâce à ces trois principes pouvait être également atteint au moyen de la joie.

Reb Zoussia conclut, voilà pourquoi lorsque j'ai vu ce cortège nuptial passer devant notre maison, je me suis précipité pour prendre part dans la joie à la mitsva!»

Rabbi Aharon de Karlin de dire « La joie, fût-elle la plus petite, est d'essence sainte »...

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« Qui peut dire ce qui est le plus bénéfique pour améliorer le développement d’un enfant : des aliments nutritifs ou bien des expressions d’amour qui lui

sont témoignées?

Un enfant qui manque de sourires affectueux, est comme une plante qui manque de lumière du soleil. »

(Rav Shlomo Wolbe – Alei Chour)

Ce Chabbath nous Bénirons B'HM le mois de Iyar

Roch H'odech Iyar Dimanche 11 au soir , Lundi 12 et Mardi 13 Avril 2021

« La Mila, que D-ieu a donnée à Israël, se situe au-dessus de la Nature et est donc accomplie le 8e jour, parce que les 7 jours de la Création sont ceux de la

Nature, car le monde naturel fut créé en 7 jours. » (Le Maharal -Guévourot Hachem)

Nous entreront ce Dimanche 11 Avril à la sortie des étoiles dans le mois de IYAR , voici quelques points le concernant :

-Le mois d'Iyar est un mois propice à la guérison car il constitue les initiales de "Ani Hachem Rofeh'a" (Je suis l'éternel ton Médecin)

-Le mois d'Iyar est également un mois propice à la Parnassa car c'est en Iyar que les Bné-Israël commencèrent à recevoir la Manne (le 'pain' Céleste ) dans le désert .

-Le mois d'Iyar est un mois très spécial car c'est Le seul mois où chaque jour, on accomplit une mitsva (Le compte du omer )

« On peut allonger ses jours si l’on raconte de la Torah à ses enfants, et aux enfants de ses enfants. »

(le Pardes Yossef – rabbi Yossef Patzanovsky)

La Période du Omer

La période qui s’étend de Pesssa'h aux 33 jours suivants, nous sommes en deuil car 24000 élèves de Rabbi Akiva sont morts d’une épidémie du fait qu'ils ne se respectaient pas les uns les autres (ils ne faisaient pas cas les uns des autres )

Voici les interdits jusqu’à Lag Baomer (33em jour) :

-Ne pas se marier, ne pas se couper les cheveux ni se raser la barbe (certains pensent qu’il est autorisé de le faire le jour de Yom Haatsmaout, mais les décisionnaires orthodoxes s’y opposent).

-Porter un nouvel habit (Chéé’héyanou) est également prohibé :Si il y a un réel besoin, il sera permis de le porter la veille de Chabbath ou lors d’un repas de Mitsva.

- Il est interdit d’écouter la musique ‘hassidique durant toute cette période (sauf des chansons sans instruments de musique). Il est évident que d’écouter tout autre type de musique est entièrement prohibé (même sans instruments de musique) durant cette période .

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« Hachem a doté l’homme et la femme d’un pouvoir de donation (koa’h hanétina) par lequel ils se complètent mutuellement au cours de leur vie matrimoniale.

Le donneur apporte au receveur le complément qui lui manque, et le receveur permet au donneur d’exercer son pouvoir de donation.

Par cet échange réciproque, l’unité du couple se renforce, car chacun donne et reçoit.

Plus l’homme et la femme sont différents, plus cette complémentarité est nécessaire et devient une source d’amour mutuel.

Mais si chacun des 2 membres du couple veut vivre une vie égoïste en ne pensant qu’à prendre (koa’h hanétila), la discorde s’installe, voire même la

haine.»

(Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou – tome.3,p.33)

Le Décompte du Omer

Depuis le Dimanche 28 Mars 2021 à la nuit tombée (2ème soir de Pessa’h) jusqu’au Samedi 15 Mai 2021 au soir qui est la nuit précédent Chavouot, nous “comptons le ‘Omer” en souvenir de cette offrande que nous apportions au Beth-Hamikdach à l’issue des 7 semaines qui séparent ces 2 fêtes.

49 jours séparent Pessa'h de Chavouot pendant lesquels nous comptons le 'Omer.

Hachem manifeste chacun de ces jours un 'comportement particulier' dans le monde. Et ainsi, est-il propice d'améliorer chaque jour un élément de notre Avodat Hachem , en rapport avec ce comportement (également appelé Séfira ou Midda)

Cette période est préparatoire au Don de la Torah, qui se renouvelle chaque année à Chavouot, par notre niveau d'engagement et de préparation à l’Étude.

Quelques règles :

Le moment de la Séfira (compte) : Selon la loi stricte, on compte dès le coucher du soleil, mais à priori, il est juste d'être rigoureux et de compter à la sortie des étoiles. Si le compte a été omis la nuit, on comptera l’Omer pendant le jour, sans dire de bénédiction.

C'est une bonne coutume de compter l’Omer chaque matin après la prière, sans bénédiction, de façon à ce que celui qui l'aurait oubliée la nuit et le compte pendant le jour, puisse par la suite continuer à compter en disant la bénédiction.

Donner du mérite à de nombreuses personnes : il existe une belle coutume dans beaucoup de communautés qui consiste à ce que pendant les jours de la Séfira, entre Min’ha et Arvit

(prières de l’après-midi et de la nuit), on lise le Traité des Pères (Pirké Avot) et on écoute de la bouche d'un Maître en Torah un cours jusqu'à la sortie des étoiles. Alors, on fera Arvit et on comptera l’Omer. Peut-être que, par ce mérite, le public voudra continuer toute l'année cet usage, car il est admis qu'une Mitsva en entraîne une autre. Chaque personne qui entraîne ses frères à accumuler des mérites est assurée que la faute ne viendra pas par elle.

L'usage correct est que le ‘Hazan ou le Rabbin de la communauté dise la bénédiction et compte l’Omer en premier. Puis ensuite le public le fera. Il est préférable d'agir ainsi pour éviter qu’une personne de l'assistance ne se trompe dans son compte.

Si un public termine de prier au crépuscule et que le ‘Hazan sait que s'il ne compte pas de suite, une partie du public oubliera de compter, ce sera une Mitsva pour lui de compter de suite, sans attendre la sortie des étoiles.

Erreur dans le compte : si on a oublié de compter à la fois, la nuit et le lendemain dans la journée, on n'a plus le droit de continuer à compter en récitant la bénédiction.

La personne demandera alors à quelqu'un d'autre de l'associer par la pensée lors de la récitation de la bénédiction et elle comptera ensuite le jour ( sans avoir dit elle-même la bénédiction au

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préalable). Dans le cas où on a seulement un doute, si on a compté ou pas la veille, on continuera à compter le lendemain en formulant la bénédiction habituelle.

Une personne qui a compté sans dire la bénédiction est quitte de la Mitsva mais n'a plus la possibilité de dire la bénédiction ce même soir. Par conséquent, si l'on demande : « Quel jour de l’Omer sommes-nous aujourd'hui ? », la réponse ne devra pas être : « Aujourd'hui, tel jour » (car cela revient à avoir déjà compté), mais la réponse devra être : « Hier, c’était tant… ». Et par cette réponse, on comprendra quel doit être le jour à compter. Si par erreur on a répondu :

« Aujourd'hui c'est tant et tant », le soir on ne dira pas la bénédiction. Cependant, si on n'a pas prononcé le mot "Aujourd'hui ", on continuera à compter en récitant la bénédiction.

Ces règles sont valables jusqu'au sixième jour du compte. A compter du septième jour, il faut aussi mentionner le nombre de semaines, et comme dans notre cas, on a répondu seulement le nombre de jours, il sera permis de compter avec bénédiction.

Initiation aux Mitsvot : c'est une Mitsva d'éduquer les petits à compter l’Omer avec

bénédiction et même s'ils ont oublié de le faire un jour, ils continueront à compter en disant la bénédiction.

Les femmes sont exemptées de la Mitsva du compte de l’Omer. Si elles le désirent, elles pourront compter, mais sans bénédiction.

«Façonnée dans le feu, la Torah aime le feu : le feu de l’enthousiasme, le feu de l’ardeur.»

(Rabbi Elimelé’h de Lizensk)

PERKEI AVOTH

Les Maximes des Pères constituent un traité de la Michna. Divisé en 6 ordres. Il est de tradition d’en lire successivement un chapitre chaque Chabat après midi, depuis le Chabat suivant immédiatement Pèssah jusqu’au Chabat précédant Chavouôt.

CE CHABAT ON ETUDIE Le 1er chapitre de PIRKE-AVOT

Extrait 1.3 «Antigone de Sokho reçut la Tradition de Chimon Hatzaddik. Il disait : Ne soyez pas comme des serviteurs qui servent leur maître dans le but de recevoir une récompense. Soyez plutôt comme des serviteurs qui servent leur maître sans

chercher à recevoir une récompense ; et que la crainte du Ciel soit sur vous.»

« Lorsqu’une personne sert D-ieu (en étudiant la Torah et en observant ses mitzvots), elle ne doit pas avoir le moindre profit à l'esprit. Elle ne devra pas se dire : « Je vais servir D-ieu afin qu'Il m'accorde mes besoins dans ce monde » car sinon elle risque d'être mise à l'épreuve et testé sur la sincérité de son service. » (…)

« Certains commentateurs disent qu'Antignos fait également référence à la récompense future.

Lorsqu’un homme sert Hachem, il ne doit pas même attendre de récompense dans le Monde Futur. Tant qu'il en attend un bénéfice, il ne sert pas D-ieu avec sincérité. Une personne servant D-ieu de tout son cœur, n'est motivée que par une chose : son pur amour pour LUI. C'est

seulement alors qu'elle LE sert authentiquement.

Certes Hachem promet dans la Torah le bien à celui qui observe ses commandements, mais cela ne signifie pas qu'il faut le servir dans ce but. La Torah nous enseigne simplement que D-ieu récompense le bien, mais notre seule motivation doit être un amour désintéressé pour LUI » (…)

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« Autant qu’on aime D-ieu, il faut Le craindre. Antignos termine donc la Michnah par : « Que la crainte du ciel soit sur vous ». Lorsqu'une personne en aime une autre, elle accède à ses requêtes, et lorsque l'on craint une personne, on ne fait rien qu'elle ait interdit.

Cela fait référence à une crainte révérencieuse ( certes D-ieu a le pouvoir de punir, et il faudra se le rappeler pour ne pas fauter), une crainte née de la vénération devant la Grandeur d'Hachem, Créateur de l'univers à partir du néant. »(…)

« En disait de ne pas ressembler à des serviteurs qui servent leur maître dans le but de recevoir une récompense, Antignos énonce un principe important du Judaïsme : la reconnaissance à éprouver envers D-ieu. Il serait très répréhensible de nous montrer ingrats et en rien redevable envers un être humain qui nous rend service. Ceci est d'autant plus vrai en ce qui concerne Hachem. Il ne faut, d'aucune manière, exiger de récompense pour nos bonnes actions. Chacun doit constamment garder à l'esprit les multiples bienfaits dont D-ieu le gratifie et qu'il ne pourra jamais rendre, la faveur suprême étant celle de lui avoir donné la vie. »(…)

«La personne qui attend une rétribution pour ses mérites encourt un châtiment. Antignos termine donc par les mots : « que la crainte du ciel soit sur vous ». Que l’homme redoute d'exiger de D-ieu une récompense pour ses bonnes actions de crainte d’être puni pour son ingratitude.»

( compilation de commentaires du Meam Loez, Rabbi Yaacov Couli, sur cette michna)

On raconte que le Gaon de Vilna mettait un point d’honneur à accomplir la Mitsva du Loulav avec un bel Etrog, choisi avec soin parmi ceux qui lui étaient présentés. Une année, une personne lui montra un Etrog magnifique. Quand le Gaon voulut le payer au prix fort, le vendeur refusa de prendre de l’argent. Il dit au Gaon : « En échange de mon cédrat, je demande simplement

d’obtenir la récompense qui vous sera accordée dans le monde à venir pour l’accomplissement de la Mitsva ! » Le Gaon accepta sans hésitation ! Les juifs de Vilna attestèrent que, cette année-là, le Gaon accomplit la Mitsva avec une joie extraordinaire. Il expliqua à ses proches : « Toute ma vie, j’ai voulu accomplir les Mitsvot de manière désintéressée, suivant la recommandation d’Antigone de Sokho. Aujourd’hui, j’y suis parvenu puisque j’ai renoncé à la récompense qui m’est due pour cette Mitsva ! N’ai-je pas une bonne raison de me réjouir ? »

(Récit issu de ''les Actions des Pères'' de Rav David Haddad de Beer Chéva)

Protection et Douceur

Une des petites-filles de Rabbi Chlomké de Zwill se trouva un jour dans une situation matérielle tellement difficile qu'elle n'eut même pas de pain à donner à ses enfants. Sans d'autre choix, elle se rendit chez son grand-père qui l'envoya prier au Kotel. Et de fait, lorsqu'elle s'y trouva, elle épancha son cœur à haute voix en suppliant que le Très-Haut la prenne, elle et ses enfants affamés, en pitié. Au même moment, se trouvait également à proximité une autre femme que ces prières dérangeaient (à l'époque l'endroit réservé aux femmes était exigu). Cette dernière tenta de la faire taire mais sans succès. Lorsque la malheureuse sortit, cette femme se mit à la tancer vertement : « Tout le Kotel est-il à toi seule ? » et lui adressa également d’autres reproches et affronts plus acerbes les uns que les autres. Pendant tout ce temps, la pauvre femme garda le silence et continua sa route. Soudain, elle vit au beau milieu du chemin un Napoléon en or, pièce qui permettait de subvenir aux besoins de toute la famille pendant six mois. Sa joie fut immense et avant d'entrer chez elle, elle se rendit à nouveau chez Rabbi Chlomké et lui demanda : « J'ai vu, en effet, qu'Hachem a écouté ma prière puisque j'ai trouvé cette pièce. Mais je n'ai pas compris pourquoi j’ai mérité de telles humiliations!

- Ah ! Tu te trompes, lui répondit son grand-père. Hachem a certes entendu ta prière et en échange, Il t'a donné cet immense présent que constituent les affronts et les humiliations qui annulent toutes sortes de maladies, d'épreuves et de souffrances. Cette pièce ne t’est pas parvenue par le mérite de la prière mais elle est comme une douceur que l'on donne à un malade après qu'il a avalé un médicament amer. Elle aussi était destinée à adoucir l'amertume de la honte subie. » (Source Au Puits de La Paracha, Rabbi Elimelekh Biderman Chlita)

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CHABAT CHALOM ET BON MOIS DE IYAR À VOUS AINSI QU’À TOUTE VOTRE FAMILLE !

DÉDIÉ À LA GUÉRISON TOTALE DE :

("C'est Chabat, on ne peut pas crier; la guérison est proche"

, אבל הבורק האופרו קועזלמ איה תבש

) Yoel Shimon H’aî ben Mazal Fortunée, Albert Bernard Avraham ben Julie Kamouna, Ouriel Ben Yaffa, l’enfant Chlomo ben Achira Péssia, Rabbi Efraîm ben Louna, Samy Azar ben Éma Laîla, Eli ben Rivka, Itsrak ben H’aya, Benjamin ben H’abiba véChlomo, Eric Tsion Israël ben Rah’el, Ouriel David ben Léa, Yaniv Moché ben Evelyne Naîna H’ava, Chalom ben Esther, Théo Shimon Ben Shoshana, Yonathan Ouriel ben Léa Marlène Ricka, Rivka bat Yéhoudite Mazal, Josiane Léa bat Fortunée Messaouda, Yael Berti bat Gina Zara, Laurence Dvora bat Rina, Clara, Andrée Esther Tita bat Emma, Hadassa bat Esther, H’aya Mouchka bat Esther Valerie, Narkis bat Dalya, Fleurette H’aya Simh’a bat Fortuné Méssaouda et de tous les malades et blessés parmi le Âm Israël et les h'assidés oumot aÔlam :

ןמא

!

Pour la venue de Machia'h dans la miséricorde aujourd'hui et de nos jours :

ןמא

!

Léavdil, dédié à l'élévation de l'âme de: Denise Bellara Yvonne bat Sarah (5 Sivane 5780), Samy Chlomo ben David Bitton ( 15 Tamouz 5780 ), Yonathan ben Mih’al (18 Tamouz 5780 ), Ida Akerman-Tieder (3 Ménah'em Av 5780 ), Irina Shur (3 Ménah'em Av 5780 ), Yvan Nissim Brami ben Mériam ( 12 Menah’em Av 5780), Rav Adin ben Rivkah Leah (17 Ménah'em Av 5780 ), Sumner Murray Rothstein ( 22 Menah’em Av 5780),Yasmine Sitruk bat Esther (25 Menah’em Av 5780),Rabbin Shai Ohayon z.l. ( 6 Elloul 5780 ), Charly Shalom ben Oreida (14 mar hechvan 5781), Gilbert Eliyahou ben Nina (14 mar hechvan 5781), Simone Rahel bat Emilie Ester (14 mar hechvan 5781), Sarah Pessia bat Yvette Yokheved (17 mar hechvan 5781), Rav Jonathan Sacks (20 mar hechvan 5781), Robert Moyal ben Lili Labassi (19 Kislev 5781), Esther Horgen (6 Tevet 5781), Rika Gozman ( 8 Tevet 5781), Léone Giuséppé ben Bella Djamila ( 9 Tevet 5781), Jacques Kupfer ben Sarah (26 Tevet 5781), Jean- Pierre ben Avraham (5 chévat 5781), Shmuel David ben Avraham z.l. (5 chévat 5781), Rav Menachem Mendel Meshi Zahav ( 10 chevat 5781), Avraham ben Choulamit ( 11 Chevat 5781), David Elie Barou’h Israël ben Mihal (16 Chevat 5781), Sarah Sissia bat Annie H'anina (19 Chevat 5781), Ruth bat Avi et Rachel (23 Chevat 5781), Haim Victor Ben Myriam ( 25 chevat 5781), ‘Haya Jocelyne Menana Naomie bat Marie Myriam ( 3 adar 5781), Eliaou ben Esther (16 Adar 5781), David ben Gina ( 17 Adar 5781), Jean Frydman (1 Nissan 5781) et tous les disparus parmi le Âm Israël et les h'assidés oumot aÔlam :

ןמא

!

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L'autorisation de présenter une thèse ou un ensemble de travaux en soutenance est accordée par le chef d'établissement, sur avis du responsable de l'École Doctorale, après avis